La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 17 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8gf3h/
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The NewsDaoer for Beio-ian LA MÉTROPOLE IONE PENNV «ONT : DIX CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT X'VTINENT : DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ... I 3 moU p «h Abonnement* 1 6 mois ,7 ah I I M a» _ ». ' 26" ANNEE DIMANCHE 17 ET LUNDI 18 NOVEMBRE 191£ Registered at "-j G. P. O. tu a Newspaper —— j.* au Nos. 321-322 LA libération de la Belgique Anvers évacué L'armistice naval Anvers occupé samedi ? L'occupation de la Belgique par les troucx liées se poursuit derrière la voile d'un imp< itrable mystère ; notre pays se trouverait a ilieu du Sahara que nous serions mieux < lus vite informés au sujet de ce qui s'y passi Alors que pendant la guerre l'occupation d Bindr? hameau était claironné pendant d< #rs aux quatre coins du monde, des provii s entières sont occupées aujourd'hui daims la mystère le plus profond et ces faits n tnous sont révélés que par des moyens ir rects. C'est ainsi que nous apprenons ce qui s asse devant Anvers par un radiotélégramm ivoyé vendredi par le chef d'état-major d armée belge au gouvernement militaire aile land à Anvers, au grand quartier général a: mand à Spa et à la IVme armée allemande è sans-fil a été recueilli par l'Amirauté bri innique et est publié par la Wireless Press in voici le texte : A la suite du radiotéîégramme d; gouvernement d'Anvers reçu à 2 heu res 10 de relevée (heure française), i | sera donner ordire aux troupes d< marcher sur Anvers dainis 'la matinéi du 15 novembre pour occuper la vil le. Biles ne traverseront pas Le pon die Burg-ht avant midi (heure françai se). Le radio du gouvernement allemand d'An-îrs n'est pas publié mais se réfère peut-être des actes de violence o ud'indiscipline do la raison allemande d'Anvers. II résulte aussi de ce télégramme que les llemands n'ont pas détruit le pont de ba-aux qu'ils ont jeté sur l'Escaut entre Burght la gare du Pays de Waes. es prisonniers de guerre anglais à Bruxelles En apprenant la nouvelle de l'armistice, un ind nombre de prisonniers britanniques con-îtré dans un camp voisine de Bruxelles de-indèrent à être mis en liberté. Le oomman-it du camp répondit qu'il n'avait pas d'or-s et qu'il ferait tirer sur les hommes qui ayeraient de s'enfuir. . ^es prisonniers n'en firent pas moins à r têtes et les gardes, au lieu de tirer, leur ent de s'en aller au plus vite. On devine ils n'attendirent pas leur reste ! Ils mar-rent sur Bruxelles, où ils furent accueillis t un enthousiasme délirant par la popula-1 e taussi, apparemment, par les soldats mands en révolte de l'a garnison, le nombreux prisonniers anglais empioyés rière le front reviennent dans leurs ligne, tains arivent de Waterloo. Ils avaient été turés dans la bataille de Cmbri de 1917 et leur avit dit qu'ils étaient libres de partir d'attendre l'arrivée de leurs amis. Fusillades à Bruxelles? e correspondant de l'Agence Reuter au it britannique se fait l'écho de bruits irès lesquels des scènes extraordinaires au-nt lieu à Bruxelles, où des tirailleurs et mitrailleurs allemands installés dans d'in-ibrables fenêtres fusilleraient leurs propres iers, rendant les rues plutôt peu sûres r la population. Le roi Albert n'entrerait à Bruxelles que le 22 ou le 23? 'agence Reuter assurait jeudi que l'entrée îelle du roi Albert dans sa capitale aurait samedi. : Gaulois de vendredi dit que l'évacuation Bruxelles semble être imminente, mais n dit que l'entrée solennelle du Roi dans apitale est "fixée" au 22 ou au 23 no-bre.après certains télégrammes de Paris les r^s de la seconde armée française seront nt Metz dimlanche et l'entrée officielle 'rancais aurait lieu à Metz lundi, à Stras-g le 25. après d'autres dépêches Metz, Strasbourg olmiar seraient occupés dimanche. L'en-solennelle du maréchal Foch n'aurait lieu beaucoup plus tard. 1 parle du général Mangin comme gou-"ilr de Metz. Troubles à Liege ' télégramme de Liège reçu à