La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1449 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 15 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1nf85/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

The Newspaper for !Belglans LA METROPOLE IONE PENNY w(t: c1hq ceht1me* ÔlÎakde: vuf ceux COITIBEHT s dix centime* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Baresiix : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborc 212. (3 mois 9 sh; 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. rt k us a at'kttj1 ïi1 MERCREDI 15 MAI 1918 IN O. lOO LA GRANDE GUERRE Calme sur le front Le renouvellement de la Duplice ' ï \ V , /I K /I VrA 00 A 1 A jU iTLU It 1VI Mardi midi. i L'entrevue des deux Empereurs qui, comme nous l'avons dit hier, a eu lieu dimanche au grand quartier-général allemand sur le front uccidental a été suivie, comme d'habitude, d'un communiqué officiel. Aux noms des parti-tipants que nous avons* cités il faut ajouter ceux du prince de Hohenlohe, ambassadeur austro-hongrois à Berlin, et du comte de We-<jel, ambassadeur allemand à Vienne ; par con-Ire, il semble que le Kronprinz n'ait pas assisté aux discussions. " Une discussion cordiale, dit le communiqué officiel, a eu lieu entre les hauts alliés et leurs conseillers, et toutes les questions fondamentales, politiques, économiques et militaires affectant les relations présentes et futures des deux monarchies ont été discutées à fond. " Il y a eu accord complet sur toutes ces ■questions et sur l'extension et le resserrement de l'alliance existante. Les directives d'agréments contractuels en vue existent déjà en [principe." Nous avons peu de chose d'essentiel à ajouter aux considérations que nous avons faites hier au sujet de cette entrevue. D'après certains renseignements, le traité de la Dupliee -entre l'Allemagne et l'Autriche expirait le 4 mai 1918. La conférence de dimanche en aurait dans ce cas assuré le renouvellement. Dans quelles conditions? Il est évidemment malaisé de le savoir, mais ce dont on peut être assuré c'est que les nouveaux arrangements auront accentué et consacré l'hégémonie de l'Allemagne et confirmé définitivement le vas-selage de la monarchie dualiste et de son jeune thef. Tous les journaux de l'Entente sont d'accord sur ce point. D'après des informations « Paris, le Kaiser aurait insisté pour que l'Autriche déclenchât une grosse offensive contre l'Italie simultanément avec la nouvelle attaque allemande sur le front franco-anglais. Charles, ajoute-t-on, n'eut d'autre alternative 'que d'obéir aux injonctions du Kaiser. Les transports de troupes autrichiennes vers le Trentin auraient énormément augmenté en ces derniers temps, tandis qu'une partie de la grosse artillerie autrichienne en France aurait été envoyée vers le sud. D'autre part, dans l'Echo de Paris, M. Marcel Hutin note avec satisfaction le bruit d'après lequel le retard dans la nouvelle offensive allemande serait dû en partie au fait que les Allemands attendent ''arrivée des divisions austro-hongroises demandées par le Kaiser. Le Times croit que la dernière phrase du communiqué officiel sur les résultats de l'entrevue suggère qu'il y a encore beaucoup à ■aire avant que le plan d'extension et de resserrement de l'alliance ne soit exécuté. L'Allemagne aurait décidé que le coup de la lettre J Sixte ne se renouvellera plus et que les agréments contractuels " en voie de conclusion empêcheront désormais l'Autriche d'avoir aucune espèce de politique personnelle. La Gazette de Francfort prétend posséder certaines informations au sujet des négociations en cours. Elles auraient en vue une alliance " pragmatique " et une union militaire et douanière. L'organe radical exprima cependant certains doutes au sujet de sa possibilité. se demande si le nouveau traité pourra obtenir la majorité des deux-tiers des voix au eichsrat requise pour sa ratifiation et fait Jj server que la grande question autrichienne » moment porte sur la possibilité même de existence continue d'un Etat autrichien sé-Parc Les Slaves du Sud et les provinces allemandes constituent des obstacles dont l'importe ne cesse de s'accroître. Les premiers ten-ent