La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 23 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747v3s/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY _. CINQ CEHTIME* VIJF CENT HUfâfc DIX CENTIMES a n HT; A TJ-NTTP."P. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. VENDREDI 23 JUIN 1916 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. anger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh No. 174 LA GRANDE GUERRE LES TURCS EXPULSES DE LA MECQUE LA REVOLTE DE L'ARABIE I TEMPS D'ARRET EN RUSSIE Eie communiqué officiel belge du 21 j <jit; " Il y a eu des duels d'artille-sur divers points du front belge, spé-jiaiement dans la région du nord de Dix-hude. 11 y a eu aussi quelques combats le bombes dans la direction de Steen- iiraete . . . î La situation en Russie n a pour ainsi lire plus éprouvé de changement depuis Ledi dernier. [Dans le saillant de Lutsk, Linsingen [arre toujours aux Russes la route de fovel, mais, malgré ses furieux efforts, I n'a pu enfoncer leurs lignes. Le théâ-Ire principal de la lutte est toujours à [uelque 30 kilomètres de Lokatchy, qui forme le point le plus avancé du saillant. [ Korontchin, à environ 20 kilomètres [11 nord-est de Lokatchy, de nouveaux feiments russes, attaquant avec vigueur, mirent les Allemands en fuite, et Raymiesto, un peu plus au nord-est L transformèrent en déroute une atta-jue des Allemands en formation serrée, l'ennemi paraît mettre en ligne beau-bup d'artillerie lourde. En Bukovine, les Russes, qui avaient jéjà annoncé l'occupation d'une quaran-aine de kilomètres de la rive nord de |i Sereth, au sud et au sud-ouest de lernovitz, mandent qu'ils ont traversé à rivière. Les restes de l'armée de Pflan-jer paraissent se retirer en assez bon or-Ire, D'après une dépêche de Vienne relie à Berne, les Autrichiens abandonnèrent toute la Bukovine méridionale Peur éviter d'être écrasés et se préparent à résister dans la passe de Rodna I dans d'autres positions favorables des tarpathes. Il n'y a pas de nouvelles fraî-jhes de la Strypa, où Bothmer résiste lujours. Par contre, des événements incessants se sont déroulés sur le front |e la Dvina. Hindenburg, enfin sorti de sa coquille, a attaqué sur un front de 150 kilomètres entre Dvinsk et Krevo Sud-est de Vilna). D'après Berlin, les lllemands auraient pris d'assaut " plu-peurs positions ' ' à Dubatovka (nord-est !e Smorgon) mais Pétrograde affirme Su après avoir pénétré dans des tran-pées, les assaillants en furent expulsés ? refoulés, et du reste les Allemands p-mêmes ne font état que de 200 pri-pnniers. Au regard des 172.484 prison-iers autrichiens, c'est plutôt mince ! Dans la journée de mercredi, les Allemands ont lancé deux attaques contre 'erdun, l'une ayant pour objectif les ranchées qu'ils perdirent le 15 au Mort-lomme, l'autre à l'ouest et au sud de 'aux Fort. Toutes deux furent disper-tl:s Par le feu de barrage et de mitrailles, avec fortes pertes. Des nouvelles d'un haut intérêt nous «rivent du Caire. D'après des informa-authentiques, le grand chérif de la rcque> appuyé par les tribus de l'Ara-F centrale et occidentale, a proclamé j Pendance de l'Arabie et a secoué |f J°ug ottoman dont l'incurie et l'inac-0n ont fait tant de tort au pays. Le en a pris les armes le 9 août et a emporté d'éclatants succès. Il a capturé 1 ecque, la ville sainte de l'Islam qui n.er,me 'a grande mosquée et la Kaba 1 "jade, Jedda, le port de la mer S'tu^e ^ cent kilomètres à l'ouest 0 a '^ecQue, et Taïf, ville forte à l'est, n deux petits forts seuls tiennent en-£ on' sait qu'à Jedda 45 officiers 1 1-400 hommes et six canons ont capturés. Le chérif assiège Médine, se|onde ville principale de l'Arabie, ltiY ' ^°° kilomètres au nord de la que et terminus du chemin de fer L ^Ul re"e à Damas et à la Pales-ff>?uivant côte de la mer Rouge Lj !az" Médine est connue dans le L iie , ' Islam sous le nom de " cité omet tre d? D!eu "• C'est là que Ma-e se. retira et mourut après l'hégi-L. *'"'e la Mecque en 622. Elle rahèT »a m?scîu^e El-Haram ou "du a nnn '1 • contient son tombeau, ent t0 t? de rHediaz, dont le chérif ''estim'65' S vo'es de communication, is fit-j'6 3°o.ooo, dont la moitié sont 111 s et la moitié des Bédouins nomades. La révolte de l'Arabie contre les Turcs a une grande importance. La Grande-Bretagne et,à un degré moindre, la France et l'Italie, possèdent un très grand nombre de sujets mahométans et, quoiqu'elles leur aient toujours assuré la liberté religieuse la plus complète et qua des chefs mahométans d'une grande autorité comme l'Aga Khan aient montré dans des proclamations vigoureuses que, par sa sujétion à la Prusse, la Turquie avait perdu tout droit à la tutelle de l'Islam, quoique, en conséquence, les sujets mahométans de l'Entente ait fait preuve d'une grande loyauté et que l'appel à la Jehad ou guerre sainte lancé par le Sultan pour soulever les Indes n'ait eu aucun succès, il n'y a pas à dissimuler que la situation créée par l'asservissement de la Turquie à l'Allemagne restait délicate. En particulier, de grosses difficultés se firent jour dans le pèlerinage de la Mecque que tous les Mahométans sont tenus de faire au moins une fois, les communications par mer avec Jedda étant interrompues et les fidèles de l'Islam en Egypte, aux Indes et ailleurs, étant donc empêchés de remplir leurs devoirs religieux. Aujourd'hui, les rôles sont brusquement renversés . Le fait que Jedda est entre les mains des Arabes indépendants permet de rouvrir les communications avec ce port et de reprendre les échanges commerciaux avec les autres ports de l'Hedjaz, tandis que d'un autre côté la voie de terre est fermée aux Turcs. La révolte des Arabes n'a rien d'extraordinaire. Le grand chérif de la Mecque est un chef puissant et respecté et l'autorité turque en Hedjaz comme en Egypte n'a jamais été que nominale. Ce n'est pas la première fois du reste que le gardiennat des lieux saints est enlevé aux Turcs. A la fin du dix-huitième siècle, la secte orthodoxe des Wahabis expulsa les Turcs de toute l'Arabie. Les Ottomans ne purent soumettre le Yemen qu'en 1872 et ils ne conquirent jamais l'Arabie centrale. En 1913, ils furent rejetés d'El Hasa, en Arabie orientale, et la province de l'Azir, au sud du Hedjaz, est insoumise depuis 1909. La révolte de l'Hedjaz n'est donc pas un fait exceptionnel. Il est évident, cependant, qu'elle constitue le germe d'un mouvement plus étendu que les précédents, provoqué par le ressentiment général créé dans le monde de l'Islam par le vasselage germanique de la Turquie. Les Arabes sont un peuple d'une haute intelligence ainsi qu'ils l'ont surabondamment prouvé dans le passé, et ils savent très bien que la secte des Jeunes-Turcs qui terrorise la Turquie a pratiquement abjuré l'Islam et est à la solde d'un Etat qui s'inspire du matérialisme le plus abject. Si l'on ajoute à cela que, malgré leur foi commune, les Arabes ont toujours eu beaucoup à souffrir des méthodes rapaces et incompétentes du fonctionnarisme ottoman, on comprendra mieux encore les raisons de leur révolte. Les Alliés, champions des droits des petits peuples, ne peuvent que considérer avec sympathie l'effort de libération tenté par le nationalisme arabe qui, d'après ce qu'on dit, a déjà trouvé une répercussion en Mésopotamie. Nul doute même que si le chérif en exprimait le désir, ils lui donneraient l'appui moral et matériel dont il pourrait avoir besoin, mais comme il s'agit ici d'une querelle d'ordre purement intérieur ils conservent une attitude expectative dictée par la délicatesse et le caractère toujours plus ou moins ombrageux des Arabes à l'égard des roumis ou étrangers. Le chérif aura évidemment affaire bientôt à forte partie. Les Turcs disposent de forces importantes en Palestine et Abdul Hamid a surtout fait construire le chemin de fer du Hedjaz pour tenir les Arabes en respect. De toute façon, en ajoutant aux difficultés dans lesquelles se débat déjà la Turquie le spectre du démembrement, la révolte arabe ne peut que contribuer au succès de nos armes. Pas de conversations M. Paul Puglies'i-Conti, député de Paris a déposé à la Chambre française la motior suivante : Tout membre de la Chambre des députés qui aura, depuis l'ouverture des hostilités, conféré avec des sujets de nations en guerre avec la France, ne pourra assister au Comité secret qu'après s'être engagé, par serment, devant le bureau de la Chambre, à renoncer, jusqu'à la fin de la guerre, à tout rapport direct ou indirect avec l'ennemi. M. Pugliesi-Conti motive ainsi sa propositionA plusieurs reprises, depuis l'ouverture des hostilités, certains membres de la Chambre sont allés, en pays neutre, engager des pourparlers avec des sujets ennemis—notamment en septembre dernier, à Berne et, il y a quelques semaines, à Kienthal. De tels actes ne révèlent-ils pas, en toute évidence, un état d'esprit de nature à faire craindre des imprévoyances, des divulgations qui, bien qu'involontaires, n'en seraient pas moins dangereuses pour la défense nationale ? Il m'a semblé que la Chambre, à la veille du comité secret, engagerait gravement sa responsabilité en ne demandant pas aux auteurs de ces actes des garanties particulières de prudence et de discrétion. Comment admettre que des membres de la Chambre, après avoir recueilli les secrets de notre diplomatie, de nos armements, peut-être même des projets de notre haut commandement, puissent reprendre—comme certains l'ont déjà déclaré—avec des sujets ennemis, de mystérieux et troublants pourparlers ? C'est pour parer à ce défi au sentiment français, pour éviter ce péril, que j'ai cru devoir présenter à la Chambre cette proposition.La motion de M. Pugliesi-Conti s'adresse directement aux socialistes. Il n'y a pas seulement qu'eux qui, en France et ailleurs, conversent avec les Allemands—et surtout les sujets de Sa Majesté catholique et apostolique d'Autriche.... Le mariage Dar orocuration A la suite d'un rapport de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, le Roi vient de signer un arrêté-loi délibéré en conseil des ministres et ainsi conçu : Article 1er.—Pendant toute la durée du temps de guerre, les parties qui veulent con tracter mariage peuvent comparaître devant l'officier de l'état civil, soit en personne, soit par un fondé de procuration spéciale et authentique. Si les époux ou l'un d'eux comparaissent par un fondé de procuration, il est fait mention du mandat dans l'acte de mariage. Le mandataire ne peut reconnaître un enfant naturel en vue de sa légitimation que s'il y est spécialement autorisé. Art. 2.—Le mariage déclaré nul comme célébré postérieurement au décès d'un des époux produira cependant tous ses effets au point de vue de la légitimation des enfants et des droits du conjoint survivant. Art. 3.—La procuration est dispensée des droits de timbre et d'enregistrement. Elle peut être dressée par les agents diplomatiques ou consulaires de la puissance étrangère chargée des intérêts belges dans les pays où les sujets belges, prisonniers de guerre, sont retenus en captivité. Un pressentiment de Lord Kitchener On raconte que, lorsque, il y a trois mois, lord Kitchener vint sur le front britannique, il se rencontra avec le capitaine de vaisseau Testu de Balincourt, occupant alors un poste à Dunkerque et qui était son ami ; il l'avait même choisi pour être ultérieurement son officier de liaison. Lord Kitchener raconta alors à l'officier français de marine qu'une marmite, au cours de sa visite, était tombée près de lui : " Cela ne m'a pas ému, ajouta lord Kitchener, car je sais que je dois mourir sur mer Curieux pressentiment du héros de Karthoum. Le Sonnet du Poilu Ma cave a son secret, ma cagna son mystère, Magnifique gourbi, par un poilu conçu. Dans quel département ? Hélas ! je dois le taire ! Personne, à la maison, n'en a jamais rien su. Aussi, j'ai pu loger longtemps inaperçu, Errer dans les boyaux comme un ver solitaire ; Et j'aurai disparu près d'un an sous la terre, Attendant un colis que je n'ai pas reçu. Parfois, la nuit, je vais, faisant un rêve tendre, Regardant une étoile au ciel, et sans entendre Un ronflement sonore élevé sous mes pas... A son petit café, pieusement fidèle, Sd'ale, L'embusqué, dégustant son bock tout rempli Dira " quelle existence ! " et ne comprendra pas , La neutralité belge Un maladroit adversaire Le pasteur hollandais J. Domela Nieu-wenhuis, qui prouve sa reconnaissance envers la Belgique hospitalière, qui l'a hébergé pendant les longues années où il exerça son ministère à Gand, en calomniant notre pauvre pays, reprend dans la revue allemande Bas Rechts, " Rundschau fur den