Copenha-"ià Berlin annonce qu'un Conseil de sol-a été établi dans la ville pour assurer 'PProvisionnement et pour arranger le re-troupes du front . Pendant la nuit, des troublés éclatèrer mais l'ordre ne tarda pas à être rétabli. Le ,s socialistes belges ont exhorté lia population a s_ calme. " La conférence de Spa :. Diaprés une dépêche de Paris la Conférer u ce de Spa aurait commencé et attrait exami ;s né la question du repatriement des 420.00 1- prisonniers français par la Suisse et la Hol s lande. e Les sans-fil français indiquent que la mif 1- sion britannique ne se dirigeait sur Spa qu vendredi ; les missions belge et américain e seraient parties semladi. Les Anglais priaien e les Allemands d'atendre leurs délégués à Ni e velles. La mission américaine se compose de "si: officiers et dix-neuf soldats" sous les ordre: du général Rhodes. Da mission belge se composerait du géné ral-major de Gobbe, major Cnrbonnelle, com mandant Nicaise et lieutenant Petitbois.. Le haut commlandement allié a fait savoii 1 u mjor Pam, représentnt britannique à U Commission internationale d'armistice, pai 1 l'intermédiaire du hiaut commandement aile-; mand, que des officiens techniciens ont ét( ; placés à sa disposition et qu'ils seront envoyés à Spa dès que lia question du matériel roulant sera discutée. Les chefs " Activistes " se réfugient en Allen agne Ainsi que lia chose était à prévoir, les chefs de 1"'activisme" flamingants, agents zélés de l'Allemagne impérialiste, cherchent un refuge en territoire germanique. La Rheinische W estphaelische Zeitung, du 31 octobre 1918, annonce ainsi l'événement; Certains d'entre eux se sont rendus en Hollande, miais la plupart ont préféré venir se fixer en Allemagne. "Parmi ces derniers se trouvent le Dr. Aug. Borms et son collègue du Conseil de Flandre, le Dr. Stocke, qui ont été logés provisoirement "tant bien que mal", dans les environs d'Essen; par contre, le directeur du Théâtre flamand à Bruxelles, Clauwaert, s'est rendu à la station thermale de Salzuflen. Le journal rappelle les services qu'ils ont rendus à la cause allemande et estime qu'en dehors de l'administration allemande, qui a accordé une certaine somme pour subvenir aux premiers besoins de ces "malheureux", il est du devoir du gouvernement de s'occuper au plus tôt de ces réfugiés "flamands" et de leur trouver une occupation permanente. L'ours teuton excelle, on le voit, à manier le redoutable pavé. Aviateurs américains à Colo ne ? On mande de Cologne au Politiken de Copenhague que des aviateurs américains ont atterri jeudi à Cologne. On se demande ce qu'ils y allaient faire? 1 Le correspondant officiel australien en Fran-J ce dit que le corps australien, comprenant les ire, 2e, 4e et 5e divisions fera probablement partie des troupes britanniques d'occupation et qu'li sera stationné entre Cologne et Bin-gen. Ces troupes «e mettront en mouvement dans une quinzaine de jour®. La révolution en Pologne On rapporte à Copenhague que la révolution aurait éclaté en Pologne. La garnison allemande de Varsovie aurait été arrêtée et désarmée ; les civils allemands emprisonnés. Les troupes allemands d'occupation auraient commencé une évacuation générale. D'après des dépêches de Riga les conseils nationaux d'Esthonie, de Lithuanie, de Cour-lande et des îles Cesel lauraient déc:dé de constituer un gouvernement en vue de la formation d'un état balte. L'armistice naval Entrevue de l'amiral Beatty avec les allemands. Le croiseur léger allemand Kœnigsberg, parti de Wilhelmshafen avec les délégués du Soviet de la flotte, est entré en communications radiotélégraphiques avec la flotte britannique dans la nuit de jeudi à vendredi. Vendredi après-midi il s'est rencontré avec des navires de guerre anglais en un point de la mer du Nord située à 80 kilomètres du Firth of Forth (Ecosse) où les délégués allemands ont quitté leur navire et se sont rendus sur un cuirassé dans la base navale de Rosyth où ils ont été reçus par l'amiral Sir David Beatty, commandant en chef de la Grande Flotte. Celui-ci a reçu les proposi- jFotV suite, 3e page, 3e colonne.) Bon Voyage ! Les G ermano- Belges rappelés en Allemagne par la " Gazette de Cologne " Au moment où les Allemands, complè-temient battus, évacuent lia Belgique aprè t l'avoir soumise pendant quatre aras à u-r s régime de terreur qui n'a pas de précé-u dent dans l'histoire, la Gazette de Cologne — oui, de Cologne qui), dan,s quinze jours, sera occupée par les troupes belges — publie l'article suivant qui miérite d'attirer l'attention : Les Germano-Belges peuvent être divisés en 0 trois Groupes. Le premier groupe est composé de rénégats, qui prennent plaisir à salir le nid qui les a vu naître. Nous ne gâcherons pas de mots à leur sujet. D'autres ont des - sympathies allemandes, mais pour des raisons - commerciales ou personnelles ils préfèrent gé-t néralement se comporter comme de "vrais Belges"; ils ne se sont aventurés plus loin qu'à l'occasion, lorsque notre situation mili-L ta:re était particulièrement favorable. Les membres du troisième groupe, qui n'est nullement insignifiant, n'ont, malgré toute leur loyauté à leur nouveau pays, jamais oublié leur origine, et, malgré une certaine réserve qui leur était imposée par les circonstances, ils n'ont jamais caché le fait qu'ils se considèrent toujours comme Allemands. Eh bien, ce serait une grande erreur de supposer que tous ces Germano-Belges seront exterminés par le fer et par le feu après notre évacuation, ou violemment chassés de Belgique par la violence. Les Belges sont des hommes d'affaires trop avisés pour agir ainsi ; ils savent trop bien ce que signifierait la perte de ces forces de travail, surttout pendant les années à venir de la reconstruction belge. Surtout à Anvers, il y a suffisamment d'élé-! ments raisonnables qui considéreront avec des 1 sentiments contradictoires une retraite générale de tous les Allemands et qui seraient heureux assez de conserver au moins les Belges d'origine allemande, qu'ils préfèrent beaucoup aux Anglais 1 Ces éléments raisonnables cependant ne réussissent pas toujours à prédominer, de sorte que nous aurons à compter avec une immigration considérable de Belges d'origine allemande.Il est évident que nous recevrons à bras ouverts ceux d'entre eux qui n'ont jamais renié leurs vues allemandes, et qui ont maintenant à souffrir pour ce fait. Mais nous devrions aussi construire des ponts d'or pour ces autres caractères plus faibles qui ne se sont pas toujours aventurés à se placer ouvertement de notre côté. Nous négligeons les injures que la Gazette de Cologne adresse aux Anv-ersois en supposant qu'il pourrait s'en trouver encore qui s'accorderaient dte la collaboration allemande dans l'œuvre de reconstruction. Nous notons ses aveux au sujet des sympathies véritables des /soi-di-sanit belges d'origine allemande que nous dénoncions depuis longtemps, elt nous espérons qu'ils n'auront pas attendu l'invitation de la Kœlnische pour nous débarrasser, et à tout jamais, die leur odieuse présence. - - > Les exact ons allemandes à Mouscron M. te Dr. Van R'eep, bourgmestre de Mousoron,, a fait au correspondlamt de guerre de lia Nation belge des déclarations résumées en oes termes : L'ennemi a traité en esclaves les ouvriers de Mouscron. Plusieurs milliers d'entre eux ont été déportés pour accomplir dans la région de Sedan et de Laon des travaux pénibles, tels que lia construction de routes et de chemins de fer et nombre d'entre eux furent très maltraités. Les Allemands rouaient de coups tous ceux qui refusaient d'exécuter oes besognes d'ordre militaire. Une centaine de ces malheureux sont morts ainsi en esclavage, de faim, de froid et des mauvlais traitements. Un certain nombre n'ont pas encore été ramenés et parmi ceux qui sont rentrés il en meurt chaque jour d'épuisement complet et de tuberculose. Il y a quelques mois, les Allemands ont pour la dernière fois emmené plusieurs centaines de civils, pour les faire travailler aux voies ferrées et aux tranchées dans les environs de Moorselle, Wevelghem, Dadizeele et Gheluwe. Quelques Mouscronnais furent tués par les obus. Ceoi confirme tout ce qoii, préoédem-CTifant déjà, a 'été sigoalé, à maintes reprises, pour la plupart des localités occupées ©n Belgique par les troupes allemandes. Bruges revit On travaille ferme — Le beffroi min< (Correspondance de la Métropole) Bruges, 10 novembre. Graduellement, mais rapidement, les bri gades de travailleurs militaires s'occupent ; : T?t:100 ^eS- V°ies d,e °°mmunications fer • rée. En trois jours de temps, un tronçon di chemin de fer a été construit de lia gare d< Bruges à 1 avant port, pour faciliter les com ■ munications rapides avec Zeebrugge. Le' travaux de construction de la voie ferrée ^ Bruges à Adinkerke, 65 kilomètres, son avancés au point que les trains pourront cir. ■l^mSUf Ce"e ,artère" C'est un grand sou agement pour les transports militaires et 1< ravitaillement de la population. etit à petit et méthodiquement, la vie reprend son cours normal; les inquiétudes, 'anxiété, fa terreur que la domination aile-mande avaient répandues dans toutes le- Sn1f4nt ,place à 'la COnfance, à 'a tranquillité, au calme. Publiques, qui avaient chômé, se réinstallent rapidement, la reprises affaires se fait sentir, de même Jue le travail, la plus grande partie des articles de consommations ont subi déjà une baisse considérable; par exemple, lexafé quT H y a quatre semaines, valait 75 francs le'kilogramme, est coté aujourd'hui 12 fr ..o- e' Pf0ir.qUe d'ici Peu- gr✠à /'intervention energique des pouvoirs publics, à 1 activité du peuple et surtout à l'aide généreuse de nos alliés, nos populations, qui ont tant souffert des exactions allemandes, se res-fentjront très vivement d'un état de choses éconcwn'qw t<>Ut ^ m°*nS au P°*nt de vue * t * .Je Puis vous confirmer de façon tout à fait sure que le beffroi de Bruges avait été miné. Voilà qui en dit long sur les intentions des Boches lorsque, la mort dans l'âme ils du-rent quitter Bruges qu'ils appelaient Das schone Brugge. La chose a été révélée par un individu de nationalité norvégienne, qui s était enrôlé dans l'armée allemande et qui a ete capturé par nos avant-gardes J i H*™1!1' 'toU.t d'abord a.i°uter aucune foi à oette déclaration, mais lorsque le prisonnier offrit de désigner les divers endroits ou les mines avaient été posées, H fallut bien se rendre à 1 évidence : le génie belge a dé-couvert sous le monument sept mines qui devait éclater tardivement lorsque les troupes y seraient installées I On frémit à l'idée de l'écroulement de cette majestueuse tour, symbole des libertés communales, un des plus imposants chefs-oeuvre de l'architecture du moyen-âge. | Décidemment, la "Kultur" est une bien belle chose ! ♦ Les prochaines élections en Angleterre Les élections en Angleterre auront lieu le 14 déoembre et le dépouillement des votes le 21 ou le 28 décembre. La dissolution du Parlement a été fixée au 25 novembre et la désignation des candidats le 4 décembre. , ¥VjL'!°yd 5?reorffe? a fait samedi, au Cen-ra Hall, a Westminster, un exposé du pro-gramme de la coalition devant les membres des deux Chambres et les délégués de tous les partis. M. Bonar Law a justifié l'attitude des unionistes devant la coalition et M. Barnes celle du Labour. * La punition des criminels allemands Institution d'un tribunal Paris, 15 novembre.—A la suite d'une enquête faite à Lille et dans la région du Nord des accusations précises ont été portées contre des officiers allemands qui ont ordonné ou ont ocjmmis eux-mêmes d'ignobles crimes.M. Ignace, sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Justice, a ordonné qu'une procédure criminelle soit ouverte immédiatement contre les officiers allemands en question. (Nous espérons que M. Henry Carton de Wiart, notre ministre de la Justice, ne tardera pas à ouvrir de semblables procédures et nous convions nos compatriotes victimes de violences à déposer régulièrement plainte, immédiatement entre ses mains.) La Métropole est en vente h Ostende, Bruges, Blankenberghe, Gand, Courtai, Roulers, etc. La révolution allemande Les soldats pillards Le gouvernement ptangermaniste est très a vère pour les pillages commis par les soldai allemands quand ils sont commis en territoii , allemand. On télégraphie de Copenhague qu'un cei ■ "a"1 "ombre de déserteurs allemands ont foi , mé une "Division volante de Brème" et se 1 vrent au pillage de villes, et de stations d ; chemin de fer (Affaire d'habitude, évideir ment). Trente six membres de cette division furen surpris ■=> Berlin et trois d'entre eux furen fusillés. Une vingtaine d'autres furent cor damnés à mort par le cour martiale. Hier matin, jeudi, fa Division volante oc cupait la gare de Hanovre et tirait sur le maisons avoisinantes. Après plusieurs heure de combat elle fut repoussée et un certaii nombre de ses membres qui furent faits pri son mers vont être exécutés. Aiifï" queI^ue 50 soldats et civils on pénétré hier 'après-midi au Château et aprè avoir enlevé la garde, ils ont commencés à pil t . détruire- "s ont enlevé de nombreux objets d art, notamment des peintures et un< grande quantité de vivres. Le bâtiment es maintenant occupé par un fort détachemen ae troupes gouvernementales. En Autriche La fuite de l'impératrice p ,0"ma"de lde Zurich que l'impératrice Zita est attendue au chateau de Martegg, près de Rorschach sur le lac de Constance où sZ bagages sont déjà arrivés. On suppose qu'elle précédera l'empereur denbttt Th ,' tre Part- ««'on le Frem-t J v Charles aurait demandé au conseil nlationl 1 autorisation de rester à Vienne La Neue Freie Press dit qu'il n'y a là aucune obligation, mais une simple renonciation rwraire ^ J!eXercice des royaux, and's que la Hongrie peut proclamer fa déchéance de la dynastie, la Constitution autrichienne n admet aucune idée d'abdication. , La démocratie camouflée Un télégramme de Munich reçu à Copenhague dit que le roi Louis de Bavière a pulbié une proclamation dans laquelle il dit, qu'en conséquence des événements de ces derniers jours il se trouve incapable de continuer à gouverne,, et qu'il délie tous les fonctionnaires officiers et soldats de leur serment. En réponse à cette déclaration le Conseil de cabinet a fait connaître à l'ex-roi qu'aucune opposition ne séria faite au roi et à sa famille au cas où ils désireraient demeurer en Bavière, à_ la condition qu'ils se considérons C°mme slmPles citoyens de l'Etat bava- ^af.is' [S novembre. — M. Inghels, député sociahste du Nord, qui vient de rentrer d'Allemagne OU il fut interné, a déclaré dans les couloirs de la Chambre que la révolution allemande n est qu un camouflage démocratique. ♦ Comment l'armistice fut siené à Vienne La presse allemande donne la version sui- ^Vienne 0" <i°nt ',,arrnilStice a été signé L'empereur Charles ayant lu les termes de armistice s est mis à pleurer et a dit : — Je ne peux pas signer cela. Je ne -eux pas accepter que les Alliés traversent notre territoire pour attaquer les Allemands. L aide de camp de l'empereur proposa alors que J armistice fût signé par le maréchal Kœ-vess. Celui-ci refusa, de même que trois autres membres du conseil. Finalement le général von Arz accepta, tout en protestant de signer parce que, déclara-t-il, l'Autriche ne pouvait pas tenir plus longtemps". Sous la schlague La Strassburger Post publie ce bref compte rendu, qui fixe la mentalité avec laquelle le peuple espion continue de traiter PAlXiœ-Conseil de guerre extraordinaire de Strass- r*',T- h femme Marie M- ayant donné 1 hospitalité à .son mari, qui s'était éloigné de son corps de troupe sans permission régulière ne 1 a pas dénoncé aux autorités, pe qu. lui à va!u quatre mois de détention pour manifeste-tion déplacée <i amour conjugal." Sans commentaire, n'est-ce pas' ♦ Une armée nationale tchèque Le gouvernement provisoire tchèque appelle sous les drapeaux ou devant les conseils de revision -tous les jeunes gens jusqu'à vingt-six ans, Ai vue de la formation d'une armée nationale tchèque. ~7 Çhambre française se propose de déclarer, dans l'avenir, Ja date du 11 novembre, comme jour de fête nationale.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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