La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 20 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z42x0z/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES l FB° ïinr VIJF CENT continent^ dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABUJNJNiiiVliUJNTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. | 23mE ANNEE JEUDI 20 JUILLET 1916 No. 201 LA GRANDE GUERRE L'OFFENSIVE DE PICARDIE C0NTRE=ATTAQUES ALLEMANDES I LES RUSSES DANS LES CARPATHES Comme il fallait s'y attendre, les Aile-Us se livrent à des tentatives déses-[rées pour essayer d'arrêter le " coin " Lco-britannique qui s'enfonce lente-jent mais irrésistiblement dans leurs [nés en Picardie. Depuis samedi ils essaient de désorga-iser les préparatifs français dirigés intre Péronne en lançant de fortes con-e-attaques contre le village de Biaches, jntre la position dominante de la Mai-nnette (cote 97) et contre les lignes ançaises entre ces deux points. Jus-tt'à présent, ce mouvement n'a eu au-jn succès. Malgré des tentatives répéta qui lui coûtèrent beaucoup de mon-L l'ennemi ne put reprendre La Mai-jnnette et, aux dernières nouvelles, il tait été expulsé des dernières maisons ji'il tenait encore à Biaches. Déçu dans ses espoirs au sud de la jomme, il dirige maintenant son effort rincipal contre le front britanique au ord de la rivière, où la perte de Lon-jeval et de Bazentin menace directe-lent ses organisations de la vallée de Ancre. La dernière dépêche du géné-il Haig mande que, mardi soir, après ne dépense abondante d'obus à gaz et fumées lacrymogènes, les Allemands immencèrent une attaque d'infanterie ntre les nouvelles positions britanni-jies dans le voisinage de Longueval et u bois Delville. Les combats continuent | ils sont violents. 11 est possible que, anime le fait se présenta après la prise e la première ligne allemande, les An-jais doivent céder temporairement un Il de terrain, et que la contre-attaque lemande retarde l'assaut de la troisiè-ie ligne. La grosse difficulté dans la lierre de positions que les Alliés font ks l'ouest n'est peut-être pas tant de iibmetger des positions anéanties par n bombardement prolongé que de les [organiser et de les défendre contre les pitables contre-attaques de gros effec-fs concentrés sur les points faibles de la gne nouvelle. On peut être sûr cepen-pt que l'état-major britannique a pris Jutes les mçsures nécessaires pour parer u coup allemand. En attendant, les Anglais ont encore "t quelques progrès à leur extrême aile Juche, au nord d'Ovillers, sur un front e mille mètres environ. L'ennemi fut foulé de certains points fortement dé-Nus, et perdit des soldats faits pri-pniers ainsi que six mitrailleuses, '[après une dépêche officieuse, les Allemands auraient perdu plus de cent caps, non compris les mitrailleuses. Parles bouches à feu capturées dans le "s Mametz quelques-unes portaient pcription " Liège " et d'autres étaient ® P'eces capturées aux Russes, proba-*nt au cours de la grande offensive 'automne dernier. Verdun, les Allemands continuent à t tenir assez tranquilles. Il n'y a eu sur [rnÇ gauche qu'un coup de main re-"sst contre les tranchées françaises a cote 304; sur la rive droite, des P ats de grenades à la Chapelle-Sain-(nord de Souville) et à l'ouest :„eui7> ainsi que des duels d'artille-assez animés " dans la région de S ée et de Chênois. ^Ur te front russe, la situation est |011 moins stationnaire. A la suite tn )r",'ante victoire de dimanche der-^egénéral Sakharoff a nettoyé toute Itu f, ?auche de la basse Lipa et a re-Cpnem' vers Krassoff (sur la Lipa) liC autre r've de la rivière, mais I Pf encore poussé plus avant. Il lr.ei^ment qu'il organise le ter-L f ,C'uls)'. °lu'il fasse avancer son ma-tParat'f*1!11 '! e^ectue tous 'ss difficiles [ rivièreS n^cessa'res & la traversée de (Plus'! ^'°nt a^eman<3 du nord, il n'y Ries atf ^6S duels d'infanterie et de 1er ip aciyes allemandes pour resfa-l 6 raitl perdu. Par contre, quelques nouvelles intéressantes nous arrivent des