La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 Mars. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1j9765b947/
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The Newspaper for Belgiam LA MÉTROPOLE K ONE rcwwi CIRQ CERTIMB» ■""linF' VIJF CEHT jKlT': WX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepbone: Holksra 212. ABONNEMEKT | 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ih. ■ g5>» ANNEE VENDREDI 15 MARS 1918 No. 74 lM GBA3WPB QTTBRRB [Une offensive diplomatique allemande ? ES ALLEMANDS A ODESSA I Rnmkardement de Fribourg-en-Bade I ;1 fallait s'v attendre, les Allemands fee Odessa. Le communiqué officiel de E dit que des troupes allemandes ont L " mercredi dans le grand port russe Kr Noire qui, dès * présent, entre dans ■hère d'influence teutomque. ■ 'npment est considérable. L'Ukraine, 1'sait réclamait la possession d'Odessa Bnit assurer k la nouvelle repubhque un ■Lle débouché sur la mer, maïs ses trou-IvaienL été incapables de 1'occuper, et la l -était constituée sous un " gouverne-I" ndépendant aux tendances bolchéws-|r, " gouvernement " doit évidemment Ir , ris fin. Les Allemands avaient un trop ui intérêt k la possession du principal port Lr Noire pour ne pas appuyer de toutes sforces les prétentions ukraimennes. Leerelement de la Roumanie vint leur of-l'occasion favorable d'ceuvrer énergique-t dans ce sens. La Roumanie fut forcee une des stipulations du traité préliminaire, seulement de laisser passer les troupes al-[ïde a travers la Moldavië et la partie de essarabie qu'elle occupait, mais même de ■onder de toutes ses forces " leur trans-jsur le chemin de fer. Le résultat de cette ération forcée ne s'est pas fait attendre. Allemands sont k Odessa et Pon sait trop que quand ils s'implantent quelque part, il difficile de les en expulser. a possession d'Odessa est d'une grande ur intrinsèque. Cette ville est, dans 1 orde 1'importance au point de vue de la po-ition, la quatrième de ce^qui fut 1'empire e (les trois autres sont Pétrograde, Mos-et Varsovie). Elle comptait avant la guer-I30.000 habitants, dont un tiers de juifs. st une eité moderne, bien batie, & peu de ancede 1'emtouchure du Dniéper. On con-son importance au point de vue maritime. ssa était avant la guerre, le port marchand cipal de toute la Russie, grace au fait qu'il ait jamais sérieusement embaclé. Toute orme exportation de céréales des riches rinces du sud-o'uest passait sur ses quais. it en outre un centre industriel de valeur ieurit 1'industrie métallurgique, les manu-ures de sucres, de cuir, de textiles, de sa-Is, d'amidon, de produits chimiques. II est Iheureusement <1 craindre que les Alle-Inds trouvent de grosses quantités de grains p ses entrepóts. rour 1'instant, c'est surtout au point de vue Iravitaillement des empires centraux que la Iture d'Odessa est intéressante, non seule-fcit en raison de ses stocks visibles, mais en-je par les facilités que ses installations maks offriront pour le transport de la récolte pinienne de 1918 viè la mer Noire et les ktsdu Danube. Plus tard,si les conquêtes de tlemagne peuvent être maintenues, Odessa pnera une base idéale pour la pénétration al-pnde vers la Perse, les Indes et la Cbine f Ie chemin de fer transcaspien. L'Autriche et 1'AUemagne se sont dès a pré-Pt entendues pour le partage des céréales pses. Jusqu'au 31 juillet le partage se fera I parties égales, mais en avril-mai 1'Autri-jerecevra le doublé des quaatités allouées èi lllemagne et en juin-juillet 1'Allemagne ob-fndra doublé part. D'après la Gazette de p, 1'Ukraine aurait entrepris de livrer lant la fin avril 300.000 tonnes de céréales et prrages, 20.000 tonnes de viande congélée et •000 tonnes de fruits secs, en échange de Muits manufacturés. Ces stocks peuvent pafore considérables mais ils constituent rela-kment peu de chose au regard du nombre de Mies A nourrir, et leur transport sera évi-'mment fort difficile. II ne faut pas se dissi-wlcr cependant que, dans le courant de 1'an-|*i et surtout après la première récolte de l'8, les ressources russes en vivres,systémati-Hement exploitées par 1'Allemagne, sont de pure a améliorer sensiblement son ravitaille-lent.P* ministère ukrainien et la Rada sont re-•urnés 4 Kieff. La Rada ratifiera sous peu le P* 1ue ses délégués ont conclu avec les ,en|raux. Des négociations sont engagées E're 1'Ukraine et le " gouvernement " de pcou. Dans sa séance du 8 mars, le " con-"ational " de la Courlande a offert la "cou-rn,e ducale " de Courlande au Kaiser et a pPnmé le vceu que toutes les provinces baltics puissent un jour être unies k 1'empire al-uanf'par les liens les plus étroits. Ce " Con-:' "ational " est composé de 80 membres, land ! ^'UPart Allemands ou d'origine alle- LLa s'('uation au regard de 1'intervention mi-t!ventuelle " du Japon en Sibérie est ,n(J.Urs stationnaire, mais les négociations L P !'s gouvernements japonais et alliés se L I suiyent activement, et les divers aspects tof S!.tuation font 1'objet d 'un examen ap-| ondi de |a part du Cabinet et du Sépat de Tokio. On ne sait encore rien de bien défini au sujet de 1'attitude des Etats-Unis. On croit que le président Wilson recherche une solu-tion du pröblème "dans 1'accord le plus étroit" avec les principes et les intéréts de tous les alliés. II semble qu'il n'ait encore pris aucune décision ferme et qu'il veuille attendre, pour prendre position, des indications de Moscou. Malgré le beau temps et la saison dé]k rela-tivement avancée,aucun symptöme d'offensive sur une grande échelle ne se dessine encore sur le front Occidental, ni d'un cóté, ni de 1'autre. C'est toujours, sur toute la ligne, le régime des raids dont aucun, aujourd'hui, n'est assez important pour valoir une mention spéciale, è part une attaque britannique sur un point d'appui allemand au sud-est du bois du Polygone (Ypres) qui donna trente-sept pri-sonniers. La canonnade se poursuit sur de nombreux points. II semble que les adversai-res s'observent sans désirer s'engager è fond. D'après certains bruits, une nouvelle offensive diplomatique s'annoncerait du cöté allemand. Par contre, la guerre aérienne est plus acti-ve que jamais. Mardi, 1'aviation anglaise dé-truisit seize appareils ennemis, en descendit huit autres et incendia deux ballons cerf-vo-lant. Elle langa 21 tonnes et demi de bombes sur des objectifs militaires derrière le front, y compris les gares de Mons et de Bavai (entre Valenciennes et Maubeuge) et des dépöts et cantonnements prés de St-Quentin, Douai, Lens, Lille, Cambrai et St-Pierre-Capelle (Os-tende).Dans la nuit de lundi & mardi les bassins & sous-marins de Bruges furent bombardés deux fois, et par 1'aviation militaire, et par 1'aviation navale britanniques, qui y lancèrent en tout six tonnes d'explosifs. Mercredi après-midi, " les " escadrilles an-glaises attaquèrent la ville allemande de Fri-bourg-en-Bade (è 120 kilomètres au sud de Carlsruhe et éi 18 kilomètres du Rhin, avec population de 62.000 ames). Prés d'une tonne de bombes fut lancée sur les casernes et les usines k munitions. Les pertes par torpillage de Ia marine mar-chande anglaise pendant la semaine dernière sont de nouveau plus élevées. Elles compren-nent 15 navires de plus de 1.600 tonnes (contre 12) et 3 de moindre tonnage (contre 6) et un chalutier. Le trafic maritime montre une diminution sensible. Les gouvernements alliés, dont les représen-tants tiennent en ce moment un conférence maritime k Londres, ont décidé de réquisition-ner k leur usage les navires hollandals mouil-lés dans leurs ports. La même mesure avait déjè été appliquée aux navires suédois. O O Nouvelle manoeuvre allemande II y eut dans le courant de la semaine dernière, a Londres, dit le British Week-ly, dies rumeurs disant que 1'Allemagne serait a La veillie de faire une ofïre des plus tenitantes a la France: Le journal s'exprime dans 1'es termes suivants : "Le gouvernement allemand s'offrirait a garantir les prêts considérables faits par la Franoe k la Russie. Transportés par leur triomphe dans 1'est, ils vou-draient donc faire appel & 1''esprit d'ava-rice du paysan frangais. Nous nous ima-ginons facilement avec quel mépris la France héroïque saura, par 1'entremise de son grand premier ministre, repousser une pareille ofïre." o o Les Allemands aux Alands D'après des renseignements parvenus de Mariehamn, les navires de guerre allemands : Westfalen et Rheinland et un bateau brise-glace ont mouillé prés de 1'escadre suédoise. II y a è bord 20.000 hommes d'infanterie allemande avec des munitions et des canons. La situation se complique de plus en plus k la suite de protestations formulées par les gouvernements blanc et rouge contre 1'intervention suédoise. M. Sario, ministre des Affaires étrangères finlandais, a sévèrement blamé la population des iles d'AIand, disant qu'elle a trahi Ia cause finlandaise. Les articles dans la Gazette de 1'Allemagne du Nord et le Lokal-Anzeiger, & propos de la domination allemande dans la Baltique, ont produit une grande sensation en Suède. Même le journal pro-allemand, Nyadaglicht Allehanda, traite ces articles de " bruteaux". On s'attend è ce qu'une résistance achar-née soit opposée aux Allemands par les gardes rouges en Finlande, qui ont été renforcés par un grand nombre d'officiers russes. 1 Les Américains témoins de Tinvasion allemande L'admirable attitude de» Beiges Le Daily Telegraph continue la publi-oation des mémoires de M. Brand Whit-lock, ministre des Etats-Unis d'Amérique prés le gouvernement beige. Dans sa description des premiers jours de guerre k Bruxelles, M. Brand Whitlock évo-que, notamment, le rapatriement des su-jets teutons de la capitale beige et fait, & ce sujet, un vlf éloge de la fagon dopt le gouvernement beige s'acquitta de sa tÉche et de 1'attitude de la population beige : L'action du gouvernement beige dans ces circonstances fut superbe d'intention et d'exé-cution, la population noblement généreuse, et je ne pus réSister au désir d'adresser une note A M. Carton de Wiart pour lui faire part de mon admiration. Pas un Allemand ne fut mo-lesté pendant ces journées et il n'y eut pas de dommage plus grave que le bris de fenêtres commis dans les premiers moments d'excita-tion.Ce qui suit, extrait aussi des trés intéressants mémoires de M. Brand Whitlock, concrétisera les sentiments de la population beige aux premiers jours de la guerre. Une dame américaine, mariée, en Amé-rique, & un Allemand non naturalisé, est surprise, & Bruxelles, avec son mari et son enfant, par la déclaration de guerre. 1 Elle s'adresse & M. Brand Whitlock "comme s'il était son dernier refuge dans le monde". A la soirée, M. Gib-son, secrétaire de la légation américaine, conduit en voiture le Germano-Améri-cain, la femme et 1'enfant au Cirque Royal, oü on rassemblait les Allemands qui devaient prendre place dans un train de réfugiés cette nuit-li. ... La femme, épouvan! 5e, se recroquevilla, pendant tout le trajet, au fond du véhicule. Ses craintes, naturellement, n'étaient pas fondées; les Beiges sont, de nature, affables, généreux et, lorsque 1'automobile arriva au Cirque Royal et que la foule se pressa autour de la voiture, Gibson prit 1'enfant, le leva et dit : — Les Beiges ne croquent pas les bébés ! (en francais dans le texte.) Un solide gendarme tendit les mains, prit le gargonnet et dit : — Mais non ! Ni leurs mères ni leurs pères non plus ! (en francais dans le texte.) Et, avec 1'enfant, il ouvrit la marche dans le Grand Cirque. II s'v trouvait prés de 5.000 Allemands, deux fois le nombre auquej on s'at-tendait. Naturellement, ils étaient agités et alarmés et Gibson dut se promener parmi eux pour les rassurer. Les officiers de gendarmerie et la garde civique,de leur propre argent,ache-tèrent du chocolat pour donner aux enfants et, plus tard, Mme Carton de Wiart, femme du i ministre beige de la Justice, arriva avec du I lait chaud et d'autres vivres pour réconforter les femmes et les enfants. A cette noble attitude des Beiges, les Allemands répondirent par les ignobles massacres de Dinant, Louvam, etc. Et M. Gibson eut k subir un espion-nage inoessant de la part du Germano-Américain, installé, quelques jours après 1'entrée des envahisseurs & Bruxelles, dans une chambre voisine de 1'apparte-ment du secrétaire de légation. o -o Le roi de Roumanie décore la soeur du roi Albert 1 ^ Le roi Ferdinand de Roumanie a con-féré & la duchesse de Vendóme, soeur du | roi Albert, 1'ordre de la Croix de la Reine Mario-St-Ané, de première classe, en re-connaissance des services rendus pendant I la guerre et du dévouement qu'elle a mis k soigner les blessés. o o Après le raid sur Paris Le Petit Parisien annonce quie le Par-I quet de la Seine a ouvert une enquête h la suite du désastre provoqué par le raid de lundi & 1'entrée d'une des gares du métropolitain et qui ocoasionna la mort par suffocation d« 66 personnes, dont 7 hommes, 29 f«nmes et 30 enfants. D'autre part, le Petit Journal dit qtie le Conseil municipal a été saisi d'une proposition tendant & considérer Paris comme ville bombardée iet de lui appli-quer les mêmes mesures qu'aux cités se trouvant sur ]e front, a savoir la cessa-tion de la vie commercialie et industriel-le et la clöture des théatres a la tombée de la nuit, la suppression des sirènes dans les usines, etc- Une lettre de 1'ancien président Taft Dans le journal Political News, de Pittsburg (Transylvanie), 1'ex-président Taft a écrit, au sujet de l'établissement d'une ligue des nations pour établir une paix définitive : Le succès de 1'élaboration du plan d'une ligue des nations pour établir une paix définitive est soumis k la condition primordiale que nous remportions sur le front occidental une victoire décisive sur 1'empereur et la clique de Potsdam. Les nations doivent tendre vers ce but toutes leurs énergies et prendre des mesures qui conviennent pour le réaliser. Nous avons envisagé la possibilité de deux ou trois ans de guerre; nous devons établir une ar-mée de cinq millions d'hommes, et, k mesure que nos bateaux sont construits, les faire passer sur le front par delè 1'Atlantique. C'est ainsi que nous pouvons gagner la guerre. C'est seulement quand toutes les nations, y compris les Allemands, auront été convaincues par no-tre victoire des vices de 1'état de choses ac-tuel qu'il nous sera possible de constituer une ligue pour prévenir une autre guerre. Nous ne pouvons faire aucun progrès par des con-versations avec 1'Allemagne et 1'Autriche. Les seuls arguments qui nous soient possibles pour amener une paix définitive sont les coups de ' canon. Les origines de la guerre Le journal suédois 'Politiken publie ac-tuellement les mémoires du prince Lich-novsky, qui fut ambassadeur d'Allema-gne & Londres avant la guerre. La I riple Alliance, dit-il, a été sans valeur et sans but. De touteé les fautes commises par 1'Allemagne avant 1914, et qui conduisaient fa-talement & la guerre européenne, la plus grosse est 1'alliance avec 1'Autriche. Peu après mon arrivée k Londres, k Ia fin de 1912, Sir Edward Grey a proposé un libre échange de vues pour empêcher la guerre bal-kanique de devenir européenne puisque, mal-heureusement, au début de la guerre, nous avons repoussé la proposition frangaise tendant k ce que les puissances fissent une déclaration de désintéressement. Sir Edward Grey voulait seulement, comme un honnête courtier, opérer un rappro-chement entre les deux groupes de puissances, et pendant les négociations, qui durèrent huit mois, il a contribué beaucoup, par sa bonne volonté et son influence, è créer 1'union. Par contre, nous adoptions en toute chose les points de vue de Vienne. C'est Ie comte Bensdorff qui menait Ia Triple Alliance k Londres. J'étais son second. Sir Edward Grey s'est rangé souvent de notre cöté pour ne pas fournir de prétexte. Ce prétexte, un archiduc mort 1'a fourni depuis. Le prince Lichrfovsky avait adressé une lettre au Kaiser pour le presser d'é-viter la guerre. Mais M. de Bethmann lui reprocha vivement de préconiser une politique contraire aux intéréts de 1'Autriche et lui défendit de correspondre dé-sormais directement avec le Kaiser. o o Le raid sur Naples Témoignage de sympathie du Pape Rome, 13 mars.— Par 1'entrenuse du secrétaire d'Etat au Vatican, S. S. Be-noit XV a envoyé un télégramme de sympathie & 1'archevêque de Naples, dé-plorant le raid ennemi sur la cité et les pertes de vies parmi la population paci- ' fique. Le Pontife adresse sa sympathie pa-ternelle a la population.— Reuter. o o Le Vatican et la Belgique Au lieu de déclarer que 1'Allemagne n'avait aucune intenbion de protéger la Belgique, il eut été préférable pour le chancelier de rassurer le monde civilisé en disant que 1'Allemagne a 1'intention de restaurer la Belgique dans son indépendance compléte, tant militaire qu'économique. C'est ce que le Pape deman-dait dans son fameux appel d'aoüt 1917. — L'Osservatore Romano. o o Canonisation de la bienheureuse , Jeanne d'Arc Mardi prochain aura lieu a Rome une séance de la Congrégation des Rites pour exami-ner les deux miracles proposés en vue de la canonisation de la Bienheureuse Jeanne d'Arc. A la demande de Mgr Touchet, évêque d'Or-Iéans, le cardinal Amette invite le clergé et les fidèles k prier pour 1'heureuse issue de eet examen. Le Saint-Sacrement sera exposé lundi k Saint-Denys, en la chapelle oü Jeanne d'Arc a prié, et è Saint-Michel et Sainte-Marguerite, les deux églises dédiées k " ses voix ". L'heure des décisions graves Paroles énigmatiques de Sir J. Compton Rickett S'adressant mercredi après-midi aux membres du Conseil de la "National Free Church", Sir J. Compton Rickett, mem-bre du parlement, leur déclara que s'ils étaient au courant de toutes les circonstances de la crise actuelle, ils diraient que quel que puisse être le premier ministre, il devait avoir, en ce moment, 1'appui complet de la nation entière lorsque, dans peu de semaines, si pas dans quelques jours, des décisions de la plus haute gra-vité, affectant toute la vie de 1'Empire pour 1'avenir, devront être prises. Je ne vous parle pas, dit-il, d'un danger im-médiat ou d'une catastrophe mais d'une chose è laquelle on devra faire face. II a besoin de vos prières et 1'appui de cha-que section de la communauté est indispensa-ble si nous voulons faire bien. II y a une né-cessité trés urgente d'une union plus compléte de tous les peuples de langue anglaise si nous voulons résister aux efforts de 1'Allemagne, tendant a obtenir la domination du monde. Interviewé au sujet de ces paroles, Sir J. Compton Rickett répondit qu'il n'avait pas en vue une crise nouvelle ou impré-vue s'abattant sur le pays, mais qu'un examen sérieux de la situation actuelle était nécessaire, un grand nombre de problèmes de la plus haute importance devant être soumis au ministère de la Guerre. o o L'espionnage allemand aux Etats-Unis Franz Schulenberg, que 1'on suppose être un des principaux agents de l'espionnage allemand aux Etats-Unis, a été arrêté. II est im-pliqué avec un certain John Knox Port-wood dans 1'assassinat d'Herman Jakobasch, un mineur de San Gabriel Canyon (Califor-nie).Herman Jakobasch, autre fois un ami inti-me de Schulenberg, a été trouvé dans sa ca-bane la tête trouée d'une balie. II est établi que quelques heures avant sa mort il avait eu une violente dispute avec Schulenberg et Portwood. Des arguments, les trois hommes en étaient venus aux coups et Schulenberg avait été battu. * « * Des milliers de fusils, de carabines et de revolvers et des millions de cartouches ont été achetés aux Etats-Unis par le capitaine Franz von Papen, 1'attaché militaire de I'am-bassade allemande & Washington. Ces armes devaient être secrètement embarquées a San Diégo (Californie). Au cours du procés qui se déroule actuellement devant les tribunaux, Henrv Muck, agent de Hans Tauscher, représentant des Usines Krupp k New-York, a dé-claré que ces armes ont été achetées en 1914 et en 1915 et représentent le montant de deux ordres de respectivement 195.000 dollars (1 million de francs environ) et 76.000 dollars (400.000 francs environ). * * » Deux détectives américains ont été envoyés en Argentine pour rechercher von Papen, 1'ar-chi-conspirateur et 1'instigateur de tous les troubles internationaux. On a remarqué que depuis que von Papen est supposé s'être ren-du k Buenos-Ayres il s'est produit nombre de grèves industrielles en Argentine. * * * Le lieutenant Walter Spoerman, accusé d'espionnage, a été incarcéré k la prison de Baltimore. Son frère Frédérick a aussi été arrêté avec un autre Allemand, Marcus Asch. C'est sur les indications d'une amie de Spoerman qu'ils ont été arrêtés. * * * Pour raison d'affaires aussi bien que par patriotisme, plusieurs banques " nationales " portant dans leur titre le mot " allemand " ont demandé au controleur des banques 1'au-torisation de modifier leur nom. Les institu-tions connues comme "The German National Bank of..." désirent changer leur titre en " The American National Bank of..." o o Toujours von Gerlaeh On annonce que monsignor von Gerlaeh, qui rédige actuellement a Udine un journal autrichien en langue italienne, a jeté la robe aux orties pour reprendre l'uniforme d'offi-cier de cavalerie. On sait qu'il avait quitté 1'armée pour en-trer dans la carrière ecclésiastique. Tout laisse supposer qu'il avait opéré ce changement pour mieux accomplir son métier d'espion. On se rappelle que les tribunaux italiens ont condamné par ■contumace von Gerlaeh k mort pour espionnage et pour complicité d'in-tglligences avec 1'ennemi ayant abouti è Ia destruction d'un cuirassé italien.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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