La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

678 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 01 Fevrier. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t72794243c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect FONDÉE Envers les personnes qui dominent ï>ar la force militaire notre par», de tous : ce pavs ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons le» juste. ALBERT, Roi des Biîlgks (4 août 1014). ' règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés LE Ier FEVRIER IÇIO atteinte ni à la. liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre et attendons patiemment 1 heure de la réparation. . A MAX. Dignité Pair,ot,que. M-MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons ; supprimé la page d'annonces et conseillons à 110s clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. AU PAYS DES MONSTRES. A l'occasion de la mort de M. Jules Delafosse, député du Calvados, un journal français vient de reproduire un article écrit par le regretté député, au commencement de la guerre. Nous croyons être agréables à notre cher Gouverneur et à nos lecteurs en donnant cet article, toujours d'actualité. Il les intéressera sans aucun doute. Ce n'est pas seulement une bataille militaire que nous avons à soutenir contre l'Allemagne, mais aussi une bataille morale. Le militarisme allemand est la tyrannie la plus brutale, la plus répugnante à la conscience humaine, que le monde ait jamais connue. Il faut l'écraser pour libérer l'esprit humain. La morale allemande est la sophistique la plus impudente et la plus vile qui ait jamais osé se faire jour parmi les hommes. Il faut, la noyer dans son ignominie, comme il faut déshonorer le peuple qui la professe. C'est a quoi devrait s'employer, non seulement chez nous, mais chez tous les peuples civilisés, tous ceux qui disposent d'une plume ou d'une chaire pour parler aux autres. J'ai eu grand plaisir à lire qu'aux Etats-Unis un pasleur protestant avait jeté l'anathème en plein temple à l'Allemagne en ces termes : « L'allemagne est l'assassin des nations ! » Ce qu'a dit cet évangéliste devrait être répété dans tous les temples et dans toutes les églises de la chrétienté. L'Allemagne n'est pas seulement un peuple d'assassins et de pillards ; c'est aussi un séminaire où l'on dresse les fils de la louve allemande au pillage et à l'assassinat. Nos journaux racontent au jour le jour les crimes commis par les hordes de Guillaume II. C'est un entassement d'horreurs comme le monde n'en avait jamais connu depuis les dévastations dont s'accompagnait la marche de ces grands ravageurs qui s'appelaient Ghengis-Khan et Tamerlan. Ces barbares légendaires n'étaient que des agneaux à côté de Guillaume II. Ce qu'il faut ajouter et répondre, c'est que ces horreurs ne sont pas l'œuvre spontanée, impulsive des brutes militaires que l'Allemagne mène à la bataille : elles leur sont commandées par leurs généraux, et ces généraux eux-mêmes sont des bourreaux spécialisés, qui ont reçu du Kaiser lui-même l'ordre de tout faire pour donner la chair de poule au monde. Il y a dans l'étai-major allemand des doctrinaires de l'horreur qui ont érigé le pillage, l'incendie, l'assassinat en système : tel ce von der Goltz, qui a professé cyniquement le terrorisme, en disant qu'il ne faut rien épargner de ce qui peut terrifier l'ennemi. On a renvoyé ce bourreau professer à Constantinople, où il est vraiment à sa place avec les Jeunes-Turcs. Mais il a laissé à la tête des armées allemandes des successeurs dignes de lui. Deux d'entre eux précisément viennent de donner la volée aux atrocités nouvelles qu'ils méditent. L'un est le général von Bissing, le nouveau gouverneur de Bruxelles, qui a laissé déborder devant un journaliste hollandais la fureur de dévastation qui fermente en lui. Après avoir confessé qu'il n'épargnerait rien, ni personne, il a cru pouvoir ajouter, comme pour répondre à 1 épouvante qu'il sentait monter dans l'âme de son interlocuteur : « Il est certainement regrettable que des maisons, des villages florissants et même des villes entières doivent être détruites, mais il faut que personne ne se laisse aller à une sentimentalité déplacée ». Notez cette dernière expression! Elle peint au juste l'animalité allemande. Le frisson d'horreur ou de pitié que tout être humain éprouve devant ces spectacles de dévastation, c'est, au regard de l'Allemagne, de la sentimentalité déplacée. L'autre bourreau militaire est le général von Heeringen, ancien ministre de la guerre, qui commande une armée dans le voisinage de Reims. Celui-là s'est promis d'achever la malheureuse ville. Quant à la cathédrale, c'est le moindre de ses soucis. Et voici comment il s'en explique : « Le sang allemand vaut mieux que les immeubles fran çais!... » Et allez donc! Voilà prise sur le vif la mentalité des grands chefs de l'armée allemande. Faut-il s'étonner après cela des atrocités commises par leurs hommes? On raconte pourtant que nombre de soldats bavarois sont devenus fous au souvenir obsédant des crimes qu'ils avaient commis. Le remords lancinant a chaviré ces pauvres êtres et ils ont fait revivre en nos âges de fer le personnage d'Oreste poursuivi par les Furies. « Furiis agitatus Orestes. » Telle pourrait être la fin de Guillaume II lui-même s'il n'était Prussien, c'est-à-dire inaccessible à la sentimentalité comme au remords. Lui aussi, à l'exemple de ses généraux, a prononcé des paroles sinistres qui sont une menace de crimes prochains : « Si l'on m'oblige, aurait-il dit, à rendre l'Alsace-Lorraine, elles seront chauves!... » Ce qui veut dire apparemment qu'il entend n'y laisser rien debout, ni arbres, ni maisons, ni habitants, peut-être! Il ne faudrait pas s'étonner d'un rêve aussi monstrueux. Caligula, Néron, Héliogabale, Caracalla, et tels monstres d'Asie, en firent de pareils et parfois les réalisèrent. Ce serait chez le Kaiser le dernier bouillonnement de l'orgueil déçu, et le propre de ces phénomènes mentaux est de n'avoir pas de limites. Il importe essentiellement à la sécurité de la conscience humaine que ces atrocités, celles qui sont accomplies déjà et celles qui le seront demain, soient exposées à la face du monde, qu'il n'y ait pas un village, pas une maison sur la terre où l'on ne voie dans sa nudité de gorille le monstrueux animal qu'est l'Allemand. Encore faut-il ajouter que les atrocités que je dénonce au cours de cet article ne sont pas le fait de quelques individus comme le Kaiser, ses généraux et ses soldats : elles sont l'œuvre collective de tous les Allemands ; car tous y ont collaboré, en action ou en esprit. Tous, en effet, sont infectés au même degré de cette mégalomanie envahissante et féroce qui a fait de l'Allemagne une sorte de Moloch dévorateur de peuples, comme le Moloch antique dévorait les victimes humaines. La faute n'en est pas à sa nature épaisse, brutale et goulue. Elle est surtout imputable à l'éducation qu'on lui a donnée. Cette nation de proie n'a reçu de ceux qui lui parlent ou lui commandent que des conseils assassins. Ses philosophes, ses savants, ses professeurs exaltaient son orgueil jusqu'à la démence : ses économistes, ses politiques, ses gouvernants, ses chefs civils et militaires ne pensaient qu'à exciter ses appétits et lui promettaient la terre à dévorer. Car la puissance expan-sive de cette frénésie était encore multipliée par l'adulation dont la culture allemande était l'objet. Nous ne sommes pas sans reproches à cet égard. C'est en France peut-être que l'Allemagne a 'trouvé le plus d'admirateurs; nous avans contribué plus efficacement qu'aucun autre peuple à faire admettre la supériorité intellectuelle dont elle se targuait et à répandre ainsi son hégémonie. Nous nous sommes mis à son école ; nous avons emprunté ses méthodes, glorifié ses maîtres et ses instructeurs civils ou militaires. Combien le Kantisme a-t-il dépaysé de consciences françaises? Et qui dira le nombre des imbéciles que Nietzsche avait compris chez nous à son fuligineux fatras? L'engouement dont il fut l'objet est le plus extraordinaire phénomène de niaiserie qui se soit jamais vu. 0 misère ! Ce bateleur d'apparence philosophique a fait des prosélytes. Oui. nous avons eu nos Nietzschéens et même nos Nietzschéennes ! Je voudrais que les malheureux ou les malheureuses fussent condamnés pour leurs péchés à lire l'étude vengeresse que M. Louis Bertrand vient de consacrer à cet olibrius dans la « Revue des Deux-Mondes ». Ils y apprendraient ce qu'ils ne purent discerner tout seuls, à savoir que Nietzsche fut l'annonciateur et le précurseur des plus sinistres héros de la guerre allemande. Il n'aimait et n'enseignait que la force, non point la force harmonieuse et sereine qui n'est pas sans beauté, mais la force inhumaine des monstres, maîtresse et fléau des Prière de faire circuler ce bulletin NUMÉRO 64 DEUXIÈME ANNÉE FÉVR1LR 1916 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes