La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 18 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/348gf0nq7x/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY mOHTl CIHQ CENTIMl HOLLANDE I VIJF CEST 80HTIHERT I DIX CENTIMl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 8 sh. ; 3 mois, S «b. ANNEE MARDI 18 DECEMBRE 1917 NO. 352 LA GRANDE GUERRE Préparatifs ennemis dans l'Ouest L'armistice russo=allemand est signe Les Bolcheviks et le gouvernement brilanniqne La situation sur tout le front de l'ouest reste toujours stationnaire. On ne signale dans les communiqués que des canonnades d'une violence considérable, des raids et des combats locaux d'infanterie. En Champagne, les Allemands manifestent une certaine nervosité. Sur le front italien, les Autrichiens accentuent leurs progrès vers le sud du col Caprile dans la région entre la Brenta et la Piave. On a beaucoup parlé ces derniers jours surtout, en Angleterre, de certains préparatifs considérables que ferait l'ennemi dans le but de lancer une offensive sur grande échelle avant le printemps prochain, c'est-à-dire avant l'arrivée en nombre des Américains sur le front de l'Ouest. Mettant à part le côté problématique de renforts considérables de l'Amérique pour le printemps prochain — une armée de deux millions d'hommes ne s'improvise pas en une saison — il est fort douteux que l'ennemi songe à une opération un peu sérieuse avant que l'hiver ne soit bien derrière nous. "Il est encore trop tôt, écrit M. Ph. Gibbs, l'excellent correspondant du Dab« ly Chronicle sur le front de l'Ouest, pour dire si le dernier mois de l'année verra sur le front ouest s'apaiser dans le calme de la guerre d'hiver ou si les conditions intérieures de l'Allemagne et le besoin de frapper vite et fort avant que les troupes américaines n'apparaissent en nombre considérable tenteront l'ennemi de risquer la grande aventure d'un assaut général contre nos lignes. La préparation d'un tel projet exige du temps, l'accumulation de vastes dépôts de munitions, concentration de canons lourds, construction de routes et de voies ferrées et l'assemblage de renforts et de réserves. Il est dès lors douteux qu'il soit prêt à tenter un grand coup avant le Nouvel An. "Jusqu'ici la température favorise l'ennemi. Il fait froid et sec avec des rafales de neige et une bonne visibilité par les reconnaissances par avion, mais cela peut changer d'un jour à l'autre. Entre temps, quelles que soient les intentions de l'ennemi, il se fait un trafic considérable de l'est à l'ouest. Le nombre des divisions amenées de Russie n'est pas grand, mais a été exagéré par l'imagination populaire, mais son système a été plutôt de choisir les meilleurs hommes dans les bataillons se trouvant sur le front russe et de les envoyer vers l'ouest en groupes de 300 à 400 pour remplir les trous faits dans les divisions éprou-. vées par notre artillerie. Par contre, il envoie en Russie les jeunes gens de 17 ans et demi et de 18 ans, sortant des dépôts. ^ Toutefois, les soldats qui viennent de Russie n'aiment pas ce changement. Après avoir tenu les lignes sur le front oriental pendant de nombreux mois, à peu près sans pertes, et avoir fraternisé avec les troupes russes, ils détestent la "guerre" du front ouest avec ses tirs de destruction derrière les lignes, ses tirs de barrage et les attaques et contre-attaques meurtrières. Un pareil changement abrupt n'exerce aucune bonne influence sur le moral des hommes-" A juger des dernières nouvelles de Russie, le "soulèvement" cosaque sous la direction de Kaledine et de Korniloff n'est qu'un léger incident dans le chaos général. D'ailleurs la situation militaire incline manifestement en faveur des maximalistes. Taganrog, Rostoff et Na-kitchevan sont aux mains des détachements de la flotte de la mer Noire. Kaledine, dont l'Agence télégraphique de Pétrograde avait annoncé l'arrestation, se trouve à Novo-Cherkassk, le long du Don, mais il paraît que sa situation est plutôt précaire. Le fait est, quelque désagrément qu'il y ait à le dire, que les Cosaques sont divisés entre eux. Une 0arti„ composée surtout de petits proprié, taires dans les rangs inférieurs inclinent vers les Bolsheviks ; la partie, composée des rangs supérieurs rentent fidèles à Ka ledine, mais la majorité restent indifférents. Sur le front du nord, les opinions maximalistes ont fait beaucoup cTe progrès auprès des cosaques et l'on dit même qu'il forme une unité imposante dans l'armée maximaliste. A l'Institut Smolny, le grand quartier général des maximalistes, on a appris que l'ex-tsar s'est échappé de sa résidence de Tobolsk et bien qu'on ne connaisse pas la source de cette nouvelle, elle est probablement véridique. Il y a eu, en effet, des rumeurs répétées que la popularité de la famille impériale devenait excessive auprès de la population de Sibérie. Le gouvernement bolshevik s'en est inquiété suffisamment pour expédier immédiatement un détachement de 500 marins à Cheliabinsk (sur le trans-sibé-rien, à 575 kilomètres au nord-est d'O-renburg) probablement pour empêcher l'ex-tsar de se joindre aux troupes antibolcheviks sous le généra' Dutoff, qui se trouvent dans le district d'Orenburg. Un armistice a été signé à Brest-Li-tovsk entre les troupes russes d'une part et les troupes allemandes, autrichiennes, ■ bulgares et turques d'autre part, et prend ses effets à partir du 17 décembre jusqu'au 14 janvier et les deux parties se sont engagées à ne transférer de troupes avant cette date, si- ce n'est les troupes déjà en route. Quand l'armistice sera un fait accompli, les négociations de paix commenceront aussitôt. Krylenko a donné l'ordre aux armées de cesser toutes opérations militaires. La croyance à la paix prochaine est générale et cette impression-est si bien ancrée que les Alle- ; mands, sur le front, ont commencé à faire des affaires en échangeant des métaux — accumulés derrière le front allemand en prévision de la paix — contre des vi- ■ vres- L'indiscipline et le pillage régnent en maîtres dans la capitale. Depuis que le décret de Lénine, abolissant tous les rangs, titres et décorations militaires, est entré en vigueur ; les soldats ne se gênent pas pour arracher' les décorations et dans la rue 'es épaulettes des officiers rencontrés. Le Daily Chronicle apprend que le gouvernement britannique reconsidère sa décision de ne pas libérer le prisonnier politique Chichérine; au cas où ce prisonnier et d'autres sont libérés, le gouvernement bolshevik libérera tous les sujets britanniques qui seront libres de quitter la Russie quand ils le voudront. Cet arrangement semble préparer la reconnaissance de facto du gouvernement des Commissaires du peuple par le gouvernement britannique. n—n Le tunnel sous la Manche M. Noël Buxton présentera incessamment à la Chambre des Communes une résolution déclarant que l'heure est venue pour le gouvernement britannique de manifester son intention d'appuyer le projet de tunnel sous la Manche, de façon à ce que des arrangements puissent être pris dès à présent pour commencer les ; travaux aussitôt que possible après la fin de la guerre. o—o Le paiement des coupons russes En ce- qui concerne le paiement des coupons des emprunts russes, le gouvernement français vient de communiquer à la presse la note suivante : Le gouvernement français considère que les engagements financiers pris antérieuremitnt au 110111 de la Russie sont indépendants des changements de régime qui sont survenus ou qui pourraient survenir dans ce pays, et que par suite, ils s'imposent et s'imposeront à tous ceux qui représenteront la Russie. D'ores et déjà, nous pouvons annoncer que les coupons russes, à l'échéance de janvier 1918, seront payés comme précédemment. De la lecture de cette note, il semble ressortir que le gouvernement français a l'intention de faire honneur, en Russie, à la signature de la Russie. L'état d'esprit des Belges Le Times publie dans son numéro du 10 décembre 1917 des détails sur la vie en Belgique, lui fournis par un civil évadé. Ce dernier, qui confirme tout ce qui a été dit sur le terrorisme allemand en territoire belge envahi — prétendus aveux de la part des parents des accusés, "mouton" cuisinant les malheureux dans leur cellule, dépôt d'une Libre Belgique au cours de perquisitions, etc. — expose en ces termes l'état d'esprit des habitants : Trois ans de persécutions, de souffrances physiques et morales nous ont portés à un tel degré d'enthousiasme à l'égard'de nos amis et de haine irréconciliable à l'égard de nos ennemis, qu'il ne reste point de place pour des subtilités intellectuelles et des réserves sentimentales. Nous sommes devenus, il est vrai, — et peut-être dans le plus noble sens du mot, — des fanatiques. Nous ne faisons plus de distinctions entre Dieu et la patrie. La guerre s'est transformée en un conflit religieux dans quoi tout sera perdu ou gagné et la ferveur avec laquelle nous vénérons nos martyrs est seulement égalée par notre horreur de l'ennemi et nos malédictions... Les Belges n'ont rien perdu de leur splen-dide confiance. On ne met même pas en doute la victoire finale des Alliés et je préfère même ne pas penser à ce qui arriverait par la conclusion d'une paix.non satisfaisante. Ce serait le plus rude coup qui puisse nous atteindre. Ce serait la ruine de tous nos efforts pour paralyser l'activité de l'ennemi, de tous les espoirs pour lesquels nous avons souffert et peut-être souffrirons encore longtemps. Les Belges atte ndent anxieusement le retour du roi Albert, mais, plus anxieusement encore, l'arrivée de la Justice et la punition des coupables. Cet esprit anime tout homme qui pense, dans le pays, depuis le cardinal Mercier jusqu'aux ouvriers socialistes qui ont écrit le frappant manifeste publié en juillet... Les "documents secrets" Une mise au point français] Lés journaux français publient la note officieuse suivante : Parmi les documents diplomatiques livrés à la publicité par M. Trotsky figure un télégramme du 11 mars 1917, par lequel l'ambassadeur de Russie à Paris annonçait à son gouvernement que le gouvernement français reconnaissait à la Russie toute liberté pour la fixation de ses limites occidentales. ( hemins de fer. Cette publication a été'exploitée par la presse allemande et par les organes germanophiles sur lesquels le gouvernement de Berlin exerce son action comme révélant de notre part des desseins perfides à l'égard de la Suède et de la Pologne. Elle a été signalée comme une preuve que. d'une part, la France laisserait la Russie dépouiller la Suède de la province du Norrland et de ses mines de fer et que, d'autre part, elle sacrifierait aux revendications usurpatrices de la Russie les droits territoriaux de la Pologne. Il faudrait le vouloir pour se laisser prendre à cette manœuvre. Il est évident, en effet, en ce qui concerne la Suède, que la latitude laissée à la Russie sur ses frontières occidentales ne pouvait'comporter en aucune mesure la liberté de s'annexer une partie quelconque du territoire d'un pays neutre. La formule rapportée dans le télégramme de M. Is-wolsky ne pouvait s'appliquer qu'aux frontières contigués aux territoires ennemis. En ce qui regarde la Pologne, la supercherie est plus grossière encore. Il suffit de se rappeler les promesses solennelles faites aux Polonais par le gouvernement russe et les déclarations répétées de la France pour comprendre que la création promise d'un Etat polonais excluait toute possibilité d'une fixation de la frontière russe à son détriment. Les Polonais, qui savent que les Alliés considèrent que la restauration de la Pologne dans toute sa plénitude constitue l'un des éléments essentiels de l'équilibre de la future Europe, ne peuvent se tromper un instant' sur le but intéressé des commentaires tendancieux de la presse germanique. o—o La question des indemnités Les intérêts français en Belgique Nous recevons la communication suivante : L'Association des Français de Belgique, sous la présidence d'honneur de M. Paul De-schanel, poursuit la défense des intérêts matériels et moraux des membres de la colonie française de Belgique, et la réparation intégrale des dommages de toute nature qui leur aurait été causé par la guerre. Elle rappelle à tous les Français ayant des intérêts en Belgique que le délai fixé par le gouvernement pour la déclaration des biens et intérêts laissés en pays ennemis ou occupés est prorogé jusqu'au 1er février 1918. Pour tous renseignements les intéressés peuvent écrire au siège, 121, boulevard Sébastopol à Paris. L'affaire Caillaux Attitude énergique de M. Clemenceau Paris, 16 décembre.— Au cours de la discussion par le Comité de la Chambre de la demande de suspension de l'immunité parlementaire de MM. Caillaux et Loustalot, M. Clémenceau, premier ministre, a protesté contre 'es allégations au siijet de l'intervention de M. Barrère, ambassadeur de France à Rome. Après avoir cité des documents diplomatiques, M. Clémenceau déclara que la présence de M. Caillaux à Rome inquiéta le gouvernement italien. Le baron Sonnino, ministre des Affaires étrangères, dit M. Clemenceau, notifia les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne et de Russie, ainsi que le ministre de Roumanie, de ce fait. M. Clemenceau ajouta : "Si les présomptions élevées contre M. Caillaux étaient accumulées contre un citoyen ordinaire, il n'y aurait pas de discussion à leur sujet. Le gouvernement a accepté ses responsabilités. La Chambre en fera de même. Si la Chambre refusait de sanctionner des poursuites, le gouvernement ne resterait pas au pouvoir." Le Comité reçut alors une déclaration de M. Caillaux lui soumettant une lettre de M. Mabilleau démentant les paroles qui avaient été attribuées à M. Caillaux au sujet d'un accord projeté qui devait être éventuellement soumis au Vatican. Le Comité vota ensuite la suspension de l'immunité parlementaire de MM. Caillaux et Loustalot— Reuter. Trop de soldats en Anglerre ! Le Comité spécial parlementaire chargé d'examiner les dépenses nationales a discuté la question de savoir s'il ne serait pas possible de faire un meilleur usage des effectifs stationnés dans le Royaume-Uni, dit la Daily Chronicle. Le coût du maintien de ces effectifs, ne s'élève pas à moins des deux tiers du coût présent de toute la flotte britannique y compris [ les dépenses des constructions nouvelles et de tous les services auxiliaires ! Outre ces effectifs, il y a toujours dans le Royaume-Uni, à tout moment, plusieurs dizaines de milliers de soldats parfaitement exercés, en congé des armées en France, qui sont forcés de transporter leur équipement avec eux, de façon à ce qu'ils puissent être appelés à renforcer les unités existantes en cas d'une tentative d'invasion. Il y a également des effectifs considérables de troupes coloniales en voie d'instruction dans le Royaume-Uni. Le Comité déclare que c'est là une des champs d'action où le cabinet de guerre et le War Office pourraient trouver l'occasion de fortes économies. On pourrait faire un plus large usage des volontaires qui ne coûtent que l'uniforme et l'équipement, contre le coût d'entretien moyen d'un simple soldat d'infanterie à 40 sh. 6d. par semaine. Le poids de la guerre pour l'Allemagne Au mois de juin dernier se tint à-Berlin une réunion où assistaient l'empereur, le maréchal Hindenburg, le général Ludendorff et l'un des puissants industriels allemands. Ce dernier s'est, paraît-il, exprimé ainsi : " Je ne connais rien aux questions militaires et je ne sais ce que nous devons attendre des opérations actuellement en cours ; mais ce que je sais, c'est que chaque mois de guerre de plus que l'on impose à ce pays veut dire une année de ruine de plus, parce que ce sera une année de plus pendant laquelle tous les ennemis de l'Allemagne refuseront d'avoir des relations commerciales avec nous." Telle est la force du militarisme et des grands chefs en Allemagne que le puissant industriel en question ayant, quelque jours plus tard, atteint son soixante-dixième anniversaire, l'empereur ne lui a pas adressé le moindre mot de félicitations comme il avait coutume de le faire. D'autre part, un témoin de la séance du Reichstag où l'amiral von Capelle a parlé de la rébellion des équipages de la flotte et accusé les socialistes d'avoir pactisé avec les me- , neurs rapporte que les socialistes indignés ont adressé au gouvernement et à l'armée des outrages tels que l'on n'en avait jamais entendu auparavant dans l'enceinte du Parlement allemand."J'ai vu, a dit ce témoin, 150 députés montrer le poing au chancelier et aux ministres, \ociférer que le gouvernement n'avait pas le droit de continuer une guerre qui ruinait le pays, burler que le peuple ne voulait plus de victoires mais de quoi vivre, et crier aux fils <le l'empereur de se mettre à la tête des colonnes qui montent à l'assaut. Le président était incapable de rétablir l'ordre et la censure a interdit tout compte rendu verbal ou écrit de cette séance." Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfantt se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. i/w ito I '" S VINT-TROISIEME LISTE Report £ 259 16 9 Fr. 210 London Machining and Forging Répétition Work Co. ... 500 M. E. Pollet, consul général de Belgique 1 1 o A. De Keersmaecker ... 500 Hannewig ... 500 Hann-ewig Bank 500 W. Jackson ... ... ... 500 Arthur D'Ambrumeuil ... 500 De six petites campinoises ... 10 o Mariette, 1 sh. ; Georges, 1 sh. ; Queenie et Juin, ish. ; Henriette, 1 sh. ; Hubert Yvonne, 1 sh. ; Edm. Maes, 2 h. ; Goor, 3 sh. ; Ducha-teau, 2 sh. ; E. Delhougne, 5 sh. ; G. Van Noten, 5 sh. ; F. De Smet, Gilbert, 3 sh. ; Olivier Fabry, 3 sh. ; Paul De Heem, 5 sh. ; Jos. De Groof, 5 sh. ; R. Leysen, 3 sh. ; Jos. Mçrtens, 2 sh. 6 d. ; J. Mûrissons, 5 sh. ; Pour le trésor, 1 sh. ; Ernest Mitson, 1 sh. ; Une bonne maman, 1 sh. ; Lucien Erlyn, 2 sh. 6 d.; En., 1 sh. ; Ew., 6 d. ; P. B., 6 d. ; C. Y., 1 sh.; Jan, 1 sh. ; F. G., 1 sh. Total £ 294 14 3 "RV nr/s Notre souscription étant à la veille d'être clôturée, nous prions nos lecteurs voulant encore contribuer à notre Noël des petits pauvres^d'Anvers, de vouloir nous adresser leur obole sans retard. o—o La Russie nouvelle et les catholiques Les convulsions dont la Russie est le théâtre remettent naturellement en question les solutions données par le gouvernement provisoire à diverses questions importantes et notamment l'arrangement conclu avec le Vatican à propos du statut de l'Eglise catholique en Rus- ' sie. On sait que sous le régime tsariste, la Russie était hermétiquement fermée à tqut posé-lytisme catholique et que les catholiques y étaient victimes d'un traitement des plus rigoureux.L'arrangement conclu par le gouvernement de Kerensky avec le Vatican apportait d'importantes améliorations : Abolition des mesures d'exception contre les catholiques ; application des règles générales du droit canonique pour la nomination aux charges ecclésiastiques; faculté de créer en Ru ssie de nouveaux diocèses, etc. Les journaux polonais publient le texte de ce document, véritable charte de libération pour le catholicisme russe. Citons en exemple quelques^extraits particulièrement intéressants : La fondation de nouvelles paroisses catholiques romaines à l'intérieur du diocèse comme aussi la division des paroisses existantes se fait avec l'autorisation de l'autorité ecclésiastique catholique romaine compétente et après communication à l'autorité civile locale. " Le Saint-Siège nommé après entente avec le gouvernement russe, l'archevêque métropolitain catholique romain, les évêques diocésains, les évêques coadjuteurs avec droit de succession et les administrateurs catholiques. L'autorité diocésaine catholique romaine procède à la nomination des prélats épisco-paux, des chanoines (tant des chanoines honoraires que des chanoines titulaires) et des autres dignitaires capitulaires, à la promotion ou à^ la déposition des doyens, curés, prieurs, administrateurs et vicaires, comme aussi à l'installation temporaire d'ecclésiastiques dans les paroisses. Cette autorité diocésaine donne immédiatement connaissance des dispositions prises à l'autorité civile. " La création de nouveaux diocèses catholiques romains dans la limite des frontières de I empire, pour autant qu'elle n'entraîne pas le dépenses, dépend également du Saint-Siège, aussi bien que toute collation de charge relative à ces diocèses." Il serait intéressant de savoir dans quelle nesure le gouvernement maximaliste est dis-josé à reconnaître et à pratiquer cet accord. La Finlande demande le départ des troupes russes Les partis bourgeois finlandais ont décidé l'exiger du gouvernement russe l'évacuation Je la Finlande par toutes les troupes russes. Le motif invoqué est la conduite intolérable des troupes qui exaspère la population finnoise.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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