La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 15 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hh6c24rn8w/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cwq csirriMM» VIJF CERT : îoni«HT: DIX CEMI9M PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—'Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, S ah. ; 8 mois, 9 th. Etranger : 1 mois, 4 ah, ; 3 mob L su JjOITlBft»*' 23ME ANNEE SAMEDI 15 JUILLET 1916 No. 196 LA GRANDE GUERRE I LES RESERVES ALLEMANDES ■nouvelle offensive britannique I Avance sur un front de six kilomètres I Quelles que puissent être les fluctuations de la bataille de la Somme, inévitable dans uue opération d'aussi grande envergure et d'une durée qui sera néces-saifement longue, on peut être sûr d'une hose, c'est que les Alliés sont décidés jette fois, quoi qu'il arrive, de ne pas abandonner la partie et qu'ils disposent je tous les moyens pour continuer la lutte sans intermission. On vient de nouveau d'en avoir la preuve. Tandis que ies Français n'attaquent plus depuis deux jours au sud de la Somme et préparent jatiemment le nouveau bond qui doit les conduire à Péronne, les Anglais, après la irise de Contalmaison, ne rapportaient lus jeudi que des duels d'artillerie et luelques actions locales et la capture d'un certain nombre d'howitzers allemands sur un certain secteur de leur iront. Une fois de plus, cependant, ce " calme " était celui qui précède l'orage. L'offensive britannique s'est déclanchée à nouveau hier matin à l'aube et les trou-jes du général Haig, sans laisser aucun •épit à l'ennemi, se sont bravement lan-:ées à l'assaut de son second système le défenses. Tout ce que nous savons en :e moment du résultat de ce nouvel ef-ort, c'est que les Anglais ont brisé les positions hostiles sur un front de six Kilomètres et demi, qu'ils ont capturé [plusieurs localités fortement défendes " et que la bataille se poursuit avec riolence. La première dépêche du général Haig est cependant pleine de promesses tt tout permet de croire que nos amis britanniques réussiront à maintenir leurs gains devant la résistance désespérée de lennemi. On voit en tout cas, d'après les événements de ces derniers tours en Picardie, Qu'il ne faut pas se laisser décevoir par les fluctuations de la lutte et par les arrêts périodiques dans l'offensive des Alliés. 11 ne faut pas cesser de répéter que Sans la lutte qui s.'est engagée sur ce ihamp de bataille, les progrès doivent être lents et que le résultat final ne pour-fa être obtenu qu'au prix de longs et te-[aces efforts. Mais ce qui ressort également de ces événements, c'est que les ''liés disposent de toutes les supériorités, p nombre, en matériel et en tactique, et îji il suffira d'appliquer cette supériori-;e avec persévérance et méthode, sans Sacrifices inutiles d'hommes pour arriver but proposé. Sur le front de Verdun, après les perte énormes qu'ils ont éprouvées dans eur dernière attaque, les Allemands n'ont ?us déclanché d'assaut. Ils se sont cooptés, pendant toute la journée de jeu-de bombarder assez vivement le sec-Ew de Souville. D'après les experts mi-"aires français, il faut cependant s'at-endre plus que jamais à de nouvelles attaques contre cette dernière position et ^on're le fort de Tavannes, qui le flan-pe a l'est. L'opinion militaire semble ad-Fettre que les Allemands réussiront peut-[rei au bout d'un certain temps et au [.r.!x ^ pertes élevées, à emporter Sou-tu'- C'°n'' ^'aPr^s 'e Petit Parisien, ,irs |ranchées les plus avancées ne sont , Parées que par un espace de huit cents trf_s- Entre la deuxième ligne de Sou-s;':~ avannes et la citadelle, les Fran-, \ Possèdent cependant deux autres j défensifs, l'un appuyé sur le ne ,<l; Saint-Michel, l'autre établi sur Ii. Crefe qui court devant ce fort, paral-nent à la ligne Souville-Tavannes. convaincu qu'avant que le Kron-^ Puisse emporter ces trois positions, venements se produiront ailleurs qui (r"nl 'es Allemands à distraire du îtn 'i ' ^euse tes réserves qu'ils y ont u et qui leur sont indispensa-ù,lr mener à bien la tâche ingrate n ^nt R.ntreprise. e çUSSf' 'a situation reste station- duels V3 s,!okhod' 11 n'y a eu que s a artillerie. En Galicie, sur la basse Strypa, les Allemands de von Bothmer effectuèrent quelques vigoureuses contre-attaques, qui furent cependant repoussées par les Russes, lesquels capturèrent 2.000 prisonniers, un canon et des mitrailleuses. D'après des avis sûrs de Pétrograde, les Allemands auraient envoyé 250.000 hommes de renforts (sept corps d'armée) sur le front oriental, pour tenter d'arrêter l'avance de Brusiloff. On ajoute que quatre de ces corps ont été empruntés au front de France et des Flandres et trois des secteurs centraux et septentrionaux du front russe. Il est probable,cependant, quant aux premiers, qu'ils proviennent de réserves. Il est intéressant, à ce propos, de relever les calculs publiés par un journal suédois plutôt germanophile, le Svenska Dagbladet au sujet des effectifs dont disposent encore en ce moment les Centraux.Ces calculs ont été reproduits et commentés le 28 juin par le Russki Invalid, organe de l'état-major russe. D'après ces données qu'on ne peut naturellement que citer à titre de document, les Allemands auraient sur le front français 2 millions d'hommes; sur le front russe, 900.000; sur le front balkanique, le calcul étant antérieur au retrait des trois divisions qui y étaient restées, 50.000 hommes. Ils auraient en réserve stratégique, c'est-à-dire en unités constituées mais non engagées sur un front et par conséquent disponibles, 400.000 hommes. En ce qui concerne les troupes exigées par le service des forteresses, des étapes et des garnisons en pays occupés, le critique suédois les estime à 1 million d'hommes. Enfin, 2 millions d'hommes à l'instruction ou en convalescence constituent le dernier réservoir où l'Allemagne ait la possibilité de puiser. Au total, il resterait en tout à l'Allemagne 6 millions 350.000 hommes. La situation de l'Autriche, qui, avec des ressources moindres, a fait d'énormes pertes en unités hors de combat et en prisonniers est d'après le tableau du Svenska Dagbladet extrêmement difficile. Elle aurait au moment où le critique se place, 800.000 hommes probablement sur le front russe et autant sur le front italien; il faudrait y ajouter 100.000 hommes sur le front balkanique, soit au total 1 million 700.000 hommes engagés. La réserve stratégique serait nulle. Le service des forteresses, étapes et garnisons en pays conquis occuperait 500.000 hommes; il y aurait à l'instruction et en convalescence un million d'hommes. Au total, l'Autriche-Hongrie disposerait en tout de 3 millions 200.000 hommes. Ce calcul est antérieur à la grande défaite qui depuis le 4 juin vient de coûter à la double monarchie 500.000 hommes de ses meilleures troupes et qui par un effet na-tsrel a dû sensiblement diminuer la valeur combattante du reste. Il reste cependant que les Allemands disposent encore de réserves stratégiques assez importantes, probablement insuffisantes pour leur permettre aucun effort offensif sérieux, mais assez nombreuses pour qu'ils puissent encore se livrer avec succès, pendant quelques mois, à une défensive active. Les Alliés cependant disposent dès à présent d'une supériorité numérique évidente et comme ils ne manquent plus de matériel, ils finiront par contraindre les Centraux à la retraite sur toute la ligne. Le service obligatoire en Australie L'Association libérale de la Nouvelle-Galles du Sud a adopté à l'unanimité la proposition de M. Miller, ancien ministre de la Défense, tendant à l'introduction du service militaire obligatoire pour tous les hommes à partir de 18 ans. La question sera examinée au retour de M. Hughes, premier ministre d'Australie, au commencement d'août. Nos héros en Russie " Tué au champ d'honneur de Vorobicvka " I oici quelques citations à l'ordre du jour qui soulignent l'héroïsme dont nos soldats font preuve dans les rangs de l'armée russe victorieuse, le long de centaines de kilomètres de masses austro-allemandes : DE BECKER-REMY, Jacques (iere batterie).—Soldat brave et adoré de tous. Engagé avec son auto blindée au milieu du feu de l'ennemi, a quitté sa pièce pour accrocher un câble à une voiture belge immobilisée par suite d'une avarie au pont arrière. A été tué au cours de cette opération, durant laquelle il a accompli un acte de sublime héroïsme. En souvenir du beau sacrifice consenti ■par le brave De Decker, ce militaire continuera à -figurer sur la liste d'appel de sa batterie. A l'appel du nom de De Bec-ker, ensemble ses camarades répondront : Tué au champ d'honneur de Vorobievka. DE LOBEL (maréchal des logis), VAN HOVE (brigadier), PLETINCKX (soldat), SERVAES (soldat).