vers la désintégration des domaines des .bourg en une série de petits Etats souve-a'n,s ayant chacun leur politique étrangère Particulière, les autres demandent le " retour " « fédération allemande. Malgré les déci-' unanimes " de la Conférence du 12 '". la Frankfurter conclut prudemment que resriltat du " chaos " qui règne dans la jiarchie dualiste est " toujours incertain". ce"6^ c'outeux d'ailleurs que l'étendue de chaos " sera diminuée par l'entrevue des VuUx ^pereurs. Les résultats de cette entre-e Pourront être agréables aux Autrichiens-®mands qui subordonnent leur patriotisme leueur loyalisme à leur pangermanisme et à ^/ffimtés raciques. Mais ils seront certai-^ ,;nt mal accueillis par les Habsbourgeois tem 'r t0US 'es nat'ona'istes qui y verront jus-gneent un coup nouveau dirigé par l'Allema-|, centralisatrice et annexionniste contre /momie des petits groupes ethniques, f"ea'me relatif continue à régner sur les sur l' ^'artillerie a été quelque peu active S0rnr's champs de bataille de la Lys et de la j n,fS mais on ne signale aucune action d'infanterie. Dimanche soir, l'aviation britai nique a descendu six machines ennemies et lancé 14 tonnes de bombes sur des objecti militaires. Entre les 6 et 12 mai, l'aviation navale br tannique établie à Dunkerque a effectué c nombreuses expéditions contre Ostende < Zeebrugge. Plusieurs " buts " directs ont é obtenus sur les hangars du môle et, à Ostei de, un grand hangar de la base hydro-aérienr a été complètement incendié. Six avions enn mis ont été détruits et deux abattus au cou: de patrouilles offensives navales. Les Italiens se maintiennent sur le Mon Corno malgré de fortes contre-attaques ai trichiennes. En Mésopotamie les troupes du génér Marshall, opérant sur la route de Bagdai Mosoul, ont refc^ilé l'ennemi au delà du Pet Zab, important tributaire du Tigre, à 110 k lomètres de Mosoul. Elles ont capturé deu canons et trente prisonniers turcs, tandis qi les aéroplanes britanniques bombardaient pli sieurs camps ennemis. On peut s'attendre pri chainement à la prise d'Erbil, à mi-chemin ei tre le Zab et Mosoul. Le mouvement du colonel des cosaques S ménoff en Sibérie orientale pour fonder c gouvernement modéré en opposition avec li Bolchévistes donne de bons résultats. La rési tance des maximalistes et de leurs alliés, li prisonniers autrichiens armés, n'est pas fort mais il y a de grosses difficultés-financières -d'approvisionnement. Les troupes de Sém noff se dirigent vers l'ouest de la frontiè: mandchourienne dans la direction du lac Ba kal. M. Bonâr Lavv a annoncé lundi aux Con munes que le gouvernement britannique : préparait à dénoncer tous les traités comme ciaux contenant la clause de la nation la pli favorisée. Les Communes ont rejeté la R. 1 par un vote de 3 contre 2. o o L'affaire du "Bonnet rouge" A l'ouverture de la séance de lundi, président du 3e conseil de guerre déclar qu'il avait reçu une lettre de M. Caillau expliquant que les documents sur le: quels le lieutenant Mornet s'était appuy étaient renfermés dans le coffre-fort c Florence dans une enveloppe n'offrar aucun caractère secret. M. Caillaux y avait inscrit : "Conve: sation 1915-16 et refus" et son explio: tion fut qu'il avalit rejeté les offres de m gooiations de paix parce qu'elles n'i taient pas sérieuses et l'ex-premier affi: ma à nouveau avec énergie que l'actic diplomatique devait varier en mêrr temps que l'action militaire. Il est d devoir de tout citoyen, surtout lorsqu' appartient au parlement, de concentra continuellement tout son esprit sur I problème de la paix. Finalement, M. Caillaux demande être entendu. L'avooat de Duval prit ensuite la p: rôle, suppliant l'es juges, étant donné ] manque de preuves, de ne pas prononoe une sentence de mort. Le défenseur d Joucla présenta ensuite son client oon: me un esprit faible et s'efforça de démor trer qu'il était incapable d'intelligenc avec 'l'ennemi, ni de trahison. Il concli en demandant l'acquittement dte Jouck o o Béatification d'un martyr irlandai Rome, 12 mai.