La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 29 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dh80/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY I FRONT : CINQ CENTIMES I HOLLANDE: VIJF CENT I CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 «h. 24mb ANNEE DIMANCHE 29 ET LUNDI 30 JUILLET 1917 ! ; Nos. 210-211 LA GRANDE GUERRE Les frontières russes fermées Danger des troupes allemandes en Russie I Le bombardement de la cote belge [ Les événements militaires en Russie L prêtent à aucun commentaire étendu ; les armées paralysées par la tra-pison de quelques-uns continuent à jattre en retraite derrière la Séreth ain-;i qu'au nord des Carpathes. La trahi-ion des soldats, qui font partie, à peu irès uniquement des garnisons de Pé- Ijgrade, apparaît cependant beaucoup is grave qu'on ne l'avait pensé tout ibord. Alors qu'on croyait que les sol-ts refusaient simplement de se battre se retiraient vers l'arrière, on ap-end maintenant par les journaux de •ance que des régiments entiers sont tssés à l'ennemi, drapeau en tête. Le ;tit Journal qui publie cette informa-)n sous la signature du général Ber-aut ajoute que la nouvelle a été rete-le pendant 48 heures. On peut en dé-Buire que nous sommes loin d'être exactement informés au sujet de ce qui -se lasse dans les rangs de l'armée russe, plais il est une autre constatation dont e caractère favorable n'échappera à per-onne, c'est que l'état-major allemand Wnmence à s'inquiéter très sérieuse-lent de la retraite russe malgré que les iurnaux allemands aient reçu l'ordre e la faire passer comme une victoire si-nalée pour les armes allemandes. En effet le recul des armées russes en-aîne à la suite de celles-ci un cordon s troupes allemandes très peu étendu iii s'amincit à mesure que leur avance radit et pour que la mésaventure de nos liés devienne une véritable victoire al-mande il faudrait que le nombre des oupes soit beaucoup plus considérable gu'il n'est actuellement et pour ce faire I faudrait peut-être dégarnir le front iuest- Les Allemands se risquent en con-Bquence sur un terrain extrêmement Jngereux, et comme on peut toujours, • tant donné le caractère spécial du sol-it russe, s'attendre à un ralliement sou-l»in, cette victoire allemande peut faci- E:nt dégénérer en un désastre. A ce t on peut tirer des conclusions di-es du rappel à Pétrograde du géné-Russky et du général Gurko. sut indique que le problème du raient national se résout de façon éner-■tjue. En vue des circonstances exceptionnelles le gouvernement provisoire a publié un décret ordonnant la fermeture ■s frontières de l'Etat jusqu'au 15 B>ût, une mesure qui, à notre avis, ne ■ent guère trop tôt. ■Ce sera là, en effet, le plus sûr moyen ■empêcher l'entrée, tout d'abord des fents allemands' chargés d'or et ensui-■jdes journaux et pamphlets allemands dont certains sont rédigés en russe et ■nl le but évident est d'empoisonner Ppinion du public des villes et des cam-Pgnes. - ■La réunion du Congrès national qui BVait avoir lieu à Moscou aujourd'hui lundi, a été remis à une date ultérieure ■[attendant que le cabinet ait été dé-■pvement reconstruit; cette recon-■Rction prendra environ une semaine. ■ programme du gouvernement provi- , *e ne sera pas modifié après l'entrée , Bj nouveaux ministres dans le cabinet Bsque l'occupation par les ministres de 1 ■r Portefeuille implique qu'ils adhérent ■ programme du gouvernement, sans 1 B?r(l pour le parti auquel ils appartiennes négociations ont été entamées ^ ■ e gouvernement avec divers person- | ■F Politiques et spécialement avec ] ■ représentants de la démocratie con- ( ■utionnelle (cadets) dont le comité cen- c H s est déclaré en faveur de l'inclusion a Bpes membres dans le cabinet. ■ ^semblée unie des Comités des ■ \r ^_^tro£rac'e vient de se termi-I - • Kerensky, dans un discours élo- ■ ' déclara : Que personne ne s'ima- K *^3, 'e couP reÇu au front fera re- ï W , Etat russe, ffit-.ce d'un pouce, a f, r~ °'3^'ra e* lra °ù le ministre de ^ ■ et 'e gouvernement provisoire S 'ïr,Z°nt ■ ,^"n ^épit du recul qui ,3 V ■ 1 e infligé, nous devons faire une d concentration pour la défense et le rétablissement du moral eit de la force de l'armée, tandis qu'à l'arrière nous devons sauvegarder les grandes conquêtes révolutionnaires. M. Cheidze, répondant à M. Kerensky, l'assura que le comité central et les conseils lui donneraient tout leur soutien et M. Kerensky ajouta : Au nom du gouvernement provisoire je déclare solennellement et je promets de supprimer fermement et impitoyablement toute tentative de rétablir le régime monarchique.Dans le secteur britannique du front ouest il y a eu des rencontres de patrouilles dans le voisinage d'Ypres et une activité d'artillerie au nord de la Lys. Le duel d'artillerie de la côte belge qui n'est pas mentionné dans le communiqué britannique, a atteint une violence inouïe et les échos étouffés en sont entendus dans.toute la région de Londres. Cette activité d'artillerie est mentionnée dans les communiqués allemands depuis le 8 juillet, et l'insistance que met l'état-major allemand à en parler et le soin qu'il met à trouver des expressions synonymes pour en indiquer la violence extrême trahissent son désir de préparer l'opinion publique allemande à des événements défavorables. Dans le secteur français la situation est inchangée. Le communiqué allemand annonce que des avions ont jeté des bombes sur les stations de chemin de fer et les établissements militaires de Paris. Les bombes tombèrent sur leur but et les aviateurs rentrèrent en sécurité. \ o—o La modification de l'heure en mer En France, le souci d'assurer une précision absolue aux opérations navales avait conduit, il y a quelques mois, M. Lallemand, membre de l'Institut, et M. J. Renaud, chef de service hydrographique de la marine, à préconiser une importante modification dans les méthodes d'estimation de l'heure en mer et de substituer àl'ancien système celui beaucoup plus précis des fuseaux horaires. Le bureau des longitudes s'était rallié à l'opinion des deux savants et le ministre de la Marine avait, à la date du 22 mars dernier, rendu cette mesure obligatoire dans la marine de guerre. Au cours d'une séance de l'Académie des sciences, M. Lallemand a fait connaître qu'une commission anglaise avait décidé de suivre cette initiative et d'appliquer le système des fuseaux horaires à la marine britannique ; la marine italienne vient de faire de même et bientôt, paraît-il, les Etats-Unis d'Amérique prendront la même décision. C'est donc là une très importante réforme qui contribuera pour une très large part à la coordination des opérations navales. On ne saurait donc trop se louer de la repidité de sa réalisation. o—o La fureur du Kaiser contre l'Angleterre On mande de Berlin : Au cours de la réunion tenue vendredi iernier avec les chefs des différents partis lu Reichstag, le Kaiser a fait diverses déclarations ; à M. Payer, le leader progressiste, Guillaume II a notamment dit : " Vous pouvez considérer le succès de îotre campagne sous-marine comme cer-:ain."Puis, devant M. Payer et d'autres députés, e Kaiser s'est emporté jusqu'à prononcer m violent réquisitoire contre l'Angleterre, [u'il a dénoncée comme une " nation de jrigands ". " L'empire britannique, a-t-il lit, doit être considéré comme la plus grande irganisation de scélératesse que l'histoire ■it jamais connue." o—o L'île Joffre Une campagne commence à New-York >our réclamer le changement de nom de l'île e Beldœ, sur laquelle s'élève, à l'entrée du ort de New-York, la statue de la Liberté et ui serait appelée désormais l'île Joffre. _ Le département de la Guerre, duquel l'île épend, a été saisi de la proposition, qu'il a éclaré prendre en considération. Remaniement ministériel M. Beyens prend sa retraite La légation de Belgique nous communique la note suivante : M. le baron Beyens, ministre des Affaires étrangères, surmené par le travail considérable que les devoirs