La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 29 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9k45q4sj8g/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cinq centime» KriïirDE: VIJF CENT dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23M2 ANNEE MARDI 29 AOUT 1916 No. 241 LA GRANDE GUERRE I l 'Italie déclare la guerre à l'Allemagne (ie mauvais temps sur le front ouest I La Roumanie mobilise ses réservistes I L'Italie vient enfin, après une hésitais asseZ longue, de déclarer ofiicidle-■ment et formellement la guerre à 1 Alle-■maene. De cette façon elle met fin à un ■malaise qui commençait à se manifester ■dans les pays de l'Entente et elle scelle ■de façon définitive son alliance avec la ■France, la Russie et la Grande-Breta-■gne, contre l'ennemi commun 1 Alle- ■ Dans la déclaration, remise par l'in-■termédiaire du gouvernement suisse a.u gouvernement allemand, l'Italie se pre-Kut des actes hostiles de la part de ■'Allemagne qui se sont suivis avec une ■fréquence incessante. Parmi ces actes Hostiles on compte la fourniture répétée ■d'armes et d'instruments pour la guerre ■sur mer et sur terre par l'Allemagne à ■Autriche et la participation continuelle ■d'officiers, soldats et marins_ allemands Hu. opérations de guerre dirigées contre ■ l'Italie. C'estgrâce à cette participation ■que l'Autriche a été mise en mesure ré-■cemment de faire un grand effort contre ■l'Italie. A cela s'ajoute la remise à l'Au-^■tricbe de prisonniers de guerre italiens Hd*s des camps de concentration ■autrichiens et réfugiés sur territoire alle-■mand; l'invitation adressée aux établis-Bsements de crédit et banques allemandes, H l'initiative du ministère de l'Intérieur ■allemand, de considérer les Italiens Homme sujets ennemis et de retarder les ■paiements qui leur étaient dus; enfin la ■suspension du paiement des pensions ■dues aux ouvriers italiens. Tous ces faits ■révèlent une disposition hostile de la ■part de l'Allemagne à l'égard de l'Italie ■et aggrave, au seul détriment de 1 Italie, H contraste entre la situation de fait ■e' la situation de droit qui résulte déjà ■de l'alliance de l'Italie et de l'Allemagne ■à deux groupes de puissances en guerre ■l'un contre l'autre. Pour tous ces mo-■tifs l'Italie se considère en état de guerre ■avec l'Allemagne à partir du 28 août. I Cette décision a produit en Italie un ■enthousiasme délirant, tandis que dans ■les pays alliés elle a provoqué une gran-■de satisfaction parce qu'elle met fin au ■malaise et à la méfiance que l'attitude ■italienne avait occasionés. L'état de ■guerre existant en fait entre l'Italie et ■l'Allemagne la déclaration de guerre ■n'affectera en rien la situation militaire, ■l'Italie collaborait déjà avec les Alliés ■sur la plupart des fronts et a du reste ■<léjà posé un fait de guerre en envoyant ■des troupes à Salonique. I Sur les divers fronts le mauvais temps ■— dont nous avons eu un échantillon ici ■— a empêché les opérations militaires ■ sur une échelle un peu'etendue. Sur le ■front britannique de légers gains ont été Boutés à ceux de la veille. C'est ainsi ■l®'au nord de Bazentin-le-Petit les An-Bsfe ont encore capturé deux cents mè-■'« de trahchées allemandes. Pour le ■rçsttil n'y a eu que des duels d'artille-■ntetdes explosions de mines. I Sur le front français de la Somme le ■mauvais temps a eu le même effet. Quel- ■ te duels d'artillerie et à part cela, ■aime presque général. En Russie, le seul point où les opéra-:'ons se développent est dans les Carpa-es- Les troupes du général Letchisky 01,t avancé lentement le long des pentes fpérieures de la rête et se trouvent a Présent à Rafailowa, presque sur le mÇridien de Lemberg. Cette aile de l'ar-ce des Carpathes qui se trouve à six Ju sept kilomètres de la crête est à une ■stance de vingt-deux kilomètres de l'arme ennemie qui défend la passe de Ja-^nica et sur la droite de cette aile à kilomètres de distance se trouvent les ^uPes russes qui viennent de gagner tf;rrain sur les hauteurs frontières du Kowerla. Le front des Carpathes, 1 suit une ligne entre la crête et une s mce de seize kilomètres en deçà, UVre une étendue de près de cent et tre^ kilomètres. ans le Caucase, dans la direction de Diarbekr les Russes ont atteint le fleuve Masla-Darassi qui se jette dans l'Euphra-te à l'est du village de Nurek. En Roumanie la situation reste provisoirement stationnaire. Le baron Sonnino a eu une longue conférence avec le prince Ghika, ministre de Roumanie; de Suisse on rapporte que les réservistes ont été mobilisés et que la Banque nationale de Roumanie a été autorisée à émettre pour 75 millions de francs en billets de banque. Les Bulgares ont occupé à Cavala tous les forts de cette ville à l'exception d'un seul. Sur l'aile gauche des Alliés les Serbes continuent à repousser les Bulgares.Dans l'armée grecque les officiers supérieurs germanophiles ont tous été remplacés par des éléments favorables aux Alliés. En vue de la rentrée Nous avons sous les yeux une pièce qui indique à quel point l'on se préoccupe dès à présent au Havre des travaux qui seront entrepris en Belgique aussitôt après la rentrée. Elle indique aussi combien la confiance de notre gouvernement est absolue quant à l'issue de la guerre et quelles sont ses prévisions quant à la durée du conflit. La date de délai extrême pour la remise de la soumission prouve que toutes les espérances nous sont permises. Après avoir annoncé la mise en adjudication d'une fourniture de çinq millions de pavés et boutisses dont les dimensions, la qualité, etc., sont décrites, l'avis du Iffinistère de l'Agriculture et des Travaux publics dit : Epoque de fourniture : La fourniture est à faire après la guerre à Anvers ou à Gand au choix du soumissionnaire, les pavés étant mis sur le quai, sur wagon ou en allège conformément aux indications qui seront données par l'Administration des Ponts et Chaussées au fur et à mesure des arrivages. Les livraisons auront lieu par steamers de deux mille tonnes au maximum le plus régulièrement possible ; la première devra se faire au plus tard trois mois après la libération du port d'Anvers ou de Gand et les dernières dans un délai de neuf mois après le commencement de fa fourniture. Les arrivages des steamers seront annoncés à l'Administration des Ponts et Chaussées en temps opportun pour permettre à celle-ci de prendre les dispositions nécessaires pour procéder à la vérification des matériaux et donner les indications qui lui incombent. Et plus bas : Conditions spéciales. Les offres de prix seront faites par mille pavés (les boutisses comptant chacune pour un pavé et demi) et elles seront appuyées des documents nécessaires pour prouver l'existence d'accords entre les soumissionnaires et les exploitants des carrières d'une part, les armateurs de navires et les transporteurs d'autre part. Les offres seront envoyées par plis recommandés à l'adresse de M. le Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics, place Frédéric-Sauvage, 6, à Ste-Adresse (Le Havre), mis à la poste en temps opportun pour parvenir à destination le ier septembre 19x6 au plus tard : elles seront sous double enveloppe, celle de l'intérieur portant la suscrip-tion : " Offre pour fourniture de' pavés à ouvrir le premier septembre 1916)". Le fils du pasteur L'agence Reuter dit apprendre d'une source étrangère bien informée que l'officier commandant le sous-marin qui torpilla le Lusitania est le capitaine Max Valentiner, fils du doyen de la cathédrale de Sonder-bourg (Schleswig-Holstein). Le capitaine Valentiner a été décoré de nombreux ordres pour ce haut fait, notamment la première classe de la Croix de fer et l'ordre de la maison de Hohenzollern. Namur isolé On annonce de Berne que des lettres adressées de Suisse à des habitants de Namur ont été retournées à leurs expéditeurs avec la mention qu'elles ne peuvent être délivrées parce qu'il n'y a pas de communications postales avec Namur. L'appel des Belges Nous avons reçu de l'Union Belge de Glasgow (53, Waterloo Street, first floor), la lettre suivante : Glasgow, 24 août 1916. Monsieur le Rédacteur de la Métropole, Londres. Nous avons l'honneur de vous faire savoir qu'avant la lecture de votre article de 21 courant au sujet de la nouvelle loi de recrutement le comité de l'Union Belge s'était préoccupé de la situation qui serait faite aux femmes et enfants des miliciens mariés appelés au service. La majorité de ceux-ci ayant trouvé des emplois rémunérateurs ont pu subvenir à l'entretien des leurs sans devoir recourir au Comité des réfugiés, leur départ laissera femmes et enfants sans ressources, la nouvelle loi n'ayant prévu aucune indemnité autre que celle ordinairement allouée et payée par le consul. Nous avons l'avantage de vous faire savoir qu'à la suite de nos démarches auprès du Comité des réfugiés à Glasgow nous avons obtenu son concours pour aider les familles que nous lui signalerions.Nos compatriotes se trouvant dans les conditions précitées peuvent s'adresser à notre Comité, qui siège journellement et qui fera alors le nécessaire. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, nos salutations distinguées. Le Secrétaire, Le Président, Georges de Wael. Germain Spée. Nous croyons savoir que, dans l'esprit de l'Union Belge de Glasgow, son action ne sera que temporaire et provisoire, et s'adressera aux cas qui pourraient se présenter avant qu'ait paru l'arrêté attendu et promis indemnisant convenablement les familles des Belges exilés dépendant du travail du père rappelé. v Lutrahison " de la Belgique Herr Professor Rohrbach, un des apôtres les plus agressifs du pangermanisme vient de reprendre, avec une fureur toute teutonique, une suggestion émise dans le Hamburger Nachrichten d'après laquelle l'Allemagne devrait exiger de la Belgique une contribution de guerre "mensuelle de quatre cents millions de francs. "Une contribution pareille, dit le professeur Rohrbach, serait une punition adéquate de la trahison de la Belgique à l'égard de l'Allemagne et tendrait à diminuer la durée de la guerre en détachant la Belgique des Alliés puisque toute la résistance belge disparaîtrait aussitôt sous une telle pression financière ". Le professeur Rohrbach se trompe s'il s'imagine qu'en décuplant l'amende que la Belgique paye actuellement il réussirait à détourner notre pays de ses destinées; tout ce qu'il ferait ce serait de décupler la haine des Belges pour l'Allemagne, en tant que cette haine soit encore susceptible d'une opération arithmétique. Von Bissing est plus malin que lui, car le gouverneur actuel ménage au moins la poule aux œufs d'or. Herr Rohrbach la tuerait d'un coup. Pas malin pour un Herr Proff ! Nos ouvriers Le correspondant à Berne de l'Evénement se dit en mesure de faire connaître le résultat d'une réun'on tenue, il y a quelque temps déjà,, par le conseil général du Parti ouvrier belge à Bruxelles, réunion dont il n'a été encore parlé nulle part, mais d'une importance extrême, puisqu'elle comprenait des représentants de toutes les fédérations socialisées de Belgique. A l'unanimité, l'assemblée a manifesté de la façon suivante ses sentiments sur la question de la paix : La classe ouvrière belge est décidée à passer par toutes les misères et à supporter toutes les souffrances pour ne pas subir une .paix allemande qui ne saurait être durable et définitive. Les Alliés ne doivent pas s'imaginer qu'ils doivent se hâter pour nous. Nous ne demandons pas la paix et les manifestations des socialistes des pays neutres échappent à notre compétence. Nous disons à ceux qui s'occupent de nous de ne pas se laisser influencer par l'idée que nous désirons la paix. Nous prenons cette dernière décision pour prévenir l'effet désastreux que cet argument pourrait avoir. Avis à quelques socialistes trop " doux " pour les Boches ! La germanisation d3 la Belgique par la voie du flamand La Libre Belgique, le journal des patriotes, consacre à la question flamande l'article suivant intitulé : " Tombé au champ d'honneur administratif " : L'autorité allemande organise l'application à l'enseignement flamand de la loi scolaire votée par le Parlement belge et promulguée par le Roi Albert peu de temps avant l'invasion. Mais elle exécute les dispositions relatives à cet objet en les violant. Oh ! on ne s'en aperçoit pas en lisant les arrêtés du gouvernement général. C'est tout le contraire. Les arrêtés s'en réfèrent tout le temps à des textes de la loi belge... Toujours la manière allemande : hypocrite, menteuse. Le résultat des arrêtés allemands, c'est, notamment, que la irontière linguistique est déterminée de façon à faire figurer parmi les communes flamandes des communes qui sont bilingues ou même sont tout à fait wallonnes, tel Waterloo. La langue véhiculaire dans les écoles primaires de ces communes sera le flamand. C'est donc l'enseignement obligatoire en flamand pour les enfants dont la langue maternelle ou usuelle est le wallon, c'est-à-dire la violation dxji principe fondamental du régime qu'ont voulu les législateurs belges, flamands comme wallons, et les flamands plus que les autres même. A la frontière linguistique wallonne-allemande tout devient purement allemand au point de vue scolaire. La loi belge laissait la faculté d'enseigner à l'école, à côté de la langue maternelle, une des deux autres langues nationales. C'est le système qui a toujours existé chez nous. Certains députés voulurent, lors de la discussion de la loi de 1914, le changer et n'autoriser l'enseignement d'une seconde langue qu'à partir de la dernière année ; il y eut un long débat à ce propos ; au vote une forte majorité se prononça contre la proposition. La volonté du législateur ne fait donc pas de doute ; le texte ne peut donner lieu à controverse. L'autorité allemande s'en moque et ses arrêtés ne permettent plus l'enseignement d'une seconde langue nationale que dans la deuxième année, c'est-à-dire quand c'est à peu près inutile. Dans le système de la loi belge, la déclaration du père de famille faisait loi, en ordre principal, dans la détermination de la langue maternelle ou usuelle de l'enfant ; quoi de plus naturel ? Qui sait mieux que les parents quelle est la langue parlée surtout au foyer, celle que l'enfant comprend le mieux au moment où il entre à l'école ? Les arrêtés allemands établissent, en fait, à l'égard du père de famille qui, en région bi'ingue ou censée telle, dira que la langue de son enfant est le français, une méfiance systématique, une sorte de suspicion formulée ainsi dans l'arrêté paru au Moniteur du 23 mai 1914 : " On sait par expérience qu'il y a souvent lieu de vérifier minutieusement les déclarations des chefs de famille ". Et l'arrêté organise un contrôle de l'exactitude de ces déclarations qui sera exercé par le directeur de l'école assisté de deux instituteurs. Ce trio pourra déclarer que la langue maternelle ou usuelle de l'enfant n'est pas celle indiquée par le chef de famille. On voit de suite quel instrument d'oppression ce service de contrôle peut devenir dans les mains d'un chef d'école passionné dans un sens ou dans l'autre à propos de la question des langues ou simplement empressé à se montrer docile à certaines inspirations, certaines directions venant plus ou moins ouvertement d'en haut. Le foyer de ces inspirations, le centre de ces directions, on peut être sûr que le gouvernement de M. von Bissing tâchera de le créer par des nominations, des promotions appropriées. Il y travaille déjà. Il vient de mettre en disponibilité le secrétaire général du département des Sciences et des Arts, M. de la Vallée-Poussin. Ce n'était pas un fonctionnaire assez complaisant. Il paraît qu'il s'était permis de rédiger quelques notes où il montrait que certaines mesures proposées pour l'emploi des langues à l'école étaient injustifiables. On le casse. L'autorité allemande n'aura plus maintenant devant elle que le directeur général de l'enseignement primaire, M. Corman. M. de la Vallée-Poussin tombe au champ d'honneur administratif en défendant con- L'Université allemande de Gand Le général von Bissing n'a pas de chance. Coup sur coup, quatre professeurs hollandais viennent de refuser le sac d'or qu'il leur offrait pour venir professer pour quelques mois à " son " université allemande de Gand. Epinglons les noms de ces loyaux amis de la Belgique qui refusent de reconnaître d'autre autorité belge que celle du gouvernement du roi Albert. Ce sont MM. Clay et P. Fijn van Draat, de l'Université d'Utrecht, et MM. W. K. Keesom et W. F. Wery, de l'Université de Leyde. Par contre, le gouverneur général temporaire de la Belgique occupée a réussi à embrigader un professeur agrégé de l'Université de Groningue, le Dr. Willem Adolf Bahrens, comme professeur extraordinaire en philosophie classique. M. Bahrens est âgé de trente et un ans et ses titres scientifiques sont minces. D'autre part, trois Belges flamands auraient également consenti à accepter des fonc tions professorales à l'Université allemande, à savoir : MM. De Decker, professeur à l'Athénée de Saint-Gilles, Lucien Brûlez, avocat, et le Dr C. De Bruycker, chargé dé cours de l'Université de Gand. Nous ignorons la valeur de M. De Decker. On sait que l'avocat Brûlez était un des rédacteurs et des... liquidateurs de la Vlaamsch Post nouvelle manière ; sa nomination à Gand est donc une récompense de ses efforts séparatistes en Hollande et ne nous étonne pas, pas plus que ne nous étonnerait celle de MM. René Declerq, Dr. Jacob, Raymond Kimpe ou Dr. Borms. Nous sommes surpris cependant de l'adhésion à l'œuvre de discorde nationale organisée par nos ennemis du Dr. De Bruycker, botaniste estimable, assistant du professeur Mac Leod et cheville ouvrière des Vlaamsche Natuur- en Gemeeskundige Congressen ". Les pertes subies par l'armée allemande Le Bulletin de la " Société d'études de Copenhague pour les conséquences sociales de la guerre " publie un article sur les pertes de l'armée allemande. L'auteur fait état des listes officielles de l'état-major allemand, mais en tenant compte des rectifications qui sont régulièrement apportées à ces-listes. II ressort de ces rectifications que 6 à 7% au moins des hommes portés d'abord comme blessés doivent être comptés comme morts. On obtient ainsi les proportions suivantes : Morts : 26,3%; grièvement blessés 15,2%; légèrement blessés : 47,4% ; prisonniers ou disparus : 11,1%. Les pertes en officiers ne se décomposent pas de la même manière : Morts : 34,1% ; blessés : 59,4% ; prisonniers ou disparus : 6,5%. Le rapport des pertes en officiers et en soldats est le suivant : Officiers tués : 3,4% ; soldats tués : 96,6%; officiers blessés : 2,4% ; soldats blessés : 97.6%. On compte : Pour un officier tué, 28,1 soldats tués ; pour un officier blessé, 40,0 soldats blessés ; pour un officier prisonnier, 67,0 soldats pri-sonniers.Le chiffre des invalides de guerre serait actuellement en Allemagne de 634,900. L'auteur termine par cette remarque fort importante qu aux 3 millions 15 3 ô 3 2 tués, blessés et prisonniers portés sur les listes de l'armée allemande publiées jusqu'ici, il convient d'ajouter au moins 2 millions et demi de malades. Les sympathies brésiliennes pour les Belges La firme brésilienne " Produce and Warrant company " a fait vendre, au profit des œuvres de guerre belges et françaises, 150 sacs de café. Une somme de 11,100 fr. a été versée aux œuvres franco-belges du Havre et 2,1^0 fr. aux œuvres de guerre de Marseille. tre les Allemands le Droit, la Loi et son pays. C'est un bel exemple donné à tous les fonctionnaires. On peut attendre des journaux belges d'expression flamande paraissant en Hollande en Grande-Bretagne et en France, ainsi que des associations flamandes, qu'elles s'associent de toute leur force à l'énergique protestation de la patriotique Libre Belgique contre la façon hypocrite et illégale dont le général ' von Bissing applique en Belgique les dispositions de la dernière loi scolaire sur l'emploi des langues. Il ne faut pas qu'on puisse dire des Flamands qu'ils se soient laissé accorder par les Allemands certains avantages illégaux au détriment de leurs frères wallons. i

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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