La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 03 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8k74t6g187
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LA METROPOLE ONE PENNY „ CINQ CENTIME! fE?fî,inR- VIJF CENT a0!TTÎNENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ch&ncery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh 23«e ANNEE DIMANCHE 3 ET LUNDI 4 SEPTEMBRE 1916 Nos. 246-247 LA GRANDE GUERRE LES ROUMAINS A ORSOVA IMBROGLIO GREC; UN ZEPPELIN ABATTU I Les nouvelles du front roumain nous ■ parviennent une nouvelle fois par le com-| muniqué de Vienne, qui comme à cha-I„ue fois d'ailleurs, annonce une retraite I d'après un plan mûrement combiné déjà ■avant l'entrée en guerre de la Roumanie. ■ Cette fois les opérations se sont étendues ■ au coin extrême sud-ouest de la frontière ■ roumaine, au point de jonction imme-| diate des frontières de Serbie, de Hon- ■ _rje et de Roumanie. Après un combat ■ de cinq jours, à Orsova dit le communi-|qué autrichien, les troupes autrichiennes ■ ont été retirées sur la rive droite de la ■ Cerna Plus haut, vers le nord, près de ■ Naeyszebo (Hermannstadt) et au nord ■ deBrasso (Kronstadt) les Roumains ■ poursuivent les Autrichiens avec " hési- ■ tation"; dans les monts Gyergyo de ■nouveaux engagements se sont develop- ■ Cette opération à Orsova, qui se trou- ■ u au confluent du Danube et de la Cer- ■ na, ouvre aux Roumains la route par le ■Danube vers Belgrade, où la seule voie ■ferrée qui assure les communications en- ■ tre les Austro-Hongrois, les Bulgares et ■les Turcs, traverse le Danube. Une mar-■che rapide sur la capitale serbe serait fa-■taie à l'ennemi. On peut conclure de la ■victoire roumaine, après un combat de ■cinq jours, que nos nouveaux allies ont Beu la partie dure, par suite de renforts ■allemands sans aucun doute, mais que ■leurs nombres sont considérablement sti-■perieurs et qu'une marche victorieuse ■ sur Belgrade sera la conséquence de ce I L'imbroglio en Grèce est loin d être ■résolu. La révolte qui avait éclaté à Sa- ■ Ionique est complètement calmée; à ■Athènes toutes manifestations d'aucune ■sorte ont été prohibées pour permettre au ■gouvernement de considérer la situation ■avec le calme nécessaire. Le roi Con-■stantin, au sujet duquel les bruits les plus ■ fantastiques ont couru, est toujours dans ■la capitale, et son état de santé est legè- ■ rement meilleur. Il a pu recevoir des di-I plomates alliés avec lesquels il a eu une ■ conversation très amicale, mais dont les ■résultats ne sont pas encore connus. I 11 est évident que la situation dans les ■ Balkans préoccupe vivement le roi et le ■ gouvernement, et que cette préoccupa- ■ tion s'aggrave par suite de la situation ■ intérieure. Le départ de la neutralité ■ grecque est en considération et même les ■ milieux non-interventionnistes le consi-I dérent comme très possible. Mais une ac- ■ tion déterminée ne se fera certainement I pas avant que l'avance roumaine n'ait I donné des résultats palpables. t On peut d'autre part supposer que la ■ pression exercée sur le roi Constantin ■ Par son impérial beau-frère est considérable étant donné que l'entrée en lice W la Roumanie a déjà sérieusement ■'«apromis le nouvel emprunt de guerre ■ ^tmand, et que l'action de la Grèce ■ s« côtés des Alliés rendrait l'emprunt ■ ^possible et précipiterait une grave I crise intérieure en Allemagne. I Un coup de théâtre dramatique s'est ■ produit vendredi par l'arrivée d'une ■ Vlngtaine de navires de guerre, accom- ■ Pagnés d'une dizaine de transports, de- ■ :ant Athènes- Samedi deux navirej. de ■ îuerre entrèrent au Pirée et débarquè- ■ rent des troupes devant l'arsenal qui se H 'dirent maîtres de la station de télé-Hs'raphie sans fil. H Le but de la démonstration navale des ■ '»es n'apparaît pas jusqu'ici comme très ■aire, et la note du gouvernement grec ■ ^mandant aux puissances belligérantes ^ Prendre les mesures nécessaires pour ■ ^ Protection des monuments et œuvres ■ de la capitale, est diversement com- | ""entée. I ijf^Ur 'e ^ron*: des Balkans il n'y a eu que ■canonnades intermittentes; le bruit I to'°ll''riIle 1ue deux régiments grecs, I an °nn ^ Salonique, ont passé avec I AlliéS 6t '3a8'a§'es ^ans 'es rangs des Sur le front de la Somme il y a eu des combats d'artillerie: Au sud d'Estrées les Allemands parvinrent à réoccuper des portions de tranchées. Sur la rive droite de la Meuse l'artillerie allemande montra une nervosité extrême en exécutant un feu de barrage sans rime ni raison. Au nord-ouest du bois Delville les troupes britanniques rejetèrent l'ennemi d'une section de tranchées qui avait été capturée jeudi. ^ Sur le front russe, au sud-ouest du village de Toboly (à 6o kilomètres au nord-est de Kovel) sur le Stokhod l'ennemi a repris l'offensive, mais il fut repoussé. Dans la direction de Zolocheff et de Ha-licz les Russes capturèrent plusieurs positions ennemies. Malgré une résistance acharnée l'ennemi fut forcé de se retirer vers l'ouest. Dans la direction de Korosz-nezo les Russes capturèrent plusieurs hauteurs au sud de Voromenka. En Afrique Orientale la campagne approche de sa fin, et la conquête de la colonie allemande s'achève. Avec la capture de Mrogoro, la forteresse dans laquelle le colonel von Lettow-Vorbeck, commandant des troupes allemandes de la colonie devait tenir jusqu'à la fin, la campagne d'Afrique est pratiquement terminée. L'expédition allemande, après de courageuses actions ' d'arrière-garde est en fuite avec des restes de l'armée. Les prisonniers anglais qui ont été libérés à Mrogoro n'ont pas eu à se plaindre de leur traitement. Les zeppelins ont fait, dans la nuit de samedi à dimanche, une nouvelle visite âu-dessus de Londres et sur la côte nord-est mais pour suite du temps extrêmement brumeux ils n'ont pu faire de dégâts. Suivant le communiqué de lord French le raid a été exécuté par un plus grand nombre de zeppelins qu'il n'en soit jamais venu; leur nombre exact n'a pu être déterminé. L'attaque contre Londres fut repoussée, et un zeppelin tomba sur le sol en flammes, aux applaudissements des spectateurs.Comment ils font prévoir leur recul prochain Une note officieuse insérée dans les journaux allemands cherche à rassurer le public que l'indéniable progrès de l'offensive franco-britannique inquiète : "La France et l'Angleterre ont employé contre nous, après une préparation de plusieurs mois, tout ce qu'elles avaient de soldats, de canons et de projectiles. Qu'ont-elles obtenu après une lutte de 48 jours et en consentant les plus lourds sacrifices ? Un enfoncement de la ligne, qui, au point le plus saillant, atteint à peu près un demi-centi-mètre." C'est ainsi sans doute qu'elles voudraient nous faire parcourir—-nous, ce sont les troupes héroïques qui leur opposent cette merveilleuse résistance — la longue distance qui nous sépare de la Meuse. Le pire qui puisse nous arriver serait que nous fussions amenés, comme nous l'avons fait sur la Marne il y a deux ans, à abandonner une partie du terrain conquis pour raccourcir notre front et pour offrir, sur des positions brillamment organisées, à un ou deux centimètres plus à l'est, la même résistance que nous maintenons en ce moment sur la Somme." La note se garde d'indiquer l'échelle de la carte où les positions perdues par l'armée allemande depuis le rer juillet tiennent «en un demi-centimètre. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que cette note rassurante admet cependant la possibilité de l'abandon des lignes actuelles. C'est la première fois, depuis le début de l'offensive, que l'hypothèse est envisagée. Le demi-centimètre dore la pilule. — La joie éprouvée par les Allemands en voyant revenir le sous-marin commercial Deutschland est' illustrée par de petits faits comme ceux-ci. Un industriel de Aue a donné à cette occasion 10.000 marks à la soupe populaire de cette ville; le conseiller commercial Ziess a envoyé à l'équipage un cnèque de 3.000 marks. < L'Université allemande de Gand La Gazette de Cologne (25 août) confirme que le Dr. W. A. Baehrens, professeur à l'Université de Groningue, et le Dr. Claus, " un spécialiste pour maladies mentales d'Anvers ont accepté une chaire à la nouvelle Université flamande de Gand ". Cette feuille allemande ne cèle pas que le Dr. Baehrens n'est professeur que depuis le printemps dernier, mais ajoute... : qu'il est le fils de son père, en l'espèce du latiniste Baehrens, bien connu, qui professa avec succès à Groningue jusqu'à sa mort. La "Gazette des Ardennes" On connaît, au moins de nom, ce torchon rédigé à Charleville(Ardennes),aux côtés du grand quartier général allemand, par des officiers boches ayant une teinture de français, et qui se donne pour mission de défendre la cause germanique dans les départements français occupés. Ce pendant du Bruxellois sert du reste aux mêmes usages. Il est envoyé par ballots entiers dans les pays neutres où il sert à la " propagande". Mais voici mieux. Les " oberleutnants " confortablement embusqués à la Gazette des Ardennes ont estimé que leur prose méritait un sort plus définitif que celui auquel sont vouées toutes les gazettes proboches et ils ont- procédé à un choix parmi les " meilleurs " articles parus et les ont fait réimprimer sous forme de volumes, qui sont actuellement au nombre de deux. Le premier s'intitule : " Un an de journalisme (?) en pays occupé", le second " Parades et ripostes". Les journaux boches recommandent à leurs lecteurs ces productions originales de l'état-major allemand qu'on peut se procurer, à ce qu'elles assurent, à la maison d'édition F. Volckmar de Leipzig. Attendons-nous à ce que les valets de la " Kommandantur " qui opèrent au Bruxellois suivent ce noble exemple. Au prix où en est le papier en Allemagne, c'est un luxe qu'on leur doit bien ! La Bulgarie et le passage des troupes russes L'éventualité d'un passage des troupes russes à travers la Roumanie a été envisagée déjà, il y a une semaine environ, par M. Radoslavof, président du conseil bulgare, qui s'en est expliqué dans une interview publiée par le journal hongrois Az Est (le Soir). M. Radoslavof disait : " On ne sait pas s'il sera donné aux Russes d'envoyer des troupes contre nous à travers le territoire roumain... L'armée russe est rassemblée de l'autre côté de la Roumanie, et elle manifeste ouvertement l'intention de marcher contre la Bulgarie. La Bulgarie doit savoir quand et comment cela se passera. Il faut qu'elle puisse se défendre. Avec la Roumanie, la Bulgarie veut néanmoins la paix, et elle espère que la Roumanie est satisfaite des mesures prises [en territoire bulgare], car ces mesures ne sont en aucune façon dirigées contre la Roumanie." Il semble bien résulter de cette déclaration embarrassée que la Bulgarie ne voudra pas considérer comme un acte de guerre de la part de la Roumanie le fait d'avoir laissé passer les Russes sur son territoire. On se souvient qu'en juillet 1913 les Bulgares refusèrent même de considérer l'invasion roumaine comme un acte de guerre, bien qu'elle fût venue jusqu'auprès de Sofia. Ils espèrent, par ces fictions dépourvues de fierté, se concilier l'indulgence des Roumains, pour qui ils ont d'ailleurs une profonde animosité. Mais, quoi qu'il en soit,l'arrivée de troupes russes à la frontière bulgare donnera bien des soucis à l'état-major de Sofia. On assure qu'il a, pour l'aider dans sa tâche,des troupes turques groupées à Varna. Les pertes hongroises sont colossales A la Chambre hongroise, le comte Tisza, interpellé sur les pertes en hommes de la Hongrie, a reconnu qu'elles étaient colossales. Il a ajouté que personne n'était plus fier que lui de ce sacrifice. Cette déclaration, applaudie par la droite, a soulevé les protestations de l'opposition. Le député prince Windftchgraetz a révélé que les casernes de Bohême étaient peuplées exclusivement par des troupes hongroises, tandis que les casernfes hongroises sont pleines de troupes tchèques. Ces dernières sont envoyées au feu encadrées de 40 pour cent de réservistes allemands ou hongrois. Une extrême agitation règne à Vienne, où François-Joseph a reçu successivement en audience tous les membres du cabinet. Socialistes en Belgique Interview de M. Carton de Wiart Dans une interview accordée à M. A. Winding, correspondant du National Titende de Copenhague (14 août 1916), M. Carton de Wiart, ministre \le la justice, déclare ignorer dans quelles conditions les socialistes Scandinaves ont effectué leur voyage à travers la Belgique occupée. Mais la loyauté de la race Scandinave lui permet de croire que les voyageurs n'auront pas perdu de vue que les autorités allemandes sont les auteurs ou les complices des plus grands crimes dont l'histoire fasse mention. Ils n'auront pas pu se contenter des renseignements que les bourreaux de la Belgique leur auront fournis, parce que ceux-ci étaient intéressés à leur montrer certaines choses, mais aussi à leur en cacher beaucoup d'autres. Si ces