La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 23 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx9377726q/
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Th Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IlILGIQDEt BIX CENT1MIS gleterre ; one penny ifulande : vu f cent opinent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux.: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ■ 3 moi» u ■ h Abonnements < 6 moi.< 17 »h ' • «!■< 2 5***' A.NNEE SAMEDI 23 NOVEMBRE 1918 Registered at " j G. P. O. as a Ne-wspaper No. 330 I La libération de la Belgique I_ ■ ■ " L'entrée du Roi à Anvers L,a rencontre du Roi et du cardinal Mercier Voici une relation authentique de l'entrée j Roi dans la métropole commerciale : _ \nvers, 19 itnovembre 1918.— Le roi, la ijne, les princes Léopold et Charles firent urentrée solennelle à Anvers, aujourd'hui, wmpagnés des généraux Gillain, chef état-major général, Jungbluth, Arnould et reinde, dtu général Roquerol de la mission ançaise, de la mission anglaise, du rapitai-. Cresson, de la mission américaine. Lf roi fut reçu au pont de Burglit par le jnéral Drubbeî, commandant la deuxième vision d'armée — la dernière qui passa Escaut en 1914. et la première qui repassa fleuve e>ni 1918 — au milieu des acclama-ms formidables de la foule énorme, agitant s drapelets, des mouchoirs et jetant des :urs. • La Famille royale arriva à l'hote! de vil-1 où le bourgmestre De Vos lui souhaita la jenvenue. Il dit notaim.ment : "Pendant quatre ans les vaillantes troupes rabattirent pour la liberté de l'a chère paie. La population anversoise suivit leurs doits. Elle apprit l'héroïsme du Roi et dévouement de la Reine. Avec nos alliés, ïrmée belge remporta la plus belle victoire innue dans l'histoire. Le monde aamire Btre petit pays qui montra sa grandeur et a décision dans la défense du droit. Diyiv b haute faits de nos aïeux, notre popula-ion au cœur rempli d'allégresse et cie fierté ationale est maintenant animée de ! unique sr de voir la Belgique revivre dans la ai\ et, par son travail assidu, se montrant igne de la Famille royale et de la glorieuse miée belge." Le roi répondit en félicitant les Ap.versoii [leur fidélité à la cause sacrée de >'ind6pen-mce nationale. "Puisse votre ville rnondia-regagner bientôt sa prospérité d'an tan et oir des milliers de navires entrer dans voie port." Le roi, la reine et les princes parurent [lors au balcon die l'hôtel de ville, où 1 :i f.»u-bmassée sur la grand'plaoe leur fit une ova-jon enthousiaste. Devant la tribune défilent es 6e, 7e, 16e, 17e, 5e et 15e régiments de »ne, les mitrailleuses trainées par des [hiens, l'artillerie composée de 75, a <>bu-fers de 105, d'artillerie lourde de 15S■ sui-lies par des escadrons de lanciers et de c\ listes. Chaque drapeau est salué par d"s plamations des plus vibrantes. Les spec-pteurs admirent l'allure crâne et ia bôn-K mine de nos soldats. Quant le défilé est jfrminé, le roi remercie et félicite le gé' éral wubel et fait joué la Brabançonne, \ Mar-fillaise, le God save the King et le "■>tar Banner aiu milieu de nouvelles ova-»ns. Après un déjeuner chez le gouverneur k la province, la Famille royale se rend à la pthédrale où elle est reçue par 'e cardinal Mercier. Ce fut un moment extrêmement [mouvant car le Roi et le Cardinal >e renaîtraient pour la première fois depuis la jjuerre. | Le cardinal Mercier dit que, pendant U s nnées d'adversité, la préoccupation constan-Ie des Belges fut die se serrer plus près du œur du Roi. "Hier, la Belgique s'inspi-pit de la ténacité et de l'héroïsme de son Mi; aujourd'hui, elle est avec lui pour parler -sa joie et sa gloire et pour aile'- avec !» rendre grâce à Dieu. "Ce matin, ajouta-t-il, la lithurgie tnvi-P't à prier Sainte-Elisabeth, qui changeait * pain en roses. Notre reine a des roses de Parité et des pains à distribuer aux malades N hôpitaux et aux blessés des ambulances. ^'eu qui nous soutint dans l'adversité nous Soutiendra dans l'œuvre de concorde pour la Mauration de nlotre pays." I Le Roi remercie longuement le Cardinal e1 Js'te la chapelle de la Vierge minci'.leuse j'Wers. La Famille royale quitte la cathé-Me et la ville, parmi les manifestations en-pousiastes.Communiqué belge ^Communiqué officiel du grand quartier ge- [ Aujourd'hui nos éléments avamoés allèrent ^ 'avant jusuq'à la ligne Arendonck-Mol! (à 1. 'omètres à l'est d'Anvers), à l'ouest de PpS' et à l'est de Louvain. ti 'ir 2-S°° prisonniers alliés ont été re-!>l! ^ar nos troupes dans la région de Bru- La poste est rétablie ^«fcin&trcsticm porte à la connaissance du 1 lc que les relations .sont rétablies entre rance et tout le territoire belge pour les r^ponidances ordinaires et recommandées. Rien n'est prêt On manque de tout Nous avons pendant quatre aras sans relâche 1 et en dépit des rebuffades ministérielles ou autres réclamé qu'on prépare la rentrée, damé que nous serions pris au dépourvu. Qu'a-t-on fait? Rien. Les populations sont-elles ravitail-1 légal Non. A-t-on fait quelque chose pour préparer la reconstruction? Oui on a créé d'es organismes qui n'ont rien fait. A-t-on au moins du crédit? Non, on en aura. Mais alors? Attendons, observons1 et jugeons. Le gouvernement s'en va balayé par les circonstances ain'si que tous l'ont prévu. Mais puisque oe départ constitue l'aveu de l'impuissance totale des politiques pourquoi le gouvernement se reconstitue-t-il avec des politiciens ? Ce n'est guère l'instant de faire Idie la politique, oe serait peut-être celui de se rappeler que nous ne manquons pais1 d'hommes compétents prêts dans des heures aussi graves' à mettre leurs talents au service du pays sans préoccupation d'électOiralisme ou même sans s'inquiéter, comme M. Vandervelde, de ne pas réclamer à l'Allemagne de trop fortes indemnités...Le "front" allié La ligne des Alliés passe, suivant les derniers communiqués par les localités suivantes : Arendonck, Mail, Diest, Louvain, Mons, Givet, Neufchâteau, Etalle, Verlaine, Lon-glier-l'Eglise, Habay-la-Vieille, Esch, Arlon, Ganringen, Dudelange, Autelbas, Luxem-bonurg, St-Avold, Occheren, Forbach, Sarie-bruck, Obergai, Neuf-Brisach, Huninge, St-Louis.A Waterloo Dans sa marche vers 1^ frontière allemande la Cavalerie anglaise vient de traverser le célè- , bre champ de bataille de Waterloo. Les Suisses fêteront l'entrée du roi Albert dans la capitale belge On pavoisera à Bâle comme à Geneve Le journal La Suisse, dians son numéro du 7 novembre 1918, signale l'initiative d'un Comité bâlois invitant la population à pavoiser le jour où le Roi des Belges rentrera à Bruxelles et fait suivre sa note "d'un bravo Bâlois." Dans le même numéro La Suisse reproduit l'appel du Comité bâlois et signale qu'il est permis de pavoiser aux couleurs belges, puisque de nombreux Italiens domiciliés dans le Tessin viennent de le faire à l'ooaasion des victoires italiennes. Sur la demande du Conseil d'Etat tessinois, s'informant au Conseil fédéral pour savoir s'il autorisait ces manifestations, le Conseil fédéral estime maintenant dit le correspondant bernois de la Zurcher Post, qu'il est permis de pavoiser "comme signe de joie à l'ooaasion de la conclusion formelle de la paix, à condition qu'il ne se produise pas d'attaque à l'égard des consulats étrangens." D'autre part un correspondant d:e Genève qui signe M. Paschould, envoie une correspondance à La Suisse (7 novembre 1918) disant : "Certainement nous mettront des drapeaux à nos fenêtres le jour où nous apprendrorns la rentrée des Souverains belges à Bruxelles et je pense que Genève sera richement pavoisé, car assez d'égoïsme, assez de plate neutralité. "La Suisse doit être libre de s'associer à la joie des peuples rendus à la liberté." La Belgique acclamée à Lugano A l'occasion de la victoire italienne, une imposante manifestation a eu lieu à Lugano. Un cortège composé de sociétés suisses et italiennes, s'est rendu devant le Consulat général d'Italie et devant les Consulats des Etats alliés.Devant l'agence consulaire de Belgique, l'a manifestation fut plus particulièrement chaleureuse. Les manifestants chantèrent la Brabançonne et l'hymne Suisse. Dans urne harangue adressée à la foule, le président die l'a Société italien ne de Lugeno déclara que l'on ne pouvait oublier que sans la Belgique, 1a victoire de l'Italie eut été impassible. ♦ Les souverains à Paris Le premier des souverains alliés qui visiteront Paris sera le roi George qui se rendra dans la Ville Lumière vers la fin du mois av^c la reine Mary. — M. André Lebey, député socialiste a présenté un projet de résolution tendant à transférer au Panthéon les cendres de La Fayette et de faire coïncider cette cérémonie avec la présence en France du président Wil-som. Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pir.ils la résolution d'ouvrir, cette année encore, notre souscription traditionnelle .en faveur des étrennds des enfants pauvres d'Anvers- L'armistice, en effet, n'iapporte 'aucune aild'e pratique aux malheureux. La satiisi-faction morale n'apporte pas un morceau de paitn à deux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jouir : DEUXIEME LISTE : Report £ 21. 3.10 Par l'intermédiaire du Dr. Clément Philippe ... ... 15. o. o Uniion d'Agienee et Commiist- stion S. A. ... ... 5. o. o Agence industrielle d'outre- Mer ... ... ... 5. o M. lie Dr. Van den Diing-eni 5. o Tiotail ... £ 4r.13.10 ♦ Ce que chacun doit savoir L' " Indépendance belge " et les intérêts du pays Nous avons accueilli, de flla part d'un coMaborateiur occasionnel, une série de crtiftiiques à l'adresse de l'Indépendance belge■ Nous sommes) étonnés quie ce collaborateur "bien connu" ait appartenu à 'VIndépendance, sera.iit chargé d'une miiJs-s.ion officielle et semait devenu, notire corresponds nt. Nous ne comprenions rien à tout celiai : l'auteur des articlefs n'étant ni un correspondant, ni bien connu, ni chargé die mission..Mais, oe que nous comprenons à mer-veffil'e, c'eslt le but que poursuiiit \'Indépendance en. s'efforçant de donner à l'affaire les apparences d'une de ces misérables polémiques d'aviainit-gruarre, dians laquelle on inoyailt positivement leisi points essentiels.Or, si nous avons iniséré la prose d'un monsieur qui n'appartient pas à miotre personnel, c'est parce que lies remarques de ce collaborateur de bonne vollonté méritaient d'être .relevées et surtout parce qu'elles projetaient sur l'iaititlitude di'un, journial qui porte un si beau titre une lumière néicessaire. Nous ne sommes pas les seuls à avoir observé attentivement et avec inquiétude ce que nous appelfarons., si nioltre confrère y tient, les hésitatiilonis de VIndépendance et nous nouis. permettrons, dans le cadre de l'intérêt national, de nous len-ioccuper uni peu. Il comprendra immédiatement que nos préoccupations diépassieint notablement le niveau d'uine polémique quelconque. Nouis avons résolu d'éviter que d'urne quiest'iion de principe on s'efforce de nous entraîner dans une question de collaborateur "bien connu", puisqu'il a quitté l'Indépendance, etc. et autres contes die vîeiMefc, femmes. N Nous mettrons désormais, simptemeint, siouis Heis yeux die nos 'lecteurs, quelques faits qui ont un peu plus d'importance que les attentions! quie l'Indépendance a eues pour l'Internationale allemande et ses adeptes de Belgique et d'ailleurs. En oe faisant, nous nie chercherons qu'à définir aussi nettement que possible la position de ce journal iafu regairdl dles intérêts belges- L'Indépendance, par une attention qui ne surprendra pas ceux qui connaissent un peu la nuance dés journaux de Londres, a été qualifiée par la... Westminster Gazette ( !) de seul journal bellge paraissant à Londres, Modeste et confraternelle, élle m'a pas. protesté; mais peu importe.Ce tout petit incident rapproché de ceux que notre ooMaborateur occasionnel a reiîevé situe déjà un peu mieux le journal bruxellois. En examinant comment luit fut dévolue, tout d'un coup, la charge de défendre des intérêts, soi-disia.nt anversois, nous commencerons à voir clair. Après l'armistice La reddition de la flotte allemande Les explosions de Bruxelles La dup rie de l'armistice. Il faut détruire dix gares allemandes Le Teutsche Volk, autrement dit le peuple qui trompe, va-t-il continuer à faire des dupes parmi les belligérants? Il serait cependant urgent que nous commencions à nous apercevoir que l'Allemagne impériale avec la complicité des socialistes d!u Kaiser est en passe de se moquer de nous die belle façon. Voici que se confirme et s'amplifie la nouvelle que nous avons donnée il y a quelques jours déjà d'explosions aux gares de Bruxelles. Les moyens de communication r,é nous permettent pas de connaître l'étendue des dégâts. Nous avons tout lieu de croire, en raison de la façon fragmentaire dont nous parviennent les nouvelles que ces explosions ont été formidables et qu'en détruisant d'es quartiers de lia ville ont fait de nombreuses victimes. A notre connaissance out au moins le gouvernement français en réponldant fermement aux ridicules et niaises lamentations du docteur Soif aurait fait allusion aux explosions de Bruxelles pour montrer ce qu'est la bonne foi allemandie et envoyer promener le pleurnicheur.Nous sommes convaincus, pour notre pa--t-, que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Ne l'oublions pas, le beffroi de Bruges était miné... Notre humanitarisme, nous n'avons cessé de le répéter et de le prévoir sera exploité de la façon la phis odieuse par les Allemands. Et qua.nld l'a paix sera signée c'est nouis qui ferons figure de vaincus si nous n'y prenons garde. Les Allemands hurlent, pleurnichent et s'adressent au Pape, au président "Wilison à propos Idtes 150.000 wagons qu'on leur demande. Or ce nombre correspond seulement au nombre die wagons qu 'ils ont volé' en France et en Belgique ! En même temps ils nous renvoient dles prisonniers affamés systématiquement dans le but d'atteindre la race même de leurs ennemis dans ses forces vives. Allons-nous laisser durer oette comédie longtemps de pleurnicheries d'une part et de crimes ignobles, de manquement à la parole donnée d'autre part? Si on continue à détruire nos villes n'allons-nous pas user Ide représailles ? Il faut que Berlin sache que dix gares allemandes choisies parmi îles pluls grandes seront détruites ; que si le palais du Roi ou le palais de justice sautent Berlin subira dés destructions dix fois plus fortes. Il faut que nous prenions vis-à-vis de ces bandits une attitude énergique et radicale. Il le faut ! Nous ne pouvons songer sans frémir à la possibilité de voir détruire l'hôtel de ville de Bruxelles ou la cathédrale Id,'Anvers par des mines retardées. Allons-nous attendre que oes désastres soient des faits accomplis pour 'avertir l'Allemagne?Nous réclamons en tout était de cause que nos troupes occupent Cologne elt Aix-la-Cha-pe'Me et qu'elles en fassent sauter les gares. Si notre gouvernement manque die poigne c'est à nos soldats y suppléer. L'armistice fut une duperie, nous ne tarderons pas à nous en apercevoir. Mais peut-être cela décidera-t-il la France et la Belgique à se partager la rive gauche dlu Rhin? Les violations de l'armistice Allons à Berlin, e'est plus sur.Q Le Matin dit : "Il y a plusieurs indications qui montrent que l'armistice est exécuté avec mauvais© foi par nos ennemis. Les gouvernements de l'Entente examinent quelles mesures il y a liieu de prendre pour arrêter des outrages tels que ceux perpétrés aux gares de Bruxelles, mais si l'Allemagne essaie d'éluder toutes nos conditions, tout l'armistice sera à reconsidérer. "Des ordres ont été donnés pour appliquer les règles de la douane non à l'ancienne frontière de l'Empire comme le Dr. Soif le demandait mais à la frontière de 1870." Nous demandons, nous, que le Rhin soit, au point de vue douanier la frontière actuelle de l'Allemagne et que les Alliés aient le contrôle entier de l'industrie de cette région en attendant qu'il soit statué sur son sort. La Métropole est en vente à Anvers, Ostende, Bruges, Blankenberghe, Gand, Courtrai, Roulers, etc. La violation du Limbourg et la Belgique L'Echo de Paris annonce que les gouvernements alliés ont décidé d'adresser une protestation formelle à la Hollande contre 'l'infraction à la neutralité causée par la permission