— Dans la salle du Cor sistoire, on donna lecture, aujourd'hu d'un décret autorisant l'Eglise à proc^ der à la cérémonie de la béatificatio d'Olivier Plunkett, archevêque d'Aï magh, exécuté en 1681, qui fut le dei nier prélat catholique romain en Angle terre, ayant souffert la mort pour s foi. Le Pape dit que Plunkett était un rc présentant de la noble nation irlandais autant que de cette glorieuse armée d martyrs qui élèvent la croix du Chrisl comme leur propre emblème.— Reute> o o La récolte de 1918 pour les froments, e Amérique, sera très grande. La Chambre n-tionale de commerce annonce que ce sera u record. S Le rapatriement des prisonnier Les convois de rapatriés comprendront un Belge pour dix Français L'accord franco-allemand concernai ^ les prisonniers de guerre a été ratifié p; 1 les deux gouvernements intéressés. L'Intransigeant annonce que "le goi vernement français, conscient de la det. de reconnaissance contractée vis-à-vis < la nation belge, a tenu à ce que oet a 1_ cord leur soit également applicable. Li a convois de prisonniers rapatriés cor fs prendront 1 Belge pour 10 Français.' Les rapatriements .s'effectueront t i- commençant rigoureusement par les pi 'e sonniers les plus anciens pour chaqi ^ catégorie. Rappelons que seront rapatriés ai termes de cet accord : Tous les hommes ayant plus de di: -s huit mois de captivité; Les hommes âgés de plus de quaran :e ans, père de trois enfants et prisonnie 1- depuis douze mois ; Enfin, sans aucune condition, tous 1< hommes âgés d'au moins quarante-cir . ans. I' Le nombre des convois qui pourra x avoir lieu chaque mois n'a pas été fixt ,e il dépendra uniquement des disponib j. lités des moyens de transport. On 1 d- peu donc encore savoir quel nombre < 1- prisonniers pourront être rapatriés mei sueliloment. 4. ! 0 0 ïs Un hommage espagnol au cardina Mercier îS 3, M. Maurice de Wulf, professeur < ;t philosophie à l'Université de Louvai -- actuellement professeur à l'Universi Ie de Poitiers, vient de donner une série < conférences à l'Institut français de Mi i drid. ■e Le savant belge, qui est l'ami et l'i r_ des premiers collaborateurs du cardin is Mercier dans son œuvre philosophiqi \ et dont les ouvrages sont devenus cla siques dans de nombreuses universit européennes, a traité des questions rattachant particulièrement à l'histoire à la philosophie de la civilisation. O conférences ont produit une vive impre e sion sur l'auditoire qui s'y pressait et c a figuraient de nombreuses illustrations c x monde politique et certaines personna' >- tés dont la germanophilie est notoire. o o !t Leurs vues sur Anvers Paris, 13 mai.— Dans un article < 1- fond, le Petit Journal de lundi se dema :- de ce que fera l'Allemagne si l'embo ■- teillage de Zeebrugge et d'Ostende rer plus difficile la sortie des sous-marin< n L'Allemagne, dit l'auteur de l'articl e doit ou renoncer à sa campagne sou u marine, ou chercher ailleurs des bas-:1 navales impossibles à bloquer et il co: ■r clut en disant qu'Anvers constituera e une base de ,1'espèce si les Allemam parvenaient à se rendre maîtres de l'E à caut. C'est là, ajoute-t-il, la façon doi l'Allemagne vient de menacer la Holla: 1- de, spécialement après le blocus de Ze e brugge et d'Ostende et après l'échec c r la marche sur Calais et Dunkerque.-e i Reuter. 1- i o o Le commerce allemand de l'aveni e Zurich, 13 mai.— Parlant à la diè j de Wurtemberg, le Dr. von Pistoriu ministre des Finances, s'est exprimé c g | la façon suivante : "La restauration des relations con meroiales de l'Allemagne ne demandei \ pas seulement notre activité, mais aus ' le travail de plusieurs générations- Mi me avec les neutres, les marchands alli mands éprouveront de plus grandes di ficultés que jusqu'à ce jour.- Reute O ~0 a Le colonel Chaltin en France Les nombreux amis du colonel Cha e tin apprendront avec plaisir qu'il a p e quitter la Suisse le 10 de oe mois, se ret > dant à la Côte d'Azur, où il compte faii une cure. Le colonel Chaltin, le héros de la can ;1 pagne arabe, commandait le corps c volontaires et fut fait prisonnier à N; n mur. Il ne put quitter l'Allemagne qu's près trois ans de captivité. s Le "Motu propri ■ Dans son Motu proprio, le Pape dit: La quatrième année va déjà se terminer depuis le moment où, peu après le commen-ir cernent de la conflagration européenne, nous nous sommes soumis avec anxiété au poids 1- du suprême pontificat. Et, pendant tout ce te temps, comme la fureur de la guerre, au je lieu de diminuer, augmentait toujours davantage, pas même un instant de trêve n'a été ^ donné aux souffrances de notre cœur pater-s nel en présence des maux horribles qui s'ac-^" cumulaient. En suivant, en effet, toute oette tragi-'n que succession d'événements, nous avons i- souffert non seulement de la douleur de ie tout le monde, de manière à pouvoir dire avec saint Paul : Quis infirmatur et ego non x infirmor, mais en même temps nous n'avons rien négligé dans la mesure possible de oe que la conscience du devoir apostolique nous dictait et de oe que la charité de Jésus-Christ nous suggérait. te Et, maintenant, la situation où nous nous rs trouvons est telle qu'elle rappelle très bien celle de l'ancien roi Josaphat, lorsque ;s dans la difficulté la plus angoissante, il s'ex-,q clamait: "Seigneur, Dieu de nos pères, tu es le Dieu du ciel et tu es maître de tous . les royaiîmes et nations. La force et la puissance sont dans tes mains et personne ne peut te résister. Dans nos tribulations, nous élèverons nos cris vers toi, tu nous >e exauceras et tu nous sauveras, notre Dieu ! le Ne sachant pas ce que nous avons à faire, i- il ne nous reste plus qu'à lever vers toi nos 1 yeux." C'est pourquoi, nous en remettant, pour toutes nos préoccupations, aux mains de Dieu qui domine les cœurs des hommes et le cours des événements, nous attendons de lui seulement, dont le châtiment est le re-ie mède, et le pardon, et le salut, et la fin i, d'un fléau si terrible, de sorte qu'en don-(-£ nant au monde bouleversé sa paix, le règne je de la charité et de la justice se rétablisse au plus tôt parmi les hommes. Mais, avant tout, ,il faut apaiser le courroux de Dieu offensé par une si large et si in grande perversité. C'est à quoi contribuera ai beaucoup une prière humble et suppliante ie pourvu qu'elle soit faite avec persévérance s- et confiance. Mais, encore plus efficace pour nous ren-5e dre propioe la clémence divine, est le saint sacrifice de la messe que l'on offre au Père céleste, celui qui se donna lui-même pour la rédemption de tous et qui vit toujours s" pour intercéder pour nous. Et, à bon droit, ,u l'Eglise prescrit à tous les pasteurs des lu âmes d'officier dans des jours déterminés i- pour les besoins du peuple chrétien et, dans ces jours particulièrement, cette mère pleine de pitié veut invoquer les miséricordes divines sur les besoins de ses enfants. Mais quelle nécessité peut-il y avoir de nos jours de plus urgente que celle qui les résume toute, à savoir que la tranquillité et la vraie fraternité reviennent régner parmi les peu-pies? Il nous paraît donc extrêmement oppor--i- tun d'inviter, dans ce but, tous les pasteurs id des peuples à s'unir à nous, dans une circon-;? stance solennelle. e En conséquence, par ce Motu proprio, nous s_ ordonnons que le 29 juin, jour de la fête des as saints Pierre et Paul, tous les prêtres, dans la célébration de leur office, offrent le saint sa-?" crifice, selon l'intention que nous venons d'ex-primer.îs Que tous les autres prêtres des deux clergés s- sachent, en outre, qu'ils nous feront chose it très agréable si, en célébrant la messe le 29 juin, ils veulent unir leur intention à la nôtre. Ce sera, ainsi, le sacerdoce catholique tout je entier qui, en union avec le suprême pontife, offrira, sur tous les autels de la terre, l'hostie de propitiation et d'amour et fera un effort commun sur le cœur de Dieu si bien que notre espoir sera plus grand que se réalise au plus [j. tôt le souhait du roi David qui est également celui des peuples. Que la justice et la paix se donnent le baiser. te Le Corriere d'Italia écrit, à propos de le ce Motu proprio : C'est là une preuve nouvelle de l'esprit éminemment religieux avec lequel Benoît XV a suivi, dès le commencement de la guerre, les f1 événements. Le Souverain Pontife attend plu. tôt de Dieu que de la sagesse humaine ou des î- combinaisons politiques le retour de la paix, f- qui doit être fondée sur la justice et la charité. y- o o La réquisition des cloches en Belgique On lit dans 1 ' Osservatore romano : 1- Des informations nous arrivent de Zurich, ■e touchant le télégramme expédié de Berlin à la Reichspost de Vienne, auquel quelques jour-naux ont fait allusion et suivant lequel le I Saint-Siège aurait protesté contre la réquisition des cloches et tuyaux d'orgues en Belgi-l~ que. Nous apprenons que cette démarche fut effectivement faite par le Saint-Siège par l'intermédiaire d'une haute personnalité. Après o" de Benoît XV que cette réquisition fut suspendue dans la Belgique et dans la région des étapes, il vient d'être communiqué à cette personnalité que l'ordre de réquisition a été suspendu dans ladite région des étapes ; que jusqu'ici l'inventaire des cloches avait seul été fait, mais qu'aucune n'avait été réquisitionnée, sauf des exceptions isolées dans les étapes ; que par suite difficilement il pourrait être question de restitution ; qu'il faut dire la même chose pour les tuyaux d'orgues et qu'enfin il n'y a aucune intention des réquisitionner les autres objets de métal en usage pour le culte. o o L'art musical en Belgique Un hommage français à la musique belge M. Paul Landormy, qui assure très brillamment la rubrique musicale dans le quotidien La Victoire de Paris, écrit dans le numéro du 7 mai 1918, sous le titre "La musique.— Enseignement et patriotisme."Mais, n'allons pas si loin pour chercher des exemples. Imitons nos voisins, nos alliés, les Belges. Sait-on qu'en Belgique, dans le seul pays wallon, on a pu relever pour l'année 1910, un total de 1.300 associations musicales de toutes sortes, groupant plus de 72.000 exécutants? Une petite ville de 37.000 habitants, comme Tournai, possède une société musicale de 300 exécutants et une école de musique où 25 professeurs distribuent leur enseignement à 350 élèves. Mais aussi, nous voyons ce que ce petit -coin de terre qui s'appelle la Wallonie a donné naissance à des compositeurs illustres comme César Franck, Lekeu, Vreuls, etc. à des éxécutants connus dans le monde entier comme Ysaye, Thomson, Rémy, Parent, Marsick et tant d'autres. Ce que M. Paul Landormy écrit au sujet de la Wallonie n'est pas moins vrai de la partie flamande du pays. Chaque ville de Flandre, grande ou petite, possède une ou plusieurs sociétés chorales, chaque village de quelqu'importance s'enorgueillit de son orphéon, de sa fanfare, de son harmonie, et des succès de ses exécutants et de leurs chefs se fait des titres de gloire. Les écoles de musique et les conservatoires sont innombrables; sur la terre flamande ont surgi, pendant la longue période de prospérité belge, des compositeurs illustres dont les Peter Benoît, les De Bériot, les Lem-mens, les Tinel n'ont pas peu contribué à rehausser l'éclat du nom belge à l'étranger.o o Contre la tuberculose infantile en Belgique occupée On sait que le nombre d'enfants débiles, guettés ou atteints par la tuberculose, en Belgique ocoupée, prend des proportions de plus en plus inquiétantes; on sait aussi que ceux désignés par les médecins sont suralimentés, par les œuvres belges, ou envoyés dans des colonies de grand air. Afin de combattre mieux encore la terrible maladie, les autorités belges vont en appeler à une gymnastique spéciale. C'est ainsi que M. Dupont, professeur de gymnastique, a fait, dans les locaux de l'Ecole Léon Lepage, rue des Riches-Claires, à Bruxelles, la démonstration d'une nouvelle méthode gymnastique respiratoire. L'assistance se composait en majeure partie de personnalités du monde pédagogique et du inonde médical.Les résultats obtenus par cette méthode sur les élèves de l'Institut Saint-Nicolas, d'Anderlecht-Scheut, qui ont servi de sujets de démonstrations, ont paru concluants. Le professeur Dupont va initier à la méthode nouvelle quatre ou cinq instituteurs ou institutrices par école et, aussitôt qu'ils seront en mesure de le faire, ils entreprendront dans chaque établissement scolaire, la cure de gymnastique respiratoire. o o Un milliard de dollars pour les avions américains Le département de la Guerre demande au Congrès un crédit d'un milliard de dollars pour les constructions aéronautiques, en surplus des 640 millions déjà dépensés.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes