La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1223 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 18 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z893b7q/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of âtoniarï, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with tbis paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are eble to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE T"V A TVTT7"Efr»C> DADATCOAMT DPHX^TQnTPRM'RWT A T OISTFlT? P.5^ 23MB ANNÉE MARDI 18 JANVIER 1916. N°- 18. LA GRANDE GUERRE. LE MONTENEGRO AURAIT SIGNE U ARMISTICE. — QUE CACHE-T-IL ?-L'ITALIE INDIFFERENTE A L PERTE DU MONT LOVCHEN. -250 OCO HOMMES POUR ATTAQUE SALONIQUE. — "CALME" SUR L , FRONT RUSSE. —NOUVELLE D'EGYPTE. — LE KAISER SERAI RETABLI ?—UN NOUVEAU CODE D i DROIT INTERNATIONAL. IÇn télégramme d'Athènes annonce qu'i Ljistice aurait été signé entre le Monténég: k l'Autriche-Hongrie. Cette nouvelle, si el fownirmée, semble indiquer que la conditk flV armée monténégrine doit être très critiqi marque le roi Nicolas s-e soit décidé à prend une pareille mesure. On peut cependai OT!re que la pais séparée que l'Autriche e lire iairc suivre à i'armistice, ne sera pas a «ptée par le Monténégro à la suite de ce sracs assurances qui iui ont été faites p: 'Italie; cette dernière considère:—et elle do avoir pour cela des motifs sérieuse—la perte c Mont Lovchcn comme de pmi d'importance, ■ comme l'annonce le correspondant de 1' " Ecl /ic Paris " à Iiome, les pénibles évènemen dans lé Monténégro n'ont guère surpris le go ivemement italien. La situation militaire a Monténégro et en Albanie a été étudiée pei dani longtemps sous tous ses asjtfvïts, et l'c crut sage d'envoyer en Albanie des contingen iqui, après l'écrasement d« la Serbie, ne po: vaient plus de iaçon effective aider la eau: Monténégrine. L'Albanie étant dé^end^le pi 'd^s forces adéquates ne court aucun dange et l'Italie, non seulement sauve ses positioi Bans cette région, mais elle sauvegarde ind rectement l'avenir du Mowténégro. i Depuis dimanche le général Sarrail a pr le commandement suprême de l'expéditio [ranco-britanniquc à Salonique. Vendredi de «lier le£ Alliés ont fait sauter la station c chemin de fer à Kilindir, ainsi que les dépô 'environnants; la voie ferrée entre Kiliniiir i [Demir Iiissar a été également- détruite e entier. [ Suivant dfls renseignements puisés à ur source autorisée et sûre, les troupes dest [nées à attaquer Salonique seraient, au nombi de KO,000. soit à pçu près autant d'hommt [qu'en possèdent actuellement les Alliés; le 1< janvier deux divisions autrichiennes et deu divisions allemandes que l'on avait signalés pomme se trouvant devant Salonique, étaier toujours sur le Danube. Le même jour on si; Ma la présence à Veles des 27e' et 105e div sions allemandes, la'101e et la 103e à Monast: avec une brigade hongroise, la 29e brigade ilnimnitza, et la 27e à Sofia. A Xanti et Piiiiippopolis se trouvaient la 77e divisio «mande, ainsi qu'une division turque, p ajouter à cela qu'à l'aérodrome d'Usku «trouvent 2000 hommes, avec un parc d'arti taie et en outre cinq bandes de comitadji composées chacune de 1000 à 1200 hommes. Hn attendant de nouveaux renforts en hon [mes et en matériel sont débarqués à Saloniqu pur les Alliés. A en croire le communiqué de Pétrogradi observe décidément une très grande mode: |3®> !e calme règne sur le front russe. C It Mime'' ^ autrement interprété par Vienni gui dit que la bataille du Nouvel An dans 1 P*iicje et sur la frontière de Bessarabie coi ■jniie. La région de Toporoutz, à l'est d ijurancio, a été le théâtre d'un combat violer "pissant en violence tous ceux: qui l'avaier précédé sur ce champ de bataille. i I. ennemi avança quatre fois en certair pKnts et six fois en d'autres, attaquant e Wiuimes d'un profondeur de 14 hommes cor iede= positions chaudement contestées, hïais !ut de nouveau repoussé, souvent après de [combats corps à corps à la bayonnette. . U proportion des pertes de l'ennemi est il ITO'ée par le fait que dans le combat en cett ' '"on, une brigaae austro-hongroise compt P Me mille cadavres russes (?). Deux officier P®es et 2-10 hommes furent capturés. L« /•enseurs maintinrent toutes leurs position! H? Eusses n'avancèrent nulle part d'un sei [î>ied (?). 1 L.'. 'a Strvpa et en Volhvnie, il n'y eut pa ( "vanements spéciaux. La Landwebr viei ' repoussa sur le Kormin une attaqu pu®*)-encore ! | |'n France, à part l'activité de l'artilleri : re ia Somme et l'Avre, il n'y a rien | 1]a"er a" ?°ur3 de la mlit-Fi,,., es.f,0®c>-ellement annoncé qu'une colonn L '10 de Mersa Matruh (sur la côte méditai a dispersé le 14 janvier 400 Arabe ( '(."Tf^nt été signalés à 60 kilomètres d i un,, en Egypte occidentale. ne flrenl pas de résistance t Lni'ip^w'' ^ ''aPProche des troupes britar L, S' *■ Jus de cent chameaux, tous les moi iftHrtn61' c ®yres> ainsi que les tentes, furen Liérs 6S" Deux Arabes ont été faits prisor I Snn ^.P^tesdu <3ôté britannique. fc)'''),!»5 (Mésopotamie) les troupes britar T0ntmuent à avancer au secours d i nera! lownshend. Kakpr°^Parnme Berlin retardé dit que 1 InilkmS! empiétement rétabli de sa légèr K'-audi Ti,'01? 6 a cordialement af inobile ? P1'!1"0 en se rendant en aut-c pi«urs *ls, chancelier, où il resta pli: Pie lonrr,J*eS' ^près le lunch le Kaiser eu On c°nversat:on avec le chancelier. |e front orientât^1 °i'tre 3U>il S.eî"ait parii pou Ntsosip 81 • A.moins qu il ne s agisse d Nperd r.îi ar °n sa'': qu'il en a plusieurs, o: Pc l'util1 c. n-' ectures au sujet de l'origine o circulé à son su]etU 68 *an*,as^1ue's 011 [5|Jx Etati-TTn"6 Lansing, secrétaire d'été lcain de flrnit'S'ia ^'^andé à l'institut amér |Teau c<y]a . 1!jternational de Tédiger un noi bellimir.»*^01"s (''os nations, à soumettr -uigerants et aux neutres. [des ÎÏÏSÎ If5 dé,Pê?!!es de Genève, l'affair Wciiaée H' 13S^S Wattenwyl et Egli, qi a tvrl!15p,?nna"e au de l'AUf |jVte- L'enaii,v2Ue Un,e ^''sation extraord Lnrs °at à Ion? 6it ouvertc- Le« deux où [^""mands °harge d'avoir fourni au ^sition 7S ren?eJSnements verbaux su ^^^j^Çaises dans le voisinage de 1 L'ATTITUDE DE BRUXELLES. ,—^ ^ En réponse à une protestation officielle du _ Collège de Bruxelles contre le logement an- ^ noncé de soldats allemands chez l'habitant, _ M. von Bissing, gouverneuT-général (tempo- R raire) de la Belgique (occupée) a adressé au dit E Collège une lettre dont nous extrayons les S intéressants passages que voici :— T L'attitude de la population bruxelloise à ^ l'égard de la garnison allemande montre dans tous les domaines une hostilité non justifiée. n Non. seulement on distribue et on achète ■o volontiers continuellement dans la ville des ',e écrits injurieux, d'un caractère obscène (sic) IU contre l'administration allemande, sous les 16 re yeux de la police de la ville; nom seulement ^ des officiers allemands ont été insultés en pleine rue (par exemple le cas de Jonghe), (> mais souvent la population bruxelloise en est r_ arrivée à prêter au service de renseignements ennemi une aide active en lui fournissant des ., renseignements sur la situation militaire en ville, par exemple, siur l'occupation tempo-^ raire des hangars à aéroplanes, et elle a ainsi ' rendu possible des actes hostiles contre la gar-[° nison allemande établie dans ses murs. U est ts regrettable que, même des employés commu-naux n'aient pas eu bonté de participer à ces 11 actes hostiles, et d'y prêter aide comme agents 1_ de l'espionnage ou comme détenteurs d'explo-n sHs (!). De plus, et sur une grande échelle, -s malgré des avis réitérés avec menace de pé-i- nalités sévère® de la part du gouvernement ;e générai, la population bruxelloise a tenu des ir armes cachées (?) et a ainsi indiqué son inten-r, tion de se garder armée en vue d'un souiève-is ment. De même danis le domaine des loge-i- ments, l'attitude hostile de la population bruxelloise s'est manifestée ouvertement. Non is seulement on a créé des difficultés de toutes n' sortes aux officiers et aux employés allemands, r- pour la location d'appartements convenables, e mais encore les quelques bailleurs qui ont loué js à des officiers ou employés allemands, pour gagner ainsi légitimement leur vie, ont été en n butte, de la part de leurs concitoyens, à des chicanes continuelles, à des menaces et à des e humiliations. C'est ainsi que pour les offi-[_ ciers et employés allemands la question du ,e logement est devenue particulièrement embar-,s rassante. ,r Ces récriminations, du reste en partie men-x sonigères, constituent un hommage éclatant à ,g l'intransigeant patriotisme—le seul qui compte ^ à l'heure actuelle—de la capitale. Bravo, les Bruxellois ! i- :: LES CRIMES ALLEMANDS EN BELGIQUE. a Le gouvernement belge, comme nous l'avons I dit, vient de terminer son enquête sur les k crimes allemands en Belgique. Nous ne nous ]_ y arrêtons, en ce moment, que pour Telever, 3 dans ce formidable réquisitoire, les crimes w' commis, en contravention du droit des gens, L_ contre les propriétés privées et les monuments e publics. Le total des immeubles incendiés sur lesquels le gouvernement a porté ses investiçra- ' tions est de :— e lo. Brabant 5821 2o. Liège 2703 à 3o. Huy 255 4o. Verviers 581 e 5o. Waremme 16 st 6o. Anvers 1800 7o. Turnhout 40 8o. Malines 1748 s 9o. Dinant 2232 n lOo. Namur 1710 H«- Philippeville 1301 's total..'.. 18,207 Les communes qui ont le plus souffert du 1- passage des Barbares sont:— Brabalit.—Elewyt—133 maisons incendiées sur 279; Eppeghem—176 sur 213; Capelle-au-,® Bois—23ô sur 371; Aerschot-^386 sur 1183; t . Schaffen—16.4 5v,.r 4ô2; Boortmeer,beek—1.03 sur j 118; Tremeîoo—214 sur 367 ; Werchtef—267 slïr 429 ;^Corbeek-Loo— 129 sur 207; Herent—312 sur 703; Kessel-Loo—461 sur 1168; Louvain— 1120 sur 7433 et 1000 maisons pillées. 0 Liège.—Barchon—110 sur 117; Boncelles— 143 sur 410; Fléron—152 sur 398; Re'tinee—118 e sur 236; Battice—140 sur 574; Herve—279 sur .Y 770; Julémont—279 sur 770. Anvers.—Berchem—95 sur 2260; Duffel—218 e sur 1158; Lierre—762 sur 38S6; Liezele—181 .. sur 209 ; Mariakerke—58 sur 222 ; Waelhem—92 S sur 244; Biaesvelt—80 sur 251; Malines—1500 e sur 9570; Thisselt—65 sur 392. Dinant—1263 sur 1375; Hastière-par-delà— t 06 sur 75; Spontin—127 sur 130; Houx—39 sur - 70; Onhaye—98 sur 124; Sorinnes—75 sur 118; 1- Bièvre—73 sur 164; Bourseigne-Neuve—70 sur t 103; Willerzée—113 sur 138; Andenne-Seilles .- —165 sur 1398; Maizeret—29 sur 58; Monceau —29 sur 80; Louette-Saint-Pierre—38 sur 116. Namur—119; Arsimont—163 sur 355; Auve- - lais—123 sur 930; Ermeton—86 sur 180; Fos--i ses—70 sur 790; Tamines—276 sur 749; Bo- ninne—65 sur 159; Bonge—41 sur 150; Cham-e pion—59 sur 208. Philippeville. — Frasnes —150 sur 185; " Mariembourg—55 sur 209; Anthée—72 sur 267; " Franchimont—52 sur 87; Hermeton-s/M—72 ; sur 105r- Morville—41 sur 163; Hanzinelle—73 1 sur 187; Oret—73 sur loi; Romedenne—117; Surice—130 sur 310; Villers-en-Fagne—45 r sur 57. e 1 Notons qu'il n'est, dans cette enquête, nulle- u ment question des Flandres, où des bourgades t et des villes entières ont disparu—en attendant leur résurrection à l'heure de la délivrance, t sous la magnifique impulsion de nos soldats. e LE CARDINAL MERCIER A ROME. ROME, 17 janvier.—Après son audience avec e le Pape, le cardinal Mercier s'est retiré dans i ses appartements au Collège Belge et a tenu une conférence avec d'autr&s prélats belge?. 1- L'audience avait duré une heure et Son Emi-- nence rapporta un volumineux dossier. Après x sa conférence il s'entretint avec le cardinal r Gaspard, secrétaire d'état du Vatican. 1 Le cardinal ne reçut aucun des nombreux visiteurs qui vinrent signer le régistre. L'AFRIQUE DU SUD ET LA BELGIQUE. CINQ MILLIONS DE DONS. Aujourd'hui que l'adversité frappe cruelle ment un &i grand nombre de nos compatriotes il convient de rendre hommage à ceux qui n ménagent aucun effort pour alléger, dans 1 mesure du possible, les souffrances de tan d'innocentes victimes. Parmi ces généreu amis de la Belgique, une des premières place revient aux habitants de l'Afrique du Suc En eSet, au mois d'août dernier, ils avaiei: déjà envoyé 160,000 livres sterling, plus d quatre millions de francs, aux différente œuvres philanthropiques belges. Le chiffr cle cinq millions de francs aura été atteint à 1 fin de décembre. Dès le mois d'août 1914, un fonds belge dénommé le "Belgian Widows and Orphan Fund " fut créé à Johannesburg; l'appel adre; sé par les trésoriers honoraires, MM. O'Reill et Van Lier, à la population locale fut a( cueilli avec le plus grand enthousiasme, < bientôt des sommes importantes furent réi nies. Cette générosité ne se borna pas au. habitants de Johannesburg. Bientôt, dans le principaux centres de l'Afrique australe br: tannique où d'autres souscriptions avaient ét ouvertes, tous les citoyens, riches et pauvres Boers et Anglais, rivalisèrent, chacun selo: ses moyens, pour gonfler les lis/tes. Parmi le personnes qui se sont dévouées d'une faço: toute particulière, il convient de citer M Moumal à East-London, M. Holland à Porl Elizabeth, M. Janssens à Capetown, M. d Waegenaere à Pretoria, M. Lefèvre à Kimbei ley, et M. Hirschberg à Salisbury. A côté d ces trésoriers honoraires, se constituaient d nombreux comités de secours, le maire de 1 localité .prenant généralement la présidence En ce moment, il n'y a pas moins de trente-e1 un " War Funds " qui fonctiennent en Afriqu Australe, et même plusieurs d'entre eux s'oc cupent uniquement de recueillir les somme destinées aux victimes belges de la guerre, j part les envois faits directement au " Nationa Committee for Relief in Belgium," la quas: totalité des fonds est aujourd'hui transmise e; Europe sous le contrôle du consulat général d Belgique à Johannesburg. Si la spontanéité a été un des caractères le plus saisissants de cette organisation ei Afrique australe, il convient, à l'heure qu'i est, d'insister sur la remarquable régularit avec laquelle se font les versements et cel: après dix-sept mois. Cela est dû en grand partie au système adopté par le personnel de mines, des chemins de fer et des administra tions, ainsi que par les employés et ouvrier de diverses grandes firmes commerciales 01 industrielles de l'Afrique du Sud. Ces admi rables donateurs se sont engagés, dès la créa tion des divers fonds belges, à abandonne mensuellement, et cela jusqu'à la fin des hosti lités, un tant pour cent de leur salaire au profi de nos infortunés compatriotes. N'est-ce pa là un splendi.de témoignage de la générosit des Sud-Africains d'une part, et, d'autre part de la sympathie qui les anime à l'égard d notre chère Patrie? Mais là ne se borne pas la générosité d cette petite population d'un million et quar de blancs à peine. Jamais un nouvel appel n reste sans réponse. C'est ainsi qu'il y a quel que temps. Sa Majesté la reine Elisabeth avai demandé à des publicistes anglais qu'on vîn en aide aux enfants des environs d'Ypres Lorsque l'appel do notre auguste Souverain fut connu en Afrique du Sud, des comités s'or ganisèrent un peu partout, et en quelques se maines la somme requise était largement dé passée. Encore le 24 juillet, jour anniversair de Sa Majesté le reine des Belges, une col lecte fut .organisée dans les rues de Pretoria ; 1 initiative d'un de nos compatriotes, M. d' Waegenaere, pour envoyer quelques douceurs ; nos héroïques soldats. Cette .fournée rapport: elle seule 250 livres sterling. Un bazar : Capetown a donné récemment 650 livres ster ling au profit des œuvres patronnées pa S.A.R. la princesse Marie-José. Et ainsi chaque joiir-vcrit surgir une nouvelle initiativ-dans l'un ou l'autre centre de l'Afrique aus traie. Chaque semaine, cinquante ou soixant mille francs prennent la route du Havre ou d Londres—et cela, répétons-le, après dix-sep mois de dons continus. Cette inlassable générosité méritait d'êtr signalée et c'est de tout cœur que nous adres sons au nom de nos malheureux compatriote un cordial merci à tous ceux qui se .sont dé voués en organisant les divers fonds belge dans ce pays lointain et à tous ceux qui 011 répondu avec le plus noble empressement i des appels si souvent répétés. CHEZ LES SOCIALISTES, Un soldat belge interné en Hollande, qu signe " C. D., membre et propagandiste de 1: Fédération socialiste du bassin de Charlenoi,' écrit à 1' " Echo Belge," à propos du tranisfer à La Haye du Bureau socialiste international Je lis partout que les Alliés ne veulent pas 1; paix avant d'avoir la victoire, et les grand, hommes de France répètent tous que celui qu parle de paix est un mauvais citoyen. Et c'es à ce moment-là que le bureau socialiste irai tendre la perche aux boches? Ce n'est pas pos sible. Je ]'ai discuté avec mes camarades. Nou sommes tous bien d'accord : ai le bureau inter national socialiste s'occupe de cela, c'est qu< c'est un bureau d'Allemands. Et alors, quoique nous n'ayons rien à dire : Huysmans, qui est député de Bruxelles, soye: certain qu'à notre Fédération carolorégienne ç; ne se passera pas comme ça. Nous recevons des nouvelles du pays, et !e camarades qui sont encore dans notre arrondisse ment nous écrivent: "Qu'il n'y ait plus un Aile mand qui ose montrer le bout de son nez aprè la guerre ! " Même les Allemands qui sont dans la fédéra tion des mineurs depuis des années, ils devron filer ! — Une réunion de l'association des indus triels saxons a eu lieu à Dresde, le semain< dernière. Les industriels ont conclu à la né ■oessité de sauvegarder le crédit de l'Allemagn à l'étranger et ont formulé un vœu en ce sens Dans une discussion sur le rapproebementéco nomique entre l'Autriche et l'Allemagne, l'as sociation s'est montrée favorable à une unioi économique qui toutefois ne serait pas trans formée en union douanière. NOUVELLES DU PAYS. La succursale de la Deutsche Bank à Bruxelles a réalisé, pendant l'année,1914, le bénéfice colossal de fr. 97,628,701.33! C'est là le bénéfice brut que les charges et frais ont réduit à fr. 51,343,102.57. Un dividende de 10 p. c. a été distribué aux actionnaires et le .. solde à nouveau s'élève à fr. 15,144,849.88. e * * * a On apprend que les actionnaires bruxellois s'occupent d'étudier la levée d'un impôt pro-*; gressif sur le rervenu, pour couvrir les rentes et b les dettes contractées, les emprunts de guerre k déjà versés et pour lesquels divers postes ont 0 déjà été retirés du budget de la ville. s * * * e Le " Telegraaf " apprend que la plus grande a partie du personnel du trami Becloo-Watervliet a été fait prisonnier par les Allemands. Un s machiniste réussit cependant à prendre la s fuite et ne put être rejoint. Voici dans quelles circonstances. Lorsqu'il arriva avec son tràm f à Eecloo, il apprit que des soldats allemands s'étaient- rendus chez lui. Or, le tram devait encore effectuer le trajet Eecloo-frontière. On ne l'empêcha pas de partir. Mais, lors- * que le tram s'arrêta à la frontière, des officiers s et des soldats s'apprêtaient à se jeter sur le T conducteur, mais une sentinelle avait précisé-0 ment ouvert la porte de la clôture pour laisser passer deux wagons chargés de poissons venus g de Hollande. Le machiniste sauta de sa locomotive et passa la porte. Il était libre ! Un " Teldwebel " lui cria:—"Mais reviens donc, nom d'une e ...pipe! Sans quoi je serai puni." Le fuyard ne répondit pas à cette invitation, e bién entendu ! e On ignore le motif des autres arrestations. a # Nous apprenons la mort à Soignies de M. r- Eugène de Savoye, sénateur catholique de 1' 0 arrondissement Mons-Soignies, dont on con- - naît le dévouement social. Doué d'une intelli-s gence saine et droite, travailleur infatigable, il ^ s'était créé un nom dans le monde industriel. 1 Une pénible maladie, aggravée par les " chagrins de l'heure présente, l'emporta en 1 pleine force. s * * # Ceci s'est passé en août 1914. Les Alle- s mands occupèrent un village limbourgeois et j se mirent en devoir d'envahir toutes les mai- , sons, petites ou grandes. L'une d'elles, vaste ^ et de belle apparence, fut l'objet d'une minu- a tieuse visite. Un domestique reçut ordre de ; conduire messieurs les visiteurs, dare-dare, à la cave à vins. 3 Un officier avisa un cellier, contenant des z bouteilles d'un litre, plus grandes donc que les flacons qu'on a coutume de voir. I^a couleur . rouge-oignon du contenu plut au Boche qui ré- r quisitionna d'office ce vin pour lui-même et . ses camarades. t. Or, ce qu'il prenait pour du vieux Bordeaux 5 était en réalité du vinaigre de vin rouge. Le s domestique se réeria, voulut expliquer l'er- , reur, mais l'Allemand s'imagina à voir la 3 figure transfigurée du serviteur, que celui-ci voulait sauver le vin. Il tira donc, sans autre î forme de procès, son revolver et obligea le t domestique à exécuter l'ordre. A table, les 3 Boches vidèrent chacun leur bouteille, sans - sourciller. t Le domestique tremblait de tous ses mem- t bres, croyant sa dernière heure venue lorsque • les ennemis se seraient aperçus... Mais, à la fin du repas, qui fut bruyant, un " des officiers lui cria:—" Donnerwetter, si c'est " là le meilleur Bordeaux de votre cave, il ne " vaut pas cher ! On boit des crus plus fins chez 3 nous." Et ce fut tout. Jamais aucun des Boches ne s'aperçut qu'il avait, bu du vinaigre ^ au lieu do vin. La " Kultur " ne donne dé- . cidément pas un goûter bien délicat! 1 # * * i L'affaire Wilmart se poursuit devant la cour - d'appel. L'interrogatoire de Wilmart, au cours L" des premières séances, fut—de loin !—le plus , intéressant. Le fameux homme de Gand-Ter-3 neuzen n'a rien perdu de son éloquence, de son - assurance, ni surtout de sa mémoire, qui reste 3 prodigieuse. Il y eut joute oratoire entre lo 3 joyeux Nestor et l'expert Delfosse notamment 1 et avec l'avocat-général Janssens qui dut employer, à un moment donné, toute son élo- 5 quence. " Wilmart continue à prétendre que c'est la 3 compagnie qui lui devait ses traitements arrié- " rés, soit environ 480,000 francs et que, si l'Etat £ belge avait repris son chemin de fer, il ne se- ^ rait pas au banc des accusés. C'est une façon de voir, évidemment... mais que le tribunal n'a pas eu l'air d'admettre ! # ■* * Nous avons déjà dit que les conseils provinciaux de Belgique, réunis le 4 janvier, i pour voter le budget, ont décidé de frapper 5 d'une taxe de 20 francs par hectare les terrains ' cultivés. (, Cet impôt rapportera 1,200,000 francs pour la . Brabant et 4,000,000 de francs pour la pro-t vince de Hainaut. 5 Les cultivateurs sinistrés pendant la guerre i en seront exonérés, t * # # Sur une population de 180,000 habitants—qui 3 a notablement diminué par suite d'expatria- - tion—il y en a 53,000 qui participent à la dis-5 tribution de la soupe communale. A Scharbeek, un quart de la population" soit 5 24,000 habitants, se trouve dans le même cas. l II existe la même proportion dans les autres faubourgs. 3 # * # ] Nous apprenons le décès à Alost de MM. 3 Gustave Jansens, chef de bureau à la gare des marchandises, J. Toderijn, courtier en hou-■ blon, et de M. Victor De Winter, greffier à la justice de paix, qui mourut des suites du typhus. 3 — Le Pape vient d'ordonneT que dans toutes - les messes célébrées le dimanche, le prêtre 3 officiant, après avoir lu l'Evangile en latin, . devait se tourner vers les fidèles et on donner - lecture en italien. Cette mesure sera pro- - chainement étendue aux autres pays. On sait 1 que le Pape, avant son élévation à la tiare, - était l'un des promoteurs les plus zélés de la diffusion des Evangiles en langue vulgaire. POUR LES BELGES. OFFICE NATIONAL BELGE DE TRAVAIL. A la suite d'un rapport addressé au Roi par M. Hubert, ministre de l'intérieur et du travail, considérant les nécessités issues de la durée prolongée de la guerre, et l'importance croissante des questions se rapportant au travail du fait de la participation industrielle des populations réfugiées aux entreprises des nations alliées, le Roi a signé l'arrêté suivant:— Article 1er.—Il est institué auprès de chacun des comités officiels belges des réfugiés existant au Havre et à Londres, un bureau auxiliaire du ministère de l'industrie et du travail, dont l'action sera coordonnée et rattachée à un " Office National Belge du Travail," établi au siège provisoire du gouvernement. L'office précité a pour mise-ion de veiller, jusqu'à la fin de la guerre, aux intérêts des travailleurs belges réfugiés à l'étranger et placés dans l'industrie, l'agriculture ou le commerce. Art. 2. Rentrent spécialement clans la compétence de l'office, les attributions ci-après:— (a) Faciliter aux Belges l'observation des lois et des règlements étrangers relatifs au travail; se faire auprès d'eux, sous ce rapport, l'auxiliaire de l'administration du pays de leur résidence ; remplir dans le même ordre les devoirs de protection auxquels le gouvernement est tenu vis-à-vis de ses nationaux; s'entremettre en leur nom pour tout ce qui touche aux questions d'intérêt professionnel, mais en restant dans les limites compatibles avec les us et coutumes et les législations étrangères. (b) Veiller à l'emploi le plus rationnel de la main-d'œuvre belge réfugiée à l'étranger en recourant notamment, dans ce but, à l'organisation d'un service d'enquête dont les délégués seront mis à la disposition des employeurs comme des ouvriers et s'occuperont de rechercher les améliorations désirables, de prévenir et d'aplanir les différends qui pourront surgir. (c) Contribuer, par la coordination des efforts tentés en vue du placement des travailleurs (belges, soit dans le Royaume-Uni, soit en France, à faciliter l'utilisation intégrale des forces ouvrières disponibles. (d) Chercher par tous moyens à procurer, sous la forme la mieux appropriée, l'assistance par le travail à la catégorie des réfugiés que leur âge ou leur sexe rend peu aptes à remplir un emploi aux usines. (e) Maintenir les Belges émigrés en étroite relation avec les comités officiels belges de réfugiés, et contribuer à la diffusion des services dus à l'initiative de ces organismes ou relevant des œuvres d'assistance (transmission de correspondances, recherche des familles, envois aux parents, etc.). (f) Encourager l'épargne populaire, celle-ci étant organisée, s'il en est besoin, sous la garantie du gouvernement. (g) S'attacher à ce que les ouvriers soient pourvus de logements convenables et poursuivre le développement de l'œuvre du campement belge des réfugiés du Havre. (h) Concourir aux mesures qui seraient concertées avec les gouvernements intéressés en vue d'organiser, lors de la libération du territoire de la Belgique, le retour des réfugiés, sans qu'il doive en résulter pouT eux, en l'absence des prévisions indispensables, d'inutiles souffrances, et sans que la production du-pays qui leur a offert l'hospitalité puisse s'en trouver brusquement atteinte. Art. 3. Le comité officiel belge des réfugiés est appelé à titre consultatif à s-e prononcer sur lés questions de principe et sur les mesures générales à appliquer dans le cadre des objets énumérés à l'article 2. U pourra également soumettre au ministre compétent telles propositions qu'il jugera convenables relativement aux mêmes objets. Dans ses rapports avec l'office du travail et afin d'établir entre lui et cet organisme une liaison étroite, le comité officiel"pourra être représenté par une sous-commission, dite sous-commission du travail, composée de cinq membres qu'il désignera. Art. 4. Notre ministre de l'industrie et du travail, notre ministre de l'intérieur et notre ministre des affaires étrangères sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 11 décembre 1915. INONDATIONS EN BELGIQUE. Des informations parvenues de la frontière hollando-belge disent que des dévastations ont été commises par des inondations en Belgique et spécialement dans les Flandres. L'Escaut a monté de plusieurs mètres et d'autres rivières se sont transformées en torrents. Les villages de Wellen, Gavere, Syngen et Schelderode sont complètement sous l'eau. Les champs autour de Berchem, Avelghem et beaucoup d'autres endroits sont inondés. La situation est particulièrement grave à Grammont où de grands dommages ont été causés. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les "Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la'plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). MONITEUR BELGE DES 9, 10, 11, 12, 13 ET 14 JANVIER. NOMINATION DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 15 novembre 1915, le capitaine en seoon-d d'infanterie Rustin, G.-G.-L., est nommé capitaine confc» mandant. NOTARIAT. Par arrêté royal du 8 janvier 1915, M. Cassiers, P.-J.-M^ notaire à Poperinghe, est nommé juge suppléant à 1a Justioo de paix de cette résidence, en remplacement de M. Lara, démissionnaire. UN COMITE DE PRET3 ET D'AVANCES. Par arrêté royal du 11 décembre, un comité de prêts et d'avances est institué au Havre. Les dispositions de l'arrêté royal du 1er décembre 1914 lui sont applicables. Il fonctionne au profit des Belges résidant temporairement tant en France qu'en Suisse et dans la Principauté de Monaco. Il institue un organisme d'information et d'exécution à Paris et dans d'autres localités s'il le juge utile. U fixe le montant des avances et des prêts. l^es avances sur des créances exigibles à charge des^ administrations publiques belges sont consenties sans intérêt. Les prêts sont accordés notamment aux conditions suivantes :— Moyennant bonification d'un intérêt ajinuel de quatre pour cent, lorsqu'ils sont effectués sur des titres créés par les administrations publiques ou sur des créances non exigibles a charge de celles-ci; Moyennant bonification d un intérêt annuel dont ie taux est supérieur de un poiu cent au taux d'esoompte de ia Banque de Franco et ne psut être inférieur à cinq pour cent, pour les autres prêts. Il ne subit aucune modification pendant la duree du contrat, sauf qu'il est augmenté d'un demi pour cent pendant le délai de retard en cas de remboursement après la aate convenue. . Les prêts sont limites a cinq _ miLe francs, louteiois. qu'il s'agisse d'avances ou de prêt6, il ne peut être mis à la disposition des intéressés plus de^ mille francs par mois. Lee demandes d'avances et de prêt6 sont formulées par écrit, indiquent '»■ quel titre elles sont introduites et fournissent sur la situation de fortune des demandeurs tous les renseignements pouvant aider à l'appréciation de leur re- Les intérêts provenant des opérations de prêts sont affectés à un fonds dé réserve qui sera, lors de la liquidation sous déduct on des frais du Comité, mis à la dispositon du Ministre des Finances. Le Comité se réunit au moins une fo«s par semaine. Il prend toutes les dispositions qu'il Juge nécessaires pour la réalisation de l'objet du présent arrêté, notamment en c« qui concerne l'organisation de son service financier. Un premier crédit d'un million de francs est ouvert au Comité pour le service des avances et des prêts. . M. Schollaert, Ministre d'Etat, Président de la Chambr* des Représentants, est nommé Prés-ident du Comité; M. Liebaert, Ministre d'Etat, Membre de la Chambre des Représentants, est nommé vice-président; . MM. Cooreman et Comte Goblet d'Alviella, Mmisitres résidanit, au Havre. &ont nommés membres du mêm« Comité. ECHOS. Pour les Serbes. Une solennité religieuse, due à l'initiative de notre excellent confrère William T. Parker, avait attiré dimanche dernier une nombreuse assistance dans l'église anglicane de la Sainte-Trinité, Stroud Green. Nous y notons la présence du maire d'Hornsey, accompagné dea aldermen et des conseillers. Au cours du service religieux, célébré par le révérend E. O. Arundel, le révérend père Ni-colas Vilimiro-vitch. professeur de théologie à l'université de Belgrade, monta en chaire et prononça un appel éloquent en faveur de ses malheureux compatriotes serbes. Une collecte faite paTmi les assistants rapporta la jolie somme de £40. Fédération des Notaires. Au cours de la réunion de la Fédération des notaires qui sera tenue demain mercredi au Royal Court of Justice, M. Potty donnera une causerie sur les agissements des Allemands au Congo. La reconstruction des villes belges. Nous avons déjà annoncé à nos lecteurs la création, sous les auspices du " Beigian Town Planning Committee," d'un cercle d'étude ou les Belges qui s'intéressent au problème de la reconstruction des villes trouveront une documentation fort utile et l'occasion d'échanger leurs idées. Un public nombreux assistait à la réunion préparatoire qui s'est tenue mardi passé. M. Culpin, secrétaire du " Belgian Town Planning Committee," y a rappelé, en. des termes éloquents le programme rénovateur et d'une si grande portée sociale du mouvement en faveur de*"* cités-jandins. En projetant," sur l'écran de tFè5~ beaux clichés il a montré comment,''ën Alig'îeterre, ce"programme avait été réalisé et ses conséquences heureuses pour l'habitat ouvrier. Cette conférence a vivement intéressé l'auditoire et provoqué certaines questions qui feront l'objet, lors de-réliîitoïts ultérieures; d'un exa-! îften dtfâîllér'T";"1, " - AprÊfe' un'é£h£tïg'e$:é V3»a ,efitrç;les .membres présents il a été décidé de procéder dans la prochaine réunion à la nomination d'un bu-Beau et à la discussion du programme d'étude. Cette réunion aura lieu le mardi 18 janvier à quatre heures de l'après-midi, au local de l'Association des Cités-jardins, 3, (ira y's Inn-place, London, W.C. Les personnes désireuses d'assister à cette réunion et qui ne seraient pa-s encore inscrites comme membre du cercle sont prié'e» de s'adTesser au secrétaire du B.T.P.C., qui se tiendra à leur disposition le jour même de la réunion, dès deux heures. fiante - 6Wuk êomee Jtm&âmvri&y'Je lein. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Priere de s'adresser directement a nos bureaux. 104, bHo®-lane, au premier. DAME belge distinguée demande à prêter pour quelques mois petit lit d'enfant avec accessoires.—-Uîfres,_146, Kennmgton Park. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désir» s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autre occupation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire J V.. bureau du journal. DENTISTRY.—'VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours d« 2.30 ^ 6 heures.—Oxford -street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. GOETîÎÀLS, LEO P., re-cberche M. et Mme. Mathieu Goethals réiugiés en Angleterre et venant d Anvers.—Ecrire à l'adresse suivante; Goethals, L., soldat A.39, 4/1 A. B., en campagne. JEUNE anglais© enseigne.—Ecrire Miss K.^ 38, Oxford-gardons, North Kensington. IE docteur Grégoire, médecin-adjoint au A. 144 J IV armée belge en campagne, désire connaître l'adressa en Angleterre de Mlle Auny Ivans, d'Anvers. MJ. SCHILTZ, changeur d'Anvers ou beau <• frère est prié écrire: J. L. R., 115. Rusholme-road, Manchester. M" RS. ARTHUR BARNES, Glapwell Hall, Chesterfield, serait reconnaissante à qui pourrait lui procurer l'adresse actuelle de Mme Ryckmans de Betz, rua de la Brasserie a Bruxelles, PIERRE PEELMANS, 10e regt. de lignêTfâit savoir qu'il va bien et est avec son régiment.—Lettres adressées au directeur de l'hôpital: Horton, Chipping Sod- bury, near Bristol, lui parviendront. 1

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes