La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 Avril. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx9377750p/
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-Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent, aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre DIGNITÉ PATRIOTIQUE. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. UN CRI DE VÉRITÉ. Sous ce titre français, « Un cri allemand », vient de paraître, à Lausanne, un livre écrit en allemand, dont l'auteur est, d'après le Correspondant qui analyse l'ouvrage, un Allemand authentique, très connu à Berlin, et qui, par crainte des représailles de ses compatriotes, se cache sous le voile de l'anonymat. Cet écrivain, provisoirement anonyme, nous paraît être suffisamment en possession de la vérité morale et économique pour qu'il ait intérêt à donner au moins un résumé d'une partie importante de son ouvrage. Nous extrayons à cette fin quelques alinéas de l'article que le grand journal de Paris, Le Temps, lui a consacré dans son numéro du 12 avril : « Allemagne, éveille-toi : C'est le cri poussé en tête du premier chapitre. Et la première conséquence de ce réveil serait de mettre en accusation, comme traître envers la patrie, le chancelier •de l'empire. M. de Bethmann-Hollweg, a trompé le peuple allemand. Il n'a pas su résister aux artisans de la guerre; il a dénaturé les faits et échafaudé de terribles mensonges. » Au-dessus du chancelier, qui ne fut qu'un valet, il y a aussi le maître, le vrai coupable; mais celui-là, l'auteur l'abandonne à une juridiction supérieure : il devra régler son compte avec son « vieux Dieu ». La guerre a été préparée de longue main par la -coterie des junkers (hobereaux), pangermanistes et impérialistes qui gouvernent la Prusse et ensuite l'Allemagne. Les Frobenius, les Treitschke, les Bernhardi ont répandu la mauvaise semence, celle des illusions et des erreurs. Ils ont faussé le jugement de l'Allemagne. Ils sont arrivés à convaincre la nation entière qu'elle n'avait pas au soleil la place qui lui revient. Le pays, qui étouffait dans ses frontières, disaient-ils, ne pouvaient développer son activité et sa puissance légitimes. Il lui fallait remanier la carte du monde par le glaive. » Pourtant, Bernhardi lui-même, dans son chapitre sur « la Préparation politique et financière de la guerre », faisait un tableau saisissant de l'extraordinaire prospérité de l'Allemagne depuis la fondation de l'empire. L'Allemagne était à la tête des nations industrielles. Sa superficie lui avait suffi pour obtenir ce rang; et depuis quand la richesse économique et industrielle d'une nation se mesure-t-elle au nombre des kilomètres carrés qu'elle contient? Regardez la Hollande, la Belgique, la Suisse, le Danemark, la Suède et la Norvège. Les trois premières, par exemple, l'emportent sur les grandes puissances mondiales pour l'importation et l'exportation calculées proportionnellement aux chiffres des populations. » L'accroissement de la fortune a suivi le développement industriel. Le Dr Karl Helfferich, ancien directeur de la Deutsche Bank, aujourd'hui secrétaire de la Trésorerie impériale, la résume ainsi : « Les revenus du peuple allemand se montent aujourd'hui » (1Q13) à 43 milliards de marks, contre 23 à 25 milliards en 1895. » Quant à la fortune, elle était de 200 milliards en 1890; elle est » maintenant (1913) de 300 milliards. » On voit par ces chiffres que la « petite Allemagne » ne travaillait pas mal dans ses frontières insuffisantes. » Examinons maintenant l'argument tiré du manque de colonies et du danger que courrait l'empire de mourir de faim, s'il ne trouvait pas de pays lointains pour y envoyer le trop-plein de sa population. Raison et argument qui ne répondent pas à la réalité. Si vraiment l'Allemagne avait été trop petite pour nourrir sa population, les chiffres de l'émigration auraient constamment augmenté. Or, c'est le contraire qui s'est produit. Le nombre des émigrants qui de 1881 à 1890 s'est élevé annuellement à 134,200, n'a plus été, de 1891 à 1910, que de 58,000. En 1912, il est tombé à 18,500. Ce dernier chiffre est de beaucoup dépassé par celui des étrangers s'établissant annuellement en Allemagne qui, ces quinze dernières années, a été près de se transformer de pays d'émigration en pays d'immigration. » Qu'a rapporté sa politique coloniale à l'Allemagne? Bismarck voyait juste, qui fut un adversaire de la politique coloniale. Qu'avait l'Allemagne à vouloir à tout prix des colonies? Mais des colonies, elle en possédait d'admirables sur toute la surface du globe. C'étaient tous les pays où s'exerçait l'activité opiniâtre de ses marchands qui plaçaient en abondance les produits de la mère-patrie. L'auteur du livre rappelle le mot d'un Parisien. C'était au moment du coup d'Agadir. Comme on lui faisait remarquer que les Allemands occupaient ce port marocain, il répondit : « Je » m'en f...; ils sont au cœur de Paris, aux Champs-Elysées, et c'est » cela seul qui m'importe. » Parole clairvoyante. Les grandes industries françaises et la haute banque étaient déjà en partie aux mains des Allemands qui jouaient en France un rôle économique de plus en plus important. » Moins important qu'en Angleterre où le commerce et l'industrie de nombreuses villes comme Manchester, Birmingham, Liverpool finissaient par être accaparés par eux. Que dire de l'Amérique ? Les Allemands croient pouvoir y parler en maîtres. Ils y sont des millions; ils y ont tout envahi : banque, industrie, commerce, presse, enseignement. « Grâce aux dispositions constitutionnelles » qui les admettent aisément, comme tous les étrangers établis » là-bas, à l'exercice des droits politiques, ils se font naturaliser » en masse et se mêlent bientôt à l'élément indigène, si bien que » la culture américaine n'est guère aujourd'hui qu'un mélange » d'Allemands et d'Anglo-Saxons. » A cette heure cependant, les Etats-Unis se ressaisissent. Les Américains regardent les Allemands comme les responsables de la guerre. Pour conclure toute cette Prière de faire circuler ce bulletin. NUMÉRO 17 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) AVRIL 1915

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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