La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 21 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55ff6c/
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The Newsoaper for Belgians LA MÉTROPOLE IllIQUE : DIX CENTIMES «TERRE : |ONE PENNY MANDE: VIJF CENT MUENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureau : 4J, Chanccry Lanc, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. I 3 mol* 9 th Abonnements 6 mois 17 «h 1 an ja «h I 25"* ANNEE JURDI 21 NOVEMBRE 1918 Registered at " j G. P. O. as a Newspaper No. 325 La libération de la Belgique — « * -rr—»oaa^QiaaOJa'.. ■ Nos Souverains à Anvers Nos souverains à Anvers „ ^ des cloches de la cathédrale et au ieu des acclamations enthousiastes d une if immense lie roi Albert et la reine Ehsa-h otlt fait mardi leur rentrée solennelle à «'souverains arrivèrent par le pont jeté l'Escaut et se rendirent d'ans un attelage «vert jusqu'à l'hôtel de ville. Malgré une le pluie et un brouillard intense toute la tropole commerciale avait pris un air de 1 toutes tes façades des maisons étant or-|de drapeaux et jamais acclamations plus irries ne sortirent des poitrines des Anver- is Allemands ont abandonné dans les bas-< un très grand nombre de navires et cin-fflte de leurs vaisseaux se trouvent encore is le port en même temps que des navires jlais. L'armée belge à Bruxelles t Havre, 20 novembre. — Communiqué ciel du grand quartier général : ios troupes en prenant possession des forts Srieurs complétèrent aujourd'hui 1 occupais camp retranché d'Anvers. Nos élé-hts avancés ont occupé Malines, Eppe-in et Vilvorde. ,es premières troupes belges entrèrent a ixelles hier après-midi. La capitale et ses bourgs sont maintenant complètement oc-ès. Nos troupes furent reçues partout avec lus grand enthousiasme. A Bruges Pas de ravitaillement, Plaintes générales Bruges, le 17 novembre, oin de moi de désunir ce qui est uni. Cepen-it, la presse étant l'organe de l'opinion Nique, le journaliste consciencieux mania à ses élémentaires devoirs s'il ne se ;ait l'écho des justes griefs de la popula- I est pénible de constater qu'à ce jour le ipJe de Bruges n'a pas encore été ravitaillé rais que les troupes belges ont reconquis vaillante cité flamande qui plus que toute re ville a souffert de la domination aile-nde, étant située en plein dans la zone des rations dont les autorités militaires — avec niral von Schroder et le commandant von lier en tête — réquisitionnaient à tort et à «ers 'les produits. II y a tout juste, quatre semaines que la :1a été délivrée et la population attend tours les vivres promis et tant désirés. Ce retard inexplicable et inexcusable a pro-)ué un renchérissement de certains articles première consommation. D'autre part, les plaintes sont tout -aussi lérales au sujet de la qualité de pain ser-par le comité national. La nourriture est 'ne qualité des plus médiocre. Puis la "fa-: blanche" réservée exclusivement aux maïs sur présentation d'un certificat médical, tout bonnement du 'froment finement mou-tnais... non bluté. Il pleut des réclamations. Cette situation n'engendre qu'aigreurs et urnicheries, à un moment où tout devrait * à la joie. 'a-t-on laisser s'accréditer davantage une Ne aussi stupide que dangereuse d'après lueîle le peuple était mieux nourri sous la mination des Boches?... Des mesures énerves -'imposent. * • • «s ministères installés depuis quinze 'rs en notre ville, vont repartir la semaine *haine pour Bruxelles. A part le ministère des Chemins die fer, îteset Télégraphes, on se demande générait le motif de l'empressement des per-"lels des autres départements à se déplacer à faire des frais d'installation qui quoique wisoires n'en furent que très coûteux, sans mPter qu'en ce faisant ces très nombreux >ss|eurs arrivèrent très mal à point, avec lrs réquisitions-auprès des administrations a'es, qui ne savaient où donner de la tête, int déjà préoccupées outre mesure en ce mont avec les cantonnements etc., des troupes 8^1 et après avoir été durant quatre ans ^sogne... forcée avec les autorités alle-fdes.Avec les déplacements ministériels, il "lut s'occuper daredare de l'ameublement, Jchauffage, de l'éclairage, etc., d'une dizai-t'normes licaux. Et les meubles, les corrigibles— le tout de première qualité s.v.p. L ^Jent quasi introuvables, tout comme H' V1^res pour la population. îer je me présente au Conservatoire de ( ]!JUe; réservé complètement au ministère i, nl:erieur. Je tape, je sonne à troisi por-l'inscription en lettres flambovan-lin ^e l'Intérieur". Ce fut en •endànt que, désespéré, je scrute à tra vers les fenêtres, la concierge de l'établissement s'amène et me dit du ton le plusi naturel du monde et en haussant les épaules : — Inutile, Monsieur, ce Ministère est installé voilà plus de d'ix jours déjà, et nous n'!avons vu encore aucun de ces "Messieurs" ! Ils repartent la semaine prochaine. Bon voyage ! * » * Grande désolation parmi les familles, exceptionnellement nombreuses,qui comptent des maris, des fils à l'armée. Ces soldats 'ayant été enrôlés à l'insu de leurs proches, ceux-ci ne purent réclamer l'a rémunération militaire consacrée par la loi, n'ayant aucune preuve de cette présence sous les drapeaux. Ce n'est que lors de la délivrance et de l'entrée des troupes belges à Bruges que nombre de familles se trouvèrent devant le fait accompli et purent exhiber la preuve vivante de leurs sacrifices vis-à-vis de la patrie. Eh ! bien, il est à peine croyable que l'on refuse à ces familles die liquider les arriérés de la rémunération. Le comité qu'on avait chargé durant l'a guerre de payer couramment la rémunération, s'est adressé au ministre compétent : Adressez-vous à l'administration communale, fut la réponse. Et l'administration communale, elle, affirma qu'elle n'y peut rien ! Il y a plus : si une famille de soldat se présente pour toucher la rémunération, on examine sa situation; celle-ci étant jugée régulière, la famille est autorisée à passer hebdomadairement à la caisse, à la condition de se faire inscrire sur la "liste des nécessiteux", car c'est ainsi que- sont groupés tes citoyens qui vont toucher un droit sacré pour la défense de la patrie. B. La vie à Bruges Une vie intense règne à Bruges, dit l'envoyé spécial du Petit Journal. Chaque jour, d'ailleurs, apporte une amélioration à l'existence et si certaines denrées telles, par exemple, que le café et la viande sont toujours rares, on peut dire que l'ensemble des conditions économiques est satisfaisant. A part, peut-être, le ministre des Silences et des Arts, on peut dire que tous les membres du Cabinet sont ici. M. Carton de Wiart, ministre de la Justice; M. Paul Hymans, • ni-nistre des Affaires étrangères, qui a pris part, à Versailles, à la Conférence des Alliés, sont arrivés. Le Roi, a établi sa résidence dans un château, à quelques kilomètres de Bruge.,. Le souverain est donc en rapports constants avec ses ministres. Le gouvernement belge a réquisitionné un des anciens hôtels de Bruges pour s'y installer. Il y a là un mouvement, eu égard au milieu, tout à fait inusité. Au lieu d'y voir des garçons de table ou des femmes de chambre vaquer à leurs occupations favorites, on y aperçoit la silhouette des huissiers faisant la navette entre les salons, les mains pleines de documents, graves et silencieux comme il convient.Quelques ministres ont établi leur piod-à-terre en ville, chez des amis. C'est le as, 1 0-tamment, pour M. Vandervelde, qui est l'lu t = d'un grand brasseur, M. de Meulem?ester, dont la fille se dévoue en Angleterre, av?e Mme Lalla Vandervelde, à toutes les œuvres de guerre créées par 1e ministre de l'Intendance civile et militaire ; c'est le cas également pour M. Segers, ministre dies Chemins de fer, Postes, Télégraphes, Téléphones et Marine qui, en compagnie de Mme Segers, réside chez un sénateur. Ma.is tous les ministres, à part M. C lore-man, président du Conseil, ont les bureaux de leur département respectif en ville, la pluo irt dans des locaux évacués par les Allemands et que, au préalable, par mesure d'hygiène, on 1 s'est empressé de désinfecter. L'autre jour au moment où il rentrait d'une visite en ville, une agréable surprise attendait M. Cooreman : son fils, sergent-major, qui a fait toute la campagne de l'Yser, l'attm-dlait dans son cabinet ; ii était venu à B<-uges avec sa division au repos. Par contre, le président du Conseil apprenait du même '~oup que son autre fils, également sous tes armes, venait d'être amené dans un hôpital de l'arrière, atteint de la grippe qui sévit d'ailleurs partout.♦ Deux capitales occupées par les Alliés Copenhague, 17 novembre. — Les journaux ide Budapest annoncent que les premières troupes alliées arriveront à Budapest jeudi. La première division de 8.000 hommes restera à Budapest tandis que deux autres divisions occuperont plusieurs lignes importantes de chemin de fer. De leur côté les Français occuperont Vienne et Prague. Au pays délivré Impression générale Nous apprenons de bonne source que lie gouvernement du roi a pris contact avec les représentants autorisés dte toutes les provinces' belges. La Nation toute entière, sans distinction. de partiis, communie d'ans lies sentiments dlu pairiotiismlet le plus élevié et de loyalisme envers' lie trône et toutes les institutions nationalles. Tous leis Belges s'unissent dans lie but commun de reconstituer la Patrie, sleis organismes politiques et aai prospérité. Le Roi ouvrira la session parlementaire le vendredi 22 novembre, jour où Sa Majesté fera son entrée solemneWe à Bruxelles réoccupé par nos troupes. L'évacuation de la capitale pair l'ennemi s'est terminée lundi- ♦ Rapatriement Un arrêté royal du 7 novembre institue un offioe central de rapatriement. Les bureaux de l'Office cenltiral dte rapatriement sont établis à Paris, 70 bis, rue d'Amsterdam. Cet office établira très prochainement un bureau à Londres, dont l'installation sera annoncée par la vioie des journaux. En attendant que le rapatriement collectif puisse être organisé, ce qui dépend notamment des possibilités du ravitaillement en Belgique, les réfugiés belges sont invités à ne pas quitter leur résidence actuelle. Les mesures prises au sujet du rapatriement ne concernent pas les personnes qui désirent rentrer en Belgique à leurs frais ou qui sont rappelées par leurs fonctions. Ces personnes doivent se procurer l'autorisalt'ion de la Sûreté militaire et aviser ellels-rnêmes aux moyens de transport. ♦ Un parterre de rois à Paris On prépare à Paris "une marche triomphale des troupes françaises accompagnées de contingents alliés sous l'arc ide triomphe de l'Etoile. Cette impresionnante cérémonie, dont l'a date n'est apparemment pas encore fixée mais qui aura lieu sans doute après la signature de l'a paix, se déroulera en présence d'un parterre de chefs d'Etat comme on n'en aura jamais vu. On assure que te roi d'Angleterre, te roi d'Italie, te roi des Belges, de roi de Roumanie, 1e roi de Serbie, 1e roi de Grèoe, le président Wilson, un prince du sang japonais représentant le Mikado, des délégués des républiques sud-américaines, des républiques de Chine et du Portugal y assisteront pour marquer les liens qui unissent tes peuples de la grande alliance et peut-être pour jeter les bases de la Société des Nations. ♦ Le roi Albert à Paris M. Marcel Hutin assure dans l'Echo de Paris de mardi que 1e roi et la reine des Belges se rendront officiellement à Paris au début de décembreet qu'elle aura le caractère d'une cérémonie unique. ♦ Ruporecht peut attendre Amsterdam, 17 novembre.— Le mariage du Kronprinz Rupprecht de Bavière a été remis à une date ultérieure... ou à la Trinité.♦ Plus mortel que la guerre New-York, 18 novembre.— Il est établi que 1e nombre des dlécès, aux Etats-Unils, à la suite de la récente épidémie d'influenza est de 82.000, tandis que la liste des morts, tués à la guerre, n'atteint en ce moment que 28.000. ! 4 L'impérial indésirable Amsterdam, 19 novembre.— Le Telegraaf fait un appel pour l'expulsion immédiate des Allemands indésirables, dont la présence constitue un danger public pour la Hollande. ♦ Un rapport de l'évêque de Lille Mgr Charost, évêque de Lille, est attendu prochainement à Rome, où il va, dit-on, présenter au Pape un rapport détaillé sur les crimes et atrocités commis par les Allemands dans le nord de la France. , ♦, Pour la béatification des missionnaires français martyrs Le 12 novembre s'est réuni au Vatican la Congrégation ordinaire des Rites, qui a discuté entre autres sur l'introduction de la béatification, en raison de la déclaration de l>ur martyre, des serviteurs de Dieu Siméon Ber-neux, évêque de Capsa, vioaire apostolique en Corée, et Paul Crau, et leurs compagnons tués en haine de la foi en Corée et en Cochin-chine. La guerre n'est pas finie La république pangermaniste §peut résister encore PAR CASSANDRE L'enthousiasme que la signature de 1'armistiice a provoqué a été partagé par tout le monde. C'était la confirmation définitive de notre certitude inébranlable dans lia victoire finale. Et vraiment, après les appréhensions des premiers mois de cette année surtout, o,n comprend trap la détente pour la discuter. Mais des symptômes inquiétants se font jour qu'il faut examiner à la 'lueur d'une prédiction 'allemande. M. Paul Rase-meyer nous l'a prédit : "Les Allemands vous berneront avec des larmes pleins Les yeux. ' ' Ne l'oubliions pas, nous sommes au moment le plus critique die liai guerre. Toiut le monde croit fermement que la guerre est finie. Nous mêmeis, dans Ha joie dvi triomphe nouis l'avons imprimé en manchette. On songe au renvoi des troupes chez elfes, on prend des mesures pour la démobilisation^. Avec la signature de l'armistice correspond un simulacre de révélation en Allemagne qui a contribué largement à rasisuiner les esprits sur l'issue de la guerre. L'abdication du Kaiser annoncée seulement par le chancelier; les demandés d'adoucissement à D'armistice; l'iappel au Pape dans le même sens, celui des femmes allemandes -aux femmes d'Amérique à propos des 150.000 wagons, to.it cela nouis fournit des indications sur le plan allemand. Par leur camouflage "démocratique", les Allemands ont donné Satisfaction, aux "gages" ou à ceux qiuli ne demandent pas mieux que de faire semblant d'être trompes. Nos lecteurs connaissent quelques-uns de ces derniers. Ils se recrutent tout auissii bien dans la démocratie que dans cette partie de la finance qui ne désire pais qu'on fiasse trop de mal à l'Allemagne, c'est-à-dire à elle-même. Et voiioi où gît le danger. L'Allemagne escompte la fatigue générale de la guerre. Elle commence par demander une réduction des conditions de l'armistice, en attendant qiu'etlfe commence par Au Comité officiel belge Nominations nouvelles.— La question du rapatriement.— La correspondance en Belgique occupée.— La censure postale. Le Comité officiel belge s'est réuni lundi à Burlington House, 6, Burliingit'on Gardens. Il a été procédé à l'installation du baron Goffinet comme président; de MM. Couilllier de Mullder et Standiaert, comme vice-prési-dents^ et de MM. Begerem, Descharnps, Eeckeleers, Godchaux, Lambert, Le Greille et Opdebeek, comme membres du Comité officiel, nommés par arrêté royal du 5 novembre.Le Comilté s'est longuement occupé du problème du rapatriement. Il a examiné le rapport de sa souls-commission du travail au sujet du rapatriement des ouvriers et a pris connaissance de l'arrêté royal créant un offioe central de rapatriement dont le siège esit établi à Paris. Le Comité a décidé d'in-s ils ter auprès du gouvernement pour qu'un bureau soit établi sanls retard à Londres. Des avis séparés seront publiés sans retard à ce sujet. Le Comité officiel s'est mis en rapport avec les autorités britanniques pour facilite-la correspondance avec la Belgique libérée. Il résulte de ces démarches que les lettres destinées aux localités réoccupées peuvent être expédiées par la poste et seronit trains-mises dès que les circonstances le permettront.Il n'est pas possible pour le moment de supprimer la censure postale. Toutefois, il est permis actuellement d'envoyer dans les régions libérées des photographies, cartes illustrées, etc. La Métropole est en vente à Ostende, Bruges, Blankenberghe, Gand, Courtai, Roulers, etc. ne l'exécuter qu'à l'allemande, c'est-à-dire avec sia mauvaise, foi couitiurnière. Ensuite, quand elle sera retranchée derrière le Rhin, si elle n'oppose de la résistance d'ici là, conduite par son Kaiser et par Hindenburg, elfe se fera pluis1 pressante et plus rétive pour, peut-être, finalement, opposer un non possumus énergique. On objectera qu'elle n'est plus à même de résister, qu'elle a abandonné aux Alliés beaucoup de matériel, qu'elle est menacée de famine. En effet, sur ce dernier point, nous constatons qu'elle crié beaucoup; ce qui montre que tout diams ce pays obéit à un ordre conducteur et reste parfaitement ordonné. Mais M. Hoover, le ravitail-l|e;ur des A'illliés, qui, apparemment, sait à quoi s'en teniilr, nous dlit que nous n'avons pas à avoir d'inquiétudes au sujet de la faimiilne allemande. Quant à la résistance armée possible die l'Allemagne, elllte est en fonction des moyenis dont nous disposerons aux pourparlers de paix et ces moyens ne sont pas seulement nos canons et nos fusiils, mais te re'sisiart monall pour reprendre la lutte, volonté des armées déjà en voie de démobilisation et volonté des oiviUs de l'arrière.C'est alors qu'iiinterviemdraitent à coup sûr les sauveteurs de l'Allemagne : internationalistes de lia démocratie et de la finance unis dans une touchante tendresse contre leur pays pour pl|aiidar la cessation des hostilités, les concessions indéfinies-Vo/iilà la memace. La sagesse nious commande donc de rester résolus' à arracher à ll'Allemlagne le prix de sleis infâmiieisi. Pour oela il: nous faut' être fermement résolus aux derniers sacrifices. Si, pour notre malheur, le machiavélisme lalllemand devait triompher de notre sentimentalisme, de l'intérêt d'une finance équivoque et de la lassitude combinés5 nous aurons la guierre dans trente ou quarante ains et nous l'aurons bien mérité. CASSANDRE. Le sort de Grosse Bertha" Paris, 17 novembre. — La remise par les Allemands des 5.000 canons et du matériel exigés par l'armistice a déjà commencé, dit 1e Petit Parisien. La plupart des canons sont de 77 millimètres. Pour tes gros cartons qui devront être transportés par rail il faudra plus ide temps. Ils comprendront plusieurs pièces de 380 mm. qui bombardèrent Dunkerque, quelques-uns de 420 mm. et probablement une des grosses "Berthas" qui tirèrent sur Paris. ♦ Ce qu'on a promis aux soldats allemands D'après des renseignements concordants, le mois d'eotobre paraît avioir marqué depuis longtemps, pour 1e peuple allilemand, l'a date au delà de laquelle la paix ne pourrait plus être différée. Voici, entre beaucoup d'autres, une anecdote caractéristique : Une A'temande, habitant Aix-la-Chapelle, avait supplié son mari, qui combattait dans tes rangs de l'armée impériale, de la rejoindre en Hollande. "Depuis quatre ans, lui répondit-il, je fais mon devoir envers mia patrie ; je ne veux pas ]>erdre 1e bénéfice de ces longs sacrifices ; au mois d'octobre prochain, nous serons libres. On nous a promis, on nous a juré qu'octobre verrait la fin des hostilités. Nous attendons jusque là, mais nous avons, de notre côté, nous autres soldlats, juré que si la guerre à cette date n'était pas finie, alors nous réaliserions sur le front ce que tes civils n'ont pu opérer à l'intérieur du pays." Il est curieux de voir combien tes cervelles teutoniques sont obsédées par l'idée de cette échéance fatidique d'octobre. Il y a dé longs-mois que tes soldats répètent : "En octobre, nous rentreront dans nos foyers." Cette foi est d'autant plus profonde qu'elle est aveugle et ne repose sur aucun motilf intelligible. Peut-être cet état d'esprit universellement répandu dns l'armée allemande aide-t-il à comprendre tes événements politiques actuels. Les gouvernement centraux savent que la patience de leurs peuples est épuisée : ils ont besoin d'une paix immédiate ef usent de tous les moyens pour l'obtenir.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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