La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 30 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z9086454c/
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LA MÉTROPOLE ■ ONE PENNY I , CIHQ CENTIME» ■flOU' VIJF CENT K"E*T; dixcehtmï» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. I g4ME ANNEE MARDI 30 JANVIER 1917 No 30 LA GRANDE GUERRE ■ Nouveaux raids sur le front britannique lUCCES RISSES EN BUKOVINE I LE "LAURENTIC" COULE K. (L'opération exécutée avec tant de suc-\ aux environs de Le Transloy, sa-Edi dernier, a été renouvelée diman-i dans la région de Neuville-St-Vaast, les tranchées ont été nettoyées ainsi ■'au nord de Festubert. Un nombre considérable de prison->rs ont été capturés et parmi eux se Lait un officier. Le groupe d'expé-lion rentra sans une seule perte. L'en-mi tenta une réaction contre un des Êtes britanniques à l'est de Fauquis-rt, après un bombardement soutenu, ils il dut se retirer. Des deux côtés de la Somme il y a de l'activité d'artillerie dans le voilage de Beaumont-Hamel (au nord de Incre) et de Lens; il en fut de même L le secteur d'Ypres. La semaine s'est mal terminée pour i aviateurs allemands; au cours de la iirnée de dimanche trois avions ont été iscendus dans les lignes britanniques, jurant la semaine écoulée vingt-deux Lions allemands ont été détruits, dont ( ont été descendus par les aviateurs Jitanniques et les autres par les canons Siti-aéroplanes. Neuf des avions dé-niits sont tombés dans les lignes bri-Inniques.[Pendant la même semaine les Fran-fais ont détruit 27 aéroplanes allemands, kqui fait un total pour la semaine de \ appareils ^Sur la rive gauche dç la Meuse,, dans 1 direction de la cote 304 (Verdun) il a eu un combat à la grenade. Sur la ive droite les Français exécutèrent, di-lanche après-midi, un coup de main itre les Eparges et la tranchée de Ca-mne, qui fut couronné d'un succès implet. En Lorraine il y a eu des actions d'ar-lerie dans les secteurs de Lenoncourt u sud-est de Nancy) et de la forêt de :zange. , Au sujet de l'opération autour de Le 'ansloy la Liberté de Paris écrit encore 1e ce village est le centre d'un popu-ion très considérable, situé entre Penne, Bapaume et Albert. Le bourg, i est assez éparpillé, se trouve sur la ute qui unit Péronne à Bapaume, à viron six kilomètres de cette dernière le. L'ennemi avait solidement fortifié approches de Le Transloy et y avait ?anisé les maisons pour la défense. »rs de la prise de Combles les Fr.an-is étaient arrivés aux confins de Le ansloy en s'emparant des villages Usinants de Les Bœufs et Morval ain-que d'une partie de Sailly-Sallisel, (dis que les Anglais avaient atteint eudecourt. Mais l'avance des Alliés tait arrêtée là. Le Transloy barre le toujours la route vers Bapaume. els sont, se demande la Liberté^ les sitions capturées par les troupes bri-niques samedi matin? -.e communiqué ne parle que de la égion " de Le Transloy, sans préci-les positions capturées. Ce n'est que ' le nombre des prisonniers que l'on it juger l'importance de l'attaque, a dépassé en étendue toutes les atta-is précédentes. Suivant le correspondant particulier Times attaché h l'armée roumaine général roumain a déclaré que der-e le front roumain actuel, la partie l'armée roumaine qui n'est pas en ^pagne travaille énergiquement à sa rganisation. Le travail se fait systé-tiquement et si le temps n'était pas nelément des milliers de soldats pour-int déjà partir pour le front. ■} situation générale sur le front est jours inchangée. Tous les efforts de nemi faits pendant la semaine écou-°nt été arrêtés par les armées russo-maines qui tiennent bon dans la val-du Trotus et sur le Sereth. Ces li-s sont actuellement si fortes que nemi semble incapable de porter en-- des couos sérieux. L'ennemi s'en probablement rendu compte et sem ble avoir décidé de retirer une partie des troupes de ce front 'où il ne reste que quatre ou cinq divisions allemandes. Les autres troupes ont été remplacées par des Turcs et des Autrichiens. Sur 'e front de Galatz et dans la vallée du Trotus il ne reste, comme contingent bulgare, que quelques batteries. Dans le sud de la Bukovine, dans les Carpathes boisés,les Russes ont remporté, samedi, un certain succès en repoussant les Autrichiens de près de deux kilomètres sur un front de trois kilomètres. La brillante offensive sur la route de Kimpolung à Jacoheny s'est terminée par la retraite ennemie vers la rive gauche du Bystritza. La version allemande indique le danger qui menace la voie ferrée qui sert au ravitaillement des Austro-Allemands dans ce secteur. En Mésopotamie l'offensive britannique a été reprise durant l'après-midi du 26, et les trancliées sur la rive droite du Tigre que les Turcs avaient reprises au cours de leurs contre-attaques furent réoccupées. Deux attaques violentes furent repoussées par l'artillerie. Les positions capturées ont été consolidées. L'Amirauté britannique annonce que le croiseur auxiliaire Laurentic, de la White Star Line, a été coulé le 25 janvier au large de la côte irlandaise, par un sous-mariç allemand ou par une mine. 109 hommes et 12 officiers ont été sauvés. Le Laurentic était un vapeur à triple hélice, jaugeant 14.892 tonnes brutes et fut construit en 1908. Avant la guerre il était attaché au service vers . le Canada. ' , — n n— Nos aviateurs Le sous-lieutenant aviateur Willy de Roy, d'Anvers, vient d'être créé chevalier de l'Ordre de la Couronne avec l'él gieu-se citation suivante : De.Roy, W., sous-lieutenant, pilote aviation militaire. Excellent officier, courageux et dévoué, au front depuis le début de la campagne, a été très grièvement blessé en service commandé. A déjà été cité à l'ordre du jour de l'Armée et décoré de la Croix de guerre. La blessure à laquelle cette citation fait allusion s'est produite au cours d'une expédition en service commandé, le 14 décembre dernier, accomplie par un temps extrêmement mauvais. Empêché par les nuages très bas de s'élever à plus de deux cents mètres dans un pays vallonné et boisé et surpris par un orage, l'aviateur de Roy fut plaqué par un coup de rabat à l'atterrissage et fit une chute verticale d'une dizaine de mètres de hauteur. L'avion fut littéralement pulvérisé et le pilete ainsi que son passager le lieutenant Hénin furent relevés pour morts et transportés à l'hôpital de X... Le sous-lieutenant de Roy avait la cuisse droite cassée et la mâchoire fracturée, le lieutenant Hénin la jambe cassçe et une commotion cérébrale ; c'est par une "chance vraiment extraordinaire que l'accident n'eut pas de suites plus graves. Les deux vaillants officiers se rétablissent rapidement. Les fractures ont été réduites avec succès et le lieutenant Hénin a échappé sans complications à l'état dangereux où l'avait placé sa chute. Il reçoivent les soins les plus empressés et on espère que d'ici un mois ils pourr.ont quitter l'hôpital et entrer en convalescence.Tous nos vœux accompagnent ces vaillants aviateurs et spécialement notre concitoyen le sous-lieutenant pilote de Roy, qui, étant un des rares Belges possesseurs du brevet de l'Ecole Blériot, n'hésita pas une minute à se mettre à la disposition de son pays dès la déclaration de guerre et qui a rendu pendant plus de deux ans g. notre jeune aviation militaire des services qui, espérons-le, ne seront pas oubliés.o—o Belgique et Luxembourg La violation de la Belgique et l'opinion allemande On sait que les pangermanistes et conservateurs ont dernièrement beaucoup reproché au chancelier de l'empire le passage de son fameux discours du 4 août 1914 au Reichstag, relatif à la Belgique, où M. de Bethmann-Hollweg reconnaissait que l'invasion de la Belgique était contraire au droit des gens et où il avouait l'injustice commise, en ajoutant que " nécessité n'a pas de loi ". La Magdeburger Zeitung, organe national-libéral, répondant à ces critiques, écrit un article extrêmement suggestif, dont voici l'essentiel : La Gazette de Foss, par exemple, qui avait dit, 4e.2 janvier 1917, que ces paroles du chancelier, au sujet de la Belgique, avaient été plus funestes que dix graves défaites et qu'aucun des mensonges propagés par la presse de l'Entente, pendant toute la durée de la guerre, ne nous avait, même approximativement, nui autant que ce discours de notre propre chancelier, la même Gazette de Foss écrivait, le 6 août 1914 : Au Reichstag, notre chancelier a avoué sans détours qu'en faisant occuper le Luxembourg et la Belgique par nos troupes, nous avions violé les lois du droit des gens. Il est viril de reconnaître une injustice commise et il est chevaleresque, comme le Chancelier l'a déclaré, d'être prêt à réparer l'injustice dès que1 les circonstances le permettent.La Taglische Rundschau, elle non plus, n'estimait pas alors, que — ainsi qu'elle l'écrivait le 4 janvier 1917 — "ces phrases du chancelier, î qui soulevèrent en leur temps l'admiration de tant d'Allemands par leur arrière-goût moral, ont été une grave faute politique, on peut dire un malheur national ". Il est vrai qu'elle prétend " avoir eu ce point de vue dès le début " ; mais, en réalité, elle écrivait, le 5 août 1914, dans un article dont le titre : De Heydebrand à Scheidemann, est à lui seul caractéristique : Une ovation frénétique ébranla la vaste salle, lorsque le Chancelier prononça cette forte parole, que nécessité ne connaît pas de loi... Et, quelques jours plus tard, elle disait : Les hommes les plus simples, ceux qui sont dans la rue, ont le sentiment que nous avons été précipités de vive force dans cette guerre, que notre foyer était menacé du feu de tous les côtés et que pour une nation ainsi assaillie, il n'y a plus qu'une loi qui vaille : la loi de la légitime défense. Le Chancelier l'a déclaré dans son discours du Reichstag, avec une franchise qui, à elle seule, devait mpntrer, à tout homme' clairvoyant, qui a raison et qui a tort. Pour finir, la Gazette de la ,1Croix, le 7 janvier 1917, elle, constate avec regret que, " par les paroles impolitiques du chancelier, parlant de l'injustice commise, nous avions irrémédiablement gâté notre position tactique dans la question belge ". Mais, le 9 août 1914, Otto Hœtzsch écrivait, dans le même journal : * Les simples paroles avec lesquelles le Chancelier a annoncé l'invasion, du Luxembourg et de la Belgique ont réveillé l'écho des trompettes du grand Frédéric ; c'est comme en 1746. Alors, c'était la Saxe, aujourd'hui la Belgique. La légitime défense et la nécessité ne connaissent point de loi... Toutf commentaire serait superflu. Il est toutefois curieux de trouver cet article dans un des principaux journaux nationalistes. o—o Entre poilus Le Claque à fond raconte ce dialogue énig-matique surpris à Paris, devant les Invali-lides, entre deux " castars " qui se rencontrent et s'esclaffent : — Tiens, c'est toi, Rabat-de-Col, et-moi qui te croyais en ce moment à la T. S. F. ! — A la T. S. F. ? Mais non, il y a un siècle que je suis au C. T. Et toi ? — Moi, j'ai passé mon examen pour entrer à la C. A. M. A., tu sais, avec Henri qui était à la C. A. M. ! — Henri à la C-. A. M. ! Mais je le crovais au C. I. S. L. A. ! t— Il n'y a jamais été ; il est venu de la C. A. V. en passant par la C. A. V. R. — Tu sais que mon frère est au C. L, il a obtenu l'I. P. V., je crois qu'il passera'à la C. A. A. de la S. H. de la Z. D. A. Il a rencontré Gaston au C. I. B. I., il revenait du C. I. A. M. La conversation continue. Qui veut trop prouver.,. A force de vouloir démontrer que les Belges s'app-êtaient à envahir l'Allemagne, sur l'ordre de la France et de l'Angleterre, et qu'ils étaient formidablement armés dans cette intention, les Allemands en arrivent à des effets d'un comique prodigieux.La Gazette -populaire de Cologne du 17 janvier, no. 44, imprime gravement une lettre d'un lecteur qui prétend démontrer que la Belgique était mobilisée alors que l'Allemagne pacifique et douce comme un petit mouton se berçait encore dans les douceurs d'une paix sans nuages et il dit : Au retour (de mon séjour en Belgique), le 29 juillet 1914, nous trouvâmes le pont de chemin de fer par-dessus la Meuse sur la ligne Anvers-Hamont-Vlodrop-Rupelmon-de occupé militairement par au moins deux compagnies qui campaient sur les deux rives du fleuve. L'illustrissimus Doktor qui a imaginé cette histoire n'a oublié qu'une chose : de consulter un atlas géographique, dans lequel il eût vu que la ligne Anvers-Rupel-monde coupe la Meuse en plein territoire hollandais ! Sans commentaires. o—o Les socialistes français refusent de se rendre à La Haye La commission permanente du comité du parti socialiste français a délibéré sur la proposition du comité néerlandais du bureau de l'Internationale socialiste, qui avait été transmise par le ministre belge Vandervelde. Cette proposition avait trait à une réunion plénière du comité exécutif, à laquelle les délégués français*et anglais participeraient. ; La réponse adoptée par la commission française constitue un refus catégo- ' rique d'assister à cette réunion. Dans leur réponse, les socialistes français déclarent qu'il n'y pas lieu, actuellement, vu les résolutions du congrès national, de se rendre à La Haye. Les socialistes des pays alliés se réuniront le 17 mars. A cette occasion, les membres du comité exécutif du Bureau de l'Internationale socialiste seront invités. Les socialistes français se feront un plaisir de se mettre en rapport avec les socialistes des pays neutres. Mais la commission administrative réitère les réserves déjà faites au sujet de la proposition des membres hollandais du comité exécutif, car ces membres n'ont aucune qualité pour décider de l'attitude d'un parti qui organise*^ régulièrement des congrès nationaux et des réunions de comité. Cette résolution qui repousse la reprise des relations socialistes internationales a été adoptée par 13 voix contre n. a—n > Pour empêcher les Belges de passer la frontière Le correspondant à la frontière du Tele-graaf d'Amsterdam (No. du 13 janvier 1917) fait savoir que les Allemands ont recours aux mesures d'intimidation les plus rigoureuses et les plus arbitraires pour empêcher les Belges de gagner la Hollande D'après lui, en différents endroits, des pères ont été condamnés à payer une amende parce que leurs fils s'étaient enfuis. D'autres pères de famille se sont vu infliger deux années de prison — ou plus — et des amendes pour avoir aidé leurs enfants à échap'per à l'odieuse et terrible déportation. Les jeunes hommes, rencontrés au delà des limites des communes auxquelles ils appartiennent, sont faits prisonniers et envoyés en Allemagne sans autre forme de procès. Le barrage'de la frontière ne suffit plus, aussi la population a-t-elle été prévenue que toute tentative de fuite peut être punie de mort et que les autorités allemandes seront sans pitié à l'égard des fugitifs armés ou coupables de violences. n n_ Représentations de la Suisse à l'Allemagne Le Conseil fédéral suisse a fait des représentations à Berlin, au sujet de l'interdiction des importations. Il a fait remarquer que cette interdiction va bien au delà de ce qui a été prévu en cas de guerre, dans les traités de commerce avec l'Allemagne. Le Conseil fédéral a également protesté 'contre le {ait que cette interdiction est entrée en vigueur sans qu'on ait donné à la Suisse le moindre" avertissement à ce sujet, de sorte que de grandes quantités de marchandises restent accumulées à la fron-- tière. Actes et paroles L'idéalisme- de M. Wilson et les faits Nous ne ferons pas de longues et vaines dissertations sur le dernier speech de M. Wilson au Sénat américain, mais certaines réflexions s'imposent avec tant de force qu'on en arrive à se demander si C'est un haut idéal ou l'intérêt américain qui inspire la conduite du Président. Tout d'abord, comme l'a dit Théodore Roosevelt, venir parler de la Iîigue des nations en ce moment, où les nations unies et liées par les Conventions de La • Haye évitent de protester contre les crimes allemands, ressemble à une plaisanterie sinistre. La Ligue des nations existe.' Elle devait protester, elle devait logiquement intervenir.Elle n'a rien fait jusqu'ici. Elle partage donc les crimes de l'Allemagne.Et pourquoi, ce que cette ligue ne fait pas ou n'ose pas faire aujourd'hui, le ferait-elle demain ? . Le président Wilson parle de la liberté des mers. Bravo, dit l'Allemagne, nous pourrons, passer librement par Suez et Gibraltar... Un instant. Que fait le président du canal de Panama et des forts que les Etats-Unis ont érigés sur ses bords ? Liberté là aussi ? Fort bien. Que font les Allemands du canal de KieCqui est en tous points, sauf l'exploitation par une société, dans le même cas que le canal de Suez ? Liberté des nations, dit le président Wilson. Que fait l'Amérique de l'indépendance des Philippines, pourtant promise depuis longtemps ? Libre développement . des activités. Pourquoi les Etats-Unis prennent-ils des mesures de protection contre la pénétration japonaise ? Enfin, réduction des armements. Pourquoi les Etats-Unis viennent-ils de voter un crédit énorme pour leur marine de guerre et font-ils construire des zeppe-lins ? Et l'on pourrait ainsi passer au crible toutes les sentences et déclarations humanitaires cfu Président. u u Un Livre blanc portugais Le Seculo publie l'information suivante : Le gouvernement portugais vient de publier un Livre blanc concernant les préliminaires de l'intervention du Portugal dans la guerre. Dans ce document, le gouvernement expose d'abord les causes qui déterminèrent le Portugal à intervenir dans la lutte des nations à côté des puissances de l'Entente.Le gouvernement portugais n'avait jamais proclamé sa neutralité, parce que, en qualité d'allié de l'Angleterre et d'ami de la France, il se considérait lié aux Etats défenseurs de la civilisation par des devoirs d'ordre moral et historique. ■ Le document conclut : " Le gouvernement portugais, à l'instar des gouvernements de l'Entente, a voulu se présenter devant le tribunal de l'histoire dans la pureté de sa conscience d'apôtre du grand idéal que nous défendons. Il l'a fait noblement, patriotiquement, dans ce sentiment historique qui honore les traditions de la race portugaise. " Attendons que les héroïques soldats portugais scellent de -leur sang généreux les déclarations sincères de leur gouvernement, interprète fidèle du peuple portugais." KJ \J Un meeting patriotique à Berlin Un télégramme de Berlin signale qu'un meeting de plus de mille personnes, composé en majeure partie d'employés de commerce, d'ouvriers des usines et des manufactures de l'Etat, a eu lieu au Cirque Busch. Le docteur Taub a prononcé un discours au cours duquel il a insisté sur la différence qui existe entre le militarisme prussien, qui s'est toujours efforcé de maintenir la paix, et l'attitude des Etats de l'Ouest. Il a ajouté que le devoir de tout Allemand est de rester inflexible en présence du seul ennemi qui veut prolonger la guerre, à savoir l'Angleterre, et de faire soïi devbir sans se plaindre. Les orateurs des différents groupements représentés au meeting ont fait des déclarations dans le même sens. A l'issue de la réunion, les assistants ont rédigé un télégramme à l'empereur, déclarant que tous les éléments de la population,, malgré les souffrances "énormes endurées par eux, renouvellent avec enthousiasme le serment de tenir jusqu'au bout, confiant qu'ils sont dans, la victoire finale.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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