La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 04 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4wq7x/
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Th» Newipapir for Belerians LA METROPOLE kE PENNY , Baemamm PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Boréaux : 43, Chaaeery Luc, W.C.2 — Téléphoné : Holkon 212. ( 3 m#Ia » Abonacaieats » j 6 moU i7 «h. I i an )i ib« |25" ANNEE MERCREDI 4 SEPTEMBRE 1918 RtgUUrti mt tkt G. t. O. w • Ntwtfmptr. _ No. 247 U.ORANDX1 GUHRBI1 I Brillante victoire britannique [a LIGNE WOTAN BRISEE Dix mille prisonniers Mardi midi. ■ les choses continuent à marcher comme ■s l'espérons la date du 2 septembre 1918 Itéra certainement dans les annales de la lie au même titre que celle du 8 juin qui La le début de la contre-offensive de ■ sur le front Montdidier-Noyon et fut le ■al du renversement complet de la situa-■militaire.Ijournée d'hier a été marquée en effet par ■ait d'importance capitale. Contrairement L ce qu'on pouvait attendre, les Britau-|i- ont percé et dépassé au sud de la Scar-I formidable système défensif allemand ■ouvre Douai et Cambrai, ébranlant ainsi ■ la ligne ennemie et portant un coup for. Lie sur un des points les plus sensibles I formidable organisation par quoi Lu-■orf tient la plaine maritime des Flandres. | système défensif prolonge vers le nord, ■ Quéant (16 kilomètres à l'ouest de Cam-LtDrocourt (10 kilomètres au nord-ouest Houai) la fameuse ligne Hindenburg et est |upar les Anglais sous le nom d'embran-|ent (switch-line) de cette ligne, et par ■lemands sous le nom de ligne Wotan. Il Re un des plus formidables, sinon le plus Hidable des bastions que possède l'ennemi H constitué par une zone profonde de ■d'une lieue de tranchées, de blockhaus, ■boîtes à pilules " établie sur un terrain Bnant dans une position naturellement for- ■ toute hérissée de barbelés et de nids à Bilieuses. Derrière cette zone vient se perlai avant de Douai, la ligne Hindenburg ■tment dite, moins forte et moins large ■dantque la ligne Wotan, construite com. ■Ile est dans un terrain bas et plus ou ■s marécageux. ■est la ligne Wotan que les Canadiens, ap- ■ par des Anglais et des Ecossais, ont at-■f lundi matin à cinq heures par une of-■e de grand style sur le front de 37 kilo-■es compris entre la Scarpe et la Somme, ■è Péronne, et dans laquelle ils ont péné-■irun front de dix kilomètres entre Etaing ■ord et les environs de Quéant au sud, ■à-dire des deux côtés de la route Arras- |jgré la résistance obstinée de l'ennemi, Progrès des Britanniques furent rapides. ■Canadiens enlevèrent Dury, Villers-Iez-■icourt et Cagnicourt ; sur leur gauche Bataillons anglais poussèrent en avant ■ la zone défensive allemande au nord-est Lpigny ; enfin sur le centre droit les An- ■ 't les Ecossais progressèrent entre Rien. ■■lez-Cagnicourt dans la direction de Qué- ■ enlevèrent de nombreuses positions for. ■< y compris le village de Noreuil. La li-■mtannique forme ainsi un saillant avan-fl®jt de Dury qui menace à la fois Douai ■ rapidité avec laquelle cette offensive dra-Bue a pu être lancée après les très durs ■ats de ces derniers jours est vraiment et digne de toutes les admirations. ■Britanniques ont de nouveau été servis ■rable façon par les tanks, qui furent ■J'cs en grand nombre et qui jouent un ■ considérable dans l'écrasement des cein- ■ barbelés et dans la réduction rapide ■«s à mitrailleuses, mais l'artillerie et ■t le génie méritent aussi les plus vifs ■ L'attaque fut précédée en effet par un ■®k bombardement dans lequel de nom. ■s batteries lourdes eurent leur part ; les ■! doivent avoir accompli de véritables ■; Pour avoir fait avanoer aussi rapide- ■ ® lourd charroi dans un terrain aussi ■1 sur un champ de bataille à peine dé- ■ lemands ont dû être considérable- ■ surpris par cette attaque brusquée. Ils ■'Mirent bien, et cela n'était guère dif- ■ Ws un terrain fortifié à fond et sur le-■Ss°nt dépensés depuis deux ans toutes ■s0Ur«s de l'ingénieur ,mais leur défen. ■ 't du défaut de l'improvisation. Les H'en> s«uls capturèrent des prisonniers ■ nant à sept divisions différentes et sur ■jj .mP de bataille les Britanniques eu- ■ ®!re à trois divisions fraîches, les 3e, Bferï aV6c un assemblage composite de H es 're et 2e réserve, de la garde, 12e ■ ^ et 58e divisions de cavalerie, bat- ■ pontée, 36e et me. Le 12e réserve ■^attu à Bullecourt et le me avait souffert il y a deux jours, devant Ba-K, , rsque la bataille fut engagée, le ■jument allemand fit appel à des élé-t''sParates encore, assemblés en H 1 Pour essayer de parer au grain : ■ ^ktes, signaleurs, servants, ordonnan-H», '"st que dans l'après-midi que la ^ réserve, expédiée en toute hâte ■ eu?e, put entrer en action. Il est vain de spéculer en ce moment sur la développement que pourra prendre la bataille. Il faut s'attendre très évidemment à une forte réaction allemande, car l'ennemi doit s'apercevoir que les progrès des Alliés menacent tout son système défensif en France e^ que leur continuation pourrait le forcer à abandonner avant l'hiver la ligne de faîte Laon-La Fère. D'après une dépêche d'Amsterdam, les journaux allemands de lundi matin dans des articles de critiques militaires écrits dimanche, c'est-à-dire avant la percée de la ligne Wotan, préparaient déjà leur public à un raccourcissement du front "dans une mesure inattendue", faisant ressortir que quelque peu dans le goût du public allemand que pût être une telle mesure, elle faciliterait grandement la défensive allemande et " probablement aussi " ses futurs mouvements offensifs. En attendant, il convient de noter que les Alliés ont déjà regagné plus de la moitié du terrain perdu cette année, qu'au sud de la Scarpe ils se battent sur des positions 'il't.ri-données depuis 1914, que Foch conserve dans toute sa plénitude l'initiative stratégique et que son plan général, qui aborde l'obstacle du nord au sud, paraît devoir donner des résultats beaucoup plus importants et plus rapides que le dispositif britannique de 1917, 011 l'opération s'effectuant dans le sens inverse. Sans être aussi sensationnels, les progrès des Alliés sur les autres secteurs du front ont cependant leur importance. Au sud de Quéant, les Britanniques ont repoussé une très forte contre-attaque allemande à l'est de Vaulx-Vrauc'ourt, ont capturé Villers-au-Flos et atteint l^s confins de Beugny. Le Transloy est tombé entre leurs mains. A l'est de Péronne, les Australiens ont déblayé le bois de St-Pierre-Vaast et capturé les villages de Allâmes et de Hautes Allaines. Au nord de ce secteur, des régiments anglais et gallois ont enlevé Sailly. Saillisel et Saillisel ainsi que Riencourt-lez-Cagnicourt. Dans le secteur de la Lys, la retraite allemande continue lentement. Les Anglais ont atteint la rivière à l'est d'Estaires, capturé Neuve-Eglise et progressé dans les faubourgs ouest de Lens. Armentières et La Bassée sont menacés. Dans la seule journée de lundi les Britanniques ont capturé au moins 10.000 prisonniers. Les troupes du général Mangin continuent de leur côté leur avance progressive à l'est de Crécy-au-Mont et de Juvigny, malgré la résistance désespérée de l'ennemi. Elles ont capturé Leuilly et Temy-Sorny (six kilomètres à l'ouest du chemin des Dames). Devant Nesle les Français ont progressé à l'est du canal du Nord et ont pris pied sur les pentes ouest de la cote 77. Dans la région de l'Ailette (nord de Soissons, ils ont avancé dans la foret de Coucy-le-Château et à l'est de Pont-St-Mard, faisant des prisonniers. Le correspondant du Times à Vladivostock câble qu'il y a des indications d'après quoi l'ennemi serait en pleine retraite du front d'Oussouri vers Kabarovsk, au confluent de 'a rivière et du fleuve Amour. Le général Seme-noff a capturé Oloviana. D'après des dépêches de Moscou, vià l'Allemagne, Lenine serait hors de danger mais Ou. ritski, " ministre " de l'Intérieur, qui l'accompagnait, aurait succombé à ses blessures. Un des meurtriers serait Dora Kaplan, terroriste bien connue, originaire de Kief. Les Soviets auraient condamné à mort cinq mille socialistes révolutionnaires et menaceraient de les assassiner si leur parti continue à " intriguer " contre les traîtres maximalistes. En Afrique orientale portugaise, les Allemands, essayant de s'échapper par le nord de la vallée de la Lourio ont été repoussés avec de fortes pertes à Lioma et sont serrés de près. Ils manquent de vivres et sont fort épuisés. Leur capture n'est plus que question de temps. Le Petit Parisien annonce que le gouverne-vernement espagnol a confisqué un steamer allemand pour se compenser de la perte du Atxeri Mendi, torpillé il y a quelques jours. "♦ Hommage allemand à la valeur des soldats belges A tant d'hommages rendus à la bravoure des soldats belges, vient s'ajouter celui d'officiers allemands prisonniers qui, interrogés par le correspondant du journal suisse, les Basler Nachrichten, lors d'une visite des champs de bataille de I'Avre et de la Matz, ont déclaré : " Les Français sont de vaillants soldats, les Anglais aussi ; ceux-ci possèdent quelques divisions de première qualité, mais les plus craints dans les combats individuels, sont les Belges. La leçon de Chauny Ou comment nos verriers belges et français furent récompensés Chauny, qui est si près de la ligne française, au nord-est de Noyon, qu'il est peut-être repris à l'heure actuelle, Chaunv est poud nous mieux qu'un amas de pierres résultant de l'horrible traitement que subit la petite ville lors de la première retraite allemande, Chauny est pour nos industriels une terrible leçon. Il existait à Chauny, avant sa destruction à la dynamite de toutes les maisons, sauf les quelques-unes dans les caves desquelles on avait parqué les habitants, ur>î industrie verrière florissantç tout comme nous en possédons dans le pays de Charleroi et de Na-mur.Les verriers de Chauny, corume ceux du pays de Namur furent assez mal inspirés pour aller fonder en Allemagne deux grandes verreries et constituer avec de s verriers allemands une sorte de syndical. Où en sommes-nous aujourd'hui? Il ne reste plus pierre sur pierre des verreries de Chauny, les machines et l'outillage en ont été volés. Existe-t-il un seul lecteur qui doute encore que la destruction des verreries de Chauny a été demandée par ceux-'à même qui, en Allemagne, furent les associés des verriers français ? Qu'il relise alors les aveux du Dr. Goetze, syndic de l'Union des indusrriels verriers que nous rappelions dans un feuilleton le 17 août et où M. Goetze constate avec sa'is-faction l'amélioration de l'industrie verrière allemande grâce à l'élémination de la concurrence belge. La leçon de Chauny, la leçon dj bovcitt de notre industrie verrière profit^rmt-elles au moins? ▲ M. Roosevelt et la Belgique On, signale de New-York que M. Roosevelt, ancien président de la République des Etats-Unis d'Amérique, a réparti en différentes œuvres de guerre, jusqu'au dernier centime, les 250.000 francs du prix Nobel pour la paix qui lui fut attribué jadis. Il a notamment donné 5.000 francs à M. Herbert Hoover, pour être distribués en Belgique, et 5.000 francs au ministre de Belgique, pour les Belges pauvres. ♦ Mort de M, Georges Lorand Nous recevons la nouvelle de la mort de Georges Lorand, député socialiste de Vir-ton, décédé dimanche dernier d'une embolie à Aix-les-Bains, où il venait d'arriver. Georges Lorand, qui comptait de nombreux amis dans tous les partis, était une des figures marquantes du parlement belge, où il joua un rôle des plus aotifs. Durant la guerre, le défunt mena en Italie, en faveur de la Belgique opprimée, une campagne patriotique qui porta de nombreux fruits. Il avait espéré aussi, grâce à ses relations en Bulgarie, amener ce pays à l'Entente. Journaliste distingué, Georges Lorand fut, il y a quelques années, président de l'Association de la Presse belge. Il fut un moment question, il y a quelque temps, de lui confier un portefeuille ministériel Les grands-ducaux Une manifestation contre la maison régnante Paris, 2 septembre.— A un meeting organisé par le Comité luxembourgeois à Paris, aujourd'hui, une protestation fut votée contre les fiançailles de la princesse Antoinette de Luxembourg avec le punce héritier Rupprecht de Bavière. — Reuter 4 Propagande pessimiste La Tœgliche Rundschau, dans sa revue de la situation aiprès la 272e semaine de guerre, écrit : Tous nos efforts devraient tendre à mettre du courage au cœur de nos soldats. Mais au lieu de cela, il a suffi que quelques échecs coupent le cours de ces quatre ans de guerre glorieuse, pour mettre en lumière un certain type d'Allemand, habitué jadis à tramer ses projets dans la demi-obscurité qui, aujourd'hui, se livre à une propagande pessimiste, lance de sottes rumeurs, accrédite l'idée plus sotte encore que l'ennemi serait disposé