La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 11 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk17s6j/
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The Newpapcr -for Belglawi LA MÉTROPOLE ONEi PENNY ri5Sft, cn« CMTIM» «Su»» ™» «îi_„ eoirnriiï's dix ciroib PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckuecry Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. (3 moi» 9 «ht 6 mois 17 «h, 1 an 33 ih« 25" ANNEE DIMANCHE 11 ET LUNDI 12 AOUT 1918 RegisTa V^erP- °' Nos 223-224 LA GRANDE GUERRE Nouveaux progrès alliés montdidier enflanque /ingt mille prisonniers, trois cent canons Samedi midi. Ouoique, comme il fallait s'y attendre, les Allemands commencent à résister avec une remine vigueur à l'avance des Alliés, le mare, •hal Haig a encore considérablement amplifie es résultats de la belle victoire qu'il a rem-jortée jeudi entre l'Ancre et l'Avre. Les troupes britanniques et françaises ont épris leur attaque vendredi matin et, entre a Somme et l'Avre, elles ont réalisé une importante avance sur toue la ligne. A la fin de ajournée, cette avance était de deux à six kilomètres.et demi, et l'avance totale sur cer-ains points atteignait seize kilomètres. Le nombre de prisonniers capturés dépassait i" ooo, celui des canons était compris entre léux et trois cents dont notamment un grand ■anon lourd monté sur truck ; enfin le maté-iel capturé prenait des proportions énormes t comprenait des mortiers de tranchée et des nitrailleuses en nombre considérable, un train •ntier et de nombreux wagons, des munitions le toute espèoe. On peut regretter que l'avance des Britanniques au nord de la Somme soit aussi peu :onsidérable ; ils sont à Cherisy et n'ont pu naintenir leurs gains sur le promontoire de bhipilly, mais les Allemands ont ici l'avantage ie leur forte position à Albert qui leur a per-nis de renforcer rapidement cette partie du font, et est évidemment fort difficile. Cet arrêt est cependant largement compensé >ar l'avance des Anglais au centre et surtout >ar la magnifique poussée française à l'aile lroite, dans la vallée de l'Avre. Dans le premier de ces secteurs, nos alliés int capturé Moricourt (Somme) ; ils sont de-rant Rainecourt (sur la route d'Amiens à Ver-rand et St-Quentin) et ils on enlevé Rosières, lastion avancé de Chaulnes. Les progrès des Français ont encore été plus considérables. Avançant énergiquement entre l'Avre et la route de Roye, ils ont enlevé les villages de Pierrepont, Jonton et Hangest-en-Santerre. A l'est d'Hangest, ils ont poussé au delà du chemin de fer de Rosières-Montdidier et ils ont atteint et occupé Arvilliers, sur la chaussée Amiens-Roye, réalisant dans cette direction une avance totale de trois lieues et capturant plus de 4.000 prisonniers. Cette avance enflanque considérablement Montdi-iier, coupe le centre important de toutes communications avec le nord et menace considérablement la position des Allemands à Roye. Certains des détails sur la confusion que la brusque percée et l'avance extrêmement rapi. iedes Alliés provoqua dans les rangs des Allemands sont vraiment typiques et confirment que, cette fois, notre commandement a pu exploiter avec des moyens adéquats les résultats ie son attaque-surprise. A Poyart, une auto-ilindée mitrailla une maison où des officiers allemands se livraient paisiblement aux satis. factions du lunch, une autre incendia tout un :rain à Framerville. Un train de la Croix-Rouge en parfait état, avec des blessés et des nfirmières, fut capturé au complet. Un trans. ?ort se dirigeant vers l'ouest essaya de tourner bride, mais fut dépassé, entouré et captu-pé ; quatre officiers d'état-major arrivant à che-ral pour s'informer de la cause de l'arrêt tiré-'ent leurs pistolets, mais furent immédiatement descendus.Des batteries entières sont encore en position ; leurs servants ont fui, et les iroupes alliées n'ont pas encore eu le temps 5e les évacuer. Un wagon bourré de cartes ît de documents est tombé entre nos mains et >n calcule que quatre divisions allemandes au Complet ont dû être annihilées ; les prisonniers Spturés appartiennent à neuf divisions. Aux dernières nouvelles, les Français avancent au delà d'Hangest et d'Arvillers, et les Anglais se battaient à Quesnel, à Beaufort et » Les Solies. , k gros résultat stratégique de la deuxième journée de la bataille — si l'on peut appeler de fe nom une avance dans un secteur dont les l'Snes de front ont été dépassées et qui n'a Pas encore rencontré une ligne défensive nouvelle — egf qU'e]ie a porté la lutte au delà res défenses extérieures d'Amiens, qui semble fonc définitivement libérée de la menace enne-P'e- D'autre part, les Alliés ont constitué paintenant au sud de la Somme un saillant prononcé qui rend la position des Allemands F "°ntdidier (et, mais dans une moindre me-PUre, à Albert), plus ou moins difficile. II est 0rt Possible que si les choses continuent à parcher comme nous l'espérons, l'ennemi soit forcé dans un bref délai à abandonner Montdi-t'®r- Enfin, l'avance menace à la fois Braye, r 'u'nes et Roye, mais comme ce sont là des pntres militaires importants et desservis par t, réseau de communications serré, on peut - 'tendre à ce qu'ils soient défendus avec vigueur et ;| jaut se montrer réservé quant à l°ut Pronostic sur ce point. Il est à peine nécessaire, croyons-nous, d'insister sur l'importance des captures réalisées par les Alliés et sur l'effet moral d'un tel fait d'armes venant immédiatement après la seconde victoire de la Marne. Le dernier communiqué de Berlin, qui se voit forcé d'avouer en termes laconiques la percée du front défen-sif et " des pertes de prisonniers et de matériels ", ne manquera pas de faire une forte impression en Allemagne. Tous ces événements paraissent indiquer une désintégration étrange de la puissance militaire allemande sous des influences que nous ne soupçonnons encore qu'imparfaitement mais qui pourraient peut-être se révéler plus importantes qu'on ne le croit communément. Il ne faut pas oublier qu'Hindenburg a joué son va-tout et que s'il doit avouer son échec la réaction sera inévitable. Il est intéressant dans cet ordre d'idées de remarquer que le prince Rupprecht poursuit la rectification défensive de son front dans la vallée de la Lys, devant Armentières. La ligne britannique a été avancée sur tout le front compris entre la La-we et la Bourre, au nord-ouest de Mervilles sur une étendue de 15 kilomètres et une profondeur maxima de 2.000 mètres. Les troupes anglaises, tiennent maintenant Locon, Le Cornet M.alo, Quentin, Le Petit Pacaut et Le Sart. Si l'on veut bien se rappeler que les Allemands n'ont occupé ces localités en avril dernier qu'au prix de durs combats, ont doit bien conclure qu'ils ne les abandonnent que sous la pression de nécessités impérieuses. De même, au nord du Mont Kemmel, les Anglais ont avancé légèrement leur ligne sans grande difficulté apparente. Lorsque nous aurons ajouté à tout cela que les pertes des Alliés dans le seconde bataille d'Amiens ont été extrêmement légères et que l'armée américaine en France reçoit régulièrement 10.000 hommes de renforts par jour, on conçoit que nous puissions avoir confiance... Jeudi, l'aviation anglaise a abattu 48 avions et cinq ballons ennemis et a forcé 17 aéroplanes allemands à la desoente. Par contre elle a perdu cinquante avions ce jour-là, presque tous abattus pendant des vols à faible altitude au delà des lignes, qui ont porté la désorganisation et la confusion dans des troupes du Kronprinz. A ce titre, ce sacrifice se justifie pleinement. Les bolchévistes ont arrêté M. Lockhart, consul général de Grande-Bretagne à Moscou et parlent de déclarer la guerre à l'Etente et au Japon. Le gouvernement anglais a demandé la mise en liberté de son représentant et a placé Litvinoff 1 '"ambassadeur " maxi-maliste de Hampstead sous la surveillance de la police, en vue.de représailles éventuelles. Les Alliés ont publié à Vladivostock, Mourmansk et Archangel une proclamation dans la. quelle ils définissent leur intervention en Russie.La grosse Bertha a continué à lancer des obus sur Paris, vendredi. ♦ Les Allemands ont volé les biens personnels du roi Albert Le correspondant du Daily Express à Amsterdam annonce que les Allemands commencent à piller les biens personnels du roi Albert 1er, qu'ils avaient toujours, d'après leurs propres déclarations, considérés comme sacrés. Pendant la semaine dernière, des émissaires allemands, belges et hollandais sont venus de Belgique dans les Pays-Bas offrir aux amateurs des tableaux et des pièces d'ameublement appartenant aux collections royales et, notamment, une bibliothèque ornée des statues de trois rois de Belgique qui avait été commandée peu de temps avan't la guerre par le souverain actuel pour son palais de Bruxelles- II1 est de toute évidence qu'en raison même des dimensions de plusieurs objets offerts aux acheteurs éventuels, le vol en serait impossible sans le consentement ou la connivence des envahisseurs de la Belgique. — A Le corps diplomatique des Alliés à Archangel Paris, 10 août.— Un télégramme d'Ar-changel annonce que le corps diplomatique des Alliés en Russie est arrivé à Archangel, venant de Kandalaska.— Reuter. La théorie du "gage,, belge Une nouvelle formule La Zûrcher Post du 1er août 1918, numéro 355, s'occupe longuement des récentes discussions autour de la paix et de la question belge qui a eu lieu dans la presse allemande. La première partie de son article est consacrée à la théorie nouvelle, mise en avant dans la Vossische Zeitung par H. Georg Bernhard, directeur de ce journal. Pour M. Bernhard, que la Ziircher Post croit n'être, en cette occasion, que le porte-parole du grand quartier général — et elle est en mesure de le savoir — "il ne faut plus que la guerre entre la Belgique et l'Allemagne soit considérée sous un autre angle que la guerre entre l'Allemagne et les autres Puissances ennemies ". Pour lui, " la question belge est intimement liée à la question des colonies allemandes ; elle ne doit nullement être englobée dans les négociations de paix générales et la signature de la paix entre la Belgique et l'Allemagne doit être une affaire à régler entre ces deux pays ". Ce changement de tactique, car c'en est un, doit être attribué au toile général que les récentes déclarations du comte Hertling ont provoqué dans la presse mondiale. Les Allemands se rendant compte que la lutte engagée sur la théorie du gage tourne à leur confusion, essayent de créer une diversion et sortent un nouvel argument : ce n'est plus la Belgique innocente de tout crime, à qui l'Allemagne a causé un préjudice, c'est la Belgique ennemie I qui s'est prêtée à la violation de l'Acte international congolais. .♦ Une protestation des pacifistes hollandais Le " Anti-Oorlogsraad " (Conseil contre la guerre) de Hollande, dans lequel siègent les notabilités pacifistes les plus connues de Hollande, vient d'adresser aux partis allemands, représentés au Reichstag, un mémoire relatif à la question belge. Le texte de ce document est reproduit par toute la presse néerlandaise. Après avoir rappelé le discours du chancelier Hertling à la grande Commission du Reichstag (version du 12 juillet 1918), le " Anti-Oorlogsraad " en retient le passage suivant : " En ce qui concerne l'avenir de la Belgique, l'occupation et la possession actuelle de la Belgique signifient, uniquement, que nous avons un gage pour les négociations futures. " Dans la notion : gage, se trouve inclus ce qu'on tient en mains comme gage et qu'on ne veut pas conserver, si les négociations aboutissent à une conclusion favorable.' Ces paroles, selon les auteurs du mémoire hollandais, sont susceptibles d'une double interprétation ; or, il s'agit de savoir quelle est la bonne. D'après la première : " la Belgique reste en possession de l'Allemagne jusqu'à la paix. Il est évident que la Belgique sera évacuée, dès que les négociations auront conduit à un résultat favorable, c'est-à-dire dès la paix conclue. L'évacuation de la Belgique, dès lors, est envisagée au point de vue stratégique; elle n'a point de signification politique : aussi longtemps que dure l'état de guerre, elle aurait pour conséquence une notable diminution de la situation stratégique de l'Allemagne, ce qui ne peut être sérieusement exigé par les adversaires ; après la conclusion de la paix, elle aura lieu automatiquement. " L'évacuation de la Belgique ne peut donc être envisagée, au moment des négociations de paix, comme un objet de marchandage destiné à obtenir de meilleures conditions ; elle doit être seulement, en fait, pour l'adversaire, l'aiguillon qui doit l'amener à faire aboutir les négociations à un bon résultat, c'est-à-dire à la paix ". D'après le mémoire, le désir des Alliés de libérer la Belgique, maintenant au pouvoir de l'Allemagne, permet à celle-ci d'exercer une pression. Mais le discours du chancelier donne lieu à une autre interprétation suivant laquelle la possession de la Belgique donne, à l'Allemagne, " une force arbitraire lui permettant, au moment des négociations de paix, d'obtenir pour elle des conditions plus avantageuses. L'évacuation de la Belgique ne serait pas, dans ce cas, le résultat automatique de la conclusion de la paix, mais la contre-prestation de conditions déterminées présentées par l'autre partie." Il serait possible, alors, qu'à Pocoasion de chacun des points concrets à trancher, la question de l'évacuation de la Belgique fut ramenée dans le débat, toujours avec le véritable sens de l'interprétation : la possession du gage est un moyen de contrainte destiné à forcer l'adversaire à l'acceptaion de conditions déterminées."Le mémoire montre ce que cette dernière interprétation a d'inacceptable. Il continue, ensuite, en ces termes : " Ni l'occupation, ni l'évacuation de la Bel. gique pe peut être un objet de négociations de paix. La question belge est une question de droit, et, comme telle, elle doit être envisagée tout à fait en dehors de l'ensemble des autres questions politiques et de la situation stratégique et militaire." Le " Anti-Oorlogsraad prie les partis allemands de s'expliquer sur ces points, soit par des communications personnelles, soit dans la presse. Les bourgmestres Bruxellois Une note venue de la Belgique occupée établit comme suite la liste des brutalités dont a été victime, de la part des Allemands, M. Adolphe Max, l'héroïque bourgmestre de la ville de Bruxelles : Déporté en septembre 1914 pour subir, suivant les paroles du gouverneur von der Goltz, " une honorable détention ", Max fut interné à la forteresse de Glatz en Silésie. Il y resta plus d'un an et demi, seul et isolé. Envoyé à Celle-Schloss, il y retrouve ses compatriotes. Des photos de cette époque le représente au milieu des soldats du 9e et du ne de ligne ou entouré d'amis belges et français. Un délégué de la Légation d'Espagne vint un jour à Schloss ; Max se fit le porte-parole de ses compagnons ; il exposa leurs griefs. Il fut aussitôt transféré dans une prison militaire de Berlin. On l'accusa d'intelligence avec le gouvernement belge et de favoriser l'évasion des prisonniers. Ces accusations servirent de prétexte à un long emprisonnement. Il passe en prison le rude hiver de 1916-1917 : il souffrit cruellement du froid dans une cellule humide et sans feu. Des amis au courant de ses épreuves lui envoyèrent des lainages et des vêtements. Il fut enfin traduit devant un conseil de guerre ; son innocence reconnue, il fut acquitté. L'autorité militaire ne lâcha pas sa victime ,on lui signifia un jugement le condamnant à j.000 marks d'amende ou à deux mois d'emprisonnement subsidiaire. Incapable de payer l'amende, il fut transféré à la prison des Moabites à Berlin. A la fin de 1917, il retourne à Celle-Schloss. Il y retrouve MM. Pirenne, Fredericq, professeurs à l'Université de Gand ; des maires du Nord de la France ; MM. Lippens, A. Gold-schmitt, le fils de l'avocat Graux et d'autres compatriotes. Son séjour n'y fut pas de longue durée. En février 1918, on lui reproche son accueil trop chaleureux aux trois présidents de l'a Cour d'appel de Bruxelles déportés en Allemagne. Il est. pour la troisième fois, incarcéré à Berlin (mars 1918). Ces persécutions systématiques et odieuses révèlent l'acharnement de ses bourreaux. Elles font de Max un des plus nobles martyrs de la guerre. Il n'a pas cessé de personnifier te droit, le droit aux prises avec la foroe, le droit qui souffre, lutte et ne plie jamais. Un culte pieux préserve de la destruction les derniers vestiges de ses émouvantes proclamations placardées en août 1914. On les voit encore sur tes murs de ta cité usées, souillées, ternies par 1e temps, mais héroïques et fières ! Elles chantent leur hymne au drapeau national, elles affirment la foi dans la victoire, elles prêchent le recueillement et la patience " dans l'attente de l'heure de la réparation ". Le successeur de M. Max, M. Lemonnier, encourut également la colère allemande pour son patriotisme et fut déporté en Allemagne, de même que M. Jacqmin, échevin des travaux publics. -A L'Autriche veut le Maroc Le Dr. Léo Wessely publie, dans ia collection des "Tracts pour le réveil de l'Autriche-Hongrie", une brochure dans laquelle il insiste sur les possibilités d'expansion coloniale de la double monarchie. Avant la guerre, l'Autriche se trouvait, avec l'Italie et la Russie, à !a tête de nations d'émigration et c'est par milliers que ses sujets se rendaient en Amérique. Le Dr. Wessely indique le Maroc comme le pays offrant le plus d'avantages pour une colonisation austro-hongroise-D'autre part, la revue Le Forum,, de Vienne, a publié un article Intitulé : "Avons-nous besoin de colonies?" où il est dit : Jusqu'ici, l'excès de notre population n'a servi qu'à augmenter la force de nos ennemis ; continuer cette politique serait un crime contre la patrie. Nous avons dteux moyens d'utiliser nous-mêmes l'excès de notre population : 1. créer des colonies de peuplement dans des pays de faible population, comme la Turquie, les colonies allemandes ou les Etats de l'Amérique du Sud (où nous n'aurions guère à craindre des mécomptes politiques et militaires que nos nationaux nous ont réservés aux Etats-Unis et au Canada) ; 2. acquérir nous-mêmes des colonies européennes (l'Angleterre, la France, 1e Portugal, la Belgique) sont réellement trop riches en colonies. La Gazette populaire de Cologne, qui reproduit cet article, ajoute : On ne peut qu'appuyer de si justes prétentions. Il est évident que la France n'a plus une force d'expansion suffisante pour tirer par. ti de tous ses domaines coloniaux. Il y aurait lieu d'en réserver une part pour les puissances centrales. Ainsi se manifestent, une fois de plus, tes visées des puissances de proie à la domination mondiale. La Belgique doit rester indépendante C'est l'avis du fameux professeur Delbruck Le chancelier Hertling veut faire de la Belgique un "gage" pour l'Allemagne. Le Berliner Tageblatt est d'avis contraire et s'élève contre les dirigeants qui oublient trop facilement que l'Allemagne s'est portée garante de l'indépendance belge, problème différent de •"tous les autres problèmes territoriaux qui découlent de la guerre". Et le journal précise : A toutes tes déclarations tendant à considérer la Belgique comme un gage, ainsi que 1e fait la déclaration de Hertling, les pays de l'Entente et tes neutres ont toujours répondu que la "question belge est une question de droit". En vertu des "assurances données par l'Allemagne au début de la guerre", et si l'on considère l'aspect primitif du problème belge, "il est impossible de considérer la Belgique comme un gage au même titre que les territoires occupés par nous en France". D'autre part, le fameux professeur d'histoire à l'Université de Berlin, Hans Delbruck, vient de faire, à un rédacteur . du Neues Wiener Journal, des déclarations intéressiamtes au sujet de la Belgique.Le professeur Delbruck est satisfait des assurances données récemment par le comte Hertling, bien qu'il prévoie que les pangermanistes et les réactionnaires vont chercher à dénaturer les parole® du chancelier et à en1 tirer des conclusions opposées à celles qu'elles comportent logiquement-Cependant, Delbruck n'est pas partisan de la théorie du gage, que le chance lier a cru devoir soutenir. Le mieux lui paraît être de laisser la Belgique à elle-même, cair l'intérêt de la Belgique lui semble la meilleure des garanties que l'Allemagne puisse espérer. Quant aux Flamands, ils forment lia, majorité dans le pays. L'Allemagne les a rendus indépendants; elle n'a plus à s'en préoccuper : c'est à eux de faire le reste. La Belgique, a ajouté Hans Delbruck, n'est pas seulement une question allemande; c'est une question qui intéresse l'univers. L'Amérique elle-même — nous ne saurions songer à 1e nier — a un intérêt essentiel à ce que la Belgique reste indépendante, car si l'Allemagne exerçait, ne fût-ce que d'une manière indirecte, une suprématie sur la Belgique, la France et l'Angleterre se trouveraient de ce fait placées dains une situation telle qu'on ne pourrait plus les regarder comme des grandes puissances, et 1e monde n'y consentirait pas. Je laisse de côté la question de droit et la question morale ; je ne considère que la question politique. Et dans ce domaine, l'élément à mon avis décisif, c'est que, sans l'indépendance de la Belgique, il ne peut y avoir de paix durable... Les déclarations du comte Hertling auront-elles pour effet de fortifier chez nos adversaires les partisans de la paix? Cela dépendra surtout de l'attitude de la presse officieuse allemande, et aussi de l'attitude de M. von Hintze. Il est important de savoir si 1e nouveau secrétaire d'Etat profitera d'une occasion prochaine pour reprendre et souligner énergiquement tes paroles du chancelier. En tout cas, il n'est pas douteux qu'il y a chez nos ennemis de nombreux éléments disposés à bien accueillir 1 une politique allemande pacifique, i * La perte de deux zeppelins Genève, 8 août.— On rapporte de Ro-manshorn, suivant des nouvelles parvenues de Friedrichshaven, que deux zeppelins furent détruits à la suite du dernier raid contre l'Angleterre. Aux chantiers de Friedrichaven, des ouvriers occupés à la construction de deux nouveaux zeppelins ont été fort déprimés en apprenant la nouvelle, un grand nombre de ceux-ci ayant des parents et des amis parmi les victimes.—- Reuter. ♦ Origine du "bolchivik,. Une brochure publiée naguère à Moscou par 1e docteur Charusbin nous renseigne sur l'origine de ce mot, hélas ! trop fameux, qu'on a cru à tort né, comme une mauvaise herbe, du chaos russe. En 1903, à la deuxième conférence du parti social-démocrate russe, au moment où tes méthodes qui devaient diriger l'activité révolutionnaire étaient en discussion, un différend se produisit et l'on vota. Il y eut naturellement une majorité (bolchinstvo) et une minorité (menchinstvo).Les deux groupes furent depuis lors dénommés : tes "bolcheviks" et tes "men. cheviks ". Ce sont ces majoritaires de 1903, dont une minorité s'illustre aujourd'hui si tristement.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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