La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bg54/
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The NewipapT far Btlfjâii LA MÉTROPOLE |l ONES PENNY ■ «HT' «S! CBtTIM' — ■ asUUMi TOI KH I ■ itnSniït't »a cmmmm PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Luc, W.C.2 — Telepkone : Htlkon 212. (3 m «la 9 «kl 6 moia 17 ah. 1 aa ja ah, 25MB ANNEE VENDREDI 9 AOUT 1918 Registerei mt tht G. P. O. as * Ntwspaper. No 221 |;£gORANDE GUBmRE Un discours de M. Lloyd George I L'EFFORT BRITANNIQUE Les Alliés à Vladivostock I Jeudi midi. comme il le mérite, car il est la base même d la résistance alliée et sera l'instrument déc [On ne signale guère d'événements impor- sjf notre triomphe. Or, la flotte a absorb Lts sur le front de la Vesle. A 1 est de Brai- une parj. considérable des ressources hv ie, quelques détachements français,^ opérant maines et industrielles de la Grande-Bretagne Ci liaison avec les troupes américaines, ont gon tonnage a passé de 2 millions et demi [averse la rivière et se sont établis sur la rive g millions de tonnes, et son personnel atteir jord, où ils se sont maintenus malgré deux un million et demi d'hommes dont 800 Mentes contre-attaques allemandes, Les 900.000 en âge de servir. Elle a détruit 15 Français ont aussi repoussé une tentative en- sous-marins, dont la moitié pendant la seul [emie contre la ferme de La Grange, occupe année 1917; en juin, elle a couvert 8 million h gare de Cirv-Salsogne et fait une centaine je mj]ies marins. Ce sont là des chiffres qv le prisonniers à l'est de Braine. ^ comptent! h untre 1 uise « 1 ">■ uans ces conaraons, renort purement mu; ^■ardement, l'ennemi tenta deux forts raids taire de l'Angleterre, à laquelle elle n'étai B: - de Bailly et de Tracy-le-Val (nord-ouest nullement préparée, acquiert une double irr Bl? Soissons). Il fut repoussé. Les Français ef- portance, et ses ressources à ce point de vu ^«ctuèrent des progrès locaux au sud de Fra- restent grandes. On en a eu la preuve pendan Bnicourt et au sud-est de Mesnil St-Georges ja bataille d'Amiens au cours même de 1e B.Montdidier). Au nord de Reims, ils avancé- quelle 355.000 hommes passèrent la Manche Hent leurs positions de 400 mètres entre les pertes subies au cours de cette bataill ■ignés de chemin de fer de Réthel et de Laon ; sont complètement réparées et aujourd'hi Hnlin, en Champagne, ils repoussèrent une at- l'armée britanniques possède plus de vanons t Bique locale contre leurs positions au sud ,Je mitrailleuses qu'elle n'en a jamais eu. Bl'Auberive. , . ', M. Lloyd George a marqué une fois de plu I Le front britannique a été animé. Au sud- l'attitude de désintéressement des Alliés au re Buest de Morlancourt, les Anglais contre-atta- gard de la Russie, qu'ils veulent uniquemen ^■lèrent mercredi à l'aube et reprirent les po- libérer de l'emprise germanique. Il s'est prc Bitions les plus importantes parmi celles qui noncé favorablement au sujet de la L'gue de Heur avaient été enlevées mardi par l'ennemi. Nations à la condition que'celle-ci soit le com Bis firent un certain nombre de prisonniers au plément d'une paix juste et durable qui, dan Bours de cette opération et infligèrent de fortes l'état actuel des choses en Allemagne, ne peu ^■ertes aux Bavarois. Les Britanniques ont être obtenue que par la victoire militaire de Hussi avancé leurs lignes des deux côtés de la Alliés. ^Klarence et de la Lawe (nord de Béthune, est Des détachements alliés ont débarqué sa B Robecq) et ont gagné du terrain sur une medi à Vladivostock, où ils ont été bien reçu ■rofondeur de mille mètres et une étendue par le peuple. On espère qu'ils seront suivi ■rontale de plus de huit kilomètres. Il