de sa charge lui ont mposé, se voit dans la nécessité de prendre du r.eprs sous peine de compromettre irrémédiablement sa santé. Estimant que les intérêts du pays ne lui permettent pas de demander dans les circonstances actuelles le long congé qui lui est nécessaire, le baron Beyens a fait part à ses collègues de son désir de se retirer du gouvernement et vient de prier S. M. le Roi de le décharger des hautes fonctions qu'il a occupées pendant deux ans. C'est avec un vif sentiment de regret que les membres du gouvernement se sépareront d'un collègue dont ils appréciaient hautement le concours et avec lequel ils entretenaient les relations les plus confiantes et les plus courtoises. Le pays, qui connaît les services que l'éminent diplomate lui a rendus au cours de sa carrière, lui restera profondément reconnaissant du talent qu'avec un dévouement infatigable il a mis à son service pendant la période la plus critique de son histoire. * * * M. le baron Beyens, qui est né à Paris le 24 mars 1855, fit ses études au Collège Roi-lin et ensuite à la Faculté de droit de Paris. Il entra dans la diplomatie en 1877 ; de 1879 à 1887, il resta à la disposition du ro Léopold,, puis il devint ministre résident, envoyé extraordinaire et ministre- plénipotentiaire. Le baron Beyens a dirigé la légation belge à Berlin depuis le 6 mai 19x2 jusqu'au 4 août 1914. Le 26 juillet 1915, il devint ministre des Affaires étrangères dans le cabinet de M de Broqueville, où il reprit la succession de M. Davignon. La baron Beyens est l'auteur d'un ouvrage documenté et très apprécié : L'Allemagne avant la Guerre. * ' * * La succession de M. le baron Beyens sera très probablement reprise par M. de Broqueville qui abandonnerait le portefeuille de i la Guerre à un des généraux les plus distin-' gués de notre armée. Suivant certains bruits, que nous reproduisons sous toutes réserves, M. Carton de Wiart abandonnerait le ministère de la Justice pour aller se charger des fonctions délicates de ministre de Belgique à Paris. Ce serait M. Hymans, notre très distingué ministre de Belgique à Londres, qui deviendrait ministre de la Justice. M. Gaiffier d'Estroy, actuellement ministre de Belgique à Paris, viendrait remplir ces mêmes fonctions à Londres. Une manoeuvre allemande On mande de Genève au Temps : Des renseignements qui paraissent très 1 sérieux indiquent que le gouvernement aile- . mand, tout en laissant présenter le dénouement de la crise comme un succès pour les ( pangermanistes, envisage aussi une manœuvre d'apparence toute différente. Les déclarations belliqueuses qui retentissent et qui retentiront peut-être encore à ■ Berlin ne seraient qu'un prologue, destiné" à représenter l'Allemagne comme invincible. 1 Ensuite viendrait, peut-être plus tôt qu'on ' ne le pense, une initiative théâtrale où cette ( Allemagne invincible apparaîtrait disposée à désarmer et même à rendre impossible toute I guerre future. | Dépassant en effet par une bruyante sur- t enchère les appels que le président Wilson, MM. Ribot et Lloyd George ont faits à la ' future Société des nations, dépassant ( même les déclarations les plus pacifistes du Soviet russe, le gouvernement de Berlin ( proposerait subitement le désarmement immédiat et définitif de tous les belligérants C ainsi que l'institution de l'arbitrage obliga- 5 toire. Bien entendu, les garanties de la paix resteraient dans le vague,, comme les conditions de la paix sont restées dans le vague lorsque l'Allemagne a offert de négocier le 12 décembre 1916. Mais les dirigeants allemands, plus désireux encore qu'en décembre de ç jeter le trouble chez les nations de l'Entente, semblent compter beaucoup sur la confu- t sion que créerait leur offre de désarmement. t Ils ont toujours l'espoir que les gouverne- g ments alliés seront acculés à la paix par des mouvements populaires, avant que la lassitude du peuple allemand et l'intervention des Etats-Unis aient produit tous leurs résultats ^ Le Temps observe que la, manœuvre ( dénoncée par son correspondant de Genève j ne saurait tromper un instant les peuples 1 de l'Entente. 1 Morte au champ d'honneur L'hôpital Elisabeth de Poperinghe est le seul hôpital belge qui soit situé en pleine zone de bombardement. Il a rendu des services inappréciables en donnant aux blessés militaires et surtout aux blessés civils les premiers soins. C'est par centaines que l'on compte les vies sauvées par les quelques infirmières courageuses qui occupent ce poste périlleux depuis plus de deux ans. L'une d'elles vient de mourir au champ d'honneur. Le 14 juillet, un shrapnell a tué sœur Julienne (Euphra-sie Vannest), infirmière religieuse. Cette sœur, avec d'autres sœurs de son ordre, s'était distinguée par son dévouement aux blessés dans les premiers bombardements d'Ypres en 1914. Forcées de quitter Ypres, après la destruction de leur hôpital, elles étaient venues offrir leurs services à l'hôpital de Poperinghe. La sœur Julienne, morte en soldat, a été enterrée dans le petit cimetière militaire de Poperinghe au milieu des soldats du 13e d'artillerie, morts eux aussi pour la patrie. ■ o—o Les Belges en Afrique allemande Un éloge du Congo Au cours d'une interview accordée à l'African World, Sir Alfred Sharpe, qui fut gouverneur du Nyassaland, revenant d'Afrique, a fait un bel éloge de la coopération militaire des Belges en Afrique allemande et de leur administçation du Congo belge : Je peux simplement dire qu'une grande rceonnaissance est due aux Belges pour leur héroïque part dans le travail fait dans cette partie de l'Afrique centrale. En face de grandes difficultés ils organisèrent une campagne absolument victorieuse dans le district du lac Kivu, poussant les Allemands hors de la Ruanda et arrivant à Tabora. Il faut aussi louer grandement les Belges pour la façon avec laquelle, en dépit des difficultés énormes qu'ils ont chez eux et à l'étranger, ils ont exécuté le travail administratif dans la colonie du Congo. Ils ont naturellement été obligés de supprimer beaucoup de choses et d'abandonner pour le présent des travaux qu'ils auraient voulu achever. Après la guerre, le Congo belge demandera des dépenses importantes afin de développer la mise en exploitation de cette contrée, de la manière qu'il faut et qu'il est possible de réaliser si les fonds nécessaires sont acquis. o—o Les Belges en Russie Un bel exemple de bravoure Le bataillon belge de la Mort Un télégramme Reuter, que nous ve-ions de recevoir, nous apprend que les soldats belges se trouvant en Russie nennent de donner au monde un grand :xemple d'héroïsme. Faisant preuve de la plus grande bravoure, nos compatriotes, faisant usage le leurs mitrailleuses et de leurs cara-)ines, parvinrent à arrêter trois régi-nents allemands. Certaines sections du jataillon perdirent jusqu'à 80 pour cent le leurs officiers. Les artilleurs et experts mécaniciens >elges se trouvant actuellement à Pétrograde et dont un grand nombre se bâtirent et furent blessés sur l'Yser et à t'pres, viennent de se constituer en 'bataillon de (la Mort dans le but le prêcher d'exemple sur le front russe. Honneur à ces braves qui n'ont pas le " correspondant particulier " pour hanter leur obscur héroïsme dans les teppes solitaires de la Russie ! o—o La censure en Amérique Une paix "pleine d'honneur" Le secrétaire d'Etat hongrois, margrave îeorg Pallavicini, au cours d'un discours, de nouveau affirmé que le gouvernement .e Budapest réalisera avant tout les réfor-nes électorales exigées par le peuple. Au ujet de la paix, le margrave fit la déclara-ion suivante : " La paix ne saurait plus être très éloi-;née. Cependant, nous ne pourrons obtenir me paix " pleine d'honneur " et raisonnable sic) que si nous continuons à tenir sans im->atience, en redoublant d'efforts. Les fem-nes aussi doivent se montrer patientes et ésister." La Conférence de Stockholm Une note Wolff, datée de Stockholm, 21 juillet, dit : La commission hollando-scandinave a reçu des délégations appartenant à des groupes socialistes ne faisant pas encore partie de l'Internationale, à savoir : le parti international égyptien ( ! ?), le parti démocratique persan (!!!), les groupes révolutionnaires de l'Inde (?!')> une organisation ouvrière turque. Cette dernière a sollicité son affiliation à l'Internationale socialiste. Les quatre délégations ont exposé successivement leurs desiderata. * La commission a reçu en outre une délégation uamande (!?!); celle-ci réclame une paix immédiate, sans annexions ni indemnités, la restauration de la Belgique , aux frais de tous les belligérants (sic), un meilleur approvisionnement de la Belgique et des mesures garantissant que la guerre ne sera pas suivie d'une lutte sur le terrain économique.•—t> Le châtiment d'un espion Sept Belges exécutés Les Nouvelles, de Maestricht, annoncent qu'un Allemand, reconnu comme un des chefs de 1 organisation de l'espionnage en Belgique, a été trouvé assassiné il y a peu de jours à Lommel (Limbourg belge). Malgré que les autorités allemandes aient promis une prime de £150 pour celui qui dénommerait le coupable, celui-ci reste toujours inconnu. Le même journal annonce qu'à la date du 12 juillet, douze Belges ont été fusillés à Liège, parmi lesquels M. Lejeune, commissaire de police à Liège ; le curé de Samt-Lambert à Herstal, ainsi que le bedeau de la même paroisse. Il est établi que, par trois fois, le curé fut privé de nourriture durant trois jours, afin de le forcer à parler. Son assistant fut soumis à la torture pour la même raison. Malgré tous les moyens d'intimidation utilisés, nos compatriotes gardèrent un mutisme complet. o—• L'échéance indéfinie Lorsque l'Allemagne, en février, rompit définitivement avec le monde civilisé par sa déclaration de guerre sous-marine intensifiée, elle devait terminer, à coups de torpilles, la guerre en trois mois. C'était l'Entente affamée et la victoire à 90 jours. Depuis, les dirigeants de l'opinion allemande lui ont demandé un renouvellement — accordé sans enthousiasme. Mais voici que l'échéance recule à perte de vue. Ludendorf, dans ses déclarations aux'mem-bres du Reichstag, ne considère plus le sous-marin comme 1 arme decisive et suffisante. La guerre sous-marine n'est plus qu'une collaboratrice des armées de terre. Elle les secourt, elle les soulage. " L'état-major espère bien, a-t-il dit, que la guerre sous-marine, en diminuant le tonnage anglais, brisera la résistance de l'Angleterre et la rendra incapable de continuer la guerre. Cet espoir se réalisera..." C'est le renvoi aux calendes. La Gazette de Cologne le constate avec tristesse. " Certainement nos fronts de combat sont inébranlables, notre arme d'offensive la plus efficace, la guerre sous-marine, porte à l'Angleterre des coups incalculables, et cependant nous n'apercevons pas encore la fin de la lutte, et personne ne sait quand blanchira l'aube annonciatrice du jour de paix. On s'était nourri de 1 espoir que la fin de la guerre serait provoquée par l'efficacité de nos sous-marins ; on avait fixé la date vers le milieu de cette année ; on avait fait naître dans nos âmes une attente qui ne s'est pas réalisée. C'est un fait qu'il faut constater." Au Reichstag, M. Michaelis a fait cette constatation en déplorant ce bourrage de crâne. La Gazette de Cologne essaie de s'en consoler., " Personne, dit-elle, pas un instant, n'a songé de proposer la suspension de notre guerre sous-marine à outrance. Au contraire ! Tous les partis ont reconnu que plus elle durerait, plus elle serait funeste à nos ennemis." Ce n'est tout de même pas en vue de cette prolongation indéfinie qu'en février l'Allemagne a risqué la rupture avec l'Amérique ! •—o _ Un tribunal de campagne à Bruxelles, dit I Echo belge (19 juillet), a condamné sept personnes à la peine capitale. Le jugement a été rendu le 25 juin. L'exécution a eu lieu.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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