—Pour le sang-froid et le courage que le personnel de cette voiture a montré lors des tentatives qu'il a faites pour ramener, sous un feu violent, une auto endommagée à proximité des lignes ennemies. TANGHE (sous-lieutenant).—Pour le courage qu'il a montré en dirigeant, au milieu du feu ennemi, l'enlèvement d'un soldat belge qui risquait de rester aux mains de l'adversaire. BODSON (maréchal des logis) (4e batterie), en subsistance à la iere batterie.— Gradé audacieux et rempli de sang-froid. S'est porté seul en avant à proximité des lignes ennemies et, sous un feu violent, a rectifié le tir d'une auto blindée. HALLEUX (maréchal des logis) (iere batterie).—Gradé courageux et rempli de sang-froid. A procédé avec grande activité à l'installation de sa voiture blindée au milieu du feu violent de l'ennemi. CHARNEL (brigadier) (iere batterie), DEWEVER (soldat), id.—Chauffeur et aide-chauffeur d'une voiture blindée, sont restés à leur poste malgré les blessures qui ont amené, après l'action, leur transfert à l'hôpital. DUMONT (soldat) (iere batterie).— Pour le courage dont il a fait preuve en sortant spontanément de sa voiture blindée, sous un feu violent de l'ennemi, pour mettre son moteur en marche. En témoignage du bel exemple donné par les maréchaux des logis Bodson et Halleux ces militaires sont faits iers maréchaux des logis. Plutôt la prison Dernièrement, un Hollandais condamné il y a quelques années à six mois de prison pour banqueroute frauduleuse et qui s'était réfugié en Allemagne pour échapper à sa peine, s'est présenté volontairement au bureau de police d'Almels. D'après ce qu'il raconta, le manque de vivres en Allemagne est si grand actuellement qu'il préférait encore le séjour dans une prison hollandaise que de continuer à vivre en Allemagne ! Le chancelier suspect aux nationaux-libéraux Le professeur Brandenburg, président de l'Association nationale-libérale de Saxe, écrit dans le Leipziger Tageblatt un article intéressant au point de vue de l'attitude du parti national-libéral,qu'on a soupçonne un instant de vouloir s'éloigner des conservateurs.Avant de savoir, écrit-il, quels sont les buts de guerre que notre gouvernement poursuit, nous ne pouvons adopter une attitude définitive à l'égard de l'homme qui le dirige. Le Congrès de Chemnitz a été d'avis comme le Comité central du parti à Berlin que notre empire militaire et économique devait être étendu à l'est et à l'ouest et nos possessions coloniales assises sur des bases plus solides. Avant de savoir ce que M. de Bethmann-Hollweg pense de ces questions nous ne pouvons que nous tenir sur la réserve vis-à-vis de lui. Le Berliner Tageblatt du 7 juillet souligne l'importance politique de cette déclaration.La Tageszeitung reproduit l'article du professeur Brandenburg, en ajoutant que désormais les conservateurs et les nationaux-libéraux doivent être unis dans la lutte contre le chancelier. Vive la France ! Pour la première fois, dans l'Histoin moderne, la France célèbre sa fête natio nale comme l'aurore de la victoire finale qui la délivrera, et avec elle le monde civilisé, de la tyrannie de la Brute. Jamais dans aucun pays on n'a vu cette union profonde, comme en une seule étreinte fraternelle, de toutes les classes de la société, du haut en bas de l'échelle sociale, dans le même effort pour le salut de la patrie. Jamais on n'a vu couler tant de sang de héros ; jamais 011 n'a vu se figer le courage stoïque du civij dans la mesure où il l'a été depuis le 2 août 1914, pour la défense du pays. Et quelle patrie ! quel pays ! La France s'est révélée comme la puissance même ; elle a donné les exemples les plus sublimes de dévouement et de sacrifice ; dans l'invasion de ses provinces elle a souffert des douleurs déchirantes au même titre que la Belgique ; ses fils, vieux et jeunes, sont partis à l'assaut et à la mort, allègrement, le sourire du gavroche sur les lèvres. La patrie ! Ce mot, en France, est auréolé d'une solennité qu'il n'a dans nul autre pays ; le patriotisme, la religion du soldat, y prend les formes du plus sublime des serments de fidélité. Nous, Belges, nous sommes fiers de lui offrir notre hommage. Notre sang s'est mêlé au sang français sur de glorieux champs de bataille. Une centaine de nos poilus sont allés hier, à Paris, lui rendre un hommage plus direct et participer à la célèbre