La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 30 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2b8v980g4b/2
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" LA MÉTROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of ©ft* lèfaii&arfc» was removed to this country after the destruction by the Gernaans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjuncHon with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain O A1-. ■«-* n Aiirn ? n ? n t-> rf un rf si LA MÉTROPOLE d'anvers, paraissant provisoirement a londres. 22me ANNÉE. SAMEDI 30 OCTOBRE 1915. N°- 303. . LA GRANDE GUERRE. « ATTITUDE DE LA GRECE—RIEN E CHANGE.—PRISE DE PIROT.—I JONCTION GERMANO - BULGARE. CENT CINQUANTE MILLE FRANCA A SALONIQUE.—RIEN DE NEUF E RUSSIE—L'ATTAQUE DE DVINSK. BOMBARDEMENTS EN FRANCE— L K01 GEORGE BLESSE—JOFFRE LONDRES. Tes légations de Grèce à Londres «t à Pat mentent énergiquement, à la prière de J imis lui-même, les bruits perfides répand r la presse allemande, autrichienne et bi re, notamment au sujet de la prétendi ssion de M. Sofoulis auprès du roi Ferc ad, du relus du roi Constantin de recevc ministres de .l'Entente, des projets au suj Dodécanèse, de l'intention qu'aurait èce de menacer la sécurité des troupes allié îalonique. M. Zaimis dénient de la façon 15 catégorique ces inventions dont l'obj sst que trop évidemment de faire préjudice pinion publique et de semer la suspicion ostilité Sjitre les puissances de l'Entente Grèce. La nouvelle, qui a fait le 'tour < presse allemande aux termes de laquelle nraandant du port de Salonique aurait d ,ndé le rembarquement des troupes allié int la 6 no.vembre, est démenti par «kalanzeigeT " de Berlin lui-même, qui d ,re qu'on ne sait rien dans les milieux coi ïents de ce prétendu ordre qui est du res îsideré çomme " très improbable." La Grèce continue donc, conformément î rôle historique, de manifester à l'égard < intente la neutralité la p}us bienveillante, sarquement des troupes alliées continue Ionique et les Français, solidement retra >s dans la vallée du Vardar, n'attende: ? l'arrivée de nouvelles troupes pour pouss l'avant. En attendant, le communiqué of 1 allemand annonce 1$ prise de Pirot qi >uis deux jours, était complètement envelp ;. Cette petite forteresse s'élève au su de Nish, "qui se trouve ainsi menacé à i de cette direction et du nord-est par se de Kniashevatz, de sorte que roecup i de la capitale temporaire n'est probabl nt plus qu'une question de jours. Au moii belle résistance de Pirot aura-t-elle fend sible l'évacuation complète de l'anqis ;e du gouvernement. La prise de Pirot e pas de plus vers l'occuption du chemin < Belgrade-Sofia, mais il ne faut pas oublii la présence du corps expéditionnai; îeo-anglais aux portes d'Uskub (dont rise n'est pas encore confirmée) rendra toi rs la mainmise germano-bulgare plus c ns incertaine et à la merci d'un hardi cou najn. D'autre part, il convient de dire qi que la Danube sera débarrassé des mini )es qui l'encombrent et qui pourront sar te jouer de mauvais tours aux Allemand voie d'eau Autriche-Bulgarie sera ouvert ce moment, et indépendamment de 1 ?tion par rail, les puissances centrale pou : ravitailler Constantinople. On dit mên me fiotille importante attend ce moment Jva, la grosse base autrichienne sur ube. Il paraît certain également que 1 tion des forces germaniques et bulgari s le nord-est serbe est en ce moment u accompli. Il convient donc d'attendre 1< 'loppements qu'entraînera cette jonctioi »ute manière, lès Bulgares devront comj bientôt avec les armées alliées qui s'a< ssent tous les jours. D'après la "Gazetl 'rapçfort " rien moins que 150,000 fxai avec 100 canons auraient déjà été déba i à Salonique. Selon M. Marcel Hutii erfiient renforcés sur leurs denx ailes ps Anglais. Rira bien qui rira le dernier! i Russie, la situation sur le front de Rig inchangée; il n'y a eu que de petits ei ments et des duels d'infanterie. Sur ] t de Dvinsk, dans le secteur de'Garhi ta, une attaque allemande a été suivi e contre-attaque russe qui a coûté trè à l'ennemi. Sur le front des lacs, rie eut, de même qu'au sud du Pripet. Su >nt de la Styr, attaques autrichiennes san tût. Rien que des actions d'artillerie e àe. résultat le plus clair de cet aperçu, c'ef la position générale des Russes n'a pa 8_é et que l'attaque sur Dvinsk en est inquantième jour. On prête maintenais Allemands l'intention de regrouper leui ifs et de se faire envoyer des renforts de ii du Rhin. Le général Ruszky les al pied ferme. L'hiver arrive, précoce ands gèlent déjà dans leurs tranchées s patiemment ! front français, bombardements réel en Champagne, et engagements d et de torpilles aériennes au nord d George a fait une chute de cheval su en inspectant ses troupes, et a ét it contusionné. U garde le lit, mai I généra! s'est g-mélioré et il ne se pré I eune complication. iéral Joffre est à Londres. line devient grave en Allemagne. £LLE DE MME DUMONT les hordes allemandes envahirent 3 méridional, des officiers allemand; installés au château de M. Dumont, i Selon leur habitude, ces gentlemen ces chevaliers-brigands d'outre Rhin l 'ait ample butin de guerre Mme Durnont ne retrouverait pins un aame, à laquelle elle tenait beaucoup ur, alors que l'officier supérieur élï' - humeur, elle lui demande de rentre j=sion de sa selle. La demande fu ement acceptée. Le général envoie ui lvec Mme Dumont, ét ils se dirigen Me de Chassart, où stationnait tout m 'jutin de guerre, volé ap détriment di le Dumont. de longues recherches, Mme Dumon ® Sa- selle dans un wagon où se entassées ses toilettes de luxe ■*■> chaussures, etc., qui devaien 'ment servir à orner îak hnnrirahl*i< L'APPEL DES HOMMES A BRUXELLES. E . £ NOUVEAU TOUR BOCHE. 1S ■rç Bien qu aucune nouvelle de source officie. dit 1' " Echo Belge," ne soit venu confirn g l'information que nous avons publiée de la c< vocation en masse des hommes de 18 à 40 t —il y a des raisons de croire que la n-ouv* mesure prise par les Allemands est exacte. Mercredi a été affiché dans la capitale *3 avis informant tous les hommes qui se to vent avoir plus de 18 et moins de 40 ans rs se présenter à la " Kommandantur " dans [1- j 24 heures. Les contrevenants étaient p ie | sibles do peines extrêmement sévères—dont ji_ ; peine de mort. Le premier jour devaient • présenter les personnes dont le nom commei par les lettres A, B et C. J" j Les Allemands prétendent que leur arr j ne vise que les anciens soldats belges ou ail ja clui trouveraient encore en Belgique. Gei et on^ 50 Présenter immédiatement à ^ " Kommandantur," d'où ils ont été dirij e| sur l'Allemagne, comme prisonniers de guci I Mais il n'est pas impossible que cette mesi le I en a-^ cac^ une autre. Les Allemands < I i besoin d'hommes pour remplacer les al?s.e: j dans_ certaines branches de l'industrie et l'agriculture. Le moyen, pour machiavélic le porterait des fruits. ^ Toujours est-il qu'au jour fixé on a vu presser à la " Kommandantur " un grand no , bre d'hommes valides, accompagnés pour ^ plupart de leurs familles en larmes. On £ marquait qu'ils portaient tous de gros vê je P3ents d'hivey et qu'ils emportaient des ci le v.e,',ture3> des provisions, etc... Us furent -, Tigés aussitôt sur les casernes en attend. leur départ pour l'Allemagne. nt ^es ®00^es prétendent que ce sont tous s _ dats belges déserteurs qui «e cachaient en B j gique, attendant un mauvais coup à faire. ." Affirmation purement gratuite. Il n'y a p sonne pour croire qu'à Bruxelles seulement K soient cachés quinze cents déserteurs " la Iïl'H''nu®1." L'armée belge n'est pas l'arn . allemande. On ne déserte pas chez nous. I core, le chiffre de quinze cents paraît être t: __ éloigné de la vérité. Nous attendons des ri ' seignements complémentaires sur cette gis • question. Nos lecteurs comprendront la di ' culte qu'il y a de se renseigner au pays mêi st 'orf1u on n'use pas de passeports distribués ® la " Koningplatz " ou aux consulats alleman >r en Hollande. Nous avons été les premiers ' annoncer que des baraquements étaient cc struits dans différentes parties de l'Allemag pour servir de prison en quelque sorte a Belges en âge dé servir. ^ Mais si les Allemands prennent la mesv < d'envoyer petit à petit tous les hommes valic ^ en Allemagne, nous devrions voir dans cet a< leur résolution d'évacuer progressivement _ pays. D'autre part—l'on- comprendra notre pi '' denpe—ces renseignements' ne nous sont p communiqués par notre correspondant par culier ét, comme nous n'avons pu jusqu'ici 1 ; faire vérifier, nous les publions avec les : serves d'usage. ® Répétons que 740,000 Belges aptes au si ; vice militaire figurent sur les listes de co n trôle des Allemands. i etudionst'anglais. « DES EXAMENS POUR LES - BELGES. ^ La "Royal Society of Arts" d'Angletei organise chaque année, dans toute l'Ang a terre, des examens portant sur différent i- branches: langues modernes, dactylograph: e . sténographie, comptabilité, arithmétique coi 1 merciale, etc.... Ces examens ont lieu deva g des comités norttthés' par' Ik "Royal Socie a Arts," et qui se réunissent deux fois par a avant Pâques et avant la Pentecôte. s Les certificats délivrés à la suite de c Q examens jouissent d'une très grande autori en Angleterre et dans tous les pays de lang' *L anglaise. La "Royal Society of Arts," en vi '8 dp rendre service aux réfugiés belges, a e à visagé, d'accord avec le Comité officiel bel t pour l'Angleterre, la possibilité de faire ps g ticiper nos compatriotes à ces examens et s propose de créer un examen spécial en langi anglaise adapté aux étrangers. | Ces examens comprennent trois classes;— Classe III—supérieure. Classe II—moyenne . Classe I—élémentaire. 9 U est probable que les examens d'angla a pour les Belges ne seront organisés que dai les classes I et II. r Les Belges qui présenteraient et réussiraie: 3 un tel examen auraient l'avantage de ra 3 porter de Leur séjour en Angleterre un diplôn qui leur faciliterait sans doute l'accès de ce taines carrières, et il est probable que l'on o tiendrait du gouvernement belge que des pr: spéciaux soient accordés aux candidats qui ; seraient le plus distingués. Comme l'organisation de cet examen spéci ' pour Belges comporte certains travaux pr paratoires, elle ne pourrait être décidée par 1 i "Royal Society of Arts" que si celle-ci ava 3 l'assurance qu'un nombre suffisant de Belgi i se présenteraient à ces examens. , Nous engageons donc nos compatriotes, Me , sieurs et Dames, qui seraient disposé à pa ticiper à ces examens, de demander par lettr 3 au secrétaire de la " Royal Society of Arts, • Jobn-street, Adelphi, London, W.C., de ph amples informations. Cette lettre ne con r portera aucun'engagement de leur part, ma t elle permettra à ce fonctionnaire dç se rendi i compte de l'intérêt que le projet mentionné e t dessus rencontre parmi les réfugiés belges dai 1 tout le Royaume-Uni. t EN BELGIQUE. Ou annonce le dépès, dans son château c 1 Grand-Marchin, du comte de Robiano, un di : rimrfitLonf.finij nlno an + rvTicnc H ! LES BONS SYMPTOMES. LE KAISER DEMANDERA] LA PAIX. .le, Suivant la "Tribune," de New York, ici longue conférence que le Kaiser a eue ai 3n- M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis, lus cfont on a attribué l'objet à une interyenti :11e en faveur des Belges condamnés à mort par Conseil de guerre de Liège, aurait trait à un nouvelles propositions de paix que le Kai 3u- désirait voir communiquer au président W ^ son. as_ On pense que semblables ouvertures ont i ja faites au Pape. La visite du prince de Bul en Suisse aurait le même objet. lc Le gouvernement des Etats-Unis se borne à recevoir ees propositions et à lés transmett Il n'interviendra que si les deux parties lui demandent. 1X1 La " Tribune " publie un long et brille ]a article, sous le titre "l'Allemagne est batt-ui T(is dans lequel il fait ressortir les dangers c fronts immenses sur lequel elle doit se batt lrg L'Allemagne a dû abandonner la pression s mj, la Russie pour attaquer la Serbie. Ent ;-^g temps la Russie se refait. Elle a dû ab£ donner autrefois la lutte en France après [Ue Marne pour attaquer la Russie, et les Frf çais, comme les Anglais, se renforcent de je Sô en jour. m. Si l'Allemagne n'obtient pas dans les B la kans la victoire décisive qui lui permettrait r,> demander la paix, c'est le commencement te- désastre. )u- La " Tribune" fait ressortir avec raison q di- tandis que la presse alleman.de, et les officii mt aussi parlent, des conditions de paix, il n pag de même à Londres, à Paris ët à Pét: ol- grade. el- Cette réflexion est très juste. Les Al mands bluffent. Us veulent annexer la B er- gique, le nord de la France, l'Egypte, etc. se Les Alliés, avec raison, disent : " Batto au l'Allemagne d'abord, nous formulerons n lée prétentions après." In- U est intéressant de noter que divers i ■ès dices tentent à faire croire que les Turcs sn- sont pas si enthousiates que cela de voir ; ve river les Allemands à Constantinople. ffi- S'il faut en croire 1' " Echo de Paris," ne grand conseil du Comité Union et ProgT ; à aurait exprimé ses appréhensions à ce sujet, ds l'organe semi-officiel du gouvernement aurï à publié que "la Turquie n'a point besoin < ■n- secours allemand, qu'elle gardera les De ne danelles elle-même et qu'elle reconquer ux l'Egypte elle-même. Les rumeurs disant q l'armée allemande l'aiderait dans cette tâd ire sont sans fondement." es Cette dernière note nous paraît intéressan 'te à retenir. le .— » LES ATROCITES ALLEMANDE! « UN MUSEE DES HORREUR: c' La Russie a eu l'idée féconde de colle !r^ tionner les preuves matérielles des atrocit n- allemandes. Un musée spécial a été ouvert hier à Pétr grade. Il contient une grande collection < photos de soldats mutilés, d'empreintes pla tiques des terribles blessures causées par d flèches et des balles explosives et des stati tiques. Le musée a été établi par la commissic d'enquête sur les atrocités allemandes et ju qu'a prês'ent plus de 5000 ont été examinés. re Nous espérons qu'on établira' semblab .e- musée en Belgique pour la honte perpétuel es de l'Allemagne. é, n- LA MANIFESTATION FUNEBRE DE nt MARDI, 2 NOVEMBRE. ty ' • - > 11 : La Ligue des Patriotes organise pour mardi, 2 novembre, des manifestations pieusi es au cours desquelles elle ira déposer des co té ronnes sur les tombes des soldats belges d 16 cédés à Londres. je Elle convie tous les Belges à se joindre à si n" délégués pour ader saluer les dépouilles de ni ?e héros morts pour la Patrie. r" Les participants sont priés de venir y d 3e poser des fleurs, et de se réunir aux endroi ie suivants, pour se rallier autour du drapea belge, que portera un soldat réformé:— le. Au cimetière de KensalGreen, àllh. pr eises, à l'entrée principale du cimetière. Dél gués: MM. le Dr Cl. Philippe, secrétair général de la ligue; Jonckheere, président d is cercle " Esperanza "; et Ernst, secrétaire de ] is section de propagande de la ligue. Mn j Bianca Conta Boyne dira deux hymnes f' it nèbres, un de Marcel Wyseur et un autre c P- Mlle Marie Philippe, professeur à Bruxelles, 'e i 2e. Au cimetière de Brompton (West of Loi r- don and Westminster Cemet-ery).—Réunion llh. précises, à la station de l'Underground x Earl's Court. Délégués: MM.- Achille Chaii aye, président de la ligue Wallonne du Bri bant; Vermeirsch, président du comité " Lc Maires Alliés"; et Auguste Hagens, secrétaii é- de la ligue. Mlle Depauw dira une ode inéditi 'a ]t ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. s- r- Des ouvriers belges désirant travailler dan s, le Royaume-Uni sont informés que les " Boar " of T'rade Labour Exchanges " (qui sont le is seules autorisées par le gouvernement britar i- nique de présenter des ouvriers belges au is patrons anglais), ont*un grand nombre d'en ■e plois à conférer surtout dans les industrie i- agricoles et du génie civil. .g Des offres de service doivent être faites à ! Bourse du Travail la plus proche du domicile pour l'adresse, se renseigner au bureau de postes de la localité. De3 Belges se trouvant dans les asiles d réfugiés à Londres peuvent s'adresser au: e Bourses du Travail qui sont établies dans ce .s asiles: d'autres Belges résidant à Londres, Û i la "R/vnre^ rîn Traçai! n (K rtn.i.hAririA-staapi i LA PREMEDITATION ALLEMANI T LES DECLARATIONS DE VC WANGENHEIM. la La complicité du gouvernement allem: •ec dans la présentation de la note fatale et l'Autriche à la Serbie est prouvée par i on déclaration faite par von Wangenheim, al le ambassadeur à, Constantinople, en juillet 1£ de déclaration sur laquelle la " Truth " de ce îer semaine attiré spécialement l'attention, 'il- Le 14 juillet 1914, von Wangenheim infor l'ambassadeur italien en Turquie,, donc h ; jours avant la présentation de la note à Serbie, que cette note serait telle qu'elle r drait la guerre inévitable, ■ra Té SOUVENONS-NOUS. L'ALLEMAGNE OFFICIELL] lés VEUT LANNEXION DE Li r q ur BELGIQUE. re" Lors de la discussion des conditions de pa ja l'Allemagne, pour repousser éventueilem« n. les prétentions des Belges à un agrandis ur ment de territoire, fera valoir qu'elle, jamais fait connaître son opinion quant al- l'annexion de la Belgique. de Cette thèse pourrait se défendre, un p: iu n'étant pas nécessairement engagé par déclarations de ses publicistes ni de ses pi ue ticiens. ?ls ^ Mais quand le roi de Bavière a parlé en l'annexion de notre pays, il devient mala ■°" de prétendre que le roi n'a fait qu'exprin des vues personnelles. le- La même réflexion s'applique à la circula el- ci-dessous du général von Bernhardi, produite par 1' " HHmanité " du 26 octobre, ns lancée à la veille de la réunion des socialis os du Reichstag :—- TRES CONFIDENTIEL. n" Kt. Nt. II, 83. Qê .>e corps d'année, commandement général, lr" Posen. I^s social-démocrates vont prochainement le poser leurs thèses sur la question des annexio ès I'3 publication est tolérée, mais aiarès que , phrase concernant le rétablissement de Belgique aura été rayée. ut Les bureaux de censure ont immédiatemen lu informer les rédactions de leur zone que ,r- déclaration social-démocrate leur doit être p ra sentée avant qu'on ne l'imprime. Une discussion des thèses social-démocra ■lt doit être strictement empéehée\ le Posen, le 22 août 1915. Von Bernhaedi. te Du reste toutes les déclarations allemanc réclamant l'annexion de la Belgique passe par la censure officielle. Donc si celle-ci ! , laisse publier, c'est avec l'assentime >, gouvernemental. Le professeur Hans Delbruck a déclaré > "New York American," le 24 octobre:— " U est très possible que la paix puis p- être assurée par la cession à l'Allemagne 2S colonies comme l'Ouganda anglais et le Con français et belge, pour prix de l'évacuati 0_ par elle du Nord de la France et de la Belgiqi je Ensuite une indemnité devrait être payée s_ l'Allemagne, et je pense que ceci incomber! 3S à l'Angleterre, car le coût d'une autre ann g. de guerre serait beaucoup plus grand que prix de la paix conclue maintenant. in " Outre les parties de l'interview respecté g. par le censeur, le ' New York American ' puh le texte de. plusieurs passage .supprimés p le les autorités allemandes. L'un d'eux a rappe [e à la Belgique. L'interviewer avait exprir la croyance que le professeur avait été f i des signataires de la pétition adressée i chancelier allemand pour protester conf l'annexion de la Belgique, le professe Delbruck répondit:— "— Ceux qui ont signé cette pétition sont i le minorité. La majorité du peuple allemai M désire l'annexion de la Belgique à l'Ail i- magne." é- — ;s SIX BRAVES A L'ORDRE Dl ,s JOUR. é- ts Trois couples d'aviateurs de notre armée-u trois pilotes et trpis observateurs—vienne; d'être cités à l'ordre du jour de l'armée en d £_ termes qui font honneur à leur valeur, « s. même temps qu'ils portent témoignage e faveur du bon travail accompli par les oiseav u de guerre de l'armée belge. a Voici les citations:— ■e Le sous-lieutenant Roger Castiau, pilo 1_ aviateur. e Le sous-lieutenant Robin, du 5e lancier observateur d'aviation. i- " Donnent constamment un bel exemple c à bravoure dans des expéditions périlleus* à étudiées avec soin et brillamment accomplie i- notamment pendant la nuit du 26 au 27 sej i- tembre 1915, où ils ont exécuté successivemei s cinq vols de bombardement sur les instalL e tions ennemies de l'Yser y lançant 22 bombe ». de gros calibre malgré "un feu violent d'arti lerie et de mitrailleuses, d'où leur avion ei sorti criblé d'atteintes." • Le sous-lieutenant José Orta, pilote avii teur. s Le sou^-lieutenant Louis de Burlet, du le ^ lanciers, observateur d'aviation. s " Officiers d'une valeur éprouvée qui s'e. j. brillamment manifestée dans de multiple s reconnaissances périlleuses et des comba< contre avions, au cours desquels, notammei s les 7 et 13 septembre 1915, leur appareil reçu des atteintes graves et nombreuses." a L'adjudant de Roy, pilote aviateur. ; L'adjudant Dreyfus-Raffaloviteh, obseryi s teur d'aviation. " Se sont distingués fréquemment dans de e reconnaissenees aériennes périlleuses, < v no-tamment le 7 septembre 1915, dans un con s bat contre avion au cours duquel leur appare à a reçu plusieurs atteintes de balles de mitrai 1 Cil 1 C O C! 3 * )E NOUVELLES DU PAYS. Ijyf La Scala d'Anvers vient de rouvrir. M oui, elle a entrepris (sous quelle direction?) donner en série des piécettes flamandes, n'y verrait aucun inconvénient, si Lnd canailles d'acteurs de contrebande, heure de comme pinson de trouver enfin l'emploi me leur médiocrité, ne se permettaient " ors créations " de bas-oabot et ne décochaient ^4 instant quelques répliqués désobligeantes ,^e l'égard des Alliés et particulièrement FTançais. • A certaines représentations i ma bordée de coups de sifflet rappelle 1 ujt de ces pitres à la raison. U est vraim ]a curieux de constater comme certaines ge en- mus par une idée fixe, .se rendent peu com de l'état d'âme réel d'une population, présume que cette basse arsouille dont cachet et le talent peuvent bien être esti un franc cinquante par jour, s'imaginait flat les casques-à-pointe dont la censure s'exce ^ dang les coulisse®. Toutes les raclures ï tous les bas-fonds anversois s'emploient en . moment au profit de l'ennemi. * * * * > On annonce la mort de M. Constant Cap jx peintre anversois de «cènes d'intérieur. ' lui a fait d'imposantes funérailles. * * * sf" _ Dans les environs d'Anvers, des soldi a ^ étaient arrivés, exténués, du front rupse. à déclarèrent, aux habitants qu'il leur ét accordé trois mois de repos en Belgique, av; lys c'e repartir pour le front. Mais, vingt-qua [es heures après leur1 arrivée, ils avaient oreîre )li- repartir pour le champ de bataille en Artc Us n'étaient guère satisfaits! dé * * * isé Le " Volksstem " d'Alo&t publie un avis îer la " Kommanda,ntur " d'Alost décrétant peines suivantes du chef que les ouvri< ire maçons demandés ne se sont pas présenté! re- l'autorité allemande:— et 1. Tous hôtels et cafés devron/t être fern tes à partir de 7 heures du soir. 2. Aucun habitant d'Alost n'obtiendra p! de passeport, jusqu'à nouvel ordre. 3. Tout habitant en po&session d'un pas port doit le rapporter immédiatement à " Kommandantur." ex- 4. Toute circulation est interdite en ville Lf,- partir de 9 heures du soir. la Les contraventions seront punies d'un e prisonnement, au pain et à l'eau, pouvs s'élever à six semaines ou d'une amende j' r ? qu'à 3000 marks. Au cas où on ferait ence résistance aux ordres éventuels, les peir tes seront beaucoup plus sévères. Sans commentaires ! * * * es _ Un habitant de Heyst-sur-Mer, qui a réu nt iuir i'espèoe d'enfer qu'est présentement eg littoral belge et à gagner la Hollande, racoi nt que les dommages subis par la jolie pla belge ne sont pas aussi considérables qu'on raconté. A part le. Grand Hôtel et quelqt immeubles du quartier populaire de la rue . Nord, qui ont été sérieusement endommag se par les obus, la ville est à peu près indemne de Mais l'existence qu'on y mène est abomir go ble et déprimante. Les Heystois sont véritab 3n ment prisonniers chez eux. Us sont complè' te. ment isolés du monde. Aucune lettre ne le à parvient jamais, ni aucun journal. La pla lit et la digue leur sont strictement interditi ée Us ne peuvent circuler qu'à certaines heur le et dans quelques rues seulement. Défen formelle de se promener aux environs de es ville et surtout, de s'aventurer vers les vill ie et villages vois.ins. Us ne savant rien de ar qui se passe à deux pas de chez eux, p lit exemple à Blankenberghe ou à Knocke- Pa fois ils entendent le canon au large, mais i ln leur est interdit de voir la mer, i}s ne m rendent pas compte de ce qui se passe, lama re ils ne voient les navires anglais croisant i ur large. ' > • » »'f- " r* «, , l lt , < x A partir de ce mois, les Gantois- peuvei ', acheter de la farine blanche, à raison de 21 grammes par tête et par mois, et en éehanj e" d'une valeur correspondante de bons de pa: de 250 grammes. Le prix est de 50 centinn le kilo. La demande doit se faire par ména; J dans les bureaux de vente du comité de r vita.illement. * * # A Grammont, l'industrie est presque cou plètement arrêtée. Une seule fabrique d'alli mettes travaille encore; l'industrie cigarière " peu repris, mais dans les autres métie: ^ il n y a pas une heure de travail par semaine x LE LEGIONNAIRE AU PARAPLUIE. e Du " Petit Journal " :— s, Un légionnaire, gravement, faisait les cei pas avec un parapluie. [e L'événement était si grand qu'il fit sort >s le général, le chef d'état-major, l'état-major s, tous les officiers à mille pas à l'entour, la prii > de Constantinople n'en aurait pas fait dava; lt tage. i- Plus digne que jamrfis le légionnaire coi >s tinuait sa promenade. Il avait eu de la p 1- tience, ce garçon-là; il avait médité son coi, st de longue main, il avait apporté ce paraplu avec lui, car il n'est pas à dire, ce n'est pi ici qu'il l'avait ramassé. 1- % Un commandant l'appela:— ir —Et! l'homme ! arrivez! L'homme arriva. Il arriva .avec son par. pluie. 's —Qu'est-ce qui vous prend? lui dit l'ofl ;s cier. lt; —: Mon commandant, c'est la pluie qui noi a prend. L'officier reconnut l'homme. — C'est vous, dit-il,-le légionnaire qui ave i- quatre citations? -^Otii, mon commandant. is —Je vous en donne verbalement ur ■t cinquième pour égayer l'armée apjrès avo i- bien mérité d'elle. il C'est écrites qu'il les faudrait les citations c 1- ce genre, avec oe texte:— ECHOS. ais Le Pape et le» Polonais. de Le Pape a envoyé 25,000 francs àu haut On clergé de la Pologne pour venir au secours des des malheureuses populations. îux II a ordonné que des exillectes seraient faites de dans toutes les églises catholiques le 21 no- jps vembre, jour des âmes, au profit des catho- >ar ■^<îu'es d'Allemagne, d'Autriche et de Pologne. On nous fait remarquer que ce jour des a âmes, est celui qui est observe en Allemagne, les Les catholiques célèbrent le jour des âmes le me 2 novembre. un A propos du recrutement. 3nt Par suite de la mise en œuvre du système de ns, recrutement inauguré par lord Derby les pte Belges reçoivent, au même titre que les On Anglais, une lettre ou une visite les en-le gageant à examiner à nouveau les raisons mé pour lesquelles ils n'ont jusqu'à présent pas ter répondu aux appels qui leur ont été adressés rce par leur pays. de Cet appel ne s'adresse qu'aux sujets anglais, ce Mais nous conseillons d'y répondre en tous cas. Les Belges, célébataires, qui sont âgés de je 18 à 25 ans ont seuls été appelés sous les gn drapeaux par leur gouvernement. Ceux-là feront bien de donner les raisons pour lesquelles ils ne sont pas sous les armes. Quant aux autres ils doivent répondre que les hommes de leur catégorie .n'ont pas encore Ils été appelés sous les armes, ait . ... in+ Au conteii national économique. jTe Pour éviter erreurs, confusions et retards, (je l'on est prié de bien vouloir dorénavant adresser toutes communications ou réclamations concernant le Conseil National Economique Belge et Congrès Permanent, à M. Louis Janssens, secrétaire-général adjoint, . ? 21. Mincing-lane, Londres, E.C. J®3 II est porté par la même occasion, à la connaissance des intéressés, que nul n'a été ' a ni n'est, autorisé à se substituer ou à suppléer à la mission dévolue en assemblée générale à les -ce dernier. Toutes lettres par conséquent, et toutes dispositions, pour être valables, doivent -us être signée du secrétaire-général ou du secrétaire-général adjoint. Les informations et dis-s^- positions contraires, doivent être considérées comme nulles et non avenues. , ^ Un cercle bsige a Ilfracombe. Nos compatriotes établis à Ilfracemibe viennent de fonder un cercle destiné à gxoupei ^ nos nationaux qui trouveront au nouveau "ls_ local de Wilder-road, annexe de l'hôtel Alex-)re apdra, une salle chauffée avec journaux, jeux, buffet, etc., ce qui leur permettra de passer agréablement les longues journées de l'hiver. Voulant rendre à nos morts un pieux hommage, les Belges d'Ilfracombe se rendront en corps lundi prochain, jour de la Toussaint, 3si au cimetière local et iront fleurir la tomba le du soldat belge Camille Kerckvoorde décédé i^e au mois de juillet dernier. O"0 ® Une messe pontificaie de Requiem. es Si nos pensées de tous les instants vont à ceux qui défendent, avec le plus admirable ,£g des héroïsmes, le lambeau qui reste de notre patrie c'est avec une réelle émotion que nous a_ songeons à nos chers disparus (à toute la belle le_ jeunesse qui paya de son sang le rôle glorieux ;e_ qu'elle joua élans la plus affreuse des guerres. ur Une messe pontificale de Requiem, à la „e mémoire de ces héros de la plus belle de.* causes sera célébrée mercredi prochain 3 novembre, à H heures, dans la cathédrale de ge Saint-Georges, St.-George's-road, Southwark, ja S.E., par sa grandeur Monseigneur De es Wacjiter. ae L'oraison funèbre sera prononcée par M. la ar chanoine Kempeneers, de Malines. Chaque 'famille' considérera comme un l's ;'fe«^tWri-tet1-'titi'",*d^Véîr d?êtïe ïéfirésentée à gg cette cérémonie patriotique. jg _Un gTand nombre de trams et d'omnibus lu s al'rêtent en face de la cathédrale—stations de l'Underground les plus rapprochées: Westminster Bridge-road-et Eléphant and Castle. lt Ligne des Patriote». '0 Les _ dispositions, définitives pour la visite te aux cimetières où sont enterrrés les soldats n belges morts à Londçes, sont les suivantes:— 1. Au cimetière St. Mary de Kensal Green, L Harrow-road, Londres, N.W., réunion à l'entrée du cimetière à 11 heures précises. Délégués : M. le Dr Philippe, secrétaire-général do la ligue, M. l'abbé Prims, M. Jonckheere, pré-,* sident du Cercle " Esperanza," M. Ernst, se-" crétaire de la section de propagande da la . ligue. ° 2. An cimetjère de Brompton (West London and Westminster Cemet-ery), réunion à la station de l'Underground à'Earl's Court, à 11 heures. Délégués: M. Achille Chainaye, président de la Ligue wallonne du Brabant. M. Gustave Day, président du " Shilling pour la Chaussette du Soldat," M. Aimé Vermeirsch, président du Comité " Les Maires Alliés," et M. Auguste Hagens, secrétaire de la ligue. 3. La visite au cimetière à Hanwell n'aura pas lieu. ir î ANNONCËsT" 9 pence la ligne.—Joindra le montant aux ordres, s.T.p. ADEIAN VAX HpCKK 6e infani^rie, baraque 23. Harderwijk, serait heureux de receroir un dic-^ tionna^irc pour appendre la langue anglaise. /CAMILLE Janssoane et Léon Authoais, 5e L' V ligne, baraque 47, Iïardenvijk (Hollande), demandent [g Tetements et linge pour l'hive^ ' is LANGHE, corps des transports, bamqqe JLP 2, Harderwijk, Hollande, demande une éeharpe, unu paire de gants, 'et des mouchoirs. DENTISTBY.—VICTOR COTÏLS; d'A^yers , (ruo Quellin), consultations tous les joues de 2.30 à 5 heures, Qxlcrd-street, 551. Téléphone, 2782 Mayiaii. l- àARDlî-couchô belge, diplômée, meilleures V3Î références, demande place; libre le 15 novembre- — Ecrire, C. L., bureau du journal i !_ T WELZ, caporal. Hôpital Belges Ligu$é JLi • (Vienne), serait heureux de trouver personne pour correspondre. "pOITR CAUSE DE DEPART, r^-ite ,i belge, très lucrative, à ceder, capital nécessaire. £320-—-jSbrire, S. V. B. P. 1833, Standard Office, Fleet-st., E C. NAISSANCES. Met Mme Adrien Hanssens annoncent 9 l'heureuse naissance d'un fils.—50, St. Stephens-[p gardens, Twickenham. DECES ' e T E.S famille*? Rouard et Dell voix ont la douleur

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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