Carpathes. Nous avons déjà dit que la cavalerie russe se trouvait sur la route qui conduit de Kirlibaba (crête des Carpathes) à Mâramaros-Sziget, laquelle est longue de 110 kilomètres et située entièrement en territoire hongrois. On ne sait pas exactement quelle longueur de cette route les Russes ont couverte, mais les Autrichiens rapportaient officiellement lundi que des combats avaient eu lieu dans la région de forêts au nord de la crête de Prislop, point situé à 1.400 mètres d'altitude et notablement plus élevé que la passe de Kirlibaba. Si les Russes ont débouché sur la route dans cette région forestière, ils sont à 20 kilomètres de Kirlibaba vers Mâramoros. Il faut noter que, d'après le dernier communiqué autrichien, les Russes s'approchent de la crête des Carpathes sur déux autres points encore, à savoir Zabié et Tara-toff, situés à 80 kilomètres environ au nord-ouest de Kirlibaba- Zabié se trouve à 15 kilomètres de la frontière hongroise, Tataroff est situé sur la route de la fameuse passe de Jablonica et n'en est séparée que par 10 kilomètres. Les Autrichiens furent refoulés de ces deux positions, mais il est impossible de dire en ce moment si les forces russes engagées sont des groupes de cavalerie 011 les détachements avant-coureurs d'une invasion qui répéterait l'histoire de 1915. Les succès militaires de l'Entente et particulièrement la conquête de la Bu-kovine par les Russes ainsi que, les revers allemands èn Volhynie provoquent une vive agitation à Bucarest. On télégraphie de Zurich que les journaux reçoivent avec retard de la Roumanie la nouvelle de manifestations interventionnistes, avec en tête des professeurs et des étudiants universitaires, qui se sont déroulées à Bucarest le 4 juillet. Ces ma-nifestationsj d'après la Nouvelle Gazette de Zurich, ont été caractérisées par leurs attaques contre la dynastie et le gouvernement." Les Hohenzollern peuvent être de bons rois en Allemagne, mais ils nous dérangent dans l'exécution de nos revendications nationales." Telle fut l'argumentation qu'un des orateurs fédéralistes développa, au milieu des acclamations, dans le meeting qui précéda la manifestation à travers les rues principales de la ville. La police eut beaucoup de peine à empêcher les manifestants, qui, au nombre de plusieurs milliers, poussaient les cris de: " Conspuez le gouvernement! Nous voulons notre guerre nationale ", de lancer des pierres contre les clubs libéral et conservateur et même contre le palais royal. Le cortège se dispersa après une enthousiaste manifestation sous les fenêtres de la légation de Russie. Le gouvernement, à la suite de cette agitation, a fait appel au calme, recommandant à la population d'observer une attitude tranquille et respectueuse à l'égard de la famille royale. Dans le cas où l'agitation persisterait, le gouvernement laisse prévoir la possibilité de l'adoption de mesures militaires. D'ailleurs, il faut noter que depuis quelques semaines les relations entre le gouvernement et les puissances centrales se sont sensiblement refroidies. La presse roumaine est unanime à reconnaître que le moment actuel est le plus difficile que la Roumanie ait traversé et demande que la situation soit éclaircie définitivement, car l'opinion publique devient de plus en plus excitée et menaçante. Il n'y a pas de doute que dès que la débâcle germanique s'accentuera irréparablement, la Roumanie entrera dans le conflit aux côtés de l'Entente pour la réalisation de ses justes aspirations nationales et la libération de ceux de ses enfants qui gémissent sous le joug autrichien. La Grande-Bretagne et le Congrès économique On annonce officiellement que M. As-quith, premier ministre, a nommé un comité pour examiner la politique commerciale ou industrielle qui devra être adoptée en Grande-Bretagne après la guerre, en rapport avec les conclusions de la Conférence économique des Alliés et avec les questions suivantes.: a) Quelles sont les industries essentielles à la sécurité future de la nation et quelles mesures faudra-t-il adopter pour les maintenir ou pour les établir ? b) Quelles mesures faut-il prendre pour recapturer le commerce intérieur et extérieur perdu pendant la guerre et pour créer de nouveaux marchés ? c) Jusqu'à quel point et par quels moyens les ressources de l'Empire doivent-elles ou peuvent-elles c-tre développées ? d) Jusqu'à quel point et par quels moyens peut-on empêcher les sources d'approvisionnement à l'intérieur de l'Empire de tomber sous le contrôle ennemi ? Le Comité est présidé par Lord Bal-four of Burleigh, ancien secrétaire du Board of Trade, et se compose comme suit : MM. Arthur Balfour, master-cutler à Sheffield ; H. Gosling, président de la National Transport Workers' Fédération ; W. A. S. Hewins, M. P., secrétaire de la Tariff Commission ; A. H. Illingworth, M. P. ; Sir J. P. Maclay, Bt. ; Sir Z. Mond, Bt., M. P., secrétaire de la Free Trade Union ; Arthur Pease ; R. E. Prothero, ancien rédacteur en chef de la Quaterly Review ; Sir Frederick Smith, industriel ; G. J. Wardle, M. P. ; Sir Birchenough, K.C.M.G. ; Lord Faringdon ; Sir C. G. Hyde ; Sir C. H. Parsons ; Lord Rhondda et M. Scoby-Smith. MM. Percy Ashley, du Board of Trade, et G. C. Upcott, de la Trésorerie, sont nommés secrétaires du comité. Le progrès en Allemagne On sait que la circulation des civils à bicyclette et en automobile est interdite dans tout l'Empire allemand, depuis plusieurs mois déjà, à cause de la pénurie de caoutchouc. On ne fabrique de chambres à air et de bandages que pour les. nécessités'de l'armée. Le besoin rend ingénieux, si toutefois on peut admettre qu'un Boche puisse être ingénieux.Un constructeur berlinois vient d'avoir l'idée de remplacer le doux bandage pneumatique par un cercle en bois. Des expériences ont eu lieu sur la piste du vélodrome de Treptow, prè£ Berlin. Par le temps qui court, ajoute le journal bochisant Rad Welt, et avec les besoins que sont les nôtres, cette invention mérite de retenir notre attention. Qui l'eût cru ? La guerre ramenant les Boches à cent ans en arrière, comme au temps de la draisienne. Partout à la fois ils sont ramenés en arrière. Les communications fluviales avec la Belgique Le ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce de Hollande porte à la connaissance des intéressés que les autorités allemandes en Belgique ont décidé que les bateaux hollandais d'intérieur qui ont un certificat belge de port d'attache, sont inscrits dans un registre belge d'hypothèques ou ont leur domicile dans un port belge, devaient établir en Belgique leur nationalité néerlandaise. Les demandes tendant à cet effet doivent être adressées au conservateur des hypothèques, au directeur du cadastre et à l'office de la batellerie à La Haye, qui délivreront un certificat constatant que le bateau est connu comme appartenant à un propriétaire néerlandais. Ingénieuse explication Le bureau de correspondance impérial et royal, qui est à Vienne un département du ministère des Affaires étrangères, publie la note suivante : Les Russes se trouvent maintenant dans de graves difficultés à cause de l'éloignement de leur base. En présence de l'extrême imprudence des Russes à pénétrer si profondément en territoire ennemi, on ne saurait s'empêcher d'admirer la prévoyance des Autrichiens qui se retirent toujours plus dans leurs propres terres. Le général Boum de La Grande Duchesse n'aurait pas mieux trouvé. — En réponse au télégramme de M. Poin-caré, M. Jay Chapman, père de l'aviateur mort au service de la France, vient de remercier le président de la République. Une proclamation de brute Le gouverneur militaire de Cettigné, général von Weber, à la suite de la révolte de l'ancien ministre de la guerre, le général Radomir Vechovitch, a lancé la proclamation suivante qui permet d'apprécier le régime autrichien au Monténégro : Monténégrins, les troupes de Sa Majesté impériale et royale l'empereur et roi François-Joseph, après l'occupation du Monténégro, vous ont: tendu franchement la main, à vous et à vos dignitaires, en vue de la réconciliation ; nos autorités vous ont aidés dans votre détresse, avec beaucoup de peine, mais volontiers et de leur mieux. Pour nous en remercier, votre ancien ministre, le général Radomir Vechovitch et ses partisans, interprétant tout à fait faussement les circonstances, ont fomenté " l'attaque générale contre les garnisons aus-tro-hongroises." Dès que j'en ai été informé, j'ai fait inviter le général Vechovitch d'une manière franche et honnête par un de mes officiers à quitter le pays dans un délai' de vingt-quatre heures, pour transférer sa résidence dans notre monarchie. Le général Vechovitch et deux de ses frères ont assassiné dans une embuscade cet officier. En raison de cet acte honteux et indigne d'une homme comme il faut, je viens d'ordonner : i° Si le général Vechovitch et ses deux frères ne se présentent pas volontairement dans le délai de cinq jours auprès de l'autorité militaire impériale et royale, leur père et leur troisième frère que nous tenons seront pendus : 2° Les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui arrêteraient et livreraient à une autorité militaire impériale et royale le général Vechovitch et ses deux frères recevront la récompense de cinquante mille couronnes. Le district entier de Kolachine, et particulièrement la tribu des Vassoyevitch, sont frappés de peines sévères pour le crime brutal commis par les gens de leur entourage. Je regrette de devoir recourir à ces mesures sévères, générales, ayant été trompé dans ma bonne foi d'une manière honteuse et grossière. Je plains le pauvre peuple monténégrin qui est condamné dans ce malheureux pays à souffrir pour toujours en raison de la légèreté et des ambitions des personnes sans scrupules qui se disent ses chefs et dont il doit expier les méfaits. Monténégrins, par la présente, je vous invite pour la dernière fois avec bienveillance à la paix et à l'obéissance. Si vous vous soumettez, je tâcherai, à l'avenir, d'alléger vote sort difficile, mais si cette dernière tentative n'amène pas les faits désirés, ne vous plaignez pas des plus graves conséquences de vos actes. Le gouverneur militaire impérial et royal, Von Weber, feld-maréchal-lieutenant. Les nationaux=libéraux de Hanovre sont annexionnistes On écrit de la frontière suisse à l'Humanité : Le parti national-libéral de Hanovre a adopté la semaine passée, après un discours du secrétaire général du parti national-libéral de l'empire,M. Hugo, une motion approuvant la politique annexionniste du comité central. De leur côté, les nationaux-libéraux de la Saxe viennent de confirmer qu'ils sont eux aussi pour des annexions en Europe et outremer. A la conférence des délégués nationaux-libéraux, qui a eu lieu il y a une semaine à Chemnitz, le professeur Brandbourg, conseiller intime de la cour, a dit aux applaudissements des assistants : "Une paix durable ne peut être amenée que par un élargissement efficace de notre territoire de puissance en Europe et la création d'un empire colonial uni. Toute paix sans ces garanties nécessaires, même si elle nous épargnait pour le moment des sacrifices, contituerait un danger grave pour l'avenir de notre peuple. L'attitude du parti national-libéral envers le gouvernement doit dépendre entièrement de la question de savoir si l'on peut attendre de sa part une ferme défense de ces idées fondamentales." Et c'est à l'unanimité que les délégués du parti national-libéral saxon ont ensuite accepté une résolution qui, après avoir réclamé la guerre sous-marine à outrance, déclare : Que serait seule conforme aux sacrifices une paix qui assure la situation du pouvoir militaire, politique et économique de l'Alle-gne, et que cette garantie ne peut être donnée que par l'élargissement des frontières continentales et des frontières maritimes du territoire allemand à l'est, à l'ouest et outremer.Cela n'empêchera pas la presse social-démocrate majoritaire allemande de répéter ce qu'elle dit maintenant tous les jours : que la prolongation de la guerre est due au fond " à la politique annexionniste des socialistes français Une campagne contre le Gouvernement Les naturalisés bougent Réclamons une loi Nous devons mettre nos compatriotes en garde contre un danger très grand afin d'éviter qu'ils ne tombent dans le traquenard qu'on leur tend. Tous les Belges apparentés à des Allemands, tous les Allemands naturalisés mènent actuellement la même campagne. Ils sont même soutenus dans cette campagne par des Belg'es ayant des relations d'affaires avec des Allemands. Le but de cette campagne est de faire croire tout d'abord que nous ne pouvons rien sans l'Allemagne, qu'en conséquence il nous faudra bien mettre notre intérêt au-dessus de notre répugnance légitime et reprendre avec les Allemands d'Anvers en particulier les relations de jadis. Poussés dans leurs retranchements par ceux qui les écoutent et qui leur répondent qu'à ce titre mieux eût valu ne pas faire la guerre, ils avouent cyniquement que,tout bien réfléchi et "en présence de ce qui se passe le gouvernement eût été plus sage de ne pas résister ! Voilà, Belges, l'infâmie qu'aujourd'hui on vous propose'! Vous avez été trahisj vous avez été dupés, mais on compte sur l'oubli, sur l'effacement du souvenir des atrocités de Visé, de Bat-tice, de Dinant, d'Andenne, de Tamines, de Louvain, de Malines, de Termonde et d Ypres. On vous tient pour assez veules pour oublier les souffrances de vos frères, l'ignominie sans nom avec laquelle les Allemands ont traité un pays dans lequel ils ont été bien accueillis. On vous dit, si c est un naturalisé s'occupant du commerce des laines qui vous parle : Les laines ne viendront plus à Anvers, elles iront à Rotterdam Pourquoi? L'intéressé aurait peine à vous le dire car, que nous sachions, Tourcoing, Rou-baix et Verviers resteront tributaires d'Anvers. Un autre ajoutera: " Ce sont les Allemands qui nous ont introduit dans telle contree. Nous n'y ferons plus rien sans eux Un troisième insiste sur les " fautes " du gouvernement qu'il accable de toutes nos misères. Bref il est entendu que nous avons commis une grosse faute; que nous aurions été bien plus heureux si nous avions été Allemands, ce que nous serions devenus fatalement si Paris et Calais avaient été surpris et si la France avait été abattue avant que l'Angleterre ait pu intervenir. Nous engageons vivement nos compatriotes à tenir note des propos de ces sinistres personnages, à nous communiquer ces, propos et les noms de ceux qui les tiennent. Il ne s'agit pas ici d'une délation mais d'une œuvre d'épuration et de salut public1.Au jour où le gouvernement rapportera les naturalisations nous verrons se liguer toutes les influences financières, commerciales, de parents et d'amis pour faire rendre la qualité de Belge à des êtres méprisables. Ce jour-là, tous les bons citoyens s'uniront pour faire face aux obscures manœuvres de ceux qui, portant l'indélébile souillure de leurs origines ont une aptitude singulière au travail de taupe. Patriotes, veillez ! L'heure est plus critique que vous ne le pensez. Nous demandons que des hommes d'initiative, de courage civique et d'indépendance ouvrent une immense pétition réclamant du gouvernement l'abrogation des lois de naturalisation. C'est la première et urgente réponse qu'il faut opposer aux manœuvres souterraines. On pouvait hésiter d'apposer son nom sur une liste publique tant que la crainte subsistait d'une longue occupation allemande de notre pays. On comprenait la crainte de représailles. Aujourd'hui qu'il faut songer à la restauration imminente de la liberté de notre Patrie, toute hésitation serait un crime. Nos ennemis du dedans sont plus puissants que nous ne l'imaginons. Nous devons vouloir que derrière les Allemands en retraite reculent tous les suspects et avant tout les naturalisés. Pour cela il faut s'y prendre à temps. Le moment d'agir est arrivé.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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