deustchen Juristenstand ", 1 argument périmé aux termes duquel les engagements contractuels conclus par le royaume de Prusse en 1839 et en 1871 ne liaient pas l'empire allemand en 1914. Il y a doute, dit-il, sur le fait que l'empire allemand d'aujourd'hui soit tenu aux traités conclus par les Etats qui en font actuellement partie. Dans la négative, la neutralité de la Belgique garantie, en effet, autrefois par la Prusse, n'avait plus de signification pour l'Allemagne. Et l'auteur, à la lumière d'exemples (?) historiques, essaie de démontrer qu'il est ridicule de considérer des traités comme valables en droit pour une période indéterminée.M. Domela Nieuwenhuis se réfère sur ce point à un article du professeur hollandais N. Krabbe dans le Gids de février I9I5 (PP- 335-338) où ce légiste prétend prouver qu'une norme légale, écrite ou non écrite, n'a plus de force, lorsqu'une modification si considérable dans ses fondements légaux a eu lieu, qu'il n'est plus possible d'en tenir compte. Toute détermination en droit vise à la solution du conflit de principes et une telle solution perd sa signification, lorsqu'un desdits principes prend le pas sur un autre, ou lorsque de nouveaux principes remplacent des conceptions périmées. M. Domela Nieuwenhuis invoque aussi le professeur allemand Stammler, qui a défendu une thèse analogue dans la revue Wirtschaft und Rechi (1914, page 486) et il conclut en disant que puisque, logiquement et juridiquement parlant, la neutralité belge n'existait plus depuis la constitution de l'empire allemand, elle n'a pu être violée. Il est parfaitement exact qu'une thèse de droit peut perdre toute valeur par le fait d'une modification d'une de ses bases • essentielles. Malheureusement pour les efforts de M. Domela Nieuwenhuis et de ses acolytes, il est inexact que l'Allemagne impériale n'ait pas reconnu les obligations de la Prusse à l'égard de la neutralité belge. Il existe en effet de cette reconnaissance des preuves officielles, que le gouvernement allemand n'a jamais, croyons-nous, cherché à infirmer ou à dissimuler et que nous nous permettons de rappeler ici : i° En 1907, l'Allemagne a signé la convention de la Haye qui proclame dans son article premier : " Le territoire des puissances neutres est inviolable ii est impossible qu'en souscrivant à cet article, l'Allemagne n'ait pas pensé à la Belgique dont elle sauvegardait depuis longtemps la neutralité. 20 En 1900, l'Allemagne, en exerçant, du reste avec succès, une pression sur le gouvernement de Bruxelles en vue de voir abandonner le projet défendu par les bourgmestres des quatre grandes villes, tendant à la constitution d'un corps de volontaires destiné à prendre part à la répression de la révolution des boxers chinois, témoigna de son désir de voir la politique belge se conformer à la neutralité la plus strictement absolue. 3° En 1911, à la suite de l'affaire du port de Flessingue, le gouvernement belge suggéra par la voie diplomatique au gouvernement de Berlin qu'une déclaration au Reichstag sur la neutralité belge serait de nature à rassurer l'opinion publique belge sur les intentions de l'Allemagne en cas d'un conflit européen. Le gouvernement impérial fit répondre (Livre gris, no 12) qu'il avait été très sensible aux sentiments qui avaient inspiré la démarche de la Belgique ; que l'ALLEMAGNE n'avait pas l'intention de violer la neutralité belge, mais qu'il estimait qu'en faisant une déclaration publique, l'Allemagne affaiblissait sa situation militaire. 40 Le 29 avril 1913, M. de Jagow déclara à la Commission du budget du Reichstag, d'après la Gazette générale de l'Allemagne du Nord : "La neutralité de la Belgique est déterminée par des conventions internationales et V ALLEMAGNE (Deutschland) est décidée à respecter ces conventions ". M. de Heeringen, ministre de la guerre, ajouta : "L'ALLEMAGNE (Deuts&hland) ne _ perdra pas de vue que la neutralité belge est garantie par les traités internationaux Ces textes sont récents, clairs, absolus, irréfutables. Ils renversent complètement la thèse de M. Domela Nieuwenhuis. L'éternel danger L'intérêt personnel Nous soumettons aux partisans du laissez-faire, qui estiment que l'action individuelle suffira à écarter le danger allemand après la guerre, ce fait significatif : Une société française : le Crédit Foncier Argentin, a tenu son assemblée ordinaire annuelle le 16 juin dernier. MM. Ph. Crozier et Henri Berduc ont été nommés administrateurs en remplacement de MM. Spitzer et Bomero. M. Th. de Bary a été réélu administrateur ! Vous lisez bien, M. Th. de Bary a été réélu administrateur d'une société française ! Nous savons que M. H. Albert von Bary ou de Bary selon qu'il voulait être Allemand ou... international, avait des fils argentin ou italien ou peut-être même belge,—toute la plaisanterie des naturalisations tient dans ce fait — mais qu'une société française élise ce fils d'Allemand est vraiment extraordinaire. Que ce nous soit une leçon et préparons-nous à repousser les assauts multiples que tous les amis de von Bary et autres Allemands naturalisés ou non vont livrer aux pouvoirs pour nous imposer la présence quand même des odieux assassins de notre patrie. L'exil d'un prince Pour des raisons inconnues, le prince von Hohenlohe-Schillingfurst, attaché à l'ambassade austro-hongroise de Washington, vient d'être expédié à l'autre bout des Etats-Unis, à San-Francisco, par un ordre impératif du baron Burian, ministre austro-hongrois des affaires étrangères.» Les instructions du baron Burian sont très précises. Il indique que le prince doit se rendre " immédiatement " à San-Francisco, accompagné au besoin d'un autre fonctionnaire consulaire, " afin de poursuivre les études relatives aux consulats (sic) On lui paiera ses appointements à San-Francisco, plus une somme de 10.000 couronnes, mais sans aucune allocation pour ses dépenses journalières. Le baron Burian demande qu'on lui réponde par télégramme si ses ordrçs sont exécutés. L'incident a tout l'air d'une disgrâce brutale infligée au prince de Holenlohe. On en ignore le motif. Leur moral Il est très mauvais et la Gazette de Cologne s'en plaint amèrement : Non seulement les femmes, mais les jeunes filles et les hommes sont coupables. A peine une lettre qui ne contienne des plaintes et des récriminations. Pourquoi faire journellement le tableau de la misère et des privations ? Souvent on entend des soldats se dire : " Pourquoi me raconter cela ? Encore une nuit sans sommeil en perspective." Une jeune femme de la campagne parle de la disette " terrible " qui, paraît-il, règne dans les villes, en ajoutant que les femmes de nos soldats mènent une vie incroyable, à tel point qu'on est saisi de dégoût. Une jeune fille raconte à son frère les histoires de déserteurs allemands sur le front oriental. Une femme rapporte des soi-disant émeutes sanglantes dans telle ville. Résultat de toutes ces lettres déprimantes: le moral, non seulement d'un soldat en particulier, mais de compagnies entières peut être affecté. Enfin, on va mettre un frein à cet abus, qui s'est étendu comme une peste. Il faut établir une censure pour les lettres destinées au front. L'anglais tel qu'on le parle Le Français prononce tous les noms à la française, c'est-à-dire à la bonne franquette. Ainsi fait-il pour le nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis, qu'il transforme en un frère de Clovis Hugues ou un arrière-petit-neveu d'Hugues Capet. Et savez-vous comment il faut prononcer le nom propre de M. Ch. Evans Hughes ? —• Youze, tout simplement. C'est très simple, en effet. Mais il faut prévenir. Si celui-ci ne les connaît pas, ce que nous voulons charitablement admettre, qu'il les vérifie et qu'il essaie de les concilier avec son argumentation. Nous attendons cette explication avec confiance. Mais nous craignons qu'elle se fasse attendre... La neutralité de la Belgique jusqu'au 4 août 1914 est inattaquable et ne peut-être mise en doute que par des subterfuges qui ne résistent pas un instant à la lumière des faits. En persistant dans leur vain effort, qui ne saurait tromper aucun esprit droit, les avocats de l'Allemagne, moins loyaux que le Chancelier lui-même, prouvent simplement la vérité d'un vieil adage que nous modifierons légèrement à leur intention : Lorsqu'on a tué son chien, on dit qu'il était enragé. Simplex.

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