pèlerins modernes du droit avaient eu quelque espoir de voir leurs désifs satisfaits, ils auraient dû demander à voir les ruines des villes réduites en cendres, les tombes où des centaines et des centaines de civils innocents ont été jetés, les prisons où des centaines d'hommes d'une loyauté irréprochable ont été incarcérés, les lieux où Miss Cavell et tant d'autres martyrs ont rendu le dernier soupir. Peut-être auraient-ils encore trouvé sur les murs des lambeaux des proclamations allemandes, menaçant d'enlever tout secours aux femmes et aux enfants, parce que les hommes ont refusé de participer à des travaux militaires. Ils n'auraient pas manqué non plus de voir les villes industrielles belges où tout est si morne à présent et où les mères se trouvent dans l'impossibilité de procurer des aliments à leurs petits enfants. Les communiqués officiels allemands relatifs au voyage des socialistes scandinaves ont parlé de la vie populaire joyeuse qui se déroulait à Bruxelles. Les soldats allémands séjournant à Bruxelles et les innombrables civils allemands des deux sexes qui s'y'sont établis pour vivre copieusement des amendes et contributions extorquées à la population belge épuisée, se livrent aux plaisirs pour endormir leur conscience ou pour réprimer leurs craintes, car leur seule présence en Belgique est un crime contre le droit et l'honneur et leurs actes équivalent à une violation du même droit. Mais l'heure de la réparation et de la justice sonnera. Si des femmes belges se trouvaient dans la compagnie qui s'amusait avec les Allemands, c'étaient des femmes auxquelles les malheurs et les souffrances de l'invasion ont fait perdre le sens de leur abjection. Mais les socialistes scandinaves auront vu d'autres femmes belges — des épouses et mères de soldats — qui pendant deux ans ont su défendre, non seulement leur liberté, mais aussi leur honneur. Toutes ces épouses et mères sont sans nouvelles de leurs maris et de leurs fils. Ou plutôt, non : les autorités allemandes oiït permis la correspondance par l'intermédiaire de la Croix-Rouge en Suisse. Mais les lettres ne peuvent passer que lorsqu'elles contiennent de mauvaises'nouvelles, lorsque les soldats belges sont tués, malades ou blessés—c'est-à-dire lorsque les lettres sont de nature à exciter ou décourager. Toutes les lettres par lesquelles nos braves soldats parlent d'eux-mêmes et qui pourraient consoler ceux qui sont restés au pays sont retenues systématiquement. Peut-être que, par leurs relations avec nos oppresseurs, les socialistes scandinaves pourront amener un changement sous ce seul rapport. Si cela se produit, ils pourront dire que, malgré tout, leur voyage n'aura pas été inutile. Une république en Palestine Selon un discours fait par M. Morgenthau à Cincinnati, les Jeunes-Turcs avaient consenti à vendre la Palestine aux Sionistes pour y établir une république après la guerre. L'ambassade turque de Berlin vient de démentir cette nouvelle. Malheureusement l'ex-ambassadeur américain à Stamboul a fait récemment une seconde conférence à Chicago, où il a exposé ia situation lamentable des Arméniens et des Syriens, situation qui, d'après le Hoda de New York, motiva d'ailleurs son départ de Constantinople. M. Morgenthau, étudiant l'avenir de la Palestine, affirme qu'on a mal interprété son premier discours à ce sujet. Il assure qu'il n'a nullement proposé de vendre la Palestine aux sionistes seuls, mais bien à la fois.aux juifs et aux chrétiens. Il possède la preuve que les Jeunes-Turcs ne s'opposeront pas, une fois la guerre terminée, à la vente de la Terre Sainte. Si elle s'accomplit, on créera, en Palestine, une république libre à la formation et l'administration de laquelle participeront toutes les puissances chrétiennes.Il semble donc que l'ambassade turque de Berlin>, qui a été choisie pour démentir les informations de la presse à ce propos, soit décidément bien mal renseignée. Ne pourrait-on s'adresser directement aux membres du gouvernement ottoman, lesquels finiront bien par se souvenir de leurs déclarations à M. Morgenthau ? Von Beseler à Varsovie Notre excellent ami von Beseler, vous savez bien, le célèbre poliourtiste allemand qui " conquit " à coups de 420 la forteresse d'Anvers et laissa si bien échapper l'armée belge, vient de nouveau de faire parler de lui. En récompense de ce bel exploit, le Kaiser lui retira son commandement et l'envoya gouverner Varsovie. Le 24 août, il y avait un an qu'il présidait aux destinées du gouvernement général impérial allemand, et il éprouva le besoin de célébrer cet événement par une " courte fête pour employer l'expression de l'agence Wolff, qui eut lieu dans la cour du" Stadschloss". Les officiers, employés, sous-officiers et soldats sous les ordres du gouverneur y prirent seuls part. L'excellent Beseler distribua à tous ces embusqués une série de distinctions. Le " véritable conseiller secret de guerre " (Wir-klicher Geheimer Kriegsrat) Dr. Wurder-lich et le médecin général Dr. Paalzow obtinrent la croix de fer de première classe, le prétet de police von Glassenapp dut se contenter de la croix de seconde classe et le tout se termina par un hourrah en l'honneur du Kaiser. Les invités trouvèrent la fête un peu sèche. Il est vrai que Beseler est sobre comme un chameau, ainsi que purent s'en convaincre en leur temps les invités an-versois au célèbre déjeuner de Contich. Quant aux Varsoviens, ils ne reçurent pas même la permission de contempler tous ces galonnés boches ; ils ne sont pas en odeur de sainteté auprès de Son Excellence.Celle-ci, cependant, se paie quelquefois le luxe d'un petit voyage de plaisir. C'est ainsi que le 20 août, il rendit visite à Modlin (ne cherchez pas sur la carte, c'est le nom que les Allemands ont donné à Novo Georgevietz) pour y inaugurer un cimetière de soldais allemands. La prise de cette forteresse a coûté comme on sait, plus de vingt mille morts à la Prusse, et reconnaissante, celle-ci les a enterrés au ' même endroit. Von Beseler y déposa une couronne sur le monument funéraire et y prononça un discours dont Wolff néglige de nous communiquer le texte. Enfin, von Beseler vient de se signaler aussi dans une nouvelle réorganisation (encore !) de la nouvelle université allemande de Varsovie. Il lui a accordé à la date du 24 août de nouvelles " franchises ", comprenant notamment la création d'une faculté de médecine, la fusion de la faculté des sciences mathématiques et physiques et de la faculté de philosophie et la promesse d'une faculté de théologie. D'autre part l'université technique qui forme des ingénieurs, des architectes et des techniciens reçoit la reconnaissance officielle et ses diverses sections l'autonomie qu'elles demandaient. Le sort des Roumains d'Autriche-Hongrie La population de la Roumanie, qui est d'environ 8 millions d'habitants, dépasserait 13 millions si l'on y ajoutait les Roumains de la Bukovine ou des parties de la Transylvanie, du Banat et du Maramourach incorporées à la Hongrie. "» Moins heureux que leurs frères de Moldo-Valachie, qui réussirent au milieu du siècle dernier à se libérer du joug des Turcs et à. fonder la Roumanie actuelle, les Roumains de Transylvanie n'ont pas réussi jusqu'ici à s'affranchir, mais ils ne se sont jamais résignés à la servitude et n'ont jamais abandonné la lutte contre l'oppresseur hongrois. Malgré toutes les persécutions, malgré la fermeture des écoles roumaines et l'obligation pour les jeunes Roumains de fréquenter les écoles hongroises, où le hongrois seul était enseigné, la population roumaine resta rebelle à la magyarisation. Aucune des libertés que devaient leur assurer théoriquement les lois de l'Etat ne leur fut accordée eïi fait : ils n'ont connu ni la protection des tribunaux, ni la liberté de réunion, ni la liberté électorale. Huit électeurs roumains furent fusillés aux élections de 1906 et dix autres à celles de 1910. Le résultat fut que la représentation roumaine, qui aurait dû être de 79 députés si elle avait été proportionnelle à la population fut en réalité de cinq. Si jamais cause nationale fut légitime, c est celle, des Roumains d'Autriche-Hongrie et celle de la nation roumaine tout entière. Les principes du droit des peuples, que la France fut la première à proclamer, et pour la défense desquels se sont groupées les puissances de l'Entente, exigent que la bloc national roumain, uni par l'histoire, par la langue, par les coutumes et par les souffrances endurées en commun pendant une si longue suite de siècles soit enfin reconstitué.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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