est pro- d'effectifs plus importants. Au regard des gou ■able que les Allemands ont abandonné sans vernements rivaux de Sibérie les Alliés ont dé ■rende résistance ce terrain où leur position cidé de laisser les affaires administratives au: jBtait désavantageuse. A l'est de la forêt de mains des communes et des Zemstvos, d' ■Nieppe, les Anglais ont capturé 30 pusonniers moins jusqu'à ce que les Tchéco-Slovaque ■e quelques mitrailleuses. dans l'Est auront percé à Irkoutsk ef se seron H Toutes ces opérations cependant doivent joints au gros de leurs forces établi en ce me ■tre considérées comme strictement locales et ment entre Irkoutsk et la Volga ., Bm uniquement pour but de renforcer les li- Les statistiques de la construction maritim ^■nes alliées en vue des nouveaux combats à alliée sont excellentes. Le tonnage lancé 'Wenir. Il n'est nullement certain, en effet, que passé de 550.370 tonnes pour le premier tri ^Rudendorf ait abandonné sa campagne à mestre à 800,308 pour le second. T - -rcf-iu ■ouest. Dans le Berliner Tageblatt, le baron tion anglaise est de 141.948 tonnes en juille ■on Ardenne, qui passe pour être inspiré par contre 134.159 tonnes en juin. ^■grand état-major, avoue que l'offensive aile- ^ ■mande a éprouvée " une interruption déplai- # 'b!"'6 " ma's annonce qu'eue sera certaine- Notre enseignement technique «ment reprise, et il en donne pour ra'.son prin ^■pale que les armées engagées ont pu effec- ■tuer toutes leurs opérations de la campagne On songe & 1 avenir... en Belgiqui s^Jésente avec leurs propres réserves, sans faire occupée *Bppcl aux réserves stratégiques générales dont T .... «emploi sans restrictions " assure l'initiative administrations communales bel B" haut commandement allemand". Ces -on- ges du territoire envahi ne bornent pa ■dérations sont probablement fort optimistes leurs efforts au présent; si défavorable B> e,n tout cas, pour l'instant, l'initiative a que soient les circonstances, les auto'i ^■s^é aux mains des Alliés qui ne sont cer- tés belges préparent l'avenir. ^■miment pas disposés à s'en dessaisir. Il C'est ainsi que la section de Pi'nstnic Bne7pnrrqUeiH" doit toujours compter avec tion publique d'Anderlecht, faubourg d '■avantagé' Hlndenburg de Ieur arracher Bruxelles, se préoccupe d'étendre l'en ^■pans la revue générale de la situation qu'il seignement professionnel, en vue de ie ■faite mercredi à la Chambre des Communes medier à la pénurie d'ouvriers instruit: «vant que celle-ci n'entre en vacances, M. et expérimentés, dont la Belgique au»"! ■loyd George, tout en se montrant fort con- grand besoin après la guerre. ■""t. a également fait entendre cette note de L'administration d'Anderlecht, à ce ■ l!'Ie.nce' A , effet, projette la création de deux école: ■lW tr°P t-°t; Pour Pr^'re ciue l'eff°rt techniques : la première pour la forma ■CanH i^UI '-etC%Ta.ltUneerreUrd-e tion d'apprentis et d'ouvriers d'élite; h «"jre part de l'imaginer. Il n'y a aucune uti- . , , . . . ,, ' lîn encourager une fausse confiance. Les ?fAC°"-i la Plus >™P°rtante, dénommé, ■lemands ont toujours de puissantes forces Athenée technique , préparerait les jeu d-Ben reserve — pas autant qu'ils en avaient — nes &ens» à partir de 15 ans, per.oan I jTlais, bien qu'il soit trop tôt pour dire que quatre années, aux carrières technique: ■Mrs efforts ont pris fin, il n'est pas trop tôt de dessinateurs, conducteurs d'industrie j^BUr 'lire qu'ils ne retrouveront plus leur et de travaux publics. Les meilleurs éle ■ince du 2r mars. Ces conditions ne peuvent ves de cet "Athénée" pourraient se pré Nft-rnajor'>allC'U're !rl,a'ntenant Pour 'e grand parer aux sections d'ingénieurs-mécan! ■['AllemagneT saurait maintenir indéfini- tcfns' et chimistes des facul |f"t le nombre de ses divisions et elle a déjà ^TST Polytechmques universitaires ou d. B appel à l'aide autrichienne. 1 Université du Travail. u point de vue économique, d'autre part, la ♦ ■i.U'iîIOn des Centraux est désespérée. Leurs * _ J..*.,,.»:.. j-_ 1 « Rirt f Ie sont Pas troP bonnes et fs sont à destruction des forets belgee ■ rt ''e beaucoup de matériaux essentiels. ■ u point de vue militaire, ils ont passé le L'Agence Reuter apprend, de source bier PS haut point de leurs effors, et ils savent informée que, l'une après l'autre, les forêt: H1 s ont échoué. belges qui ont été réquisitionnées par le: ÏnH' -X ^ranc's facteurs de cette situation Allemands le 17 février 1918 ont été détrui unité stratégique du commandement et tes par eux. Pour leur permettre d'exécu ■ . orts américains, qui, en juillet seul ont ter à leur aise cette besogne de destruction Plnt le chiffre de 355.000 hommes. M. Lloyd ils ont démissionné les gardes forestiers bel a annoncé que les Américains étaient ges. K enient décidés à continuer et qu'ils ne Un Belge, qui vient de s'échapper d< ï^teraient que lorsque leur armée serait Bruxelles, raconte que des soldats aile B^enquement presqu'aussi forte, sinon aussi mands viennent d'arriver du front russe fUe }'armée allemande elle-même. pour remplacer les gardes-forestiers belge: I. ' Premier ministre,a passé en revue l'effort dans la forêt de Soignes, au sud de la capi |t:nn,que au cours de la guerre et il a in- taie. Les Belges qui s'y trouvaient employé: B aveÇ infiniment de raison sur l'importan- furent avisés qu'ils avaient à quitter le 1; ■ ro'e de la flotte, qui n'est pas apprécié mai.— Reuter. I i Le pool maritime M, Horn n'en serait pas On nous assure de source sérieuse que l'information que nous avons reprise di Neptune au sujet du pool maritime esi inexacte en ce qui concerne M. Horn. Mettons que M. Horn n'y est plus 01 que l'information de notre confrère a été prématurée; ce sera pour tous les Belges une occasion de pavoiser. e Pauvres nous ! n'est-ce pas une pitié i_ Après quatre ans d'une guerre atroce, é menée contre notre pays par l'Allemagne, en être réduits à devoir se félicitei de ce qu'un fils d'Allemand, qu'on ne a garderait pas aux tranchées, ne soit pas t désigné pour représenter un de nos dë-a partements ministériels ! Et devoir souf-frir qu'il soit à la tête de la Trésorerie s de ce même département ! .i Nous sommes décidés à bouter les Allemands dehors par la grande porte et on les rentre par toutes les fenêtres ! Ce sont là des fantaisies qui finiront e mal, nous le craignons fort ! ,t M. Horn, nous dit-on, est fort bien introduit. Il abaisse des barrières avec la plus grande aisance. Il ne demande ® qu'à être utile. Soit- Mais qu'on n'en 11 fasse pas un sous-ministre. Il est évi-f dent que nous ne pouvons refuser les s concours de ceux qui, d'origine ennemie, veulent témoigner de leur loyalisme t envers notre pays. Nous serons les tout premiers à leur rendre hommage. Mais s leur premier geste, pour se conformer au tempérament belge qu'ils prétendent s avoir, est de s'en aller. t Place aux Belges ! ♦ ~ Mess&ge des protestants s américains au roi Albert Le Dr. MacFarland, secrétaire général de v la Fédération des églises protestantes J d'Amérique, s'est rendu en Belgique libre pour remettre au roi Albert, au nom des églises protestantes d'Amérique, le texte d'une adresse à la nation belge. La Fédération groupe 30 unions d'églises et compte 18 millions de membres communiants, soit près de 50 millions de membres. Le Dr. MacFarland, après avoir été, du-j rant un mois et demi, l'hôte du gouvernement français, est venu rendre visite au Havre, aux membres du gouvernement belge-Il s'est rendu ensuite au front belge, où il a été reçu le 7 août par le Roi, auquel il a remis le message au peuple et à l'ar-> mée belges, dont il était porteur. En donnant ces documents au Roi, le Dr. MacFarland a fait connaître son sentiment que le message partait réellement du cœur ^ du peuple américain tout entier. Il a ajou-; té que le peuple d'Amérique espère traduire les sentiments de profonde affection pour la Belgique, en augmentant de tout son pouvoir les relations d'entr'aide et de secours nouées entre les deux pays. Il a émis spé-' cialement le vœu de voir les soldats américains mêler leur sang dans l'effort fraternel à celui de leurs frères sur le territoi-s re belge. ( Le roi Albert a exprimé sa joie personnelle de souhaiter la bienvenue au Dr. Mac-, Farland sur le sol belge. Il s'est dit profondément ému des sentiments que traduit le message des chrétiens d'Amérique et heureux de présenter son armée au Dr. 1 MacFarland. Il a exprimé l'espoir que M. MacFarland se rendra compte du moral superbe et de t l'endurance Indéfectible de ces hommes sé-; parés de leurs familles depuis plus de quatre ans. Il a ajouté qu'il appréciait hautement le sens et la valeur de la mission du Dr. MacFarland. Les sentiments du peuple américain, si admirablement exprimés dans son message, seront un grand encouragement pour la na-: tion belge et serviront à fortifier le moral élevé des soldats et du peuple belges. Le Souverain a pi»ié M. MacFarland de transmettre à la Fédération des églises pro-i testantes qu-'il représente ses sentiments de cordiale reconnaissance. Le secrétaire général de la Fédération des églises protestantes a été reçu ensuite au j grand quartier général et a v.isité la section des écoles et les différentes organisations. En cours de route, il s'est arrêté à Etre-tat pour saluer le général Léman. Il était ' accompagné par le pasteur Blommaert, aumônier en chef protestant belge. ♦ Nos Souverains rendent visite à la flotte américaine Le roi et la reine des Belges ont rendu visite à la flotte des Etats-Unis se trouvant dans les eaux britanniques. I La réunion de Ste-Adresse La politique des résultats D'une lettre adressée à la Nation bel 1 ge, nous extrayons ce passage qui cadr exactement avec les nombreux article publiés dans la Métropole et, notait! 1 ment, avec les réflexions récentes de ne tre collaborateur "Simplex" au sujet d la réunion des parlementaires. Je veux croire que nos honorables n'on pas consacré leurs journées de Sainte-Adres se à la question linguistique exclusivement J'ai lu, dans la Nation belge, que MM. le ministres les ont successivement entretenu de notre politique extérieure et du dévelof pement de notre colonie. Il est douteux qu des hommes qui ont vécu, depuis le com mencement de la guerre, loin de tous le centres de vraie information, aient trouv à Sainte-Adresse, comme par miracle, le lumières qu'il faudrait pour porter sur ce questions difficiles et complexes un juge ment raisonné. II est trop tôt pour se pro noncer en connaissance de cause sur l'ui et l'autre problèmes. C'est sur les fruit de leur activité que l'opinion et le Parlemen jugeront, après la délivrance, les ministre et les administrations qui auront eu le re doutable honneur de gouverner, pendant 1: guerre, nos relations avec les puissance étrangères et notre domaine colonial. Par contre, beaucoup de nos compatriote s'étonnent, et non sans raison, que le comptes rendus des séances de Sainte-Adres se aient été muets sur la reconstruction éco nomique et sur le ravitaillement du pay après la guerre. L'inquiétude est grande dans tous les