La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1105 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 30 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tq5r786t0r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IIELGIQUE : DIX, CENTIMES «GLETERRE : ONE PENNY 0U.ANDE : VIJF CENT MUTINENT : DIX. CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur: JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ( 3 mol* 9 Abonnements ' 6 raoU 17 ah ' l «h 25"* ANNEE SAMEDI 30 NOVEMBRE 1918 ncgtzicrem ai. -4 i_r. r. u. as a Newspaper No. 334 La libération de la Belgique L'entrée solennelle du roi des Belges dans sa capitale La manifestation des chambres françaises 1 hcours de M. Paul Dèschanël, ■président de 1 le Chambre des Députés, à la séance du | 22,novembre 1918. Pendant que tes armées françaises rentrent n Alsace et en Lorraine, au milieu d'accla-jations enthousiastes, les souverains et 1 ar-iée belges sentaient triomphants dans Bru- çfev - ■ - • -"** " * En cette heure .de joie supreme pour nos iers.alliés., notre pensée se reporte aux pre-niers jours d'août 19x4, où l'Allemagne, iprès avoir essayé d'endormir la_ vigilance de es voisins, se rua sur eux et joignant, cornue toujours, la violence à la ruse, commit 'effroyable forfait que l'humanité jamais l'oubliera. Alors, dès le ©retirer momenti, le roi Al-lert, interprété die la volonté unanime de la nation, s'écria : "Avant qu'on anéantisse no-Ire armée il faudra qu'on me marche sur le lorps. Les Belges lutteront jusqu'à la mort pour assurer leur indépendance." A côté du roi nous acclamons la reine Elisabeth, toute simplicité, charité et courage, qui, à travers les plus; cruels déchirements intimes ,est' demeurée fidèle à sa parole et à sa patrie ; les grandes figures qui resplendiront toujours au ciel des Flandres, le général Le-nan et les vaillants défenseurs de Liège, qui, par leur énergique résistance, ont retardé l'envahisseur et rendu possible la victoire de !a Marrie'i le bougmestre Max, qui a opposé à l'insolence germanique son héroïsme soudant, son ironie voilée ; le cardinal Mercier, idèle à l'esprit de l'Evangile, et tous les héros belges qui ont combattu avec les nôtres sur nos champs de bataille immortais. Me sera-t-il permis, au moment où la Belgique est affranchie d'une domination odieuse et où la République donne à la France plus de gloire qu'elle n'en eut jamais, de rappeler qu'il y a soixante-sept ans, des Français qui étaient l'honneur des lettres, des sciences, arts, de l'armée, de l'université, proscrits pour avoir défendu le droit et ta loi, trouvèrent en la libre Belgique une hospitalité généreuse dont nous demeurerons toujours reconnaissants?La France a été heureuse et fière d'accueillir, pendant l'invasion, le gouvernement belge. Les deux peuples, qu'anime le même génie, ont lutté et souffert ensemble; le sang de leurs fils versé dans la lutte sacrée a cimenté une amitié xqui durera autant que l'honneur, la morale et la justice. Ces parôles ont été couvertes d'acclamations répétées auxquelles s'associèrent les tribunes.Discours de M. Pîchon, ministre des Affaires étrangères. Le gouvernement s'associe du fond du cœur aux sentimentes qui viennent d'être si Ken exprimés par M. le président de la Chambre à l'égard d'un peuple et d'un souverain qui, pendant plus de quatre ans, ont symbolisé avec autant de dignité que d'héroïsme le droit universel1 violé par le plus odieux parjure qu'ait connu l'histoire du monde. Le peuple français s'unit .au peuple belge et salue comme une première réparation qui <loit être suivie de beaucoup d'autres, la ren-tree des souverains dans leur capitale, dans cette admirable ville de Bruxelles, où l'ennemi vaincu a trouvé le moyen, en s'en allant, 'l'ajouter un nouveau crime à la li9te des attentats dont il s'est rendu coupable et dont 'e compte reste à régler. Dans quelques jours, Paris aura sans dou-e l'honneur de reoevoir la visite du Roi et de k Reine. Il leur témoignera le respect dont il les entourait dans la bonne fortune, et qui s'est accru dans le malheur, et il manifesta à la <®gique, désormais sortie d'une neutralité «ont les garanties n'étaient qu'un leurre l'res bien 1) et devenue désormais souveraine maîtresse de son indépendance, l'amitié qu'il <>vait déjà pour elle, amitié qui s^est traduite ,s la guerre par la fraternité des firmes et <jUl se traduira dans la paix par des rapports de collaboration, de confiance, d'aide mutuels d'intimité. La Chambre et le public ont fait au diseurs ministérilel le même accueil chaleureux <jui avait été réservé aux éloquentes paroles nu Président. Discours de M. Antonin Dubost, président du Sénat. Mes chers Collègues, e solide l'a patrie est efin libéré/et l'a patrie f 'e-même est (restaurée dans 'sa splendeur antenne. Le Rhin gaulois, le Rhin de la Mo-"■trehie et de la Révolution, le Rhin français, '" un mot, est reconquis. La pensée et le cœur alsaciens vont désor-11a'ls rendre à la vie nationale leurs puissan tes pulsatrons qui leur manquaient si gravement.Une fois ertcore, saluons les héros, morts ou vivants, auxquels nous devons cette magnifique i-estitiition. Par une' symbolique coïncidence, la Belgique et sa capitale fêtent aujourd'hui mêmé lïéUrs libertés, leurs enfants, leur Parlement et"leur Roi. Nc>us partageons sa joie et sa fierté ! La Belgique,nous a couvert de son corps et à'été piétinée avec nos plus belles provinces. La même victoire la redresse aujourd'hui pour la même justice ! Je voùs invite à lui envoyer l'expression de notre inaltérable reconnaissance et de notre volonté de poursuivre toujours avec elle l'œuvre commune de pacification et de régénération.Les sénateurs et le public se sont associés à cet émouvant discours par de longues salves d'applaudisesments. M. Pichon, parlant ensuite, a dit : '"Les joies du peuple belge sont désormais les joies du peuple français; 'l'entente et la collaboration des d'eux pays doivent 'se développer sans cesse." Le "Te Deum" de l'égli se Sainte-Gudule.Le Te Deum chanté dimanche dernier en l'église. Sainte-Gudule à Bruxelles à 2 heures a ét£ la .plus formidable manifestation patriotique. Les souverains et leurs enfants ont été reçus solennellement par le cardinal Mercier, qui a glorifié le roi, la reine et l'armée. Après la réponse au roi, le Te Deum a été chanté. L'assistance éclata ensuite en applaudissements et poussa le cri de : "VivS le Roi!" et entonna le refrain de l'hymne national. Tandis que le cardinal reconduisait les souverains, les cris ' retentirent : "yive le Roi" Vive le cardinal!" Au moment où le cardinal reprenait le chemin de l'autel, il fut l'objet d'une ovation sans fin. On acola-rna la France, représentée par de nombreux officiers, et les Alliés. Les nouveaux ministres d'Etat en Belgique Sont nommés ministres d'Etat les anciens ministres MM. Carton de Wiart, Paul Se-gers, Vandevvvere, et encore MM. Ernest Solvay, Michel Levie, Adolphe Max, Emile Francqui, Errtest van Hoegaerden ; M. Coo-reman est nommé grand-cordon de l'ordre de Léopold. ' Le nouveau ministère D'après les journaux cjui nous parviennent de Belgique, la 'Composition du ministère serait te suivants : - .-M." Qçftaeroix, ' chef'du cabinet et ministre des Finances ; M. Hyrmans, ministre des Affaires étrangères ; M. de Broqueviil'Ie, ministre de l'Intérieur; M. Harmignies, ministre des Sciences et des Arts ; M. Renkin, ministre des Chemins de fer, Posites, Télégraphes et Marine ; M. Ruzette, ministre de l'Agriculture ; M. Jalsipar, ministre des Affaires économiques ; M .Ma'sison, ministre de ila Guerre; M. Anseelé, ministre des Travaux publics ; M. Wauters, ministre de l'Industrie et du Travail et de (l'Alimentation ; M. Vanderveilde, ministre de la Justice; M. Franck, minisitre des Colonies. A Anvers Incidents Le générali-imajor Evrard, commandant la place, a publié le 21 novembre l'avis suivant : "Des immeubles viennent d'être pillés et dévastés systématiquement par une bande de gens sans aveu et qui cherchent à donner le change suir le mobille de leurs actes criminels."Ces mauvais citoyens font imposer à la garnison d'Anvers un service d'ordre très pénible, alors que 'nos braves soldats, après quatre années de durs combats, loin des leurs, devraient goûter un peu de détente et de récréation au milieu des compatriotes qu'ils viennent de libérer d'un joug odieux. "Cela doit cesser! "J'invite les personnes pacifiques à ne pas s'attrouper béatement dans les rues où se produiraient des actes de pillage et de dévastation."J'avertis les malfaiteurs dont il s'agit que les mesures spéciales les plus énergiques sont dès maintenant d'application rigoureuse; si des pillards pris en flagrant délit ne lèvent pas les bras à là première injonction, la troupe pourra être amenée à faire usage des armes." Le rapatriement des Belges M. le ministre de l'Intérieur vient de confier à M. C. Smeesters la mission de diriger le rapatriement des réfugiés belges en Angleterre.Le délégué du gouvernement a pris sans retard les premières mesures nécessaires. Un comité de rapatriement a été coinstitué et est composé comme suit : M .de Ramaix, conseiller de Légation ; M. Pollet, consul de Belgique; M. Mavaut, directeur de l'Office national du Travail ; M. Defranoe, agent des Chemins de fer de l'Etat ; M. Bultinck, inspecteur de la Marine; M. Venesoen, commissaire d'émigration à ArriérerT \ Un Bureau belge dè 'fapafriemerft, placé sous te direction de M. Venesoen, sera ,ins-talUé">aûX" Général Buildings à Affldnvych. Toute correspondance relative au rapatriement doit être adressée à ce bureau. Ce bureau sera organisé le plus rapidement possible, mais les réfugiés comprendront que l'organisation du rapatriement souilève de nombreux problèmes qui ne peuvent être résolus instantanément. Les moyens de transport sont quiasi-inexis-tants en Belgique. La plus grande partie du pays est encore dans la zone des armées et la situation, du ravitaillement en Belgique esit teille qu'ill n'est pas désirable d'augmenter encore le nombre des bouches à nourrir. Le Comité belge s'est immédiatement mis en rapport avec le Rapatriation Committee constitué par le gouvernement britannique et a.Vec M. Basil Peto, M.P., commissaire du rapatriement. Des communiqués réguliers mettront les réfugiés au courant des décisions prises et des mesures arrêtées. Il1 importe de ne pas confondre le rapatriement collectif desi réfugiés dont le transport sera assuré par le gouvernement britannique et le retour des Belges désirant retourner à teurs frais en, Belgique. Les retours individuels sont possibles à condition que les intéressés obtiennent l'au-torisaition de la. Sûreté militaire. Une .note du ministère des Affaires économiques indique que les industriels désireux de rentrer en Belgique doivent s'adresser, à cet effet, au commandant de la Sûreté militaire, Bruxelles (et non plus au ministre de l''Intérieur, comme d!î avait été annoncé). Il est probable qu'à l'intervention du Comité de rapatriement, 'les fonmalités seront très prochainement simplifiées. Les nouvelles mesures seront aussitôt annoncées par la voie des journaux. Les intéressés sont toutefois prévenus qu'ils ne peut être donné aucune garantie au sujet des movens de transport. ♦ Luxembourg La Grande Duchesse abdiquerait Union avec la Belgique Amsterdam, 28 novembre. — Un télégramme de Luxembourg . dit que l'abdication de lia grande duchesse est attendue 'sous peu. La Chambre aura à décider entre la création d'une république ou l'alliance avec la Belgique dans l'union personnelle avec le roi Albert. La majorité du peuple luxembourgeois est en faveur de cette dernière solution qui est combattu par tous les Allemands et les éléments pro-allemands. * * * Inutile de dire que toute solution qui tendrait à rapprocher de nous nos frères du grand-duché a d'adhésion unanime des Belges. C'est avec une joie immense que nous verrons le grand-duché échapper à la griffe prussienne. Avec eux nous chanterons : "Nous ne voulons pas être Prussiens !" ♦ Justice ! Les criminels poursuivis On rapporte officiellement de Vienne que le gouvernement à l'intention de poursuivre les comtes Berchtold et Czernin, un grand nombre d'ambassadeurs, de ministres et de fonctionnaires du ministère de la Guerre. L'empereur Charles, les archiducs Frédéric, Eugène, Pierre-Ferdinand, les généraux Arz, Conrad von Hoetzendorff, Huzan, Potorek, Boroevie, Frank, Dandil, W.aldstatten et Brudermann suivraient. L'Allemagne demanderait (?) les punitions les plus sévères pour toutes les personnes responsables de La guerre parmi lesquelles le Kaiser, le Kronprinz, von Bethmann-Holl-weg.M. Herbert Samuel rappelant récemment le jugement rendu par le tribunal de Cork, demandait qu'on s'en servit pour obtenir l'extradition du Kaiser. L'Angleterre et le Relief Nous devons une immense gratitude à nos alliés pour ce qu'ils ont fait en faveur de nos malheureux compatriotes en Belgique occupée. L'empire britannique partage principalement avec l'Amérique notre reconnaissance pour les services qu'ils ont rendus à la Belgique.M. Hoover est actuellement en Europe pour déterminer aussi exactement que possible ce qui peut être attribué de vivres aux empires centraux, après la juste répartition aux Alliés de oe qui est disponible. Nous nous sommes fréquemment occupé de l'activité. générale de M. Hoover, l'ami du peuple belge. Mais il ne faudrait paps, dans notre souvenir, oublier lia part de l'Empire britannique. Nous avons entendtu, de tous côtés, rendre hommage à l'appoint formidable de ,1a flotte britannique à la cause commune. Sans la flotte britannique, peut-on dire, l'a victoire n'eut pas été possible. Sans la flotte britannique non plus, l'arrivage des navires du Relief n'aurait pas été .possible, car qu'en auraient laissé de disponibles la guerre sous-marinie.Nous ne devons pas oublier que le premier navire obtenu par M. Hoover était un navire anglais. Le British National Committee for Refief in Belgium, dès le printemps de 1915, comprenait Sir William Goode, le lord-maire, le cardinal Bourne, l'archevêque de Can-terbury, le duc de Norfolk, Sir Arthur Sirley Benn et les représentants autorisés de toutes les opinions. Avant que oe comité fût organisé, M. Hoover avait reçu, pour le Relief, 125 millions de. francs en espèces et 75 millions de francs en marchandises de tout l'Empire. Le 25 avril 1915, le roi George inaugurait le National Committee en versanlt 12.500 francs, qu'il doubla par la suite. En vingt-cinq mois de son existence, ce Committee obtenait de source uniquement britannique .£2.532.734 en espèces, soit en moyenne une somme de 2 millions et' demi par mois. La part de l'Empire au C.R.B., au 1er juin 1917, atteignait 82 millions et demi de francs, sans compter les vêtements, les services gratuits des compagnies de navigation, etc. C'est ce qui permit à Sir William Goode de dire que si on pouvait évaluer en argent les contributions de l'Empire à cette date, elles dépasseraient probablement 100 millions et il ajoutait : "Si les prêts faits par le gouvernement anglais au gouvernement belge pour lui permettre d'assurer le service du C.RB.. étaient ajoutés aux donations du public britannique, le montant dépasserait de beaucoup tous les autres fonds de guerre." Le gouvernement belge dut, en; outre, recourir à des emprunts au gouvernement français et au gouvernement américain pour assurer le ravitaillement. Mais, pour ne citer qu'un exemple de l'aide fraternelle prêtée par l'Angleterer, notons que l'Amalgamaited Society of Engineers, à la veille de la grande grève de l'an dernier, recueillit à peu près 50.000 francs pour le Relief, par retenues de trois pence. La presse inséra gratuitement, ce qui n'est pas dlaws îles habitudes anglaises, les appels du Relief. Un million de lettres furent envoyées et les frais de dépenses ne dépassèrent pas un pour cent. Deux appels aux enfants de l'Empire et une collecte aux dîners donnèrent respectivement £60.000 et £175.000. ♦ L'esprit de 1830 Heureux signe des temps Le cardinal Mercier et M. M.ax ont été les hôtes de M. Lemonnier, échevin de Bruxelles, qui offrait jeudi de la semaine dernière Un déjeuner à l'occasion de son retour au pays. De nombreuses personnalités bruxelloises y assistaient. ♦ Encore le capitaine A. Lowenstein Extrait du Times, du 23 novembre 1918 : UNE IMPORTANTE NOUVELLE COMPAGNIE 13 est clair que l'Inter-Allied Trade and Banking Coropration, qui a justement été formé au capital de £1.000.000, est une entreprise d'un intérêt peu commun. Les objets de la compagnie sont de promouvoir et d'entretenir le oomimerce entre le Royaume-Uni et les contrées alliées. Les directeurs comprennent Sir M. Bonham Carter, M. A. Loewenstein, un banquier bien connu et capable qui fut associé avec feu M. Peanson, dians ses entreprises d'éclairage et de force motrice, et M. B. H. Binder, qui, danis ces derrières années, acquit une réputation considérable en rapport avec la direction et la réorganisation dés chemins de fer sud-am.éri-cains.— M. Clemenceau a accepté la candidature qu'on lui offrait à l'Académie de médecine de Paris. Après l'armistice Croiseurs pour Kiel Des nouvelles de Copenhague signalent que mercredi matin 21 sous-marins anglais ont passé le Skagerrack, allant dans la direction du sud. Une grande flotte anglaise consistant principalement de navïres qui forceront leur passage vers Kiel, a été observée près du Skagerrack. Des bateaux allemands sont occupés à rele-de la Baltique. Toutefois, les Allemands disent qu'ls ne sont pas en état de repécher oel-les qui se trouvent plus loin, les cartes des mines ayant été détruites durant la récente confusion. Des navires de guerre danois assumeront la tâche dangereuse d'enlever les mines allemandes. ' Le sort de la flotte allemande La proposition de couler l'entièneté de '.a flotte allemande dans l'océan plutôt que d'amener des discussions parmi des amis au sujet de son partage, n'est pas favorablement accueillie dans la presse américaine qui, généralement, estime que la conférence de la paix trouvra une solution 'de partage sur une base équitable sans qu'aucune friction se produise. Nos confrères américains font remarquer que la flotte allemande ne devrait pas être perdue pour les Alliés, mais serait usée comme armes, convertie pour la paix, ou mise en fragments. Le blocus levé ? L'agence Reuter dit que la nouvelle venue de Copenhague d'après laquelle on disait à Berlin que le blocus die l'Allemagne serait levé par les Alliés, est sans fondement et que d'.après les termes mêmes de l'armistice il est spécialement entendu que le blocu's sera continué. La Roumanie et la Hongrie Un message de Budapest signale que la plus grande agitation règne par suite de l'avance 'des armées roumaines, qui non seulement occupent vraisemblablement Sieben-burgen mais lia plus grande partie de la Hon-grie.On dit aussi que l'occupation s'étendra jusqu'à Budapest. Dans cette évantualité il sera impossible de maintenir le gouvernement.La principale église protestante de Hongrie a envoyé aux rois et prélats Scandinaves un appel en vue d'empêcher l'occupation de la Hongrie, ce qui, ajoute l'appel, porterait un coup à l'église protestante en Hongrie. — Exchange. Le camouflage pangermaniste Essais de contre révolution Un télégramme de Copenhague dit : A une réunion d'u Conseil des ouvriers et des soldats tenue mercredi à Berlin, Herr Barth, le ministre socialiste, a déclaré qu'une contre-révolution s'organisait ^activement. Plusieurs généraux ont publié des proclamations contre-révolutionnaires et ont tenté de dissoudre le conseil des ouvriers et des soldats.Un télégramme de Berlin annonce qu'une réunion du gouvernement et des secrétaires d'Etat a eu lieu. Le projet dé loi pour l'élection d'une assemblée constituante "impériale" qui avait été ébauché, a été complété. La nouvelle loi sera publiée aussitôt que possible et lés élections pour l'assemblée nationale auront lieu, dit-on, probablement le 2 février, bien que plusieurs représentants désirent voir procéder aux élections à une date antérieure. La responsabilité allemande Ludendorff accusé La Neue Freie Presse de Vienne apprend de source diplomatique à La Haye qu'avant l'offensive allemande du printemps dernier, des négociations confidentielles furent entamées entre l'Angleterre, la France et l'Autriche-Hongrie.Ces négociations étaient menées par des représentants non-officiels. Les Alliés se décla^ rèfent prêts à entamer des négociations à des conditions qui à oe moment étaient particulièrement favorables à l'Allemagne. On demandait à celle-ci d'évacuer la Belgique et de payer les deux-tiers des dommages subies par celle-ci. La question de l'Al-sace-jLorraine devait être réglée par un référendum, le Tyrol méridional, serait cédé à l'Italie et Trieste devenait un port international. La Serbie, la Roumanie et le Monténégro devaient être évacués et l'Allemagne rentrait en possession de ses colonies. Sur cette base, le comte Burian devait inviter les puissances belligérantes à entamer des négociations pour une paix générale, mais Ludendorff intervint et empêcha la réalisation de ces projets. Il répondit iaux diplomates autrichiens : "Faisons des conquêtes" et vingt-quatre heures après il commençait sa grande offensive ; quand la note du comte Burian arriva au mois de septembre, il était trop tard. ( On dit que Ludendorff s'est enfui en Suède.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes