La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 19 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 16 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cn6xw48r0b/
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■ «LA MÉTROPOLE," the 'influentàal Belgian newspaper now enjoyîng the ■ bospitality of &iit êîmiiarô, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNEE MERCREDI 19 JANVIER 1916. N°- 19. ! I JUSTICE ! BL'EPISCOPAT BELGE ELEVE LA VOIX POUR LA VERITE. I UNE DEMANDE D'ENQUETE. A'ibï possédons, enfin, le texte authentique de la protestation adressée le ZJf novembre itmicrpai' l'épiscopat belge à l'épiscopat allemand. Nous publions ci-dessous, la première partie .) ^httre, qui en est la partie principale, et nous ferons suivre la publication des annexes I \,;>mntes qui y sont jointes. On verra (Tautre part que S.S. le Pape a pris l'importante j j/Stm d'accéder au désir de Vépiscopat belge de laisser aux soins d'un tribunal de faire la 4 sur ia conduite respective des troupes al.emandes en Belgique et des populations belges à | [igtri des troupes allemandes. I Nous attendons, calmes et confiants, ce verdict redoutable. Ik Erniaences les Cardinaux et a Leur ■ grandeurs les Bvêques d'Allemagne, d« - Bavière et d'Autriche-Hongrie. Rœinences, Messeigneurs, I Evêques catholiques, nous donnons, depur Bue année, au monde—vous, évêques d'Aile ■ d'une part; nous, évêques de Belgique ■do France, d'Angleterre, d'autre part— ui - .^^Rpectacle déconcertant. L ■ A peine les armées allemandes avaient-elle i' H foulé le sol de notre pays, que le bruit se ré I pandaitchez vous que nos civils prenaient par I [aux opérations militaires ; que les femmes d L- H Visé et de liège crevaient les yeux à vos sol ■ Hats; que la populace avait saccagé, à Anver Ilot à Bruxelles, les propriétés des Allemand J fl rDes ies premiers jours d'août, Do m Ildefon ■Herwegen, abbé de j\ïaTia-La'ach, adressait a) - ^wardinal archevêque de Malines un télégrammi ■ou il le suppliait, pour l'amour de Dieu, d g ^^Jprotéger les soldats allemands contre les tor '• ^^Eires que nos compatriotes étaient supposé: " Or, il était notoire que notre gouvernemen Bavait pris les mesures utiles, afin que le; ■citoyens fussent tous instruits des lois de h ■guerre; dans chaque commune, les armes de; ■habitants devaient être déposées à la maisoi ■bommunale; par voie d'affiches, les popula ■vous étaient averties que, seuls les citoyen-: ^régulièrement enrôlés sous les drapeau; ■étaient autorisés à porter les armes ; et le cler ^■6, soucieux de seconder la, mission de l'Etat • répondu, par la parole, paroles bulletin; ^Karoissiaux, par l'application d'affiches aiu ■portes des églises, les instructions édictées pa: ■» gouvernement. ^■Habitués, depuis un siècle, à un régime d< Hhh, nous ne nous faisions pas à l'idée qu< i ^^H'ccpût, dp bonne foi, nous prêter des instinct; ■relents. Forts de notre droit et de la sincé B> de nos intentions pacifiques, nous répon ' . aux calomnies des " francs-tireurs " e ■"te yeux crevés " par un hausâement d'é ■paufes. persuadés que la vérité ne tarderait pa; Ha se faire jour d'elle-même. K Le clergé et l'épiscopat de Belgique étaien relations personnelles avec de nombreir . ^^ftiréires, religieux, évêqùes d'Allemagne e '• d'Autriche; les congrès eucharistiques de Co . I^Blogne en 1909, de Vienne en 1912, leur avaien Bfourni l'occasion de se connaître de plus prè; . i de s'apprécier mutuellement. Aussi avions ■nous l'assurance que les catholiques des na Bions en guerre avec la nôtre ne nous juge ■nient pas à la légère; et, sans s'inquiéter beau ■ciup du contenu du télégramme de Dom Ilde ■ions, la cardinal de Malines se borna à l'in ^Brter à prêcher, avec nous, la mansuétude ; car Hajoutait-il, on nous signale que les troupe; ■aOemaiides fusillent des prêtres belges inno y Dès les tout premiers jours d'aûût, d'ei ■primes avaient été commis à Battice, à Visé, i ■«'iieaii, à Herve et ailleurs, mais nous vou j ' l'espérer qu'ils resteraient des faits isolés ■ '«naissant les très hautes relations di 5 Hdefons, nous avions grande confiant i 14 décla'raition suivante q-ue. le 11 août • j^H;1 T°ulut bien nous transmettre: "Je suis in ■ ijrmé 4e première source, que l'ordre formel ; "•te donné aux soldats allemands, par l'autoriti P ;Wte, d'épargner les innocents. Quant a* . déplorable, que même des prêtres on ■P'-'Mu la vie, je me permets de signaler à l'at \ ■ wnt:on de Votre Eminence, que ces dernier ■Jours les habits des prêtres et des moines son ; l'objet de soupçons et de «sandale s. que des espions français se sont serv ^■:; ' Mbit ecclésiastique et même du costumi ^Ko~Ul "USeS" P°ur déguiser leurs, intention ^'Pendant, les actes d'hostilité sur des po 0 T' ons innocentes se poursuivaient. t. '" .'' août 1914, Mgr l'évêque de Liège écri 3 H, a.M. le commandant Bayer, gouverneu K' ,1 Vll'e de Liège ; " Coup sur- coup, plusieur ■i. a®*s oa* été détruits; des notables, parm ■3l'e;s des curés, ont été fusillés; d'autre '■ e ai'rêtés, et tous ont protesté de leur in ^■C[^ence- Je connais les prêtres de mon dio i. Ie nfi Puis croire qu'un seul se soit rendi ■ j.l)a d'actes d'hostilité envers les soldat 11 «andis. J'ar visité plusieurs ambulance >• H a!_vu lue les blessés «allemands y son ^■l'nv''6^ avee niême zèle que les Belges I i "iï161?168 reconnaissent." H < \ 'ettre resta sans réTwnse. ■ma»n ' , septembre, l'empereur d'Aile il .C0UVT't de son autorité les accusation !• ,(^ont ni°s populations innocente r, l0t>jet. Il envoya au président de ¥■ Wilson' ce télégramme qui 1 ■ «é rétra + ^ „eure» n'a Pas» que nous sachions '• ^Biîuenvnt : ^ fr°uvernement belge a publi ■ dre inr)U.'CIW?iUra°é 1® population civil à pren ■temrK - =uexxe> qu'il avait depuis long ^^■"iis\ e^aree aveo s°in- Les cruautés com -, femm0011118 de cette guerre de guérilla, pa ^K®éceein-eS4 m.®me Par des prêtres, sur dé ■■ses cp'nl»e° s infirmières ont été telles, qu-u ^^BtecouIU,u'lux on'1 finalement obligés d i ^^BÀà'ir.r i ux m°yens les plus rigoureux pou L ^^Hpulation 5 coupables et pour empêcher la po L aQSui,naire de continuer ces abomi ■■ ?nniin«ls et odieux. Plusieur ■^re n?eme la ville de Louvain ont di ■ 'intérêt ruS ,ai ? ^r®s bel hôtel de ville) dan ■»es tronrm-'10 I? ^®^n,se et de la protection d u ^^■'Î'K: pareille' cœur saiene quand je voi - niesures ont été rendues inévi i tables, et quand je songe aux innombrable; ; innocents qui ont perdu leur toit et leurs bien; par suite des faits criminels en question." • Ce télégramme fut affiché en Belgique, par 3 ordre du gouvernement allemand, le 11 sep - tembre. Dès le lendemain, 12 septembre, Mg: l'évêque de Namur demanda à être reçu pa: i le gouverneur militaire de Namur et protesta contre la réputation que S. M. l'Empereu: 5 cherchait à faire au clergé belge; il affirm; - l'innocence de tous les membres du clergé fu t sillés ou maltraités,-et se déclara prêt à publie] s lui-même les faits coupables que l'on parvien - drait à établir. ; L'offre de Mgr l'évêque de Namur ne fu ; point acceptée et sa protestation n'eut poin de suite. ; La calomnie pouvait ainsi suivre libremen ( son cours. La presse allemande la fomentait L'organe du centre catholique, la " Kôlnisch< 3 Volkszeitung," rivalisait de chauvinisme ave< 5 la presse luthérienne, et le jour où des millier. - de nos concitoyens, ecclésiastiques et laïcs, d< 3 Visé, d'Aerschot, de Wcsemael, de Hérent, di Louvain, et de vingt autres localités aussi in t nocents de faits de guerre ou de cruautés qut vous et nous, furent emmenés prisonniers, traversèrent les gares d'Aix-la-Chapelle et d< Cologne, et furent, durant de mortelles heures donnés en spectacle à la curiosité malsaine d< la métropole rhénane, ils eurent la douleur d( constater que leurs frères catholiques vomis saient sur eux autant d'injures que les luthé riens sectaires de Celle, de Soltaiij ou de Magd'ebourg. Pas une voix ne s'éleva, en Allemagne, pou] prendre la défense des victimes. La légende qui transformait les innocents er coupables et le crime en acte de justice s'es' ainsi accréditée, et, le 10 mai 1915, le Livre blanc, organe officiel do l'Empire Allemand osa reprendre à son compte et faire circule] dans les pays neutres ces mensonges odieuj et lâches :—" Il est indubitable que des blessés allemands ont été détroussés et achevés, oui affreusement mutilés par la population belge et que même des femmes et des jeunes fille: oht jDarticipé à ces abominations. Des blessé! allemands ont eu les yeux crevés, les oreilles , le nez, les doigts, les organes sexuels coupé: ou les entrailles ouvertes ; en d'autres cas, de: soldats allemands ont* été empoisonnés, pendu: à des arbres, arrosés de liquides bouillants par-fois carbonisés, en sorte qu'ils ont subi h mort dans d'atroces douleurs. Ces procédé: bestiaux de la population non seulement vio lent les obligations expressément formulée: par la Convention de Genève concernant le: égards et les soins qui sont dus aux blessés d< l'armée ennemie, mais sont contraires aux principes fondamentaux des lois de la guerri et de l'humanité." Mettez-vous, un instant, â notre place, Cher: Confrères' daiïs la foi et dans la saeërdoce. i Nous savons que ces accusations impudente; - du gouvernement impérial sont, d'un bout i , l'autre, des calomnies. Nous le savons et nous ' le jurons. : Or, votre gouvernement invoque pour le: » justifier, des témoignages qui n'ont subi 1< " contrôle d'aucun examen contraçliptow'e, ^ N'esï-il pas de votre devoir, non seulemen : de charité, mais de stricte justice, de vou: J éclairer, d'éclairer vos ouailles, et de nou: fournir à nous l'occasion d'établir juridique " ment notre innocence? ' Vous nous devez cette satisfaction, au non de la charité catholique, qui domine les con £ fiits nationaux ; vous nous la devez, au a jourd'hui, en stricte justice, parce que, ui ; Comité, couvert par votre approbation ai moins tacite, et qui se compose de tout ce qui la politique, la science, la religion comptent d< plus distingué en Allemagne, a patronné le: accusations officielles, a confié, à la plume d'ui r prêtre catholique, le professeur A. J. Rosen . berg de Paderborn, le soin de les condense: j dans une livre intitulé :—" Les accusation; 3 mensongères des catholiques français contre 1 . Allemagne" et a endossé ainsi à l'Allemagm . catholique la responsabilité de la propagatioi ! active et publique de la calomnie contre li 3 peuple belge. s Lorsque le livre français, auquel les catho t liques allemands opposent le leur, vit le jour . Leurs Eminences le Cardinal von Hartmann archevêque de Cologne, et le cardinal vor Bettinger, archevêque de Munich, éprouvèren - le besoin d'adresser à leur Empereur un télé î gramme ainsi conçu:—" Révoltés des diffama s tions contre la patrie allemande et contre s; 3 glorieuse armée contenues dans l'ouvrage, ' L: , guerre allemande et le Catholicisme,' notri , cœur éprouve le besoin d'exprimer sa doulou - reuse indignation à Votre Majesté au nom di - tout l'épiscopat allemand. Nous ne manque - rons pas d'élever notre plainte jusqu'au Che " suprême de l'Eglise." r Eh bien, Eminences Révérendissimes, Véné 3 rés Collègues de l'épiscopat allemand, à notri 3 tour, nous, archevêque et évêques de Belgique 3 révoltés des calomnies contre notre patrii r belge et sa glorieuse armée, contenues dans 1 Livre blanc de l'Empire et reproduites dan; I la réponse des catholiques allemands à l'ou ? vrage des catholiques français, nous éprouvon; , le besoin d'exprimer à notre Roi, à notre gou ° vernement, à notre armée, à notre pays, notri ^ indignation douloureuse. (A suivre.) LE PAPE ET LA BELGIQUE. UN TRIBUNAL D'ENQUETE] C'est avec la plus vive satisfaction que nou: apprenons que les menées allemandes tendan à exploiter la question du pouvoir tempore en faveur de l'Allemagne n'ont pas rencontré au Vatican l'accueil que nos ennemis espé raient. S'il faut en croire les renseignements qu nous parviennent et dont le contrôle est évi demm«nt malaisé par les temps qui courent le Pape serait acquis à l'idée de la constitutior d'un tribunal qui enquêterait au sujet de: atrocités commises en Belgique. Nous ne doutons pas que cette première victoire de la Vérité ne soit due à la visite d( Mgr Mercier. Le Pape, dit-on, a assuré au cardinal sa plu: sincère coopération parce qu'il croit une en ; quête impartiale facilitera la restauration d< ; la Belgique, condition impérative et prélimi naire à la paix. LA TERREUR EN BELGIQUE. ; BRELAN DE CONDAMNATIONS Désiré de Gucht, de Charleroi, Louis Vair t tier, de Maubeuge, et Gaston Samain, de Sous-le-Bois, près de Maubeuge, ont été condamné: à mort le 28 décembre et exécutés pour hautf trahison. Charles Frank, de Hautmont, a été ■ condamné à 15 ans de travaux forcés, ainsi quf trois hommes et une femme à un an de travaux . forcés pour la même accusation. Emile Nico-' lay, de Meig-nelef (?) a été condamné à mort It 4 janvier et exécuté; Joseph Brisbois, de Châ-telet, a été condamné à 15 ans de travaux ' forcés, une femme et deux hommes à 12 ans ; deux femmes et un homme à 10 ans, un hommf ; à trois ans, et une femme à deux ans ennemis l de travaux forcés. 5 MGR DE WACHTER A CARDIFF, ! S. G. Mgr de Wachter, évêque auxiliaire cl , vicaire général de S. E. le cardinal Mercier, a s visité Cardiff, les 9 et 10 janvier derniers. . A cette ocasion une messe solennelle et un . salut pontifical furent célébrés, le dimanche. . en l'église St-David, Charles-street. . Au cours de ces cérémonies religieuses, Mgi Wachter prit la parole pour remercier la po-. pulation de Cardiff de sa générosité pour nos réfugiés et pour exhorter nos compatriotes i supporter courageusement les vicissitudes (1< l'exil. Les paroles réconfortantes du prélai ' firent grande impression sur la nombreuse as-' sistance, et plus d'un œil se mouilla, à l'évoca-; tion de la lointaine et souffrante Belgique. Le lendemain, Mgr de Wachter fut reçu officiellement au Town Hall par le lord maire ' Dr R. J. Smith, qui lui présenta le salut cor- • dial de la cité. ■ Cette visite fut suivie d'une réception au 1 siège du comité officiel belge de Cardiff. M. ; Wilms, président, souhaita la* bienvenue au . prélat, auquel il présenta les membres du co-; mité belge et du "War Refugees Committee,:: ; ainsi que les dames du personnel enseignani i de l'école belge. Mgr de Wachter exprima sa gratitude, et , loua l'œuvre de chacun. M. Samsoen se plui i à faire remarquer qu'il y avait lieu d'adressej . des remerciements spéciaux à M. l'abbé Van i Kasteren, le prêtre belge, si dévoué à nos com-i patriotes. ; Le soir, toute la colonie beige de Cardiff: ainsi que de nombreuses personnalités an-, glaises, se trouvèrent réunies à un concert offert par le comité exécutif des maisons catho-, liques pour réfugiés. Mgr Q'Reilly, vicaire capitul-aire du diocèse . de Newport, présidait, ayant à sa gauche le ' Dr R. J. Smith, lord-maire, et à sa droite Mgi de Wachter entourés des membre^ des diffé-' rents comités. Mgr O'Reilly, en ouvrant la séance, présenta ' Mgr de Wachter à l'assemblée, puis céda la '' parole au lord-maire. Celui-ci exalta, en termes "élevés1, la noblesse et l'esprit de sacri-; fice du peuple belge. Mgr de Wachter se leva 5 à son tour pour répondre, et spontanément ' toute l'assistance se dressa pour l'acclamei • longuement. Sa Grandeur exprima en anglais la reconnaissance des Belges pour leurs bien- : faiteurs, et se fit l'interprète du Roi, en adres- • sant ses remerciements les plus vifs à la - grande et généreuse Angleterre. Successive-r ment alors, au nom des Belges présents, M. i Wilms, en flamand, et M. Meyvaert, en fran-i çais, remercièrent chaleureusement Mgr de ; Wachter de ses paroles d'encouragement ei s d'espoir, et certifièrent que le Belge ferait tou-i. jours honneur à son nom, synonyme de bra-. voure et de courage. M. l'abbé Van Kasteren prenant à son toui ; la parole, fut l'objet d'une chaude ovation. Le ' président du comité catholique donna ensuite , un court résumé de l'(3euvre, et fut très applau-L di. Le R. P. Alphonso, doyen de St-David ; exprima en quelques mots spirituels, sa grande admiration pour le cardinal Mercier, dont le nom seul, dit-il ironiquement, fait plus peui aux Allemands que toutes les armées alliées ' réunies. Et cette mémorable soirée prit fin ' sur une vibrante " Brabançonne " et un cha-j. leureux " God Save the Ring." ] ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE i ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dan: ^ le Royaume-Uni sont informés que les " Boarc , of Trade Labour Exchanges " (qui sont le: ^ seules autorisées par le gouvernement britan-j nique de présenter des ouvriers belges aus i patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la . Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aus Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees i Committee," General Buildings, Aldwych I W.C. (au premier étage). LA GRANDE GUERRE. I CAPITULATION SANS CONDITIONS DU MONTENEGRO. — L'ARMEE DEPOSE J LES ARMES.—LES CONDITIONS DE PAIX.—L'IMPRESSION EN ITALIE.— NOUVEAUX DEBARQUEMENTS EN GRECE.—NEUTRALITE DE CONTREBANDE.—CALME EN FRANCE ET EN RUSSIE.—LA MALADIE DU KAISER.— ; LE CANCER DES HOHENZOLLERN. La déclaration faite lundi à la chambTe hon-• groise par le chef de cabinet, le comte Tisza. 1 aux termes de laquelle le roi Nicolas de Monténégro et le gouvernement monténégrin auraient demandé une suspension des hostilités : aux fins de négociations de paix, est confirmée par un communiqué officiel de Vienne, et doit donc être considérée comme exacte. La demande du Monténégro a été faite jeudi dernier. L'Autriche a répondu qu'elle acceptait l'armistice à condition que l'année monténégrine mît bas les armes, sans conditions. Cette exigence a été acceptée lundi et l'ère des négotiations sera donc promptement ouverte. 11 faut noter à l'avantage du Monténégro que sa situation est désespérée. Son armée, inoapable, comme la nôtre après Anvers, ou comme celle de Serbie après Krushevo et Ipek, de se retirer, était, dit-on, menacée d'annihilation, et comme elle comprend tous les.hommes capables de porter un fusil, on comprend qu'en l'absence de tout secours de la part des Alliés, le vieux roi Nikita ait choisi le dur parti de se soumettre. Peut-être la Serbie et l'Italie ont elles agi dans ce sens? On ne sait pas. Il paraît probable, en présence des propositions ultérieures de l'Autriche, dont la demande du Monténégro forme la suite logique, que le roi Nikita devra consentir à la cession , élu Lovchen, quitte à voir ses droits sur Scu-tari reconnus, mais, l'influence de l'Allemagne aidant, cela n'est pas certain. L'état conquis conservera-t-il son indépendance complète? C'est encore moins sûr, au moins tant que la paix générale ne sera pas rétablie, car dans ce cas l'aile gauche de l'armée alliée opérant en Albanie serait ouverte par la frontière monténégrine.En Italie, la nouvelle de la capitulation sans conditions a été accueillie avec calme, comme 1 étant sans influence sur l'issue finale du conflit. Les esprits étaient du reste préparés à l'événement. Dans un discours qu'il avait prononcé à l'association Pro Patria, il y a quelques jours, le ministre Barzilaï avait déjà déclaré que la chute de la Serbie et du Monténégro, malheureusement presque inévitable, suivant celle de la Belgique, augmentait singulièrement les obligations que la Quadruple-Entente aura à remplir après la guerre, si la victoire doit signifier l'accomplissement de toutes les obligations morales qui, avec la défense d' intérêts de premier ordre, politiques et économiques, ont justifié la guerre. Le triste épilogue d'aujourd'hui, a ajouté M. Barzilaï, a été irréparablement décidé il y a longtemps, lorsque, en face de la menace austro-allemande en Orient, on s'est aperçu, ainsi que l'a reconnu ouvertement un ministre d'un Etat allié, qu'un programme balkanique nouveau et prévoyant faisait défaut. La loyauté d'un autre ministre a déjà reconnu aussi que l'Italie, dans oe manque de prévoyance des événements qui se préparaient, n'avait certainement pas la plus grande part de responsabilité. • C'est donc une grande erreur que de supposer qu'après l'invasion d-e la Serbie, on aurait pu, par des secours tardifs et non proportionnés à ce qu'ils auraient dû être, sauver le Monténégro. C'est aussi une très grande illusion que de croire qu'il aurait été possible d' empêcher l'ennemi d'occuper,le mont,Lovchen sans l'empêcher d'occuper la totalité du Monténégro. Les secours de la dernière heure n'ont pas manqué au Monténégro, niais ils ne pouvaient pas être suivis d'un effet pleinement efficace. Dans les pays centraux, bien entendu, la capitulation du Monténégro est accueillie avec des transports de joie hors de toute proportion avec son importance véritable. On y voit un augure heureux et un coup sensible au prestige cle l'Entente, incapable de défendre ses petits alliés. "Un des ennemis est par terre et a perdu toute envie de se battre, dit la 'Gazette de Cologne,' et cela continuera jusqu'à ce que toute la bande en aura assez, et mendiera la paix." Voire, comme disait l'autre. Le succès des Alliés est dans leur ténacité et leur patience ; ils ont le temps pour eux. Rira bien qui rira le dernier. La flotte méditeranéenne des Alliés s'est enfin décidée à faire une chasse sérieuse et systématique aux bases où les sous-marins ennemis s'approvisionnent, en l'espèce les petites îles de l'archipel où la Grèce est incapable de faire respecter la neutralité qu'elle nous doit. En conséquence, violant à son tour cette neutralité, nos navires de guerre effectivent partout des débarquements et des recherches, notamment à Corinthe, en Crête, et à Zante. Au lieu de protester, la Grèce ferait mieux de s'en prendre à elle-même deis difficultés que lui suscite sa mollesse à l'égard des Centraux. ; En France et en Russie, quelques actions ' d'artillerie sans importance. ; D'après de nouvelles dépêches, le Kaiser, ■ loin de partir pour " le front " (lequel?) comme le prétendent les officieux allemands muselés, ■ serait allé se faire opérer à Munich. Le célèbre chirurgien anglais Mark Howell qui assista, en 1888, le professeur Sir Morell , Mackenzie lorsqu'il opéra le kronprinz Frédéric de Prusse, père du Kaiser actuel, vient de faire des déclarations intéressantes au sujet du cancer des Hohenzollern. ! .Te ne crois pas, a-t-il dit, que ce soit pour Guillaume II une heureuse eliance de devoir être opéré par des chirurgiens allemands. Pour fiés raisons diplomatiques,on avait décidé que son père serait opéré par un Allemand. Nous autres, Anglais, ne devions assister les opérateurs que de nos conseils, et oeux-ci ne furent d'ailleurs pas écoutés. A peine eous le chloroforme, le patient LE PACTE DE LONDRES. A la suite de déclarations de M. Vande Perre contre l'adhésion proposée de la Belgique au pacte de Londres, qui, à en croire le député belge, serait de nature à inciter l'Allemagne à traiter notre pays en ennemi ( !), nous avons reproduit les réflexions que cette attitude avaient inspirés au " XXme Siècle " et au " .Journal des Débats." M. Vande Perre a adressé à ce propos, le 7 janvier, à notre excellent confrère du Havre un droit de féponse que, contrairement à la règle, son auteur insère dans un petit hebdomadaire flamand de Londres, et il nous demande de la reproduire à notre tour. Nous déférerions à ce vœu si cette lettre était effectivement une réponse. En fait, elle est tout à fait à côté de la question. M. Vande Perre ne nie, pas qu'il ait écrit l'article incriminé. Il constate simplement ce qui chacun sait, que la Belgique n'a pas encore adhéré au traité do Londres, il pretend qu'on ne peut le compter au nombre des partisans de la neutralité, " pour la bonne raison qu'il est prématuré d'en parler," mais il ne s'en déclare pas non plus adversaire, ce qui est un demi-aveu. Mais dans ce cas, pourquoi M. Vande Perre est-il adversaire de l'adhésion de la Belgique au pacte de Londres? Il ne nous présente à ce sujet aucun argument, et ceux çpi il a employés jusqu'ici ont été surabondamment refutés. Alors? • Nous ne pouvons, dans ces conditions, que considérer son opposition comme motivée, non par les intérêts supérieurs de la Belgique, mais par des préoccupations de coterie sur lesquelles nous ne préférons pas insister en ce moment, mais que M. Vande Perre ferait mieux d'avouer avec franchise. Notons en effet qu'il n'est nullement certain que la Belgique, en prenant avec les garants de sa neutralité, au concours desquels elle a fait appel conformément aux traités, des arrangements résultant directement des agissements de l'Allemagne à son égard, modifie quoi que ce soit, en droit, à son statut international. Pas plus cpie la Serbie, le Monténégro ou la Grèce, la Belgique n'est une grande jouissance ; elle ne fait pas partie de ce que l'on appelle, peut-être improprement, le concert européen, et son adhésion au pacte de Londres ne lui conférerait pas le droit d'y jouer sa partie. A notre avis, cette adhésion ne préjuge en rien de notre situation future et en elle-même elle ne devrait nullement donner ombrage aux rares partisans de notre neutralité obligatoire. C'est pourquoi nous comprenons d'autant moins leur opposition. Nous n'avons évidemment pas à donner de conseils à notre gouvernement, qui doit disposer d'éléments d'appréciation plus étendus que ceux que nous avons pu recueillir. Mais nous pouvons l'assurer que l'adhésion raison-née de notre pays au traité de Londres serait vue d'un bon œil par tous les patriotes belges qui considèrent attentivement la situation. Cette adhésion, en effet, ne peut qu'être avantageuse, et à la Belgique elle-même, et à l'Entente. Nous avons déjà fait allusion au danger epie pourrait faire courir à la cause de l'Entente des propositions de paix séparée à la Belgique à des conditions qui seraient momentanément avantageuses pour la Belgique mais défavorables aux intérêts militaires de la France et de la Grande Bretagne. Les événements du Monténégro ont donné à cet égarel une indication qui ne paraît pas négligeable.. D'autre part, il no serait petit-être"p'âs inutile de voir précisées les garanties globales que les Alliés ont, à tant de reprises, données solennellement à la Belgique. Après dix-sept mois de guerre, l'appui et les sympathies de l'Entente pour notre pays, nos nationaux et leurs représentants sont aussi vifs et,, aussi cordiaux qu'au lendemain de Liège, eti nous n'avons aucune raison de douter que lés réparations accordées à la Belgique à l'issue du conflit dépassent, selon l'engagement de M. Asquith, l'étendue de nos sacrifices. Il n'empêche que, comme tous les instruments diplomatiques, le pacte de Londres n'est pas exclusivement basé sur une sympathie sentimentale, mais aussi sur des intérêts positifs, concrets. En ce qui concerne en particulier l'Italie et le Japon, il est de notoriété publique que les' accords conclus reposent sur des conditions bien détaillées et qui prévoient des éventualités nettement définies. Nous ne voyons pas pourquoi il ne pourrait en être de même en ce qui concerne la Belgique, ni pourquoi ses justes aspirations dans les domaines territorial, financier, maritime et économique—quant à ce dernier point, nous pensons surtout à nos amis français—ne'pour-raient être stabilisées par un document dont les termes mûrement pesés, seraient établis dès aujourd'hui et préciseraient notre situation jusqu'à la conclusion de la paix. Nous sommes certains que ces vues n'ont pas manqué d'attirer déjà l'attention de notre diplomatie. En agissant dans ce sens, elle prépare les fondements d'une plus grande et plus forte Belgique. devint exsangue et son pouls presque imperceptible. Le chirurgien, très ému. se hâta, et son incision, au lieu d'aboutir au centre de la trachée, arriva sur le côte. Les observations que nous nrésentâmes à ce propos, aboutirent, finalement, à une scène violent avec le professeur von Bergmann. Les médecins allemands n'ont guère changé et sans aucun doute, il n'est personne, là-bas, qui ait la merveilleuse dextérité et la sûreté de main presque instinctive, de SiT Morell Mackenzie. Au reste, quel serait le résultat d'une opération même réussie, qui consisterait dans l'ablation dé tout ou partie du larynx? Tout au plus un répit de quelques mois avant le grand départ. Quant à moi, si j étais dans ce cas, sachant ce que je sais, connaissant les conelitions et les suites de cette .opération, je préférerais refuser toute intervention chirurgicale, donner à la mort partie gagnée et partir aussi rapidement que possible. Le Kronprinz devra donc encore patienter un peu... ECHOS. Une conférence da M. Gaston de Levai. La société " Belgica " annonce pour mercredi prochain 26 janvier à trois heures une conférence de M. Gaston de Levai, avocat à. la cour d'appel de Bruxelles. L'éminent orateur, qui était avocat de la légation des Etats-Unis, et qui n'épargna aucun effort pour sauver la nurse Cavel'l des mains des barbares teutons, a choisi comme sujet de sa conférence : Les Pèlerins de la guerre. On peut s'attendre à voir un nombreux auditoire au local d'Hanover-square. Petites nouvelles sportives. C'est par 3 goals à 1 que les Belges ont battu le Sanitary Corps anglais samedi dernier à Put.ney. La belle de ce match aura lieu le samedi 5 février à 2 heures 45 au terrain du Queen's Club à Baron's Court. Entrés 6d. et ls. au profit du club des soldats belges. Les cartes seront mises en vente dans quelques jours. De Richmond on nous annonce la formation d'équipes de boxe, lutte, football et gymnastique aux " Pelabon Works." Au Club belge de Manchester. Nous recevons la lettre suivante:— Monsieur le rédacteur,—Je vous prie d'insérer dans votre estimé journal la note suivante :— J'ai lu dans votre journal du 14 courant 1« rapport du discours de M. Royer au Club belge d-e Manchester. Ce rapport exige quelques modifications. Tout d'abord, il n'est pas vrai que les acclamations frénétiques démontraient suffisamment que l'auditoire sympathisait avec les idées de l'honorable député. Chaque fois, qu'avec une réelle éloquence, M. Royer a touché la note patriotique, l'auditoire a acclamé. Seulement, le grand nombre de catholiques présents, ainsi que la haute bourgeoisie libérale, ont été douloureusement surpris, qu'en dépit de l'union sacrée promise, et jusqu'ici dûment pratiquée dans le club en question, M. Royer ait cru devoir s'adresser à l'auditoire comme à des " citoyens " et ait prétendu que la signification de la guerre était l'opposition du prolétariat au capitalisme, et que c'est surtout au prolétariat belge ciu'est due l'héroïque résistance de notre pays. Des affirmations pareilles blessent toute conscience scientifique et juste. D'autrepart.je crois devoir rappeler à M. Gocbel que dans son organisation des soldats réformés, il serait tout à fait déplacé de croire qu'au jour de la réparation tout Belge n'aurait point à cœur de faire pour nos réformés tout oe que leur condition exige. Il ne faudra jamais que les soldats réformés exigent justice par une coopération quelconque.Puisque d'autrepart. on parle tant d'union sacrée et de démocratie, serait-il inopportun d'exiger que toutes ces associations fassent un peu plu.- justice à la langue flamande, que tant de ces soldats réformés parlent. Agréez, etc. Père L. J. CALLEWAERT, O.P., Aumônier des réfugiés, St-Joseph's, Stockport (Manchester). MONITEUR BELGE DES 9, 10, 11, 12, 13 ET 14 JANVIER. ACTIONS BEOLAT. Ordre de LéopolcL . noaiI£® officier de l'Ordre de Léopold. le colonel a artiweric Dujaram, le commandement du régiment provisoire d artillerie attaché à l'armée. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold: l>3 capitaine commandant de cavalerie Nyssen*. V la en second d'inlanlerie Vincent.. V.; le lieutenant d infanterie Itamboux, A. Qrdro de--la Couronne. , Sbnfc nomméà' ch'cValfèVs de l'Ordre de: la Couronne: cut€nant d'artillerie Hermans, G.; le sous-lieutenant d Oîtillerie Van Ortroy, F.; le sous-lieutenant d artillerie liL ' L' ' le eous-heu tenant d'artillerie Braco, G. Les omciers auxiliaires d'artillerie: Vaelen, P.; Mees, J.; T'.m-mermans, E.; le sous-lieutenant d'artillerie Ilankr.r. P.; ie 1T1 na1n^ d'^nianterie Heintz, G.; le sous lieutenant Janson. .1 ; le sous-lieutenant du génie Severin, ■M.; 1 officier auxiliaire d'infanterie Peeters, E.; le premier A. vie? sjfrrgej&t "Hody, L.; le 1<^,twa/n e A.; le ôapofal Akbat, J., et le soiaa& Etienne, J., de l'inianten^ les soldats d'inianterie ■Branam, J., Sckuermans, G., et Pnilippe, P. Ordre de Léopold II. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold TI : Le sergent d'infanterie Vinck, J.; le sergent d'infanterie xiertiand, G.; le maréchal des logis d'artillerie Sernee's, J,; le_ maréchal des logis d'artillerie Verevoken, E.. le caporal d'infanterie Demoustier, C. ; le brigadier d'artillerie Vau Poppel, F : le brigadier d'artillerie Do Keyzer, C.; le brigadier d'artillerie Daube, «T.; le soldat d'infanterie Sibille, M. Le soldat d'infanterie Van Gorp, J., cet nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (article 4) décernée: Au maréchal des logis fourrier d'artillerie Hev-♦ vaert. I? ; au sergent d'inianterie Defthi^L., et au soldat d'infanterie Debremacker; au caporal d'infanter:^ Stevens, A.; au caporal du génie Thirion. A ; au caporal d'infanterie Paulissen, P.: au brigadier d'artillerie Pringieors, F.; au brigadier d'artillerie Delgnéc, L. ; au soldat du génie Gry-souille, J. ; au soldat d'artillerio Fraipont, S ; au soldât d'infanterie Hecq, A. ; au soldat d'infanterie Tromont, D. ; au soldat d'inianterie Alaxhet. II.; au brancardier Segers, J.: au soldat d'artillerie Deville, H.; au soldat d'artillerie Mathieu, G.; au soldat d'artillerie Nival, A ; au maréchal des logis d'artillerie Comberback, H,; au soldat d'inianterie De Poorter, V. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement a nos bureaux. 104, bfcoo* lane, au premier. BAME belge demande deux Servantes seri-euees, très bonnes références, l'une pour enfants, l'autre peur cuisine.—25, Woodfield-road, Ealing. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autre occupation; parlant irançais, .flamand, et ayant f7e bonnes notions d'anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. T^ENTISTIIY:—VICTOR CÔTILS, d'AnVërè -M-Jf (rue Quellin).—Consultations toui; les jours d^ 2.30 * 6heures.—Oxiord-strect 551. Téléphone, 2782 Mayfair. DELLE beige, banne musicienne, désire faire connaissance Delle anglaise pour piano deux ou trois fois par semaine environ South Kensington.—Ecrire, bureau du journal. F. H. GOETHALS, LEOP., recherche M. et, Mme. Mathieu Goethals réfugiés en Angleterre et venant cl Anvers.—Ecrire à l'adTesse suivante; Goethals, L., soldat A.39. 4/1 A. B., en campagne. ' 3 MRS. ARTHUR BARNES, Giapwèll Hall, Chesterfield, serait reconnaissante à qui pourrait lui procurer l'adresse actuelle de Mme Eyckmans do Betz, rue de la Brasserie à Bruxelles. PIERRE PEELMANS, 10e regt. de ligne, fait savoir qu'il va bien et est avec son régiment.—Lettres adressées au 'directeur de l'hôpital: Horton, Chipping Sod-bury near Bristol. lui parviendront _______ REFUGIEE belge a perdu sa poche en soia roire contenant 2 chapelets entre Pire ad. il! y et BromP-ton-road. Serait très reconnaissante à la personne qui la rapporterait, 78, Onslow-gardens, South Kensington. DÉCÈS. M l'Avocat et Madame H. Baels, d'Ostende, ont la profonde douleur d'annoncer la mo't de leur fils Henry, pc à Londres le 16 juin 1915.—5, Highbury New Park, N.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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