qu'elle a accordé 'aux troupes allemandes de traverser la province de Limbourg. * * * La passage des Allemands avec autorisation du gouvernement des Pays-Bas à travers le Limbourg cédé suscité dans les milieux belges une très vive et légitime émotion. Il faut s'attendre à cè que les Alliés et surtout la Belgique particulièrement intéressée tirent de cette violation tolérée de la neutralité hollandaise toutes les conséquences nécessaires. Il y a lieu de remarquer en effet que la guerre c'est pas terminée de droit, que les hostilités peuvent recommencer, qu'en laissant passer les soldats allemands la Hollande les soustrait peut être à la captivité, enfin qu'en négligeant de les interner elle leur permet de reprendre les armes contre nous. "DER TAG." Le reddition de la flotte de haute mer. La journée de jeudi comptera parmi une des plus mémorables pour nos amis les Anglais. C'est au cours de celle-ci, en effet, que les éléments principaux de la flotte de haute mer allemande se sont rendus à l'amiral Beatty dans la mer du Nord, suivant le plan conçu. Ce fut jpour les Boches leur fameux "Tag" mais pas tout à fait comme ils l'avaient rêvé ! Ce premier lot de navires de guerre allemands, comprenant l'es navires de guerre Bayern, Grosser Kurfurst, Kronprinz, Marh-graf, Konig Albrecht et Kaiserin, et les croiseurs Seydlitz et Moltke avait quitté le port de Kiel, dimanche et avait gagné par le canal de Kiel, la mer du Nord où il attendit des ordres subséquents concernant le lieu d'internement. De son côté, la grandte flotte anglaise, l'es-c.adre américaine, le croiseur léger français et les destroyers l'assistant, avaient quitté leur ancrage, au-dessus et en dessous ide Forth Bridge, jeudi, à 4 heures de matin, pour se rendre au lieu de rendez-vous fixé par l'amiral Beatty, à environ 30 milles à l'est de l'île de May. A g h. 30, le commandant en chef de la grande flatte rencontra le premier groupe le principal — des navires allemands, dont la reddition commença aussitôt. Un télégramme de Berlin dit au sujet de celle-ci : "Tous les navires allemands qui, suivant les termes de l'armistice devaient partir pour leurs ports d'internement le 10 novembre, sont partis en temps. ^ Par suite la Grande-Bretagne ni'a pas de droits à l'occupation d'Hél'igalanld1." Parmi les unités navales allemandes dont la Grande-Bretagne a réclamé l'internement se : trouvent : lies navires de guerre Kaiser, Kai-| serin, Konig Albrecht, Kronprinz Wilhelm, j Pnnz Regent Luitpold, Markgraf Grosser Kurfurst, Bayern, Konig Friedrich der Grosse, les croiseurs Ilindenburg, Derflinger, Seyd'-litz, Moltke, I on der Tann et les croiseurs légers Emden, Frankfurt, Breminer, Bremen. Koln et Dresden. (La liste des croiseurs et~cles croiseurs légers n est pas complète, six navires, de la première catégorie et huit de la seconde devront être internés, ainsi que cinquante destroyers. Un des cinquante destroyers allemands a touché une mine. Il sera remplacé aussitôt. L'amiral Beatty, commandant la grande flotte après être rentré avec ses prises dans le Fii th a ordonné que le pavillon allemand soit amené au coucher du soleil et ne soit plus hissé sans permission. Capitales ennemies occupées. Dimanche 11.000 solldlats français, parmi lesquels se trouvaient des troupes coloniales, sont arrivés à Budapest. L'occupation de Budapest est le résultat d'une des clauses de l'armistice avec l'Autriche disant que les armées des Alliés occuperont tels points stratégiques en Autriche-Hongrie et ce, en temps opportun, points stratégiques dont l'occupation pourrait être ju-gée_ nécessaire à la conduite des opérations militaires ou au maintien de l'ordre. Constantinople a été occupée, jeudi, par les Alliés. Les Américains dans le Luxembourg. Les Américains marchant vers le Rhin sont maintenant en Lorraine et dans le Grand Duché de Luxembourg. Des arrangements ont été faits pour 'le passage, qui a dû s'effectuer jeudi à 2 heures de l'après-mid'i d'un régiment (Voir suite 3e page, 4e colonne)

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