La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 07 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9c6rx9478m/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 7 SEPTEMBRE! 1915. t No- 250. LA GRANDE GUERRE. le nouveau crime contre u transatlantique et l'opinio americaine. — la guerre au sous-marins.—la roumanie mob use.—dans l'ouest. — prepar/ tifs ennemis a l'arriere—rig. menacee,—dans la mer noire. Le " Hesperian," torpillé samedi, a cou' . hier matin tandis qu'on le remorquait Queenstown. Six personnes ont été tuées < trois mille sacs de correspondance sont perdu Ce nouvel attentat commis par les All< mandé immédiatement après leur promess ; faite aux Etats-Unis montre quelle foi il fai . ajouter à leur parole. I On s'empresse de faire croire que le sou: I marin coupable n'a pas encore reçu lés ir I structiong de l'Amirauté allemande. I Les journaux anglais notent une fois d I plus la colère manifestée aux Etats-Unis, mai | r ; i la une constatation de peu d'importance I On a émis jadis l'idée que TAllemagn cherchait à avoir l'Amérique contre elle pou justifier son désir de paix devant les force ' formidables avec lesquelles elle serait au. prises. Elle doit abandonner cet espoir: le Etats-Unis ne " marcheront " pas. Les Etats-Unis attendent le rapport de leu ambassadeur à Londres. Quoi qu'il en soit, la question de la guerr ? aux navires marchands est remise en questioi: L'Allemagne devra, vraisemblahlemenl ;« faire des conces"Bions nouvelles, justifiées vrai semblablement par les, pertes formidable qu'elle a eues en sous-marins. En effet, s'i lau£ en croire une lettre de. M. Balfour, cor firmant une annonce faite récemment pa le Figaro," les pertes allemandes doiven donner à réfléchir à von Tirpitz. D'après cette lettre les officiers anglais interrogés sur la manière dont ils auraien détruit t^nt de sous-marins, serait pa l'abordage, paT-le canon, par des explosifs e . "par des moyens que nous ne pouvons pa • dire." En fait d'événement politique, il faut si gnaler le rappel des réservistes roumains. Li ministre -anglais a été uçu en audience hie , n- le roi Ferdinand de Bulgarie, mais aucum publication consécutive à cette entrevue n'i enepre été faite. Dans l'Ouest, le bombardement des ligneî allemandes n'a pas encore cessé depuis les quatorze jours qu'il a été -entamé. Ce boni-1 hardemerit s'effectue au tnoyen de pièces de calibres, spécialement au nord et au ouc d:Arra§, en Champagne et, eu Argonne, où i, y a >*\i un engagement, de mines à Courtes Chaussées. On a pu déjà se rendre compte de l'-efh r, terrifiant de ces opérations d:artii-'le ri a; et, suivant les déclarations de déserteurs allemands n®s ennemis n'ont guère à s'en féliciter: depuiLle début de la guerre, disent-ils, ils n'ont eu à subir un bombardement aussi terrifiant et; aussi intense. La préparation des Français est parfaite à tous les points, et la dépense en munitions a été stupéfiante ; mais l'approvisionnement est si bien organisé que les stocks qui s'épuisent se renouvellent presque automatiquement.. L'effet de ces opérations se fait déjà sentir, i car derrière se§ lignes l'ennemi réquisitionne à la hâte des fournitures de tous' genres, dans la crainte d'avoir à se préparer à se replier en arrière sur des lignes nouvelles. Par un effort gigantesque et un bombardement nourri, le prince Rupert de Bavière essaye de prendre l'avantage de'la situation en Artois, sur un front étroit allant d'un point au nord des hauteurs de Lorette jusque Neuvi,Ile-Saint-Vaast, mais jusqu'ici il n'a réussi qu'à faire réduire ses batteries au silence. Efi Russie, certaines parties du front, à en croire le bulletin allemand, seraient sérieusement menacées: ainsi Riga, par suite du »as-ïiige- de la Dvina par les Allemands à/ ia gar.çhe de Linden, serait menacée, *t rétrograde admet que les troupes russes durent se rt tirer devant une supériorité, écrasante de l'ennemi. Aux autres parties dii- front, les Russes l'une fois avancent en prenant l'offeri->: v.. d'autres fois se retirent devant des nombre supérieurs, mais en général les lignes se Maintiennent. En Galicie un nouvel effort ennemi fut repoussé victorieusement. Dans la mer Noire il y a eu un engagement entre deux torpilleurs russes, un croiseur, deux torpilleurs. et quatre grands transports turcs. Un combat s'engagea et pendant trois heures Russes tinrent tête aux forces» supérieures .ennemies, et après avoir grièvement endommagé le croiseur mirent l'ennemi en fuite. Après cela, ils coulèrent les transports-et rentrèrent sains et saufs. ECHOS. Avis aux personnes qui desirent expedier des paquets aux soldats belges au front. Le Bureau de. la correspondance belge, Sar-dinia House, Kjngsway, London, W.Q., se charge de, l'expédition gratuite au front, des paquets envoyés par les particuliers et n'excédant pas deux kilogrammes. Il prie instamment les expéditeurs d'éviter de mettre dans ces paquets tout produit susceptible de se ?âter eh cours de route et> détériorer tout l'envoi. Les colis pesant plus de deux kilogrammes Rivent, être envoyer à Mme Maton, East-road, — M. Carton de Wiar-t, ministre de la justice, a fait le tour des champs, d'aviation. La semaine dernière, il a accompli un vol magnifique au-dessus des fronts; au cours de cette semaine, il a visité les champs d'aviation français et a fait un raid à bord d'un appareil •founi d'un canon spécial. — On annonce que la carrière de Tryegne, entre Dureux et Mariembourg, travaille à Pleins bras pour fournir du balast aux Allemands. On chargerait journellement 70 Vi/igons qui servent à bétonner les tranchées demandes. La production serait évaluée à w ou 60 tonnes par jour. l^ans la vallée de l'Amblève et de FOurthe, ®otre Esneux et Aywaille, plusieurs carrières «availlent; d'autres ont refusé. LE PAPE ET LA PAIX. un dementi. Le " Corriere délia Sera " dit que l'organ< semi-officieux ., du Vatican démentira au jourd hui la nouvêlle'disant que le pape aurai envoyé un message au,président Wilson pai le cardinal Gibbons lui demandant de prendre l'initiative de propositions de paix. Les Belges particulièrement se réjouironl de ce démenti. Us peuvent difficilement ad' mettre que les neutres s'interposent actuelle' ment, en faveur de la paix alors que l'Allemagne a tous les atouts dans son jeu. Les catholiques belges seraient particulièrement affectés de ce que la puissance neutre tut le Vatican, d autant plus que beaucoup d entre eux ont été peinés de voir le peu de cas qu on semblait faire dans les milieux pontificaux du cas du cardinal Mercier. L interview du pape par M. Latapie, bien qtie démentie, a laissé dans l'esprit de quelques-uns cette impression que le Vatican, tout comme les autres puissances, n'avait pas , échappé au travail-souterrain de l'Allemagne. C'est là une impression qu'il importe de dissiper à tout prix. La cause des Belges est, la cause du Droit et il ne faut pas que l'on exploite de soi-disant informations comme cello du message du cardinal Gibbons pour détacher les catholiques belges. C'est, malheureusement, le but que l'on semble poursuivre. U faut : voir là une manœuvre de plus de l'Allemagne. Les bruits singuliers que l'on met en cours, d'autres indices plus graves ceux-là, nous amèneront peut-être, tout en demeurant sur le terrain purement religieux, à revenir sur cette importante question. Il importait que, dès à présent, l'attention de nos coreligionnaires soit mise en garde. la belgique et l'allemagne. La chambre de commerce de Dresde publie un extrait d'une lettre que le chancelier de l'Empire allemand a "adressée, à un ministre d'un Etat, allié (?):— 1. Lft Belgique est toujours considérée eomme un Etat étranger ennemi. En conséquence les agences des entreprises belges établies en Allemagne, doivent rester sous contrôle et les prescriptions existantes doivent être maintenues. 2. Il est défendu à toutes les entreprises mises sous séquestre en Allemagne et appartenant, à des ' ennemis (également Français, Anglais, Risses, etc.),de faire des paiements directs ou indirects en Belgique suivant la loi du 4 septembre 1914, à moins que le séquestre donne un permis exprès. 3. Le séquestre cependant ne peut faire de paiements en Belgique que s'il s'agit de petits montants. Si, au contraire, il s'agit de montants importants, il doit surveiller que ces montants soient déposés à la Reiçhsbank, en " gesperrt Konto." 4. Les personnes ou firmes établies en Belgique qui ont des créances sur des personnes établies en Allemagne n'ont pas provisoirement, jusqu'au 31 octobre, le droit de recouvrer leurs créances, c'est-à-dire que " les personnes et firmes établies en Allemagne ne sont pas obligées, jusqu'à cette date, de payer des créances belges." 5. Le paiement des soldes de compte n'est pas défendu, mais l'Etat allemand estime qu'il n'est pas désirable d'envoyer«de fortes sommes en Belgique. Les firmes et, personnes allemandes qui pour des 'fà'is'ônS1 spéciales: yéulènl remplir leurs obligations vis-à-vis des firmes ou personnes belges, peuvent par conséquent disposer ces F.omi.-aes en " compte confisqué à là Reichs-bahlc, et ym informer leurs créanciers belges, afin que ceux-ci puissent obtenir des' avances à-là Société générale de Belgique." La lettre de von Bethmanri-Htjliwèg est datër dxv8-jumv"l"v J fFrtf les poesies du jour. Il n'y a pas seulement la " Libre Belgique " qui apporte à nos compalriotes la vérité et le réconfort ; des patriotes répandent aussi par milliers des poésies de circonstance, dont les Allemands recherchent, mais en vain, les auteurs et imprimeurs. A titre d'échantillon, voici la dernière due aux cîiantres bruxellois : le malheur de guillaume. Guillaume, empereur d'Allemagne, S'en allait droit à, Paris. Après six mois de campagne, Pu route il se perdit. L'empereur,^ fort en oolère, Dit à ses généraux ; — Faites le tour par l'Yser! — Oui, sire, mais il y a trop d'eau... — Alors prenez par la Bassée, Prenez Calais d'assaut. — Mais, sire, par la chaussée De Béthune il fait trop chaud. — Essayez par l'Argonne ! Et. prenez Sainte-Menehould. — Sire, la Toute serait bonne, Mais les bois sont pleins de loups. — Jetez un pont sur l'Aisne Et emparez-vous de Sbisscns. —- Sire, la ville est prochaine, Mais les Alliés y sont. — Passez dope par la Lorraine, Et prenez Toul et Verdun. — Ah ! sire, c-s n'est pas la peine, Ils sont là trois contre un. — Mais cependant en la guerre précédente Cela marchait mieux que ceja I — Oui, sire, mais en septante, Les p'tits Belges n'étaient pas là ! 1adame carton de wiart mise en liberte. Le gouvernement, belge vient'dJêtre officieller nent informé que pour déférer au désir ex->rimé par le roi d'Espagne, la captivité de /Ime'Carton de Wiart a. pris fin le 4 septembre, nais il lui ser$ interdit de rentrer en Bel-ique.Le ministre de la justice est parti pour la Suisse afin d'y attendre sa femme. LE PROBLEME ECONOMIQUE DE LA BELGIQUE APRES LA GUERRE, la question des dettes et creances. En ce moment où le Conseil national économique belge examine la question des créances, il sera intéressant pour chacun de prendre connaissance de l'exposé fait par M. L. Jans-sens; secrétaire général adjoint de l'œuvre, à la séance d'inauguration. Cet exposé débute précisément, en faisant allusion en grande partie à. ce qui va faire l'objet des délîbérations de la question des créances et dettes. Voici comment M. Janssens, rapporteur de la section des créancès, s'exprimait le 9 juillet, date d'ouverture des dits Conseil national économique et Congrès permanent:— L'œuvre qui s'impose à l'attention de toutes les intéllectualités du pays, à toutes les activités pensantes, que l'éxll ne met pas dans l'impossibilité, comme noé malheureux compatriotes restés au pays, de s'exprimer et de travailler librement—cette œuvre est, à côté de l'œuvré de sublime sacrifice de nos braves.au front, celle'de la régénération de notre malheureuse Patrie. Le problème économique de la Belgique après la guerre ne peut ni ne doit laisser'indifférent aucun Belge éclairé. Aussi l'aves-vous compr-is, Messieurs, et êtes-vous accourus nombreux, vous qui représentez à la fois le patriotisme, la science, l'observation, la, perspicacité dans ce qu'ils ont de plus haut, au service de la grande cause de tous les Belges,-au service dé la reconstitution économique de la Patrie. De toutès parts: de France, d'Angleterre, d'Ecosse, d'Irlande, de Suisse et du front inômesont arrivées de nombreuses adhésions importantes, des premières personnalités intellectuelles de Belgique. Toutes veulent apporter l'appoint de leur science,!.j3e leur çompétepee, de leurs travaux à 1^ grande œuvre qui nous réunit aujourd'hui. A tous, présents et absents, j'adresse mes modeste remerciements- La situation de la Belgique, vous le savez, Messieurs, est sans précédent dans l'histoire du monde; elle n'est donc à comparer avec des faits antérieurs qu'en aurait tort de taxer de similaires. La guerre de 1870, les tremblements c]e terro en Italie ont nécessité le boujeversment eje beacouf) de lois, et l'application de mesures et lois, spéciales, marquées au coin de la plus grande solidarité et de la plus entière humanité. Ces mesures et lois étaient inspirées naturel|ement d'esprit de sauvegarde de tous les intérêt-, en présence, fei oppèsés souvent. Enfreintes c]'equité et de justice, demandant des sacrifices j'nQraux et matériels aux plus torts, des devoirs de haute probité aux humbles et aux faibles, ces mesures et lois, de circonstance, furent, les meilleurs gardiens, les plus robustes étais de l'équilibre économique.La Belgique est non pas seulement partiellement atteinte par yne catastrophe ou une guerre courte comme celles dont je viens de parler, mai* elle est, à part ce petit lambeau de terré si vaillamment disputé ait puissant ennemi, totalement ruinée par une déjà longue guerre, dans son entiéreté de territoire, et c'est le bouleversement total de l'économie qu'elle appelle. Les mesures d'ordre privé, comme les lois qui doivent intervenir, tout en s inspirant de l'esprit de celles prises ou faites par les pays voisins dans, le cas pré-rappelés, doivent être étudiées à ce point de vue de juste proportionnalité, et dictent par conséquent, la préoccupation maximum de solidarité et d'humanité. Le Gouvernment et les Chambres, à la rentrée, seront encombrées par une foulé de questions urgentes à résoudre : 1 celles d'ordre économique, qiii demandent application immédiate, demandent des études approfondies et des compétences spéciales pour les étudier. C'est pourquoi le conseil d une part, le congrès d'autre part, fourniront ce travail d'indications raisonnées utiles et des mesures immédiates à prendre', même pendant la guerre. ' ^Dart^'céf'""ordre d'idées, devront intervenir les questions de réoutillage, de production, d'approvisionnement des matières premières pour équilibrer au plus tgt l'exportation avec 1 importation, laquelle, sf vous le savez, Messieurs, si elle est dépassé trop sensiblement par celle-ci, pourrait'conduire'le pays à uup situation presque insurmontable. La question des barrières à abattre pour nos revendications^ au traité de paix, en ce qui concerne la pénétration de nos productions futures en pays étrangers, doit faire l'objet de votre vigilance. La paix intérieure du pays, sa quiétude, la f rater nié entre tous, doit être avant tout assurée. A cet effet, le moratorium semble devoir être remplacé par un concordat général dont vous étudierez les conditions. Dans ce seront comprises toutes les dettes et créances quelconques: loyers, hypothèques, effets de commerce, etc. Il faut que dans l'intérêt même des porteurs de créances quelconques, dans l'intérêt de la propriété privée et de la propriété publique, soient évitées des crises immobilières, mobilières, et, par répercussion, financières, qui finalement atteindraient tous.les Belges, ruineraient le pays, et ne feraient que le jeu des étrangers et même de nos ennemis. Il faut que tout le monde soit apte en Belgique à pouvoir, avec du temps, faire face à ses obligations. Il faut que tout le monde devienne solvable. 11 ne peut pas y avoir une seule catastrophe financière, commerciale, industrielle en Belgique, ayant la guerre pour cause, soit directement, soit indirectement. Il faut s'inspirer de ce grand principe que le bien particulier doit céder devant le bien général, que chacun, par des sacrifices momentanés, peut et doit l'assurer et que plus il sera fait de sacrifices particuliers, plus rapidement luira l'aurore de la pleine eSlprescence du progrès. Les lois et mesures à prendre doivent être complètement imprégnées de cet esprit de large et intelligente solidarité, et peut-être que de grandes brèches s'imposent dans l'ancien bastion de législations, devenues devant, les circonstances surannées, inadéquates, économiquement parlant, à la situation, et du fait, humanitairement parlant aussi. Les questions des intérêts d'une interven- ' : LA DUPLICITE AUTRICHIENNE. etonnantes revelations aux etats-unis. Les dépêches de New-York nous apprennent que l'ambassadeur autrichien s'est attaché à provoquer des grèves dans les fabriques de munitions. Le ooupable est en aveu. De nombreux journaux demandent son rappel immédiat. Le pot aux roses aurait été découvert par un journaliste américain auquel le Dr Dumba, l'ambassadeur, aurait remis une lettre pour le baron BuTian, ministre des affaires étrangères d'Autriche.^ Ce journaliste, qui fut, détenu en Angleterre à bord du " Rotterdam," aurait révélé le contenu de la lettre. L'ambassadeur déclare qu'il a surtout voulu empêcher que des ouvriers autrichiens fabriquent des munitions alors que leurs frères se font tuer dans leur pays. Le "New York Herald" accuse également l'attaché militaire allemand. On annonce non officiellement que le gouvernement demanderait le rappel de l'ambassadeur.nouvelles du pays. Par arrêté royal, le baron Beyens, ministre des affaires étrangères ad intérim est nommé membre du Conseil des ministres. Le Roi vient de signer un arrêté-loi décret tant- l'ajournement des élections communales qui devaient, avoir lieu dans toutes les communes de Belgique le troisième dimanche d'octobre prochain. Un conseil des ministres s'est réuni jeudi à Sainte-Adresse, sous la présidence du baron de Broqueville. La question de la neutralité belge, au point de vue juridique et historique, notamment, a fait l'objet des délibérations du conseil. * » * Le Roi vient de désigner le colonel adjoint, d'état-major More!, ancien commandant du 3e chasseurs à.cheval, et le commandant adjoint d'état-màjor Lauwers, en qualité d'attachés militaires, représentant .l'armée belge au quartier général de l'armée italienne. l.f paiement de la mensualité de !0 millions rJu mois de juillet a fait l'objet d'une demande j de paiement anticipé «ie la part du gouvernement allemand. Le paiement a été'fait le 29 juillet, grâee à quoi les provinces il'ont dû verser-que 39 millions^ : »■.— "-mwj». j. - - A. ia collection déjà si riche des journaux du front manquait Je journal qui les résume tous par son titre, efc ce journal vient de paraître: c'est le "Poilu déchaîné," dont les sous-titres sont tout un programme, car il se -déclare "hilarant, bochifuge et... anti-périodique."Bonne chance et... courte vie au nouveau confrère. tion pécuniaire du inonde civilisé (s'inspirant" de la lettre de M. Waxweiler à M. Janssens), les propagandistes belges continuant leur œuvre de redressement et de combat des erreurs propagées partout par l'ennemi, doivent être examinées. La prolongation des baux, la tacite reconduction daps certains cas, le' cours forcé des valeurs mobilières-, immobilières» hypothèques, etc.. pour éviter l'avilissement des prix et les crises que ceci peut entraîner, la participation du travail au bénéfice des exploitations commerciales et industrielles, pour éyiter une incompatibilité, éptre le prix forcé de vente et le salaire, et afin de'pouvoir effectuer efficacement des ventes à l'étranger, ne sont-ils pas à envisager? Le système général des impôts, la question des devoirs de l'Etat, vis-à-vis ydes victimes directes de la guerre (blessés, veuves et orphelins de soldats tués), le devoir sacré de tout, Belge, par le fait, sont à examiner quant aux moyens pratiques d'en assur-er l'accomplissement de façon normale. La question des brevets demande une intervention immédiate. La colonisation, l'émigration organisée en connexion avec 1e commerce et l'industrie belges, lo développepient industriel et commercial belge à l'étranger, la reconstruction des voies de transports, les abris en commun (Pantopo)è), pour rétablir de suite lçs petits commerces et petites industries, la balance des compensations du particulier de l'Etat, les assurances, l§s crédits industriel et commercial: petit, grand, moyen, la question monétaire, la consolidation des portefeuilles Banque Nationale, banques et particuliers, commerçants, la situation minière, forestière, le rétablissement du cheptel national, les semences, la navigation, ia flotte marchande, etc., etc., sont autant de questions qui, dès, à présent sont à examiner attentivement en Congrès permanent et en Conseil économique. Les travaux publies enfin, et les expertises solliciteront l'intervention de nos ingénieurs ici représentés en grand nombre et de façon si distinguée, et en tête desquels se trouve précisément leur distingué président, M. Hubert, notre président du moment. L'examen de toutes ces questions mérite d'être effectué dans un esprit de concorde et de large solidarité. Celles d'iptérêt général et, celles d'intérét propre à chaque branche d'intérêt et d'activité sont donc à examiner en Conseil, en Congrès, selon un ordre et des attributions à établir pratiqueméîit. Dans les moments actuels, il est nécessaire que chapun apporte à l'édifice de la Belgique Nouvelle un peu de son travail, en s'iiispirant du bien général qui doit dominer les préoccupations particulières. A cette condition, le succès couronnera nos travaux, et peut-être trouverons nous ainsi dos solutions qui permettront à nos compatriotes de recouvrer force et vigueur dans une Belgique l>bérée, plus fraternelle que jamais (applaudissements). ' Bravo ! nos,p. p. t. L'autorité allemande a manifesté l'intention de faire effectuer la reprise des services publics des Téléphones et des Télégraphes dans certaines régions occupées de la Belgique. Certaines personnalités ainsi que des organes de la. presse censurée font une campagne dans ce sens. Pour justifier la reprise des dits services, on invoque un prétendu intérêt national des classes laborieuses et l'on escompte la contagion de l'exemple déplorable donné par certaines administrations, notamment ceile des Postes. Etant donné les circonstances, il est vraisemblable que le personnel des Télégraphes et des Téléphones sera invité, lui aussi, à reprendre le service sous ie contrôle allemand. Dans cette éventualité, pour éviter toute équivoque, l'Association générale des Ouvriers des Télégraphes et Téléphones de l'Etat belge, réunie à Bruxelles, a voté, à l'unanimité, l'ordre du jour suivant:— " L'Association au nom du personnel ouvrier belge des Télégraphes et Téléphones, resté au pays occupé par les Allemands :— "Considérant: " lo. Que la majeure partie de notre personnel étant sous les drapeaux, luttant pour l'indépendance et l'honneur de la Belgique, il serait indigne de ceux qui restent, de servir, même indirectement, ou de reconnaître de bon gré l'autorité de l'ennemi que combattent nos fils, nos frères, nos camarades; " 2o. Que les intérêts belges, qui pourraient profiter d'une reprise des services publics précités sont peu importants pour la masse (seuls, quelques individus faisant des affaires avec l'ennemi pourraient peut-être bénéficier de la reprise des communications télégraphiques et téléphoniques; pour le reste, le commerce est dans le marasme; les matières premières font défaut pour l'industrie et les débouchés sont quasi nuls) ; "3o. Qu'il est incontestable que l'occupant serait aidé par la coopération d'agents belges à^ l'exécution des services précités, qui sont d'une utilité militaire de premier ordre; la remise en état normal de fonctionnement des lignes téléphoniques et télégraphiques servirait tout d'abord à faciliter les communications militaires allemandes. Les agents allemands aeiuellenient, occupé? à ces services indispen-» : ables pourraient être affectés ailleurs, où ils remplaceraient des hommes envoyés au combat contre Jes nôtres. " Considérant en outre: "(a) Qu'il gérait-réclanié du personnel la signature d'une déclaration de loyauté envers L'Allemagne et qu'une telle déclaration est incompatible, non seulement avec le devoir, mais encore avec les droits des agents belges: la Convention de la Haye de 1907.. en son article, 45, défend de contraindre la population d'un territoire occupé à prêter serment à la puissance ennemie. La déclaration de loyauté exigée équivaut, en fait, à la prestation d'un ser-ment. Une telle déclaration, loin d-être près- ; crite par la Conventipn de la Haye est donc implicitement défendue; " (b) Que les ouvriers commissionnés ayant prêté sçrment de fidélité au Roi, à la Constitution et aux Lois du peuple belge, 11e peuvent sans forfaire à l'honneur, avec lequel on ne transige pas, signer une déclaration qui les empêcherait, le cas échéant, de se soumettre, sans restriction aucune, aux prescriptions d'une loi belge édictant l'appel aux armes de toys les citoyens contre l'Allemagne; " (c) Q,ue, en leur âme et conscience, les ouvriers des Télégraphes et Téléphones estiment qu'ils ne relèvent que du Gouvernement belge, de leur chef suprême, M. le,Ministre.des Chemins de fer, Marine, Postes at Télégraphes de Belgiqirè et non pas de l'autorité allemande qu'ils »nbissent, mais-à laquelle lis ne se soumettront que dans la Mesure âes conventions internationales signées par la Belgique; " Pour ces motifs, tout en reconnaissait l'attitude digne et patriotique des fonctionnaires supérieurs des Administrations des Télégraphes et Téléphones, chefs hiérarchiques des ouvriers, l'Association générale décide: " Les services de construction et d'entretien des lignes et installations télégraphiques et téléphoniques ne seront jamais repris par des ouvriers belges sous le contrôle ou sous la surveillance de l'autorité allemande; " Aucun ouvrier ne prendra d'engagement quelconque vis-à-vis de celle-ci. Tout ordre d'appel en service, même militaire, fait par le Gouvernement belge sera immédiatement exécuté. "Le présent ordre du jour constitue un engagement d'honneur, auquel nul ne peut forfaire." En conséquence, il est décidé : " Tout membre qui aura fait preuve d'un manque absolu de dignité et de sentiment patriotique, en exécutant le travail dans l'intérêt ou même simplement sous le contrôle allemand, sera exclu de l'Association. En outre, s'il s'agit d'ouvriers commissionnés qui ont prêté serment de fidélité à la Belgique, leurs pairs, respectueux des lois de l'honneur et de leur devoir patriotique, leur infligeront la tâche ineffaçable de les traduire, devant les tribunaux belges, en s'efïorçant d'obtenir leur condamnation pour faux serment ou forfaiture."Le Comité exécutif de l'Association, CH. PARENTE, Deschrijver. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et lu génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Traivail la plus proche du domicile; aour l'adresse se renseigner au bureau de postes • le 1a localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses lu Travail qui sont établies dans ces ?6i]es; l'autre3 Belges résidant à Londres, h la Bourse 3u Travail a Aldwych Skating Rmk. LES BRUTES CONTINUENT. Leurs exploits a varsovië La " Petite Gazette " de Pétrograde publié les nouvelles suivantes de Varsovie:— Toute la police est recrutée parmi les Pru» siens de Posen, qui ont acquis une peu em viable distinction par leur brutale attitude dans cette partie de la Pologne soumise ai| joug allemand. Pendant deux jours, les soldats burent abon* damment, ce qui eut pour résultat de nom* breuses. querelles et toutes sortes d'excès. Des femmes furent torturées et leur eorp9 fut enterré dans des caves. Des mobilier^ furent incendiés et les objets de valeur trans* portables furent volés. Les cours martiales fonctionnent sans arrêf et dans la plupart des cas le verdict c'est 14 peine de mort. Vingt hommes appartenant à l'aristocratie ont été exécutés. Un fait particulièrement infâme vient d'êtr^ révélé. La comtesse Skarbeck et Léontin^ Villiers, cette dernière jeune française em-t ployée par la comtesse comme dame de corn* pagnie, furent accusées d'avoir communiqué aux Russes d'importants secrets militaires. ' Il paraît qu'un capitaine prussien qui s'é4 tait présenté à la résidence de la comtess^ avait fait à celle-ci une proposition infâme qui lui avait valu une gifle. Devant la cour martiale ce capitaine té-t moigna contre ia comtesse. Ce personnagé était évidemment furieux d'avoir été rebuffa devant ses hommes et il déclara que la conn te-sse était coupable. Il ne produisit nulle| preuve, mais sa "parole d'honneur" fut ac« ceptée et la comtesse fut exécutée. Un grand nombre de jeunes fijles victime^ des vils traitements des soldats se sont suV c idées. On pourrait croire que ces brutalités ont e^-4 provoquées par l'attitude de la population} Or. voici ce que nous lisons dans le " Courriel-National":-— | " Varsovie s'est conduite avec dignité pendant toute la journée (de l'occupation). Lel travail n'a pas cessé. Les tramways onti circulé dès 8 heures du matin Les fiacres' ont été presque tous occupés. Cà et là, seule-1 ment, des groupes de curieux ont stationné1 sur les trottoirs au passade des troupes allemandes, en, les contemplant avec calme et* ?ep)blaiWl# avec indifférence.." Le " Courrier de Varsovie " s'est exprimé en ces termes le sojr même de l'occupation :— " Nous n'invitons pas au calme, parce que nous sommes calme:-. La foiiiwnte qui noua environne a développé en nous des forces que noqs ignorions jusqu'à présent. Un «n do guerre a passé; le second qui commence ^uvre pour nous une nouvelle période. Ji nous faut fsiie tous ncs efforts pour durer et pour persévérer."Ouvrons maintenant la " Deutsche War-schauer Zeitung "-^par parenthèse, Je premier organe allemand quj ait jamais paru à Varsovie, car, même pendant l'occupation prussienne de 17SÔ-1806, il n'y avait aucun journal prussien. Voici comment s'exprime cet organe semiro^ciel fondé par les autorités allemandes :— "Ce qui nous a frappé, c'est !.1 di-cip ine irréprochable qui règne partout dans hb rues. Il semble que les meilleurs élément de la population civile se soient joints à la nvi e pour conserver .la dignité de la ville. A la tête de Varsovie se trouve le prince LubomiTski, aristocrate respecté et, depuis longtemps, conseiller écouté dans toutes ies affaires politiques et administratives. Les personnalités qui l'entourent, aiî^si qu'un groupe de journalistes restés pour veiller sur leur ville, natale, ont su s'acquérir le respect 6V .la sympaînie de, l'armée, allemande. Malheureusement, eefe'impressions favorables ne nous permettent pas de conclure sans plus que leL Polonais de Varsovie nous appuieront activement dans notre lutte contre les Russes. Le chef de la ville, le prince Lubomjrski, se sent sujet: russe appelé à ' conserver la ville à J Etat, russe.' Ç,es sentiments sont partagés pjjr ses cQUa-pQrateui.s. ,,Il-ne laudrait donc pas s'étonner si uije froideur, correcte apparaissait peu à peu qui nous blesserait et qui pourrait même nous froisser. Nous avons déjà eu un avant-gcût de cette froideur correcte au moment où le chef de nos armées pénétrait dans la ville. Quelques Polonais à peine ont salué la respectable silhouette royale du duc de Bavière. Seuls les .Juifs se sont empresses de manifester leur joie par des acclamations.'* lïëls^iÉIeW" TiMË REVtEW Organe mensuel de la guerre économique C PcfJOS LE HUMER3, G SHHLIM13 L'AN. S'adrasscr, 28, Siam'orJ S>2Bt, London, S.E. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre Je montant aux ordres, «.t.p. BELGE garde malade, 20 ans pratique, do- mande place ou femmo de chambre.—Ecrire V. M.. Ondow Â3rdens, 78, South Kensingtoh, London. DEN1ISTRY. — VICTOR COTILS, d'Anvers (tue Queliini. Consultations tous les 'ours de 2 30 a 6 heures.—OxIor<!-street, 351. Té'.éphcne, 2782 Mayfair. LES personnes qui pourraient nous donner 1 adroo=Q exacte de Monsieur Maurice Siron journaliste de Bruxelles, sont instamment priées de nous la "faire connaître au bureau dji journal. MILITAIRE belge, sar.s nouvelles, désire entrer en ralliions cie correspond-ne e avcc pe:sonn« Anglaise.—Adr. Bcgecst, fol.. 3e, D. A., lere Brig. Art 45a Bxtt., en Campagne. ON demande jeune servante"belge-, bons gagëlT ^'adresser bureau du_journal sous initiales E. S. P. ~OOSITION lucrative offerte dans ancieft~it iL prospère et ahli.semant de langues, comra associô. Cor.Tiendrait \ P.^lge, Français, ou Ans ais.—Ecrire L U. 3i56. Standard Office, Fleat-st., London. E.C. NAISSANCES. ~ MR. «t Mme- Vincent Coîs-Beckers ?nnt heureux d'annoncer la Ra;s>ance d'une f.He, Marie-An;c °4 Uenrietta-itr., C»vendish-5o., W. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines a»ehces de placement d'employé*, qui ne visent qu'à leur €*cro<jiier de l'argent. Ne versez i'« cautionnement ou de garantie qu'av c ie» îc.érences les plu» sérieuses! CpRRESPONPENCE. SOUTH afr1can contingent Oscar Flachfleld, £1 ls.; Et. Hon. W. P. Schreiner, £50; Mrs. Schreiner, £10; L. Wag-p ner, £30; Sir S Jameson, £100; R. Arderne Wilson. £1 ls . L. Hirsçh and Ca.,£100; Siefred SohwnrTi#»r zfllO lOs—tntal -01 qu /displaced by a much oheaper métal, guch £ silver, nickel alloys, bronze, etc. If the Qovernmpnt were to appeal to th patriotism of the people (not their paj trir.+ ib»v» oc wùn +l-,r„r Wo„ 5 GERMAN PRISON CAMPS. e ' BRÏTISH OFFICERS COMPLAIN here, 22-8 being Russian, 60 Frepch, and e'-ght i British offieers. At, Gnadenfrei a modem stone and brick building U8ed in times of peace as a school for THE FRENCH HARVEST. EXPORT OF VEGETABLES TO

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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