La Libre Belgique

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s.n. 1918, 19 Novembre. La Libre Belgique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v97zk56n58/
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MardTfS Norainbre t918, REDACTION f ET ADMINISTRATION: BRUXELLES tl Bontas[ne-aux-Herbes-Potagères, 12 "Les annonces sont recues exclusïyement au bureau du journal, rue Montagïie-aux-tierbes-Potagères, 12, et a l'Agènce Havas, place des Martyrs, 8, a Bruxelles 10 Centimes Ï€ numero, *4-*- -e— N. 173. ANNONCES DEMANDES et OPFRES D'EMPLOIS et deSUJETS, laSiignes . . 1.00 Chaque ligne supplementaire 0,4Q PETITES ANNONCES : la ligne0.60 HECL AMES avant les annonces : la ligne . . 2.00 FAITS DIVERS : la ligne. .' . . 6.00 6.00 4.06NECROLOGIES: la ligne . • S,5C pE RETOUR DU ROI Les questures de la. Chambre et 4u7Sénat portant a la connaissance des deputes et_sé-eaiéurs que S. Mc4el."*Roi fera sa rentree $, Bruxelles/ jeudi ou vendreuiprochain et se Les membres des deux Chambres se réuniaant dans la salie des séances de la Chambre das; Représent ants pour recevoir Sa Ma' jesté, lis sont pries d'etre presents a cette reunion et il serait souhaitable que MM. les sénateurs füssent a Bruxelles des mercredi; ils pourront, pour renseignements précis, s'adresser de 9 a 12 et de 2 a 5 heures, a la gesture, installée provisoirement au premier étage du aioaiteur Beige, 40, rue de Louvain. Le Cabinet de la Eestauration Nationale. LETTRE DU CARDINAL Nous avons donné dans notre numero d'hier sous la rubrique « Hommes et Choses », un crayon rapide fde la physiono 1>E IA B1INIS- fc*ÉKON DELACROIX < B-t KGÉ FeuiièiaëN ou nouveau TEJIE, mie de notre eminent Cardinal. On aura lu P*8 ; »• avaitMceédé-ané inquietude sombre, qui^se non sans quelque surprise la première ligne : « Pas lout a fait de chez nous, un peu tout de même, étant notre .primat. v..» Pas.tout a fait de chez nous! Le. Cardinal! .11 y a la évidemment un lapsus que nous devons expliquer. Dans-les düficultés d'organisation oü nous nous trouvons, pacsuite des méfaits des Boohes, qui ont pill© notre maison et endómmagë ès: machines .qui nous restent, on a poussé sur le marbre-sé» -la « Liéro. Belgique »-eet articulefequi était réserve au « National Bruxellois »», journal essentiellement local. Il'devait y paraitre* et y a paru, en effet, sous"le-Mére,,arvieMrart: ptts jusqu'a moi; j'y aurais ïs.té peuple aUemanö iui-mëme, se sont detaches" ï^...^ M#1a*JLM»«A,L„f~r+ Le lundi 11 novembre, a 3 heures de l'après-midi, toutes les cloches de la ville de Malines exultaient, chantaient un hymne a la victoire. Le lundi 18 novembre, a 3 heures de l'après-midi, le drapeau national flottait au haut de Ia tour Saint» Rombaut, éten dait ses plis vers Term on dé et'G-and, appelait au milieu de nous le Roi et ses soldats. Et 1'annonce nous est venue que, mardi prochain 19 novembre 1918, Albert le Magnanime rentrera vainqueur dans sa capitale. Le triomphe de la justice- est complet. La conscience publique est satisfaite. ! « Seigneur, Seigneur, est-il -dit au livre d'Esther, \ otre bras est plus puissant que toutes' les forces du globe. Il n'y a rien qui ne sok7soumis a votre emT>irei*Wö . , , J .. \ . . . , .F' la Belgique une, Ilbre, ïndependante/^- yeparateur de rien nest capable de vous résister lorsque vous avez |,, ^,^^2^171 J^u^H^^;^ f™-«ann;, 'décidé de sauver Israël ». Soyez remercié, 6 men divin Ifeitre, d*avoir bèni nos armes. sauvé notre patrie, agree nos expiations, $>onnez, cloches! C'est dimanche', 17 novembre, un diman\ che gris, sous une atmosphere grise, oü du silence plane. Soudaih une grande voix de bronze retentit. C'est le bourdon de Sainte-Gudule qui chante la délivrance de la cité. Délivranoe, délivrance I Les drapeaux, tous les drapeaux se déploient comme des flammes aux facades des maisons. Les hommes s'arrêtent en souriant pour se congratuler. Ils lèvent les yeux vers les frémissements des couleurs nationales qui palpitent comme des ailes. Ils tendent l'oreille vers la grande voix qui passe en vagues sur les tours, les domes et les toits, pour aller mourir aux lointains confins des collines. Délivrance, délivrance 1 La citë a reconquis sa liberté! Bien des fois déja, au cours des ages, elle a connu des dominations, des ruines et des deuils. Bien des fois le gros bourdon a la voix haute et profonde, comme les siècles a chanté les délivrances et les heroïsme». Mais jamais la Cité n'a connu de domination pareille a celle-ci, de ruines plus vastes, de deuils plus cruels. Jamais non*plus ses annales n'ont enregistré d'héroïsmes plus prodigieux, de délivrance plus attendue. Sonnez, cloche» I Nos soldats sont aux portes. Sonnez! Suye,"5 non seulement notre voix, mais la voix de tous les ancêtres qui ont frémi a votre chant, pour porter au-devant des vainqueurs sur vos ailes de bronze, le salut plein d'amour et d'allégresse de la cité. Boljewiclisnie mscevltt. JoijswisRiiiiDe Désrianaais. M. Troelstra; chef du parti soeialiste hollandais, viemt d'annoncer a la Betfcsiö■ne■ Cbambre, q'u»e Tére est prochame cy-tHiö T'éVoluifc.Ö3a in-fcrodiuibe ment s'est exprimé avec plus de moderation q'ue M. Troelstra. Et, en dehors d}a parti soeialiste, M. Troelstra, Lenin « in spe y, ne peut s'attend re _ q.u'a «ne resistance sans réserve. Derrière lui, la fraction boljiwiokiste, avec M. Wi nkoop, le re[garde[ comme suspect de bour.seoisisme, le somme d'opter entre elle et la bourgeoisie." entre les eUvriers révolutionnaires, ies« soldaten-raden > et le maintien ée K l'ordre, de la tr-anq^uillité . publique. M. Troelstra devrait, en oas de succes, partaker lautorité avec les boljiwieki et bientót, ceuxei I'écarteraient,.« Les boljiwicki, ïemarque M. Treub, sont, non des allies, •miais de. danger eux concurrents. »Au nom des ouvriers eatholiques et chrétiens, M. Smeenk a iignifié a M. Troelstra q'u'ils aïianoheront comme un seul homime contra' lui; q.u'ils se tiennent prêts: or les eatholiques, Ie fait est attèéfcé par les libérauxr, composent tune force dépassant de loin iicelle du iparti sociaiiste en Hollande. toutes les institutions sont ïnipregxitées de dëtmocrafcie. M. Troelstra, on le lui d^t sur tous lés tons eü . ïïoMande; a touijours les yeux tournés vers l'Allema: gne : il n'y a de bon, a son goïït, que ce qui est «(made in Germany ». — « Ici, a ditf M.Marchant, nous n'a-ssistons ipas a la faillite d'ttö Etat, appuy» sur la force militaire : ici, point de crime sffroy-aMe a charge d'iui gouvernement; ici, -pas de demi-dietf; ó. la tête du gouvernement, fatigues, ©pui sés, a la conscience bourrelée.La-bas, nom-', bre de plaintes fondóes: ici 2quelques ne-- tionnelle, i|a piaax iGjiuoi la leurs gouvernement», ce lïour a propos de details administra- tits griefs iifs. $ . ,.,, gZ Le goufornement hollandais diapose a use maiorité représentant les deux tiers dr corps de tous* les électeurs. Il ne repousse route de . l'Angleterre et de la. France lui,-a. été interdite. Ktait-il vraiment de l'avis d'un memibre du bureau? international de téftockholm, qui disait a proipos d en invoquant 1'exemple de la Russie, de TAutriche, de la Ho^ngïriè, de 1'Allemagne.. Mais, dans ces contrées, Ie drpit de reunion et d'association, la liberté de -ar presse, la responsafcilité1ministé-rielle decant les Cb'ambres n'exisfaient _ pa« dans 'ïa mesure oü tofutt cela e;st en vig qu'il constitue fume tentative de dictature,. Si dietoture d'une minorité, qu elle est destinée a disparaltre dans Ie sang oiorea s'être souifeenue par les plusatroces Tift* leneetf, en aecnmiuilant les ruines. ♦*♦ P. S. — Un depute liberal ayant dit jeudi que, disposé a souscrire a des réformes, il leJNiseradt pourtant de marcher si Ton faisait 'èaine de lui mettre le pistolet' sur la gorge, sous la menace d'un coup d'Etat, M Troelstra, a deux reprises, a protesté qu'i. n'avait èS yue rien de pareil, que cé mot n'est jamais sorti de sa boüche. La-dessus, on s'est fort récrié. Les « Annales » de la seconde Chambre, les souvenirs tout frais des auditeurs sont la. «Truc, sophisme ou reculade ?»', demande la presse hollandaise. Quoi qu'il en soit, le langage des deputes de tous lesgroupes est constant, tres clair, tres ferme : le Gouvernement est assure de l'appui de tous.

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