à faire la paix, affaiblit enfin notre volonté d'être victorieux. Les événements sur le front ouest depuis la moitié de juillet sont certainement sérieux et même très graves, mais ce ne sont là que des fluctuations de la guerre et leurs cours est même entravé maintenant. Le journal conclut par un appel au peuple pour serrer les raings. Le Congrès des Trade-Unions Le Congrès annuel des Trade-Unions s'est ouvert lundi matin à Derby. II groupe environ mille délégués représentant 4 million» 600.000 membres. Le président, M. J. W. Ogden, faisant allusion à la résolution du Labour Partv, exprima le vœu de coopérer avec lui plutôt que de créer des organisations nouvelles qui pourraient amener de la confusion et une division des forces. Parlant ensuite des tentatives faites pour trouver une solution de la guerre, l'orateur exprima le vœu de voir rechercher des méthodes nouvelles d'arrangement. Celui qui cherche la paix, dit-il, n'est pas nécessairement celui qui réclame une paix déshonorante, ni une paix à tout prix, mais il peut rechercher une paix qui nous garantisse contre le retour des horreurs que nous endurons depuis quatre ans. Faisant allusion à la Conférence de Londres, le président dit qu'en raison de la censure et l'embargo sur les passeports, il n'est pas étonnant qu'on n'ait pas obtenu de réponse au mémorandum plus directement. Il serait puéril, après quatre ans de guerre, d'arguer encore sur les causes immédiates de celle-ci, mais cette guerre ne peut être la dernière qu'à la condition que les démocrates enlèvent des mains de ceux qui tiennent le pouvoir, par une secrète et discutable diplomatie, de tirer l'épée. Il condamne le torpillage du Lusitania et du Llandonery-Castle et toutes les atrocités commises. Notre but est d'amener les peuples à discuter ensemble plutôt que d'employer l'assassinat pour régler leurs disputes. C'est pourquoi je propose l'internationalisme entre les ouvriers du monde entier. Le Congrès, par un vote unanime, envoya ses congratulations à Sir Douglas Haig, à l'amiral Beatty et à Lord Weir. i ^ Les traités additionnels russo-allemands La Gazette de l'Allemagne du Nord ■écrit au sujet des derniers traités complémentaires avec la Russie : Un traité additionnel scelle l'indépendance de l'Esthonie, de la Livonie en gardant ouvert à la Russie l'accès de la Baltique par l'octroi de routes commerciales et la création de ports libres. La Russie reconnaît l'indépendance de la Géorgie, mais il n'a pas été possible d'obtenir d'elle les mêmes concessions en ce qui concerne les autres Etats du Caucase qui sont en voie de formaition. Le gouvernement russe, de son côté, attachait la plus grande valeur aux garanties concernant la région de Bakou à cause de ses ressources pétrolifères ; l'Allemagne pouvait d'autant moins refuser de satisfaire ce désir que la Russie a pris l'engagement de mettre une partie des produits en exploitation de l'Allemagne et de ses alliés. Un accord financier prévoit le versement d'une somme globale pour régler les obligations financières réciproques. En tenant compte des obligations correspondantes de l'Allemagne, la Russie a encore six milliards de marks à lui payer, un milliard devant probablement retomber au compte de l'Ukraine elt de la Finlande. Cette somme comprend aussi les indemnités dues aux Allemands pour les pertes subies du fait des expropriations prévues par la loi russe du 1er juillet. En ce qui concerne la remise des valeurs déposées en banque par l'une et l'autre partie, le règlement de cette question est prévu par un accord spécial. D'autres articles de l'accord prévoient des mesures pour empêcher, par suite de la loi socialiste sur les expropriations, toute législation d'exception au détriment des sujets ! allemands et garantissent un complet dédommagement à ceux qui ont été lésés. Le droit d'expropriation en Russie n'est reconnu qu'à la condition qu'il soit exercé envers les étrangers dans les mêmes conditions qu'à l'endroit des indigènes et que ltgs sujets allemands reçoivent immédiatement dans chaque cas particulier une indemnité à fixer par des juges impartiaux. L'accord prévoit ausi que tous les litiges de droit privé importants ayant surgi avant la guerre entre des Allemands et des Russes soient soumis devant deux tribunaux internationaux siégeant à Berlin et à Moscou et comprenant un président danois, deux juges, un Allemand et un Russe. ♦ Le quatrième emprunt de la Liberté aux Etats-Unis La campagne pour le quatrième emprunt de la Liberté commencera en septembre et durera trois semaines. Le montant de l'emprunt esc fixé à 30 milliards, mais on s'attend à ce que le total des souscriptions dépasse ce chiffre de beaucoup. Les marins franeais à Ostende Le vice-amiral Sir Roger Keyes, commandant supérieur de la marine à Douvres, porte à la connaissance de l'Amirauté les noms des divers officiers et marins quii se isont distingués dans la deuxième opération d'embouteiMement d'Os-tende dans la muit du 10 mai. Parlant de ceux-ci, l'amiral dit : Je désire faire mention des services qu'ils m'ont rendus et des obligations que je dois au vice-amiral Ronarch, commandant supérieur de la marine de la zone des armées du Nord, à Dunkerque, pour l'aide précieuse fournie par la flotte française pendant la nuit du 22 et 23 avril et du 9 au 10 mai, et encore au cours de plusieurs opérations préparatoires. Le vice-amiral mit à ma disposition tous les bâtiments disponibles sous son commandement et m'aida de toute façon possible, comme le fit le capitaine de vaisseau Bréart de Boisanger, chef de la division des flottilles de la mer du Nord. Les officiers suivants se distinguèrent dans les combats qui eurent lieu au cours des opérations contre Ostende : le capitaine de corvette Louis Venin, du contre-torpil-leur Mécanicien-principal-Lestin; le capitaine de corvette Maurice Mattez, du contre-torpilleur Enseigne.Roux ; le lieutenant de vaisseau Alfred Richard, du contre-torpilleur Bouclier ; le premier-maître pilote Bay-let, du torpilleur 320; le premier-maître patron pilote Rabase, du torpilleur 341; le se- cond-maître Delporte, de la vedette 34. ▲ Von Ardenne humoriste Le général von Ardenne n'est pas qu'un critique militaire écouté. C'est un humoriste. Il lui fallait expliquer, par des raisons qui ne fussent pas trop humiliantes, pourquoi les armées allemandes sont, en ce moment, si bien battues par les nôtres ; et il a trouvé. Il a trouvé et, généreusement, il publie le moyen dont se sert Foch pour être vainqueur : il "s'inspire des théories de Clausewitz, de Schlieffen et d'Hindenburg C'est, en somme, grâce aux Allemands que nous venons à bout des Allemands. C'est leur science qui nous sert à les batre ; ce qui les autorise à conclure que plus ils seront battus, plus leur supériorité se trouvera affirmée devant le monde. Et on prétend que ce peuple n'a pas d'esprit ! ♦ Le mouvement anti-allemand en Posnanie Une lettre d'un habitant de la province de Posen publiée dans la Schlesische Zeitung dit que depuis le début de la guerre les Polonais prussiens sont la cause d'appréhensions existant dans la province de Posen, particulière, ment parmi les propriétaires fonciers allemands qui peuvent se voir obligés de quitter la province. Le journal partage ces appréhensions et prévoit le départ des Allemands de Posen. Il ajoute : " Du côté des Polonais, on constate partout un accroissement du courant radical antiallemand. Conscients de leur victoire prochaine et disposant des moyens les plus forts pour lutter, les Polonais acceptent de combattre contre la cause allemande." ▲ L'empereur d'Autriche chez le roi de Saxe On mande de Dresde à la date du 27 août : L'empereur Charles, accompagné du comte Burian et de sa suite, est arrivé à Dresde pour faire au roi sa première visite qui était déjà projetée l'année passée et qui n'a pas su se faire par suite de l'absence diu roi- L'empereur Charles y restera sans doute un jour. Il' a nommé le roi_ de Saxe colonel d'infanterie du 107e régiment, unité nouvellement créée et ayant combattu au plateau des Sept-Communes, comme un nouveau témoignasse de fidèle fraternité d'armes entre les troupes austro-hongroises et saxonnes.♦ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, Tune française, l'autre flamande, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qui s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur com- v mande, avec les frais de poste.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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