milieux belges, à ce propos Fait-on tout ce qu'il faudrait pour assurer dès le lendemain de la paix, un outillage e des commandes à nos usines, du travail e du pain à nos ouvriers? D'après un remar quable article de M. D. Serruys dans 1: Revue de Paris du 14 juillet, les puissance de l'Entente s'arrangent pour prolonge après la guerre leur organisation économi que actuelle. Matières premières, frêt, fi nances : tout sera mis en commun pendan une certaine période, de façon à assurer au: nations alliées la vie matérielle et la vi industrielle. A-t-on la certitude que la Bel gique sera admise au partage? On atten dait des déclarations officielles à cet égard Il serait trop commode de jeter la pierre nos alliés s'il ne s'était trouvé personne chez nous, pour suivre leurs travaux e pour leur proposer, au moment opportun des solutions pratiques capables de ramener sans aucun retard, l'activité industrielle e une relative abondance dans notre pays dé vasté et affamé. Le public est Gros-Jean comme devant Il ne sait rien au sujet de ce que pens le gouvernement concernant la politiqu économique de la Belgique. Il ne sait qu'une chose passablemen inquiétante : c'est qu'on a éprouvé le be soin de placer à la tête de très impor tants organismes MM. Horn et Kreglin ger. Soupçonneux de nature, ce bon pu blic imagine volontiers que cette atten tion payée à l'Allemagne a pour but d( ménager celle-ci... Ce n'est pas, con clut-il, précisément des gestes commi ceux-là qui inspireront confiance aux Al liés. Il ne peut, cependant, au regard de k morale, de l'honneur et de l'intérêt mê me, y avoir pour la Belgique une lign< de conduite en désaccord avec celle de: Alliés. Alors pourquoi ne le dit-on pasi Pourquoi tous nos hommes d'affaires n< sont-ils pas avertis, autrement que pai l'instinct, qu'ils ont à tourner définitive ment leur regards vers les pays alliés; i Sans doute, ce ne peut être là qu'un< décision de principe à laquelle on ne sera tenu qu'en raison des avantages réel' que l'on en retirera- Mais nous somme; d'avis que les Alliés eux-mêmes seraienl enchantés de voir accueillir leurs avances autrement que par une réserve qu n'a plus rien de diplomatique. 4 i Herr Ballin lâche le Mittel-Europa Il est singulier de noter combier ^ d'hommes qui occupent une situation i considérable sont souvent, intellectuellement, en dessous du commun, pour cf qui n'est pas de leur compétence. Herr Albert Ballin vient, enfin, de s'apercevoir que le projet du "Mitteleu-ropa", combiné avec la prétention de subjuguer le monde économiquement, es1 ; un des obstacles sérieux de la paix. Aussi vient-il de se retirer avec assez de bruit du Conseil économique. Herr von Holtzendorff, de la Ham-burg-Amerioa, l'a suivi dans sa retraite, te. Encore un démenti à M. Camille Huysmans Berne, 31 juillet. — Le leader socialiste hol-e landais, M. Troelstra, qui vient d'arriver à g Vevey, adresse au " Bund " de Berne, 30 juillet, 2e édition, une lettre où il assure que son séjour en Suisse n'a aucune signification politique et qu'il est venu à Vevey uniquement e pour rétablir sa santé. M. Troelstra proteste contre les informa-rions données par M. C. Huysmans au Man-; chester Guardian, et d'après lesquelles les opinions du parti socialiste majoritaire allemand ' se seraient modifiées. En ce que concerne la ® question d'Alsace-Lorraine, M. Troelstra se déclare sur oe point tout à fait d'accord avec " M. Scheidemann. Celui-ci, dans une conférence avec M. Troelstra, s'est référé expressé-^ ment aux déclarations faites à Stockholm par son parti. Il a affirmé qu'il n'admettait au-^ cune " désannexion " de l'Alsace-Lorraine et ^ aucun référendum pour ce pays. C'est exac-5 tement ce que M. Troelstra avait dit dans sa lettre ouverte à M. Henderson. Il avait indiqué qu'une conférence socialiste ç internationale arriverait difficilement à établir t j sur ce pont un accord entre les socialistes allemands et français. Ce qu'a dit M. Henderson ' ne correspond pas à la réalité des faits, mais J ; bien plutôt à son vœu de voir un congrès so- 3 cialiste adopter, en ce qui concerne l'AIsace-! Lorraine, le programme hollando-scandinave de Stockholm. — Havas. 5 5 Scheideman, Troelstra et les socialis-. tes bulgares se trouvent ainsi d'accord . pour reprocher à M. Camille Huysmans 5 d'avoir prêté à nos ennemis une attitu-, de plus conciliante qu'elle ne l'est en réalité dans le but évident de faciliter la • , réunion de l'Internationale. t ! —-—♦ Voleurs ! || ^ r Après l'entrée des troupes alliées dans Château-Thierry, on découvrit de grandes caisses couvertes d'inscription alle-t mandes et prêtes à être expédiées en Al- 4 lemagme. Nos ennemis y avaient en-^ tassé tout ce qu'ils avaient pu dérober en objets de luxe, voire de ménage, dans les maisons des habitants. Mais oe sont ^ là mœurs courantes en Bochie. Les let-, très trouvées sur les prisonniers faits ces t jours derniers montrent, une fois de plus, , que le pillage et le vol font partie de la - guerre menée par les soldats du Kaiser. f Une de ces lettres, écrite le 26 juin 1918, par un soldat d'un régiment de ré serve bavarois, est, à ce sujet, caractéristique- La voici : Je voudrais bien te conduire une fois dans - une ville ou dans un village conquis. Les gens sont partis, mais a cause de la surprise et des t difficultés de transport, ils ont laissé en place tout ce qu'ils possédaient. Tout est naturelle-. ment sens dessus dessous, car chacun choisit ce qiu peut lui être utile. On piétine le linge comme de vieux chiffons. Des draps de toile des plus fines sont jetés à terre et piétinés ; il en est de même pour toutes choses, car le sol-: dat ne cherche que du vin, de l'alcool et des aliments qu'ils peut utiliser peut-être enco-i e, des chaussures s'il ne les trouve pas trop lourdes à porter, des montres, etc. Tout le reste est mis sens dessus dessous. Les plus belles armoires sont défoncées, la vaisselle brisée en miettes. Au cours de notre progression, nous avons ; cantonné aux environs immédiats d'une ville i (Neuilly). Notre première occupation fut d'al-' 1er réquisitionner. Il y avait suffisamment de : , v'nï d'alcool, de sorte que nous pûmes nous . enivrer convenablement. Ensuite nous avons cherché des lits de plumes; j'ai eu la chanœ , d'en dénicher un très joli, ce qui du reste ne fut pas difficile. Je l'ai emporté à l'endroit où nous bivouaquions et j'ai pu de nouveau, une fois encore, cuver mon vin dans les plumes. Bref, dans une seule localité on gaspille des ; milliers de marks. Maintenant tout est dirigé sur l'Allemagne par des équipes de remassage. Le lendemain, nous laissâmes naturellement les lits sur place à la gelée et à la pluie. Avant-hier, j'ai également envoyé un gros paquet chez moi afin qu'eux aussi aient du plaisir, avec des souliers brillants neufs et des jambières; aujourd'hui déjà, j'apprends par la compagnie que tous les grands paquets sont réquisitionnés. ♦ Le bombardement de Paris : ! Paris, 7 août.— Le bombardement de Paris, par les canons à longue portée, a repris aujourd'hui. ♦ Maxime Gorki serait arrêté On apprend de Pétrograde que le comité d'investigations des Soviets a fait arrêter Maxime Gorki. Le journal du célèbre écrivain russe, la No-voia Jizn a été définitivement supprimé.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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