La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 11 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nk3610ww0k/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. SAMEDI 11 SEPTEMBRE 1915. N°- 254. LA GRANDE GUERRE. a victoire russe s'accentue—le ' rappel du greviculteur dumba —grosse sensation aux etats UNIS. la presse allemande, en partie, sembl< t[Ul0ir considérer le départ du grand-du< Vicoias pour le Caucase comme une disgrâce î-oUS inclinons à croire, au contraire, que 1< •rand-duc s'éloigne pour laisser au Tsar 1< Léfice de succès préparés par le grand-duc. Ce n'est pa^, en effet, parce que le Tsar i ]e commandement que tout d'un coup c( Lgement se manifeste par des victoires une celle que nous avons signalée hier e' Une celle qu'on nous annonce tout de suit* I fallait, évidemment, que les disposition? ent prises pour assurer ces victoires. E' dispositions, c'est le grand-duc qui les s ses. C'est donc à lui qu'elles reviennenl droit et cela réduit à néant la suppositior toe disgrâce qui serait un succès moral poui ; armées allemandes. II faut considérer, en effet, que les deus indes masses russes séparées par les marais i pripet couvrent une étendue telle que c€ est pas en 24 heures qu'on porte vers l'une files- des réserves qui doivent leur assurei rantage. C'est au sud de Tarnopol, ou sud-ouest de embovla, que le succès annoncé 'mercredi jris l'ampleur d'une nouvelle victoire équi-lento à celle de Tarnopol. Mardi et mer-di, les Russes firent 7000 prisonniers avec ) officiers, 3n canons et 3(5 mitrailleuses, 1rs pertes furent sans importance. /ennemi battit en retraite rapidement sui rivière Strypa. Ce succès porte à 383 offi-rs. 17,000 hommes, 14 canons lourds, IS ions légers, 66 mitrailleuses les pertes aile-ndes sur le Sereth depuis le 3 septembre. Lprès cela, la capture de Dubno par les richiens n'est qu'un mince palliatif, d'au-t plus que les Allemands ne peuvent avan-€ii Courlande, sur le Niémen et dans les rais du Pripet. a situation de d'ennemi dans cette contrée liée de la Pologne russe est constatée par avis du grand quartier général priant le lie de ne pas envoyer de colis dans cette on, les routes étant impraticables et la re-» impossible. Quelque célérité que les iniers allemands puissent déployer, ce t pas d'ici l'hiver que l'on pourra avoir idie à cette situation. Celle-ci sera d'au-plus terrible pour l'envahisseur que des s comme Brest et des milliers de villages été réduits en cendres, le privant ainsi abri rigoureusement nécessaire en hiver. : supposition que les Allemands vont se fier sur la ligne qu'ils occupent est vrai-)lable. Le corrolaire qu'on en a tiré s allaient par là pouvoir renforcer les ),000. hommes qu'ils ont sur le front 20-belge l'est moins; En effet, sur une ueur de front telle que celui qu'ils ont en iie, il ne leur est pas permis d'avoir une ) de défense faible sans courir le risque i voir percée par les Russes. Ceux"-ci, en , comme .les derniers événements le prou-. sont en -passe d'être mieux ravitaillés en itions. îe autre nouvelle qui ne manquera pas mter aux difficultés de l'Allemagne est 'de la demande de rappel de M. Dumba, assadeur autrichien occasionnellement et iculteur de fait. M. Penfield, ambasga-américain à Vienne, a notifié au gou-ement autrichien le désir de son gou-ement de voir rappeler cet étrange am-adeur pour les raisons que nos lecteurs laissent. i note américaine se termine par le regret evoir prendre telle mesure et par l'affir-on du désir dç voir se continuer les les relations entre les deux pays. "New York Times" dit que le journa-Archibald avait aussi une lettre du comte istorff. note allemande concernant l'Arabie est rée à Washington. Elle déclare que ibic ayant changé de route» le comman-du sous-marin le torpilla. Il faut sup-r que le commandant du sous-marin jnit une collision volontaire. i pourrait répondre que rien ne l'obligeait meurer dans" le voisinage du -transatlan- mme les bonnes choses vont par trois, à ictoire russe et au rappel de M. Dumba, > devons .ajouter la destruction d'un Zep-î au-dessus de Stockel, L'accident est dû perte d'une hélice. L'appareil tomba une maison et l'équipage périt en même )s que le monstre faisait explosion, ns doute l'hélice en se détachant aura-t-déchiré l'enveloppe du ballon comme ; le cas du dirigeable français Adjudant :enoti ; communiqué russe signale quelques itages dans le Caucase. artillerie française qui opère ses ravages lis quinze jours dans les tranchées en-ies continue particulièrement dans le dis-d'Arras et en Champagne. Ces deux ts semblent particulièrement visés, s Allemands, grâce à l'emploi de gaz yxiants et de gaz corrosifs, contre les ions du Linge au Barrenkopf, ont rem-i un succès au Schratzmannele, mais une re-afctaque' rendit la position aux Français. Hartmannweilerkopf fut aussi pris et is. s mines et batteries du bois de Nonen-k furent bombardés par les aéroplanes çais ainsi que la station de Lutterbach. Suivant le journal la " Petite Gironde " ipeur espagnol " Marcella " a quitté Bil-récemment avec un chargement de 300 Is de pétrole. On ne sait où il les a dé-gés, mais peu après son retour les barils aient à la surface de la mer. En juin der-le même navire avait livré cinquante is à un sous-marin allemand, à raison de francs pièce. Il paraît en outre que des its étrangers raffient le pétrole dans le d'Espagne-et l'expédient vers le golfe de ïogne. Le bourgmestre Max a été transféré de la ■resse de Glatz à Francfort. MORT DE M. LOUIS HUYSMANÎ MINISTRE D'ETAT. Une pénible nouvelle nous parvient à l'in tant, M. Louis Huysmans, député de Br xelles, ministre d'Etat, vient de succomber Sainte-Adresse, à une double pneumonie. . Depuis de nombreuses années, l'éminei ; parlementaire souffrait d'une affection gou teuse, qui, tout en le paralysant souvent, i . lui avait rien enlevé de son talent oratoire, : ; de sa forte dialectique. Et rien n'était ph émouvant que de le voir, domptant son ma , aborder la tribune et défendre, avec ui ! ai'deur patriotique qui sera l'honneur de ! ; vie, la grande cause de la défense de la Patri Né à Hasselt en 1845, M. Louis Huysmai ; avait été le premier stagiaire de Paul Janso: dont il avait épousé la sœur. Avec le grar tribun libéral, il entra bientôt dans là pol tique active, et devint président de la " Ligi des Gueux." En 1892, il était élu membre de la Const tuante et siégea jusqu'en 1894. Lors de la r constitution de l'union libérale à Bruxelles, e 1900, il fut réélu avec MM. Paul Hymans Léon Lepage, comme candidat de la Ligi libérale, et depuis il ne cessa de siéger à : Chambre. En 1912, il fut nommé minist: d'Etat, Avocat éminent, Louis Huysmans eut, n tamment, de brillants succès d'assises. A ' Chambre, où son action s'exerça particulièr ment dans les questions de la réorganisatio militaire, sa parole était très écoutée. Homn modéré, il comptait des amis dans tous i< camps, et s'il eut des adversaires on peut di: qu'il ne connut pas un ennemi. Nous présentons à la vénérable veuve de ( bon citoyen, à sa fille Mlle Louise Huysman à son fils M. l'avocat Edouard Huysmans, son" second fils, prisonnier de guerre en Ail magne et qu'il eut le chagrin de ne pas voir son chevet, l'expression de nos chrétienne condoléances. LES TESTAMENTS. DES DEPOTS EN "SAFE DEPOSIT." Les notaires belges en Angleterre sont pa: fois consultés en cas de décès d'une personn ayant ses fonds mis en sûreté dans un <c sai deposit." Les héritiers ont voulu retirer 1 dépôt, mais la société s'y est refusée sous i>ri texte que le déposant seul peut faire Je n trait, ou, à son défaut en cas de décès, se " executors," " administrators," ou héritici munis d'un "grant of administration." La solution de ces cas est généralement fcy difficile, et leur discussion, étant surtout jur dique, est des plus complex. Ces cas soi d'ailleurs si divers que nous n'en saurior ici aborder la discussion. Aussi conseillon; nous aux intéressés de s'adresser à un bo soliciter; ils pourraient aussi très utilemer soumettre la question à un notaire belge. Nous nous contenterons de signaler ici u moyen très simple et très pratique que nou recommandons vivement à tous les Belges; évite la difficulté, ce qui vaut mieux qu d'avoir à la trancher. Ce moyen est de faii le dépôt au nom de deux personnes et de faii visitçr celui-ci par l'un et l'autre des d< posants. En agissant ainsi, si l'un des deux vient mourir, .l'autre peut toujours aller retirer ] dépôt. Nous conseillerions même de faii alors ce retrait et de replacer dans un auti "safe." 'Car il pourrait se faire que la sociét connaissant ce décès s'oppose au retrait par 1 survivant. En Angleterre, en effet, existe un loi successorale relative aux dépôts en banqu semblable à peu près à la nôtre du 30 aoî 1913. Il est bon aiissi, disons-nous, que les deu déposants visitent l'un et l'autre le dépôt < ce, pour être connus par les employés prépose aux coffre-forts. Il nous est revenu que : dans certains " safes " on fait peu attention la personne pourvu que celle-ci soit munie el la clef, dans d'autres il faut encore que 1 physionomie du déposant soit connue. A propos de l'article " Des Testaments de Belges en Angleterre," paru récemment dan les colonnes'de la Métropole, nous avons reç différentes demandes d'explications. Qu'o veuille nous permettre de prier les intéressé de s'adresser aux comités de consultation gratuites, fondés par les notaires belges et qi siègent régulièrement dans les principale villes d'Angleterre, notamment à Londres, ( Finsbury-square (2me étage) les lundi, mard jeudi, et vendredi de chaque semaine, de 2.1 4 h. • EM. BUTAYE. m. theod or deporte en allemagne Une elépêche Wolff de Bruxelles confirm que le bâtonnier de l'ordre des avocats, IV Théodor, ayant interdit à un avocat bruxello: de s'appuyer, pour la défense des intérêts d'u client, sur le décret du gouverneur génén allemand du 10 noVembre, dont la cour d'aï pei de Bruxelles a reconnu la validité, le Allemands ont estimé que le bâtonnier a ain: outrepassé ses droits. C'est pourquoi, ajout la dépêche Wolff, le gouverneur général a o: donné le transfert du bâtonnier en Allemagc jusqu'à la cessation des hostilités.. — La " National-Zeitung," de Baie, ai nonce que les autorités allemandes ont elonr l'ordre d'évacuer Munster (Haute-Alsace L'évacuation a dégénéré en fuite. Les ville de Colmar, de Ruischt et de .Turkheim sor pleines de réfugiés. Beaucoup de ceux-ci sor entrés dians le duché de Bade. — On télégraphie de Berlin:— Le huitième Congrès de la Paix des Etal du Nord est ouvert. — Le kronprinz vient d'envoyer à Enve pacha, à titre de cadeau personnel, une st£ tuette en marbre représentant la Victoire. L statuette serait arrivée à destination brisée e plusieurs morceaux. Les gens superstitieu à Constantinople voient dans ce fait oomm un avertissement du destin. i, CONNAIS TON PAYS. L'UNITE DE RACE DES > FLAMANDS ET DES WALLON! La thèse que nous avons esquissée dans u ^ récent article est, par V effet d'un curieu hasard, développée en même temps dans noir u confrère " VLclio Belge " du 7 septembre 1S L'auteur, le chanoine Heynssens-est Flamanc 1, mais un Flamand qui connaît les Wallons e Le Vhistoire de son pays. ;a Nous extrayons de son remarquable articli les passages suivants :— 1> On parle beaucoup, à propos de querelles d d langues, de diversité de race; et comme toi i- jours, quand on parle beaucoup, on parle d te choses qu'on ne connaît pas et on s'expose dire ce qui s'appelle, on langage aussi just i- que peu parlementaire, des sottises, s- C'est ainsi qu'on va répétant dans certain n milieux que Flamands et Wallons sont de rac ît différente; ou plutôt on accepte cette difft le rence comme un fait établi, qu'il serait liai a d'affirmer encore, et on en argue à plaisir-. 3i e rien n'est plus faux. Il suffit, pour s'en cor vaincre, de jeter un rapide coup d'œil su > notre histoire. a Tous les Belges, Flamands et Wallons, auss 5- bien que la moitié des Français, sont d'origin n mi-celtique et mi-germaine. Alix temps pré e historiques les Celtes ou Gaulois couvraient 1 .s France et la Belgique actuelle?. Vint l'inva •e sion belge d'outre-Rhin, deux siècles enviroi avant l'arrivée de César. Les Belges s'éta ,e blirent entre le Rhin, la Seine et la Marne Moins avancés que les Gaulois, ils s'y assimi à lèrent, au lieu de se les assimiler, au poin que, dans son histoire de la guerre des Gaules à César les compte parmi les Gaulois, dont il le ,s appelle les plus vaillants. Après la conquêi romaine la civilisation gallo-romaine ou née latine se développa peu h peu dans la Gaul entière, y compris la Belgique. Jusque-là don aucune différence. Mais au cinquième sièol vinrent à leur tour les Francs, Germains eu: aussi, comme on le sait, qui occupèrent toute nos provinces. Seulement la culture et h langue gallo-romaine n'étaient pas encore as sez fortes dans nos contrées occidentales pou .. s'imposer aux conquérants, qui en subiren G partout ailleurs l'ascendant irrésistible. Oi e y parla donc tudesque, mais sans deveni e beaucoup plus germain pour cela. La cultur néo-latine n'y subit qu'un recul momentané Elle reprit bientôt, en même temps qu'y pêne g tra le christianisme, à la suite des Eloi, de s Amand, des Gézy, nos illustres apôtres gallo romains. ^ Un essaim de colonies monacales égalémen gallo-romaines vint s'y répandre à son tour " allumant partout des foyers de civilisatioi chrétienne, néo-latine. Bientôt les Flamand n'eurent pluis grand'chose de commun, sauf 1; langue, avec le germanisme. . On sait eombiei ^ l'influence française demeura longtemps pré pondérante parmi eux. Flamands et Wallons constituent donc un 11 même famille; et cela jusqu'à être non pa s demi frères seulement, mais bel et bien frère : germains. Ils sont enfants du même lit, issu e du même sang celto-germianique. Us ont ci e beau, pendant de longs siècles, ne parler pa e la même langue. Us ne sont pas devenu pour cala étrangers les uns aux autres. L flamand se parlait- autrefois dans la Flandr à française, dans tout l'Artois et bien au delà e de tous côtés, si bien que les' ordonnance e royales furent libellées dans les deux langue e jusqu'au quinzième siècle si je ne me trompe é U céda peu à peu la place au français et n'es e plus en usage actuellement que parmi 1 e peuple dans les arrondissements de Duc e kerque et d'Hazebrouck. Les trois million t de Français, qui habitent ces contrées, ont-ili sauf les infiltrations inévitables, changé u x face pour ne parler plus la langue de leur ■t pères? s Sans doute les Wallons gardèrent de leu ;i plus forte empreinte néo-latine et tiennent d à leur idiome particulier une physionomie e part. Mais y a-t-il là une différence racique a Quant à la différence accidentelle, combien n s'est-elle pas atténuée depuis un siècle surtou à la suite de nos rapports de tout genre et d s large diffusion en pays flamand d s la langue-française? Que sera-ce dans ving u ans lorsque, grâçe à l'enseignement et - au: n conditions d'admissibilité aux emplois put 5 lies, le flamand de son côté aura pénétré tout s la Wallonie? U résulte de ce qui précède une chose asse s inattendue et cependant aussi incontestabl que piquante: le fameux coq gaulois n'est pa l' plus wallon que flamand. Nous sommes égale ^ ment celtes de part et d'autre. Et d même que tous les Belges revendiquen 'le lion belge qui n'est pas exclusivement fia mand, tous aussi peuvent se réclamer du co gaulois, qui n'est pas exclusivement wallon. U n'y a pas jusqu'au nom même de wallor qui ne soit un trait d'union entre les Belge e de langue différente. On connaît l'équivalenc du "g" français et du "w" flamanc s Guillaume—Willem, guêpe—wesp, guerre-ri waar et weer,... Gaulois—Waal. N'est-iï pa 1 curieux de retrouver dans le nom des Wallon )- la forme flamande de Gaulois, comme s': s devait nous rappeler notre commune origine! ;i A la communauté d'origine répond 1 e ressemblance des caractères. Le célèbre poi > trait que César nous a laissé des Gaulois es e aussi bien celui des Flamands que des Wallon et de la plupart des Français. Tous porten dans leurs veines le même sang celtique. Il i- sont francs, dit César, braves, beaux parleurs é mais légers et portés à la présomption. Cei ). tains flamingants se font volontiers de ce poi s trait une arme contre les Français, sans s t douter que c'est le leur propre. La mésaver t ture est assez plaisante. C'est la pelle qui s moque du 'fourgon. L'un n'est pas plus blan que l'autre. Prétendra-t-on que nous n'avons s nous Flamands, rien de la légèreté et de 1 loquacité française ou wallonne? Mais qu r dirait César, s:il revenait, en voyant qu'elle l- cachent un fonds de solidité silencieuse, don a toute la force germaine ne vient pas à bout, ii U parle ailleurs de l'humeur indocile de x Gaulois. En effet les Belges, tant Flamand e que Wallons, n'ont jamais eu l'échiné bie; souple, pas plus les communiers flamands M. LE DEPUTE VERHAEGEN CONDAMNE A DEUX ANS DE FORTERESSE. La première nouvelle de la condamnation de M. Arthur Verhaegen, député de G and, à deux ; % ans de prison, était malheureusement exacte. r' M. Verhaegen a, en effet, été arrêté à son , e château de Meirelbeke et condamné à deux . ans de forteresse. Le ministère public aile- : mand avait requis douze ans de travaux , ^ forcés. U a été transporté aussitôt, dans une forteresse allemande. Il était accusé d'avoir fait tenir un message ) au gouvernement belge par l'intermédiaire de son gendre. e Celui-ci, M. Mélot, député de Namur déclare l qu'il n'a été chargé d'aucune mission de j l'espèce. , Les Allemands, une fois de plus, ont saisi le j 1 premier prétexte venu pour se débarrasser ! e d'une personnalité gênante. UN TRISTE CORTEGE. f U y a un an—7 septembre, 1914— ! . s'arrêtait, à proximité du rond-point de 1 i■ la rue de la Loi, à Bruxelles, un cortège bizarre. C'était au moment où les ! i charrois boches affluaient toujours dans'la' 3 -capitale; leur encombrement dans l'avenue : - d Auderghem avait produit un de ces arrêts j t d'ordinaire fréquents pour les longs cortèges ] . et à plus forte raison pour les armées en i 1 marche. Au-dessus des fourgons, confondus i . dans le tohu-bohu d'impedimenta ele toutes espèces, Sie trouvaient des prêtres, la plupart - encore jeunes; les uns étaient assis, d'autres t étendus sur des sac renfermant des choses nécessaires au ravitaillement des troupes ou des 3 chevaux, telles que des pommes de terre ou a des pains de munition qui paraissaient durs - comme la pierre ; d'autres enfin étaient debout 2 et gardaient péniblement l'équilibre, ballottés 2 qu'ils étaient dans la masse des objets trébu-; chants qui encombraient le véhicule. c U était environ 10 heures du matin et la 3 journée, après une abondante pluie matinale, t devenait belle. En tête, s'avançait un fourgon sur le coffre r duquel était étendu un prêtre aux cheveux b blancs, pieds et mains liés. Son visage était i d'une placidité extrême. Il ne -semblait pas r du tout se soucier de la situation qui lui était i faite et qu'il acceptait sans songer même à la discuter. 11 se considérait comme une vic- - time de la. force brutale, sans plus. ; Le public s'amassait autour de ces prison- - niers de guerre qui étaient au nombre de quinze; il les saluait quand il ne s£ dérobait t pas pour laisser tomber une larme. Mais les , prêtres étaient stoïques et indifférents. L'un i d'eux; un tout jeune homme, prit une pipe, la 3 bourra et se mit à la savourer délicieusement. l — Voilà qui va remplacer mon déjeuner, i fit-il en riant. J'interrogeai le vieux prêtre dont, les traits doux et placides, autant que l'âge, m'atti-ï raient. s —Nous venons de Louvain, me dit-il; avant i de quitter notre couvent (ces prêtres étaient 3 des jésuites), nous avons dû assister à un elou-i loureux spectacle. On a fusillé, sous nos yeux, ; le père Dupierreux dans la cellule duquel les 3 Allemands avaient découvert certaine poésie î où l'auteur comparait le Kaiser à Attila. 3 Dupierreux est mort en brave et en chrétien. , Notre tour va peut-être venir tantôt; ma foi, 3 nous sommes prêts ! " 3 Le soldat qui conduisait le fourgon nous jetait un regard méchant; il s'impatientait t visiblement de notre conversation. 3 Des gens s'étaient approchés; plusieurs personne sanglotaient. 3' —Mon père, interrogea quelqu'un, en' i ; s'adressant au religieux aux cheveux blancs, , n'avez vous .besoin ele rien! Voulez-vous à 3 boire, à manger; du tabac, de l'argent !... Le vieux prêtre répondait négativement, r avec le détachement d'un homme qui dispose 3 de tôut ce dont son cœur désire. La halte 1 avait pris fin; le sombre cortège se remit en ? marche. 2 Partout, on -saluait les religieux et. on s'in-t clinait très bas à leur passage. Déjà à cette 3 minute, les Allemands ou dû sentir combien 3 • le patriotisme était grand dans le cœur des t Belges. Quand les charrois eurent atteint la c limite de Bruxelles, les religieux durent pré- - céder les soldats comme pour leur servir de 3 bouclier; mais, au moment où ils allaient atteindre le territoire de Jette, on leur rendit la s liberté. 3 sans cesse en armes contre leur comte ou duc, ~ que les turbulents Liégeois, toujours en ré-~ volte contre leur Prince-évêque. On fait grand état dans certains petits clans, I aussi bruyants que peu sérieux, de la mentalité du Flamand, qui serait tout autre que celle du Wallon. Pour moi cette différence s n'existe guère que daus l'imagination auto-s suggestionnée de gens qui n'ont jamais vu que leur hameau. J'ai habité Liège et Charleroi, 1 j'ai séjourné souvent à Namur et à Tournai. 5 Je ne m'y ' suis jamais senti dépaysé. Je s m'entends, je -sympathise'aussi bien avec mes \ amis wallons qu'avec mes amis flamands. La i prétendue incompatibilté d'humeur tient à x toute autre chose qu'à ce qui peut différencier _ les Belges de langue différente. Elle tient au l préjugé. Ce n'est qu'un malentendu. Chassez s le préjugé, dissipez le malentendu -, Wallons ^ et Flamands se découvrent aussitôt bien faits 0 pour s'entendre. * • » / L'auteur aurait pu ajouter comme trait _ commun et caractéristique l'âpreté de nos 3 querelles politiques. Libéraux et catholiques 1 sont -séparés de façon ridicule, artificiellement. 2 On discute principes avec une ardeur et une c ignorance les uns des autres qui fait pitié. La même ardeur surgit à propos des langues. Cela l ne prouve rien, au contraire, si ce n'est une ^ identité de tempérament et, encore une fois, 3 une parfaite -ignorance du fond de la question, t Nous avons encore reçu le billet suivant:— Dans votre numéro de ce matin, vous citez s encore un nom wallon à ajouter à votre liste s intéressante de Flamingants d'origine wal-i lonne ou française, celui ele M. Preurnont, ré-, dacteur à la " Volksgazet." LE DROIT-FORCE. M. J. H. Rosny aîné écrit dans le "Journal ^ol de Genève " :— bel Les partisans de la fameuse formule, la mg Force prime le Droit, se donnent volontiers flllj pour des esprits positifs, dédaigneux des Va: vaines idéologies ou des chimères sentimen- ter: taies- et leurs adversaires encouragent cette sol prétention en recourant trop souvent à une lui dialectique éloeiuente, mais imprécise. bie La formule est absurde. Lorsqu'il s'agit de I lutter, le droit n'est rien s'ii n'est une force— Va: au même titre- que toutes les forces morales ^ , qui nous influencent et sans lesquelles l'action humaine ne serait qu'une misérable action I animale, sans portée et sans avenir. ma Cela n'est guère contesté pour ' le Droit cre individuel : on voit bien que, sans lui, aucune au société n'est possible; sans doute, il peut fêt< s'accommoder de férocités et d'injustices, les puisque des sociétés aussi policées que la Ypi Grèce et Rome admettaient pour une partie j de la population les esclaves, un état à peu yu près semblable à celui d'un animal dômes- ces tique. Même dans l'Europe moderne, nous ^ voyons le maintien de privilèges exorbitants je . au profit de certains groupes. no* Le droit individuel n'en a pas moins réalisé ^ d'immenses conquêtes dans Je sens de la ^ générosité et de la justice; sa force, malgré , des infractions continuelles, en impose à 1 £ toutes les autres forces sociales. jje£ Le Droit des peuples n'a pas une existence ^ aussi longue et aussi nette : on. a pu soutenir que, dans l'antiquité et au moyen âge, il était ^ à peu "près nul. Toutefois, les Romains avaient promulgué un code assez compliqué pour déterminer les droits des vaincus: c'était un code dur. mais enfin c'en était un, et qui permettait de recourir à la justice précaire du peuple-roi. ~ Depuis deux siècles, le droit des peuples . a fait des progrès importants; il semble que' 11111 ces progrès eussent été plus rapides encore, si C01 quelques Etats pareils à la Confédération Jrai helvétique avaient pu se former dans l'Europe ,011 centrale. e-r La guerre de l'Indépendance américaine donna le premier grand exemple d'une guerre soutenue" au nom du Droit. La Nouvelle- , Angleterre eût pu se soulever purement et simplement, où en invoquant des raisons ll*j locales; elle tient à donner à la lutte uns ^ haute signification morale; ses hommes repr«S- ^rr "sentatifs, les Washington, les Franklin, s'en } référaient à une justice supérieure, qui reflète nettement la déclaration des insurgés. ' La Révolution française marepie aussi une tr-( étape considérable. Les revendications étaient ^ générales, la levée en masse fut l'expression coj concrète d'un principe supérieur. L'idée de Patrie, naguère subordonnée à l'idée de Royauté, prend toute sa signification. La , patrie devient le lien commun de tout un peuple et des droits de ce peuple. Pour la première fois, une grande nation européenne se lève tout entière au nom d'un idéal en- a.A"v semble patriotique et humain. Vingt ans plus tard, la France ayant oublié coy sa mission, ceux contre qui elle avait invoqué le droit l'invoquaient à leur tour, et contre Pa; elle. Depuis, les revendications nationales au V01 nom du droit, ont été se multipliant. Succès- sei sivement, toutes les colonies hi^pano-améri- na caines ont rejeté le joug d'une mère patrie jTlc tyranuiqii>&. La Grèce a secoué le joug turc. fei L'Italie n** plus voulu endurer la domination autrichienne. La Roumanie, la Serbie, la ^ Bulgarie en ont appelé de leurs anciennes défaites et du traitement injuste de leurs maîtres. Cuba a rejeté l'inique gouvernement espagnol. } De toutes parts, enfin, les peuples opprimés '>e'; se sont insurgés contre les forces brutales qui QUl les asservissaient et tendaient à les anéantir, cel Et il est tout à fait remarquable que, dans la ^ plupart des cas, la force du droit a eu raison a k de la force oppressive. ma Les Etats-Unis ont vaincu—avec l'aide de P01 la France, il est vrai, mais, dans cette aide - même, il faut voir un effet de la puissance du -r Droit, La France de la Révolution refoula tm l'Europe et Napoléon succomba. devant les nations outragées. La Belgique se libéra, en ; recevant, elle aussi, le secours de la France, j®® "L'Italie, qui paraissait si chétive en 1840, t)n réussit l'œuvre de délivrance; elle sut en<x)re attirer les milices françaises. Soutenus par ]0ll les Russes, les Balkaniques triomphèrent en r;0 1877. Le Japon triompha de la Russie; les ma Balkaniques, dans une nouvelle guerre, et ]es seuls cette fois, mirent en déroute les armées =_ ottomanes. Après tant , de victoires, il faut être bien OIn aveugle pour considérer le droit comme une chimère, comme une rêverie el'esprits mystiques—d'autant que les succès du droit furent' ^ ] presque toujours des succès contre le plus ^ fort, au sens brutal: la Nouvelle-Angleterre aut était fort mal armée, en comparaison de la pré Grande-Bretagne; les peuples hispano-améri- ;inj cains semblaient un chaos que des troupes G(iT régulières devaient aussi facilement abattre j que des tribus de Peaux-Rouges ; l'Italie était Bo elérisoirement faible devant le Saint Empire. poi La Roumanie, la Serbie, la Bulgarie formaient de de maigres provinces de l'empire turc. U est donc aussi puéril de nier le Droit des peupies qu'il est puéril de parler du Droit d>a opposé à la Force. Le Droit est une force (ju parmi' les forces, une force morale comme la __ plupart des forces humaines. Ce n'est pas —. notre énergie musculaire ni notre énergie nerveuse telles quelles qui nous font maîtres de la terre—ce sont les énergies intellectuelles et sentimentales. Quelle armée tiendrait la campagne si elle n'était soutenue par des idées de patriotisme, el'honneur, de devoir, etc.? L'idée élu Droit n'est en Tien inférieure à ces grandes idées directrices. Comme elles, elle peut soulever, .soutenir, enthousiasmer les peuples. Au lieu el'épiloguer sur la lutte de la Force et du Droit, ce qui n'a proprement aucune signification, il convient de mettre en évidence, comme — une réalité profonde, la lutte des forces hautes, — généreuses, équitablès, contre l'es forces sinistres, basses et iniques.... Le sentiment d'une telle réalité n'a, jamais -g- été aussi nécessaire qu'à l'heure farouche, où JL nous vivons: il est générateur de courage, de ^ patience et de résignation'; il nous incite à ^ croire que la morale lentement élaborée pen- qui elant les millénaires, au prix des plus dou- ^rl ECHOS. tr les petits réfugiés de la West Flandre. I. Emile Brunet, membre du Parlement ^e, qui s'occupe avec un inlassable dévouent des enfants belges de la West Flandre, ont été envoyés à Paris, a demandé à M. idervelde, ministre d'Etat, d'être son in-nédiaire auprès du public anglais, pour iciter des dons en argent ou en nature qui permettent de procurer des couvertures u chaudes à 2000 petits réfugiés. es dons peuvent être envoyés c.o Em. idervelde, Hôtel Cecil, Londres, W.C. ["unbridge Welis. ,a cérémonie de la remise du buste an ire de Tunbridge Wells aura lieu le mer-li 22 septembre prochain, à quatre heures, Great Hall, en face de la gare. Après la ; il y aura une réception où seront reçus artistes. es la martyre. a splendide planche représentant Yprea à vol d'oiseau dans l'état actuel est un ele documents parlants que chacun de nous rait avoir dans sa demeure pour perpétuer ouvenir de cette guerre atroce menée contre is. ; é remarquable agrandissement n'a rien ne reproduction photographique bien établi sur un cliché pris d'un aéroplane. î'est une vivante image, en sépia, de toute uté. Le coût en est de 5sh. (6 francs) clans te l'Angleterre et 5sh. 8 à l'étranger. Nous •oiis la gravure prise à nos bureaux pour NOUVELLES DU PAYS. ,e jour anniversaire du combat d'Orsmael-ssenhoven une. manifestation patriotique >osante a eu lieu sur la tombe du capitaine • imandant Knapen, du lieutenant comte i der Burght et. des vingt et un cavaliers nbés pour la patrie -en défendant les ponts la Gette. Jn service a été célébré à l'église, bondée ne foule endimanchée, singulièrement ne et recueiLLie, au cours duquel une " Bra-îçonne " fut chantée sur des paroles glori-ît .le combat. 'uis l'on s'est rendu en cortège, les enfants .""écoles en tête, portant des fleurs et des .pelets tricolores, suivis du conseil commu-au complet et de toute la population, au îetière qui entoure l'église et où déjà des ■ irs avaient été déposées et des drapeaux îolores plantés sur les tombes. "e fut le vieil instituteur pensionné de la nmune, M. Jos. Vincx, qui prit la parole ir exprimer, avec' une énergique et superbe qu-ence, les sentiments de tous; dans un oraison, d'une belle envolée, il s'est écrie: Que la terre vous soit légère, à vous, les cendants des Nerviens. qui, à leur exemple, z offert votre sang et votre vie pour 'a irté et l'indépendance ele notre chère patrie tre la souveraineté étrangère. '•La tombe conserve leurs cendres et Is rie leurs noms ! rNon, la patrie ne vous oubliera jamais, is, ses braves, et. chers, et courageux eléfen-rs ! Sur votre tombe, la postérité recon-ssante et émue gravera en lettres el'or ces ts: 'lis moururent... mais ils conservèrent r pays grand et libre !... deuxieme liste de nos morts. ^ deuxième liste des militaires.belges tom-au champ d'honneur paraîtra dans quel-;'s jours au "Moniteur." On peut obtenir le-ci en s'adressant à la direction du Foniteur belge," place Frédéric-Sauvage, •!, lainte-Adrcsse (Havre). Joindre à la de-nek 20 centimes.en timbres-poste (étranger, t en plus: 10 centimes). ,â première listé est' en vente au prix! de centimes (étranger, port en plus : 25 cen-ies).- Les Allemands en Turquie font démolir vieux navires de guerre turcs pour la fa-cation de projectiles. reuses épreuves, est l'indice d'une supé- . cité spirituelle au même titre que les gnifiques découvertes de la science et que créations étincelantes de l'art. demande des ouvriers dans le royaume-uni. )es ouvriers belges désirant travailler dans 1© 'aume-Uni sont informés cju© les " Board of de Labour Excbanges " (qui sont les seules ori^ées par la gouvernment britannique de senter des ouvriers belges aux patrons lais), ont un grand nombre d'emplois à férer, surtout dans le industries agricoles et génie civil. )es offres de service doivent être faites à la îrse iiu Travail la plus proche du domicile; ir l'adresse se renseigner au bureau de postes la localité. 3es beiges se trouvant dans les asiles de jgiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses Travail qui sont établies dans ces asile§; utres Belges résidant à Londres, à la Bourse Travail à Aldwycli Skating Bink. ANGL0 - BELËIAN TRADE REVIEW Organe mensuel de la guerre économique 5 PcNCE LE NUMERO, 6 SHILLINGS L'AN. S'adresser, 29, Stamford Sîrast, Lontion, S.L ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant auz ordres, s.v.p &ENTISTRY. — VICTOR COTILS, d'Anvers P irue e)uelJin). Consultations tous les <ours de 2.30 a 6 rcs.—Oxlord-strect, 351. Téléphone,_2782 Maylair. 'OIJS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences (in placement, d'employés, ne risent qii'à leur escroque! do l'argent. No versez d» tioiyiemeut ou do garantie qu'avec les rélérsnces les plu* euses I I NATIONAL SERVICE, SISHOP WHO RECEIVED A WHITE FEATHER. She nientioned that badges were to be given to women munition workers in. tlie factories. Sir L. Chiozza Money said that the voluntary system had crippled and was continumg to eripple our efforts. He p'.eaded for compulsion in the sacred name of libertv. We required ^ another 1,500,000 men at least, and even if 30,000 reeruits were obtained everv week it would "OUR DAY." UCCOUR 0E THE SICK AN WOUNDED. Alexandra, lias thrown lier self wliole-heartedly into the work, and lias Secured the eo-opera-tion of many of the local coriimittees responsibîe for the success of " Rose Day." The eollecting .v arrangem-ents will be on the same lines as the ' D June célébration, but jnstead of purchasing a pink rose the public will be irrvited to buy a speciallv designed Red Cross flag. The organisers NEW FRENCH REVUE. ' YA D'JOLIES FEMMES " Ar: THE CAR RICK. French company can produce outside of a show-man's boot-h, but as everything is in French some of ]t is naturally lost on an English audx-nce. There are many interludes of bright operatic singing, mostly by Mlles. Yvonne Graiiville and L Lucette do Landy, and ail m an lier' ot mirth front three or iour notable comedians, and ail scem to be equâlly amusing. M. Libeau must bo

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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