La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 27 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5qh73/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY (on,T. CINQ CENTIMES îniliîfDE: VIJF CENT îoiWfflEW: DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux! 43, Chancery L&ne, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT | 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 «h. 25" ANNEE MERCREDI 27 FEVRIER 1918 No. 58 MfrA aBAKTDZS GUERILS I Nouvelle offensive en Mésopotamie ■après reval et pskoff Les "excuse ■ Il n'est décidément pas encore certain que KAllemands n'iront pas à Pétrograde. La si-Bation change de couleur jour par jour, mais, K0ur le moment, elle indique plutôt des solutions radicales. C'est du moins ce qu'on peut Bduire des articles visiblement inspirés de la Kesse allemande, qui affecte de croire que H honteuse reddition du Soviet cache peut-Kre un piège et qu'il faut " s'assurer " con-Bre un renouvellement de la première aven-Kre de Brest par des " garanties " solides. B\ Berlin, on doit être probablement assez em-Karrassé. Occuper Pétrograde, c'est mettre ■fin au bolchévisme, d'où nécessité d'un plan Mie gouvernement qui n'est sans doute pas en-Bore bien mûri ; s'arrêter aux portes de la Bapitale, c'est laisser fumant un foyer d'agi-Bation plus ou moins dangereux, et c'est aus-Bi désillusionner une partie de l'opinion_ publique allemande qui insiste sur ce " triom-Bhe " moral destiné, à son sens, à produire Bn certain effet dans les pays alliés. La ques-Bion est donc encore en suspens, mais^ pour Biotre part, nous nous attendons plutôt à voir Bd'id peuple général von Eichorn défiler sur Bia perspective Newsky à la tête des troupes Bllemandes " victorieuses ".... I En attendant, il convient de noter que les-Bdite« troupes allemandes se sont avancées au Belà des limites de la province de Courlan-Hde, c'est-à-dire au delà de la zone d'occupa-Btion prévue par les conditions de paix impo-Hée$ sine qita non à Lénine-Trotsky. Il est Bntéressant de remarquer aussi que la réponse ^■Uemande à la reddition des Bolchevik se fait ^■tlcndre, non sans de bonnes raisons. Le Ber-Bw Tageblatt dit qu'elle est retardée " de ^■uelques jours " et que von Kuhlmann ne se ^■Montrera pas avec les " plénipotentiaires " avant que ceux-ci aient signé le traité ^■uekrest imposé. La manœuvre a probable-Bitntun double but, à savoir, permettre aux ^■pérations militaires allemandes de se " dé-^fclopper " selon " le plan prévu en second Bieu, permettre à la situation diplomatique Bans le sud de s'éclaicir. Le Vorwaerts dit ■ouvertement qu'il appert du départ de Kuhl-B^tiann pour Bucarest que les "Allemands veu-Bent faire attendre les Russes jusqu'à ce que Bes "négociations " avec la Roumanie soient Bterrair|ées. Potsdam ferait ainsi coup double, Bear les Russes se trouveraient devant le fait ^^feccompli pour ce que concerne la Bessarabie. ■ Quoiqu'il en soit, l'avance à marches forcées Bes Allemands se poursuit sur tout le front ■avec de "grands succès". Sur la côte estho-Bùenne, ils ont occupé — probablement avec H l'aide de troupes de débarquement, —d'abord Beport de Pernau, puis (lundi matin à 10 heu- ■ rr-s et demie) " après un combat " la ville, ■forteresse et base navale de Reval, capitale BtleI'Esthonie, située à 320 kilomètres à l'ouest-■sud-ouest de Pétrograde. Reval compte 80.000 ■habitants. Il est à craindre que les navires ■delà flotte russe de la Baltique embâclés dans Beport, se trouvant dans les bassins de radoub H*: sur chantier, soient tombés entre les mains I Plus au sud, la vieille et célèbre cité universitaire de Dorpat a été "conquise" par... ■"ne compagnie d'infanterie et un régiment de ■hussards, avec " capture " de 3.000 prison-■"iers et de nombreuses automobiles. " Ce dé-Btachement volant, ajoute le communiqué alle-■Mand, a donc couvert 210 kilomètres en cinq Biours et demi ". I Plus au sud encore, les Allemands ont oc- ■ cupé la ville de Pskoff (qu'ils appellent déjà ■ "esfeatt) au sud du lac Peipus,ce qui leur ou- ■ vre une seconde route directe vers Pétrograde, ■dont l'antique cité, une des plus vieilles de la H "ussie, et qui fit partie autrefois de la Hanse, ■ nest éloignée que de 260 kilomètres. Pskoff ■ est le