La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 06 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mj2k/
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LA MÉTROPOLE LOME PENNY CINQ CKJT1MM !... VIJF CEHT £25: Dix CKHTIMU PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holbom 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. * [^4mTaNNEE MARDI 6 FEVRIER 1917 Nos 37 LA GRANDE GUERRE J ï Les États-Unis continuent les préparatifs ;|lLENCE DE L'ALLEMAGNE ! I l'attitude des Germano-Américains M — — i jusqu'ici il n'y a guère de dévelop ■lent dans la situation créée au: Kts-Unis par la rupture des relation —■Lmatiques avec l'Allemagne. Sui :CE|Vt certaines nouvelles officieuses le 0N8Bations diplomatiques auraient égale Knt été rompues avec le gouvernemen ^lîtrichien et M. Penfield, ambassadeu -"^■ricain'à Vienne, aurait quitté cett .-Mil- mur rentrer en Amérique, via Cu (jKB, en compagnie de M. Gérard. —HEntre temps les préparatifs de guerr ~"HUnuent aux Etats-Unis; les milice ■ de New-York et d'autres Etats de 1 ■ôte ont été mobilisées et chargées d ■ la Surveilance- des usines de munitions ■es docks et d'autres travaux impôt liants; au Congrès des projets de le Ht été déposés pour la répression de si ÈîisB citions, de troubles et de conspiration; SAu cas où il serait nécessaire de de odtMferer la guerre le gouvernement re ^^■rendra toutes les fabriques de mun m-B.tion^ et autres fabriques nécessaires à 1 Sra^Kerre; l'armée et la flotte seront rer H^Borcés dans la mesure des nécessité ■iar des engagements volontaires et : '^^^■eux-ci ne se font pas assez rapidemer dans un mesure insuffisante le se: II^Bice obligatoire sera introduit. louant aux navires marchands alli _^Biands se trouvant dans des ports ami ^^^Ricains le gouvernement américain n' ^^Bias, jusqu'ici, l'intention de les saisi ■ne pareille mesure pouvant être inte ■irétée comme un acte de guerre. P; ■»ntre les navires de guerre allemanc ■nternés aux Etats-Unis, le Prinze; mWilhelm et le Prinz Eitel Friedrich, soi ■mis sous surveillance. L'Appam et |mKronprinzessin Cecïlie, qui ont été r ■iris par les commissaires des Etat ■Unis, se trouvent déjà techniquemei ■ous ta surveillance des tribunaux am I On s'imagine bien que les divers d ■partements n'ont pas été lents à se rei ■recompte des graves dangers que po ■raient offrir les membres de la colon ■allemande — forte de plusieurs milliot B— aux Etats-Unis et en particulier li ■éléments séditieux qui ont déjà comm ■des attentats qu'il est inutile de rapp ■1er ici. Au cours des vingt-quatre he ■res qui se sont écoulées depuis la d ■claration de rupture des déprédatioi ^■•nt été commises qui ne laissent auci ^■doute au sujet des intentions des e ■ Pions et fauteurs de troubles allemand ^■On signale que des lettres de pro-All ■ mands adressées à des fonctionnaires c ■ gouvernement allemand ont été inte ■ ceptées et que dans ces correspondano ■ "ne tentative a été faite de vendre d • nouvelles confidentielles importantes ■ des "groupes de surveillance" ail ■ rçands. Des hommes appartenant ai équipages des navires internés à Pan ■ ma ont été découverts récemment pr ■ "u Canal et sur eux on a trouvé des ca ■ tes des routes et des fortifications. ■ estime que dix mille agents d I uissances centrales se trouvent sous K surveillance au service secret et que rii I qu'à New-York il y en a 5.000. Da I es papiers saisis chez von Igel, l'att "e militaire allemand qui a succédé I *on Papen, on a découvert des list I j espions et c'est sur ces listes qu'on I )ase pour faire des recherches. I Quelle sera l'attitude de la majori I fes Germano-Américains? On ne le s£ ' ncore; dans tous les cas, une action ,q I ayant la nouvelle situation pouvait êt I 'onsidérée comme séditieuse constitue I ls à présent une trahison contre le I Patrie adoptive. L'opinion générale d: I 1 re beaucoup à ce sujet, mais les crai I ,ts sont très relatives. On croit qu I leurrait se produire des agitations sp I Caïques et que les plus fanatiques e I sayeront de commettre des attentat I ™ais la généralité se tiendra tranquil I ' '.5e gardera bien de provoquer l'inirr ■ '■ américaine. A la suite de la fermeture de l'ambas-c sade américaine à Berlin les intérêts bri-5 tanniques ont été confiés à l'ambassade de Hollande, les intérêts du Japon et s de la Serbie à l'ambassade d'Espagne et ceux de la Roumanie, en attendant les t instructions de ce pays, sont confiés r temporairement à l'Espagne. Les am-e bassadeurs, ministres, consuls et représentants américains en Angleterre, France, Russie, Japon, Roumanie, Serbie, Grèce, Egypte et Maroc ont reçu ordre e de suspendre toutes leurs activités en s rapport avec les intérêts allemands a qu'ils avaient repris. La presse américaine approuve géné-ralement l'attitude prise par le prési-dent Wilson, et une grande partie de la presse germano-américaine suit la même ligne de conduite. La Staats Zei-tung, le principal organe germano-amé-ricain, écrit: " Le président a parlé. Il a parlé pour le pays et pour le peuple. l" Quoique nous puissions regretter le a cours que les événements ont pris, il ap-l_ • partient à tout Américain de se tenir s carrément derrière le président. Il ne ;1 peut plus y avoir de division de senti-ment ou d'opinion. Il ne peut y .avoir qu'une loyauté aux Etats-Unis d'Amérique."Quant à l'Allemagne elle observe le silence. Aucune" communication ni offi-a cielle ni officieuse n'a été faite au sujet r, de l'impression que les récents événe-r- ments ont causée à Berlin. Que signifie ir ce silence? L'Allemagne prépare-t-elle ls un aveu d'impuissance depuis qu'elle se :s trouve en face d'un nouvel et puissant ennemi? Reconnaît-elle que décidément ie sa campagne sous-marine a détruit les dernières chances d'une paix honorable, s. et qu'à la suite des Etats-Unis qu'elle 1t a insultés viendront tous les neutres 4. qu'elle insulte depuis le début de la guerre, et que finalement elle aura le monde entier contre elle? Mystère... 1_ En tous cas il est significatif que l'Allemagne se montre très conciliante je à l'égard des neutres restants, surout en ls ce qui concerne les transports de fer et _,s de charbon, pour lesquels des facilités ■ spéciales seront données. e- Au cours de la semaine écoulée les j- sous-marins allemands ont été très ac- é- tifs : Quarante-deux navires d'un ton- is nage total de 60.000 tonnes, apparte- in nant en grande partie à des neutres, ont s- été coulés. s. La situation militaire ne s'est pas mo- e- difiée au cours de ces derniers jours.Des lu opérations locales, en général favorables r- à nos alliés russes, continuent dans la îs région de Pinsk et sur le Stokhod. En îs Roumanie calme complet et sur le front à de l'ouest raids locaux et bombarde- P- monte IX 0—o f~ Les excuses de Constantin bs r~ D'après de nouvelles dépêches qui arrivent d'Athènes, la cérémonie des réparations 23 s'est passée de la manière suivante : ja Les troupes grecques des différentes armes * de la garnison, en grande tenue, étaient disposées en fer à cheval devant le Zappeion, 18 baïonnette au canon ou sabre à la main. a" A 15 h. 30 exactement, les drapeaux, les à représentants de l'Entente en grahd uniforme es et les officiers des détachements alliés se parurent sous le péristyle. Les clairons sonnèrent et les tambours , battirent aux champs, tandis que la salve . de vingt et un coups était tirée par les canons L't grecs placés sur une éminence. ui Au son des hymnes nationaux des Alliés, re les unités grecques défilèrent. Le prince ra , André de Grèce, frère du roi, à la tête de jr ' son régiment de cavalerie, salua largement f_ de l'épée, ainsi que tous les autres officiers, n_ nos drapeaux déployés. ijj Le public n'était pas admis sur l'esplanade du Zappeion, mais il put assister- de loin au spectacle, massé sur l'Acropole et-les collines s~ avoisinantes. s> Aussitôt après le défilé, les ministres et Ie les autorités alliées regagnèrent le Pirée et ii- s'embarquèrent pour rallier les bâtiments de la flotte. Le reste des Etats-Unis Sa signification L'attention générale est tout naturellement appelée surtout vers les conséquences immédiates et médiates de la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Berlin tiendra-t-il bon? Dans ce cas, le président Wilson déclarera-t-il la guerre? Quelle influence l'action de ce nouvel allié aurait-elle sur le cours du conflit? Le coup de l'Allemagne n'est-il pas une habile manœuvre destinée à forcer la paix en représentant au peuple allemand l'impossibilité de continuer la lutte? L'action des Etats-Unis engagera-t-elle d'autres neutres, particulièrement .en Amérique du Sud, à suivre leur exemple? Telles sont quelques-unes des questions qui se présentent à tous les esprits et qui sont ardemment discutées partout. Il est pourtant un des aspects de cet événement qui mérite d'être mis en lumière précisément parce qu'il attire le moins l'attention, c'est son importance au point de vue des grands facteurs moraux, dont l'action dans cette guerre est puissante. On peut dire, en effet, sans l'ombre d'une hésitation que, virtuellement, la rupture des relations diplomatiques entre Washington et Berlin, décidée par M. Wilson, approuvée par le Congrès et par l'unanimité du peuple américain,-est la fin morale de l'Allemagne. La faillite morale de l'Allemagne a été proclamée par les Alliés avec une force et une unanimité qui ont rallié dans l'univers entier la masse des esprits droits. Officiellement, cependant, les puissances neutres et avant tout la plus grande et la plus puissante d'entr'elles, qui, tout naturellement, faisaient figure d'arbitres dans le conflit, ne s'étaienl pas prononcées sur le mépris absolu manifesté par l'Allemagne pour le droil des gens et sur sa théorie monstrueuse de la Force créatrice du Droit, mise er pratique par elle^vec une brutalité sans exemple. Aucune des puissances neutres n'avait cru devoir protester, pai exèmple, contre la violation de la neu tralité belge et contre les horreurs per pétrées par la Prusse. Elle observaien une attitude expectante et continuaient au moins en apparence, à considère] l'Allemagne comme une nation civilisée digne de prendre place demain dans le concert des nations. C'est même cette affectation d'équité, cette apparence de considérer comme équivalentes les affirmations des deux groupes de belligérants ' qui ont valu au Dr. Wilson de: critiques peut-être injustes et qui avaieni peut-être permis à certains esprits — notamment en Allemagne — de le considérer comme favorable aux Allemands L'acte du président Wilson montre combien ils se trompaient. L'histoire dé cidera du point de savoir si, en fin de compte, les Etats-Unis ont eu, ou non de bonnes raisons pour laisser passeï sans protestation officielle et san: intervention d'ootre sorte qu'une œuvre magnifique de charité,la violation de no tre neutralité. Mais il paraît évident que la politique du grand pays neutre a ét< sage et prudente. S'il est vrai que soi apparente timidité a pu inciter les Aile mands à croire qu'il souffrirait san: •broncher la suprême insulte, il faudrai même s'en féliciter. Mais le président Wilson a posé uni limite à l'arrogance germanique. Il ; pu se taire après le 4 août, après le Lu sitania, après le Sussex, mais il n'a pai pu souffrir que les Allemands foulassen aux pieds, sous le facile prétexte di " nécessité nationale " des engagement solennellement conclus envers un grani peuple libre. En remettant ses passeports au com te Bernstorff, le président Wilson, re présentant de la plus grande puissan ce neutre, arbitre de la paix, l'homm< qui a cru le dernier, ou affecté de croi re le dernier à la bonne foi d'un peupl de rapaces, a marqué l'Allemagne ai front d'une marque ineffaçable, il l'i désignée à l'univers, malgré son Kai ser, son Hindenburg, ses industriels e ses savants, comme une nation de par jures; il a mis, en un mot, le sceau dé finitif sur le jugement du monde civili sé. De cette flétrissure là, l'Allemagne n (Voir suite, 3e page, 3e colonne). LE STATUT DES REFORMES ET LES INCIDENTS DE BIRTLEY Nous nous sommes déjà, avec Ylndé-dance belge, occupés des plaintes auxquelles avait donné lieu le traitement de soldats, réformés ou non, employés dans une usine à munitions anglaise de Birtley (Newcastle), dont une partie se trouve sous la direction du ministère belge de la Guerre. Il paraît établi que des abus réels y ont été constatés. Des amendes élevées y ont été levées, sous forme de retenues de salaire, pour des bris d'outils; des punitions de cachot ont été octroyées pour des absences; des ouvriers " réclameurs " ont été renvoyés dans des camps en France; des inégalités flagrantes entre des " militarisés " valides et des " réformés ayant fait leur devoir au front, au point de vue des salaires, ont créé des situations extrêmement délicates; en général,on paraît discerner dans les faits rapportés un manque d'intelligence et de tact dans l'application de règlements peut-être justes en eux-mêmes, de la part d'autdrités militaires, mal préparées au rôle de patron industriel qu'elles avaient assumé. Il faut dire du reste à l'honneur du ministre de la Guerre que dès que les faits incriminés ont été portés à sa connaissance, il a ordonné une enquête qui est actuellement en cours et qui sera sans aucun doute suivie de sanctions dont il est téméraire de préjuger. Nous n'avons pas,quant à nous, hésité un instant à nous faire l'écho des réclamations que. se sont élevées à ce sujet, parce que nous les avons cru justes. Mais nous n'en sommes que plus à l'aise pour nous élever contre des tentatives de généralisation et des considérations erronées au sujet de l'ensemble de notre corps de soldats réformés ou inaptes auxquelles les incidents de Birtley ont donné lieu et qui sont exploitées dans certains milieux avec une insistance qui frise le parti- pris. I^es faits de Birtley ne constituent qu'un incident isolé, rien de plus, rien de moins, et il serait dangereux d'en faire le pivot d'une agitation qui pourrait devenir tout à fait injuste. Il existe en Angleterre et en France de très nombreuses usines, ateliers, chantiers où des soldats, réformés ou non, sont employés et où règne, en même temps qu'une juste discipline, une harmonie parfaite entre les ouvriers et les employeurs officiels. Nous pourrions citer à ce sujet d'innombrables exemples, que passent soigneusement sous silence les. agitateurs d'aujourd'hui. Nous ne voulons faire état que d'un seul, celui de l'A. C. A. (Atelier de construction automobile) du Havre, où, sous la direction d'officiers techniciens, plus de de nos soldats font, dans l'ordre le plus parfait, d'excellente besogne. On a attaqué le principe de la discipline militaire à laquelle sont soumis les ouvriers de ces usines, et l'on veut y trouver le germe d'incidents tout à fait isolés. Mais outre que cette discipline existe pour les soldats français et 1 britanniques employés dans les mêmes conditions d'autres considérations mili-' tent en sa faveur. Nous avons le plus grand respect pour notre vaillante classe ouvrière qui, ? au front comme à l'arrière, comme 1 sous le joug de l'oppresseur fait preuve, avec tous les Belges, d'un courage et 5 d'une fermeté à laquelle nous avons f rendu plus d'une fois hommage. Il serait téméraire d'affirmer cepen-' dant que tous nos ouvriers sont des anges et qu'on ne trouve parmi eux aucune brebis galeuse, aucun élément peu recommandable. Il importe peu, pour le moment, de discuter pourquoi le niveau social de notre classe ouvrière n'est pas 2 ce que tous les Belges avertis souhaitent qu'il soit, ni de s'étendre sur les 5 responsabilités d'une situation d'avant-1 guerre dont nous subissons aujourd'hui 1 les conséquences. Nous avons affaire à des, faits. 4 Or il faut bien constater que dans toute collectivité d'ouvriers belges ce " ' sont souvent les éléments les moins re-commandables qui sont les plus bruyants, et que l'ensemble des bons élé-s ments ne cherche pas à opposer sa volonté commune aux braillards et aux écervelés, mais est plutôt tenté de les soutenir. Les Belges — et c'est un de leurs gros défauts — ne savent pas s'imposer et maintenir d'eux-mêmes une discipline. Nous connaissons des exemples de collectivités de soldats réformés, ouvriers travailleurs et se conduisant fort bien, où la présence d'un seul mauvais élément justifie la discipline militaire imposée à tous. On objectera peut-être que dans ces conditions, 1"' éloignement " d'un tel élément s'imposerait. Mais ne voit-on pas que c'est là introduire un arbitraire très discutable dans une réglementation qui doit s'appliquer légalement à tous? À l'armée comme à l'école, les règlements sont faits pour les derniers. C'est dans la direction d'un relèvement du niveau social général, dans une instruction et une éducation mieux développées qu'il faut chercher la solution de ces difficultés, que les règlements les mieux conçus appliqués avec la bonne volonté la meilleure ne réussiront pas à faire disparaître. Surtout, sachons nous garder de toute exagération et n'édifions pas de systèmes sur quelques faits purement locaux ! La question que nous ne touchons que légèrement ici se rattache du reste d'une façon intime à tout le problème de la réforme, problème extrêmement complexe et qui esccupe les membres du gouvernement depuis longtemps. Et ce gouvernement, ne l'oublions pas, comprend deux membres appartenant à l'opinion libérale et un membre appartenant à l'opinion socialiste. Le problème de la réforme ne comporte pas seulement le retour à la vie civile des Belges qui ont fait tout leur devoir; il intéresse aussi directement 'e statut de notre petite armée au point de vue de ses effectifs utilisables dans une guerre où l'importance des efforts effectués comptera à plusieurs points de vue. Aussi faut-il espérer que le gouvernement trouvera une solution qui satisfera tous les intérêts en présence, en assurant aux invalides de la guerre une pension qui supplémentera leur capacité productive réduite, et qui laissera à la disposition du commandement supérieur, pendant la guerre, les forces de ceux de nos soldats qui sont encore à même de coopérer, si le besoin s'en fait sentir, à la défense nationale. , o—o Un journal de la sozialdémokratie publie un éloge dithyrambique de Guillaume II On savait depuis longtemps que les socialistes allemands étaient les meilleurs soutiens du gouvernement de Berlin. Dernièrement, le député national-libéral Payer déclarait que le parti socialiste était la '* pierre angulaire " de l'empire. Les socialistes ont tenu à justifier cette bonne opinion qu'ont d'eux les millieux bourgeois, et l'un de leurs principaux organes vient de publier un éloge dithyrambique du Kaiser qu'aurait inséré avec joie le plus pangermaniste des journaux d'outre-Rhin. Voici, en effet, ce qu'écrit le Volèsfreund, journal socialiste de Carlsriihe : " L'empereur est le chef constitutionnel de l'Etat allemand. De même que c'est au moment du danger qu'on reconnaît ses amis, de même la patrie voit aujourd'hui ce qu'elle possède en la personne de son premier serviteur, comme le Kaiser se nomme lui-même.Si on laisse de côté quelques malentendus qui appartiennent au passé,chaque Allemand pourra dire aujourd'hui que l'empereur, dans une époque où une lourde responsabilité pèse sur ses épaules, a toujours tenu compte de celle-ci, ainsi que de ses obligations constitutionnelles.Ce que nos estimons surtout en lui, c'est son sentiment si élevé du devoir, sentiment qui dirige tous ses actes et toutes ses pensées. Tous ses actes peuvent être interprétés comme l'expression de la volonté populaire et nous approuvons pleinement ce leader socialiste qui déclara dernièrement que l'empereur jouissait actuellement de la confiance générale du pays. Jamais le peuple et l'empereur 11'ont été aussi unis qu'en ce moment où nos ennemis,, après avoir repoussé brutalement nos propositions de paix, s'apprêtent à nous porter un coup décisif. "

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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