La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 Mai. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9s71p/
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LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... ... et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M«r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ne se soumettant a aucune censure adresse télégraphique : KOMMANDANTUR- BRUXELLES bureaux et administration ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans line cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande^ nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. LA SITUATION EN BELGIQUE. 24 mai 1915. Nous avons eu, pendant la semaine qui s'est écoulée depuis la fête de l'Ascension, l'occasion de faire une constatation qui nous a profondément frappée et nous a très sincèrement réjoui : ayant reçu la visite d'un certain nombre de nos compatriotes qui avaient dû parcourir la Belgique pour affaires, nous les avons interrogés sur la situation d'esprit de nos concitoyens dans toutes les provinces belges en ce qui concerne la guerre. Ils nous ont tous répondu avec une unanimité impressionnante et réellement convaincante : «Pas un des Belges que nous avons rencontrés ne doute de la victoire des Alliés et de la défaite des Allemands. » Il n'y a de divergence entre eux que sur la durée de la guerre. Les uns, les optimistes, espèrent encore qu'elle pourra se terminer avant l'automne, tandis que les autres, les pessimistes, mais pessimistes résignés et décidés à tous les sacrifices, estiment qu'elle se prolongera jusqu'au printemps de 1916 et même davantage. Mais tous, quelle que soit leur profession ou leur situation de fortune et quel que soit leur caractère ou leur état, sont convaincus qu'il est impossible, moralement et matériellement, que le crime commis contre la Belgique par l'Allemagne soit couronné de succès, ou même d'une apparence' de succès. Une telle issue au drame horrible qui étreint l'Europe et le monde constituerait la fin de la civilisation et le règne de la barbarie, le triomphe de la force brutale la inoins scrupuleuse au service du parjure et de l'ambition la plus cyniquement rapace. Dieu peut permettre que les nations, même les plus fidèles, soient cruellement éprouvées; il n'a jamais permis la victoire définitive du crime. Or, l'attentat commis contre la Belgique confiante dans les traités et les promesses répétées de Guillaume II est, suivant l'expression de M. Boosevelt, l'action la plus honteuse qui ait déshonoré l'Histoire. Les atrocités sans nom qui ont signalé l'occupation de la Belgique, ont soulevé dans l'univers entier la réprobation de toutes les consciences non gangrenées par le fanatisme pangermaniste, parodie insensée du patriotisme. Si de telles atrocités pouvaient être couronnées par la victoire, c'en serait fait du règne du droit en Europe, et le vieux continent retomberait dans la barbarie des siècles les plus reculés. 11 ne resterait au vaincu que l'exil vers le nouveau monde. Encore y rencontrerait-il trop de complices et d'admirateurs de leurs bourreaux. Mais cette lamentable éventualité semble de jour en jour moins probable. Nos adversaires eux-mêmes n'ont plus la conviction de leur supériorité qu'ils affichaient orgueilleusement tlans les deux premiers mois de la guerre. Us étaient arrogants, impérieux, dominateurs, fiers de tous leurs actes, fiers même de leurs pertes qu'ils ne prenaient pas la peine de I ' ' dissimuler parce qu'alors elles paraissaient être l'auréole de leurs victoires. Depuis la retraite de la Marne sur l'Aisne et la Somme, et surtout depuis les combats des Flandres et de l'Yser, ils ont cessé de se parer de leurs sacrifices en hommes et en argent. Ils ne parlent néanmoins que de victoires, mais ils ne publient plus de statistiques de leurs morts et interdisent, à Berlin et dans les grandes villes, le port de vêtements de deuil. Ils célèbrent, avec tapage, les plus légers succès par des fêtes et des illuminations, et trompent la population allemande en lui cachant l'effroyable total des hécatombes de vies humaines'dont ils sont la cause initiale et qui frappent surtout l'Allemagne à cause de sa façon de combattre en attaquant par masses serrées pour emporter à tout prix le succès. Mais ils ne peuvent empêcher complètement la vérité de se faire jour. Cette vérité transpercera en dépit des mensonges officiels et du voile épais de l'aveuglement pangermain. Gare alors au Kaiser lui-même et à son entourage. Helbé. IL Y A DES JUGES A BERLIN ! ! ! Les feuilles à la solde de l'agence Wolff, nous apprennent que le Gouvernement impérial publiera prochainement un Livre Blanc sur les affaires de Louvain, Malines, Dinant et autres lieux, qui ont spécialement joui des lumières enflammantes de la « Ivultur » teutonne. L'agence Wolff ne dit pas encore aujourd'hui, mais elle dira demain que ce Livre Blanc est tout ce que l'on aura jamais pu écrire de plus impartial, de plus sincère, de plus objectif, de plus consciencieux et de plus irréfutable. Nous n'avons pas besoin d'en avoir lu une seule ligne pour annoncer que ce livre nous montrera quelque chose de plus blanc que sa couverture : ce sera l'âme candide et innocente de ces bons Teutons faussement accusés d'avoir mis en Belgiqne tant de villes et de villages dans l'état où on les voit aujourd'hui et d'y avoir supprimé tant d'habitants qu'on n'y voit plus. Erreur, mensonge et calomnie ! Tout ce qu'on en a dit est de pure invention : le Livre Blanc le prouve et l'agence Wolff répétera aux quatre vents du ciel que la preuve est aussi décisive que les victoires de l'armée allemande en Flandre, et particulièrement à l'Yser, d'après les bulletins du grand état-major. Sur le papier cela va toujours et, comme dit le proverbe : quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre. En attendant qu'il nous soit donné de contempler la « Kultur » allemande dans sa robe d'innocence en papier blanc, voici un petit exemple de la simplicité ingénue avec laquelle procèdent les enquêteurs qui opèrent pour la Chancellerie impériale (département des mensonges internationaux). Quand le moment sera venu, on mettra les noms propres à cette histoire. Durant la première période de l'invasion, les habitants du PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE RULLETIN NUMÉBO 24 MAI 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser celte limite)

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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