centre principal de l'industrie linière ■ fusse et possède donc pour l'Allemagne à ■court de textiles, une importance économique ■ Du côté de l'Ukraine, les troupes du prince ■ Leopold de Bavière ont atteint Jitomir, centre ■ * chemins de fer important sur la route de ■ Kieff, et siège provisoire de la Rada " bour-■geoise Le contact avec les " troupes ukrainiennes" est établi. A Rovno, "tout l'état-ma- ■ |ar d'une armée russe spéciale (?) " fut cap- ■ turé; " |e généralissime avait fui ". L'occupa- ■ 'on de Kiefï, à 130 kilomètres à l'est de Jito- ■ n"ri est pour ainsi dire une certitude mainte- ■ nant. I S'l'on consulte la carte, on remarquera que ■ - avance allemande s'effectue avec un parallè- ■ lsnie parfait. Une dizaine d'étapes porteront ■ "ut le nouveau front allemand sur la ligne de |[ ;mm de fer stratégique Kieff-Homel-Mohi- ■ f '"^reha-Vitebsk-Louga-Pétrograde, qui est ■Peut-être le terme des opérations ennemies. I n Peut prévoir qu'en cas d'occupation de Pé- s" de Lénine trograde, le'" gouvernement " bolchév'iste se i retirera à Moscou, où se sont déjà rendus un certain nombre d'agents diplomatiques européens.Les Américains et les Japonais quittent Pétrograde pour une station du transsibérien.Les ambassades britanniques et française n'abandonneront la capitale qu'à la dernière extrémité. On reçoit toujours, via la Finlande et la Suède, de courtes dépêches de la capitale, qui se trouve en état de siège et où les journaux " bourgeois " au nombre de huit, ont été supprimés. Lénine ferait de grands efforts pour organiser une " armée " rouge et on creuserait des tranchées autour de la ville. On publie un compte-rendu officiel, de la séance du Soviet où fut décidée la capitulation russe. Lénine déclara carrément : " Leurs genoux sont sur notre poitrine et notre situation est désespérée ". Mais il crâna toujours et prétendit qu'il n'acceptait la paix que comme un " répit " jusqu'à ce que les bolché-vistes soient capables d'effectuer leur " résistance décisive à la bourgeoisie et à l'impérialisme Il faut espérer que cette pâle excuse ne trompera personne et que le " super-socialisme " des maximalistes et l'inutilité de leurs appels aux " camarades ouvriers allemands " cesseront de trouver des imitateurs parmi les socialistes alliés... Les Anglais ont repris en Mésopotamie, où -la saison des pluies touche à sa fin, l'offensive qui s'était terminée en septembre dernier après la bataille de Ramadié. Le 20 février, leurs troupes occupèrent Khan-Abou-Rayan, dans une courbe de l'Euphrate, à 22 kilomètres de Ramadié. Leurs patrouilles se sont avan- ! cées jusqu'à 16 kilomètres au delà de ce point, à mi-chemin de Hit. Les Turcs n'ont offert qu'une faible résistance. Le mauvais temps a fort contrecarré les opérations sur le front occidental, dimanche et lundi. Toute l'activité est toujours réduite à quelques coups de main, des duels d'artillerie et de mortiers de tranchée, et des opérations aériennes. Berlin annonce que le croiseur auxiliaire de chasse Wolff qui opéra pendant quinze mois dans le Pacifique et l'océan Indien, a réussi à regagner un port germanique — probablement Pola (Autriche). L'Amirauté publie une liste de onze navires manquants qui ont probablement été coulés par ce croiseur. Parmi eux se trouve le navire marchand Turitella (5,528 tonnes brutes), capturé en février 1917, transformé par l'équipage du Wolff en croiseur, sous le nom d'Iltis, mais coulé par les Anglais près du golfe d'Aden, avec perte de son équipage de 27 marins allemands. Il est juste de reconnaître que la performance du Wolff et son retour en éludant les patrouilles alliées, est remarquable, encore que son butin ait été mince pour une croisière aussi longue. Les élections espagnoles se sont terminées à l'avantage des monarchistes germanophiles. Le chef républicain Lerroux a été blackboulé à Barcelone. ——o o M. Clemenceau au front belge Le moral de nos troupes M. Clemenceau a visité le dimanche 24 février le front belge en compagnie du général Marsac, son chef de oabinet. Il a été conduit au grand quartier général par le général Rouquerolles, chef de la mission française auprès de l'armée bel- gre- Il a été reçu par le général Rucquoy, chef d'état-major général, entouré du général Détail, du colonel Maglinse, sous-chef d'état-major, et des généraux Ar-nould et baron Greindl. Le général Rucquoy a conduit M. Cle-1 menceau dans un secteur intéressant de j l'Yser, où le président du Conseil a vi-1 sité les tranchées et les baraquements. M. Clemenceau s'est ensuite rendu au bureau de ministère de la Guerre installé au front, où il a eu un entretien très cordial avec le lieutenant-général de Ceu-' ninck et le chef de cabinet le général Constant. | M. Clemenceau avait pû constater combien le moral de l'armée belge était élevé. "Aujourd'hui, a-t-i] ajouté, j'ai remarqué qu'il était supérieur encore à ce qu'il était jadis." Hertling parle Une invitation du chancelier à la Belgique Le chancelier de l'empire allemand a prononcé, lundi, un discours devant le Reichstag. Nous n© possédons de ce discours qu'un bref résumé, ce qui ne permet que des commentaires sujets à revision. Mais nous constaterons dès maintenant que : 1. L'Allemagne suggère la réunion de représentants responsables des puissances belligérantes, donc sans la Russie et la Roumanie, c'est-à-dire au moment précis où elle a, suivant les réflexions de Lord Leverhulme, mis la Russie et la Roumanie hors cause; que l'Italie a reçu un rude coup et qu'il ne reste plus que la France et l'Angleterre à écraser avant que l'Amérique n'intervienne. Nous pourrions ajouter : et au moment où les socialistes organisent une conférence internationale.2. Le chancelier déclare, contrairement à la vérité — et notamment au fameux testament politique de von Bissing — qu'il a été dit et répété que l'Allemagne n'a pas l'intention de garder la Belgique. 3. L'Allemagne qui a mis tout en œuvre pour provoquer la création d'un parlement et d'un gouvernement des Flandres en est réduite à reconnaître qu'un seul gouvernement belge existe et que c'est celui du Havre. Cela ne constitue pas précisément un succès pour ses menées et il sera intéressant d'observer l'attitude piteuse des ak-tivistes après ce lâchage en due forme. Attendons-nous à voir le gouvernement allemand se désolidariser d'avec les agissements de toutes ses Zivile et Politische Abteilungen et savourer dès à présent le spectacle que nous offrent les misérables pantins qui forment la bande des Borms, Tack, Ver Hees et consorts. Imagine-t-on situation plus grotesque que la leur? ♦ » » Le comte Hertling a déclaré en outre qu'il ne pouvait que s'accorder avec M. Runciman lorsque ce dernier déclare que nous serions plus près de la paix si quelques représentants autorisés des pays belligérants pouvaient se réunir en conclave. Cela écarterait tous les désaccords intentionnels ou non. " Je pense a cela spécialement en ce qui concerne la Belgique. Il a été dit et répéter que nous n'envisageons pas de garder la Belgique, mais que nous devons être gardés du danger que présente un pays avec lequel nous désirons, après la guerre, vivre en amitié, de devenir l'objet de machinations ennemies. "Si, par conséquent, une proposition venait de côté opposé — par exemple du gouvernement du Havre — nous ne prendrions pas à son égard une attitude hostile môme si la discussion dès l'abord ne devait être qu'officieuse."J'admets que le message du président Wil-son du 11 février constitue peut-être une légère avance vers un rapprochement mutuel. Je puis me déclarer d'accord avec les quatre principes, qui, dans l'esprit du président Wilson, doivent être appliqués à un mutuel échange de vues et il déclare avec le président Wilson qu'une paix générale peut être discutée .sur 1 pareille base. Une seule réserve doit être faite. Ces principes ne doivent pas seulement être proposés par le président mais par les autres Etats. Mais ce but n'est pas encore atteint; Il n'existe pas de cour d'arbitrage pour la préservation de la paix au nom de la justice. Quand le président dit qu'il parle au tribunal, de l'opinion publique, je déclare ce tribunal inexistant, mais je serais heureux de coopérer à la réalisation de telj idéal. Malheureusement, il n'y a aucune trace de déclaration semblable de la part des puissances principales de l'Entente, les buts de guerre de l'Angleterre sont toujours complètement impérialistes et tendent à imposer au monde une paix suivant le bon plaisir de l'Angleterre. Quand l'Angleterre parle du droit des peuples à la libre détermination elle ne songe pas à appliquer ce principe à l'Irlande, à l'Egypte ou à l'Inde. — Reuter. □«□■□aDBnBnwniiD Les utopistes Il n'y a que les rêveurs ou les créateurs de systèmes pour croire au progrès indéfini et spontané de l'humanité, surtout de l'humanité germanique, qui ne s'élève pas encore jusqu'aux idées d'égalité et de justice entre les peuples. C. Courrier de la Meuse. MBnBnBGBHBDBC3B La Belgique une et indivisible Contre le Conseil des Flandres Pourquoi la Cour d'appel poursuivit MM. Tack et Borms Une dénonciation collective des Sénateurs et Députés belges rcu a peu îuiniere se iaii sur les con-ditions dans lesquelles s'est effectuée en Belgique le "coup" contre les traîtres Tack et Borms, coup qui a entraîné leur "libération" par les bayonnettes allemandes, la déportation en Allemagne de trois de nos présidents de Cour de Chambre, ainsi que la grève de la magistrature belge. On avait dit d'abord, par erreur, que c'était sur l'injonction du gouvernement du Havre que les magistrats avaient agi. Sotte supposition lancée par les Boches et reprise avec trop de facilité par des agences télégraphiques en pays allié. La vérité, c'est que ce sont nos sénateurs et députés restés en Belgique qui ont pris cette courageuse initiat;ve. Dans une lettre collective datée du 31 janvier 1918, ils ont dénoncé à la Cour d'Appel de Bruxelles les infractions aux lois pénales belges commises par les activistes du soi-disant Conseil de Flandre. C'est cette lettre qui saisit la Cour d'Appel et provoqua sa réunion plénière du 7 février 1918, où, à l'unanimité des 48 membres présents, elle enjoignit au Parquet de la Cour de poursuivre Tack, Borms et Lambrichts. Voici le texte de la lettre collective des sénateurs et députés belges dont nous venons d'avoir connaissance : Bruxelles, le 31 janvier 1918. A Messieurs les premier président, président et conseillers composant la Cour d'appel de Bruxelles, Messieurs, Nous, soussignés, membres du Sénat et de la Chambre des représentants parlant et agissant non seulement en leur nom, maisau nom de nombreux collègues absents ou empêchés, et au nom du pays tout entier, avons l'honneur de vous dénoncer les agissements d'un groupe d'hommes qui, prenant le titre de Conseil de Flandre (Raad van Vlaanderen), a décidé dans une assemblée plénière du 22 décembre 1917, la complète autonomie de la Flandre. Cette résolution a été affichée notamment sur les murs de Bruxelles et elle a été communiquée aux journaux, spécialement au Bru. xellois et à la Belgique, dont nous joignons quelques articles qui en soulignent la portée, par une note émanant d'une prétendue commission des chargés de pouvoirs du Conseil et portant les signatures de : Président : Professeur docteur P. Tack. Secrétaire général : Achille Brijs. Affaires étrangères : Professeur A. T. M. Jonck. Intérieur : Professeur M. K. Heyndrickx. Agriculture et Travaux publics : Professeur T. Vernieuwe. Sciences et Arts : Professeur docteur J. De Decker. Justice : Fl. Heuvelmans. Finances : L. Meert. Industrie et Travail : Docteur Ver Hees. Défense nationale : Docteur Aug. Borms. Postes, Télégraphes et Marine : Professeur F. Brûlez. Cette note ajoute que le Raad van Vlaanderen dépose le mandat lui conféré par le Congrès national flamand le 4 février 1917 et se soumet à une nouvelle élection. Le 20 janvier 1918, un meeting fut convoqué par ce Conseil de Flandre au théâtre de l'Alhambra. D'après le compte rendu publié notamment par le Bruxellois et la Belgique et complété par un rapport ci-joint, siégeaient au bureau : MM. Brijs, Borms, Vernieuwe, Tack, Lambrichts, Van den Eynde, Peerenboom, Bor-reman, Vrijdags, Steghers, Bogaerts, Fa-gnaert, etc. Le président annonce la proclamation par le Conseil de Flandre de l'autonomie de la Flandre. M. Borms, dans un long discours, déclare que la Flandre composée des provinces d'Anvers, du Limbourg, du Brabant et des Flandres Orientale et Occidentale, redevient une nation. Cette harangue fut interrompue pour permettre à M. Brijs de désigner les noms de ceux qui composeront désormais le Conseil provincial du Brabant et la Députation permanente et de proclamer l'élection des 22 députés de l'arrondissement de Bruxelles, parmi lesquels figurent : MM. de Cneudt, Reinhart, Peerenboom, Lambrichts, Josson, Preneau et Tack. M. Lambrichts, à son tour, déclare qu'à partir du 20 janvier 1918, la Flandre n'a plus rien de commun avec le gouvernement du Ha- vie. oonseu oes rianares a repris le travail, il entamera des négociations de paix et traitera avec l'Allemagne. Ces faits, ces discours, ces notes publiées constituent incontestablement de la part des membres du Conseil de Flandre et de ses délégués : 1. L'attentat dans le but soit de détruire, soit de changer lia forme du gouvernement; tout au moins le complot pour arriver à l'une de ces fins; 2. Le délit d'immixtion dans les fonctions publiques; 3. L'attaque méchante et pmblique contre l'autorité constitutionnelle du Roi, les droits ou l'autorité des Chambres, la force obligatoire, des lois, la provocation à y désobéir. * En effet, le Conseil des Flandres, institution sans aucune existence légale, ne jouissant donc d'aucun pouvoir, proclame la séparation de cinq des neuf provinces du Royaume de Belgique; elles formeront un Etat séparé gouverné par un certain nombre de délégués remplaçant les ministres belges. Ces délégués désignent les députés au Conseil des Flandres, des conseillers provinciaux, des députés permanents et soumettent leur choix à la ratification par acclamations d'assemblées composées, au hasard, d'hommes, de femmes et de quiconque veut y entrer. Ces Belges s'arrogent donc le pouvoir constituant, le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif, les attributions royales. Ils constituent donc un Comité révolutionnaire et tombent sous l'application des articles 104, 105, ou tout au moins des articles 109, 110, 131, 227, et 66 du Code pénal, 2 et 3 du décret du 20 juillet 1831. Nous vous les dénonçons pour que la Cour fasse application du droit que lui confère l'article 11 de la loi du 20 avril 1810. Nous vous prions, Messieurs, d'agréer nos sentiments de haute considération. Suivent les signatures des sénateurs et députés belges présents en Belgique- L'attitude de la magistrature belge jugée par M. Carton de Wiart M. Carton de Wiart vient d'exprimer ainsi son sentiment sur l'admirable conduite des magistrats belges dans la question de la séparation administrative : L'attitude de la magistrature belge m'a rempli d'admiration et de fierté. Ce ne sont pas seulement tous nos compatriotes, mais aussi tous les hommes ayant, en n'importe quel pays du monde, le sentiment du Droit et du courage civique qui partageront cette admiration. On chercherait vainement, je crois, dans l'histoire du Droit, soit dans les souvenirs du Sénat romain, soit dans ceux des anciens Parlements, une scène qui fasse plus d'honneur à une Couj- de justice que cette assemblée solennelle de la Cour d'appel de Bruxelles du 7 février. II faut s'incliner avec respect devant de tels magistrats qui, pas un moment, et quoi qu'il dût leur en coûter personnellement, n'ont pas permis à la Force et à la Ruse de s'appeler impunément le Droit. Chez les Belges de Hollande Les Comités belges d'assistance aux réfugiés en Hollande ont tenu, le 9 février 1918, à Delft, un Congrès administratif au cours duquel l'ordre du jour dont on lira, ci-après, le texte traduit du flamand, a été voté à l'unanimité : Le Congrès • Vu la protestation élevée, par les membres de la Chambre des représentants de Belgique résidant en Hollande, contre les menées " activistes " en Belgique occupée ; Attendu que les mesures administratives et politiques, mises en vigueur par quelques personnes sans notoriété et sans mandat, constituent visiblement une ruse imaginée et encouragée par l'ennemi qui, dans la division de la nation et dans l'affaiblissement de sa résistance morale et matérielle, cherche à servir ses propres intérêts ; Considérant que ces mesures ne peuvent avoir qu'une force temporaire, strictement limitée à la durée de l'occupation, mais qu'elles empruntent un caractère particulièrement haïssable au fait qu'elles ont été préparées en opposition avec toutes les règles du droit international par l'Allemagne, qui a violé la neu- (Voir suite 3ème page, 3ème colonne)

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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