revue, dans les rangs de l'armée française, côte à côte avec nos amis de Russie, d'Angleterre et des colonies. De loin, nous, les exilés, nous lui offrons l'hommage de nos cœurs qui battent à l'unisson du sien, de nos esprits, qui, comme elle, ne pensent qu'à la délivrance finale. La France a été grande à travers les siècles ; elle n'a jamais été plus grande qu'aujourd'hui, quand sa vaillance et sa patience héroïques voient se lever dans le lointain le soleil éclatant de la récompense victorieuse. Tous, nous sommes fiers d'arborer ses couleurs ; tous, nous sommes fiers de nous associer à ceux qui, à Paris, sur les fronts et dans tout l'univers, élèveront le cri de " Vive la France synonyme de grandeur et de liberté. " Ces blancs-becs de Belges " Le Belge a quelque chose dans son caractère qui nous manque ; en d'autres mots, il fait un des meilleurs soldats du monde. Mémoires du général Thiébaut. Ce sont les Belges (Flamands et Wallons réunis), dit Georges de Pimodan, au service de l'Autriche, qui ont décidé le gain de la bataille de Kolin, laquelle paraissait perdue. Le 18 juin 1757, (guerre de Sept Ans), les Prussiens sous Frédéric le Grand attaquaient les Autrichiens commandés par Daun et occupant les hauteurs entre Kolin et Chotzewitz. Les Prussiens avaient presque tourné le flanc droit des Autrichiens, qui commençaient à" plier, lorsque le comte de Thiennes, commandant le régiment belge, reçoit l'ordre de la retraite ; il court à Daun : —Maréchal, dit-il, je vais attaquer et si je péris avec mon régiment, du moins j'aurai sauvé l'honneur. Daun, qui savait que le régiment était à ce moment composé presque entièrement de jeunes recrues, n'était guère convaincu. —Que voulez-vous faire de vos blancs-becs de Belges ? lui demande-t-il avec mépris.— Vous allez voir ! crie de Thiennes. Suivi de ses officiers et entraînant tout le régiment, il se jette au milieu des lignes d'infanterie prussienne. Trente escadrons de hussards prussiens soutenus par 15 escadrons de dragons en seconde ligne sont culbutés par la cavalerie belge et la victoire reste à l'Autriche ; mais de Thiennes est tué. Marie-Thérèse, pour rappeler la jeunesse et l'héroïsme des braves soldats de ce régiment belge, ordonna qu'ils ne porteraient jamais ni barbe ni moustache ; puis elle broda de ses mains, sur l'étendard, une rose entourée d'épines et la devise ; Qui s'y frotte s'y pique. Ce régiment fut ensuite appelé : "les Dragons de La Tour." D. RAYM. — Les gouvernements belge et italien sont sur le point de faire connaître leur désir de s'associer à la campagne pour la construction du tunnel sous la Manche. —, Le nouveau Nonce en Belgique La nomination de Mgr Locatelli comme nonce auprès de la Cour de Belgique, an-, noncée depuis quelque temps déjà, vient d'être officiellement confirmée. Les lettres , de créance sont déjà parvenues à leur destination. Mgr Locatelli remplacera également Mgr Tacci-Porcelli auprès de la Cour de Hollande, où ce dernier remplissait les fonctions d'internonce. Mgr Locatelli a été internonce en Argentine pendant plus de neuf ans et s'était acquis dans la république une très grande estime. Le journal libéral La Nazione, de Buenos-Aires, écrit à son sujet : Mgr Locatelli, qui a résidé parmi nous pendant neuf ans comme internonce apostolique, rentre en Europe comme nonce en Belgique. Sa Sainteté Benoît, qui a fait ses études avec Mgr Locatelli au séminaire de Rome et y a appris à connaître ses excellentes qualités, l'a délégué en Belgique dans des circonstances difficiles. Le prélat s'était acquis l'estime et la sympathie non seulement de nos diplomates, mais de nos principaux hommes d'Etat et de citoyens distingués, autant pour son caractère tolérant que pour sa sagesse universellement reconnue. Outre ses occupations diplomatiques, Mgr Locatelli s'est voué également au développement de l'action sociale catholique à la campagne et collabora au progrès des œuvres charitables de Dom Bosco pour la construction de couvents et de chapelles pour les missions des Rédemptoristes à Rosario, des Capucins à San Diego et des Passionnistes àTaroha. Il contribua également à l'enseignement supérieur et aux associations catholiques. Ce fut lui qui prit l'initiative de prohiber certaines représentations sur les plaines publiques et dans les rues. Dans l'exécution de sa mission diplomatique, il n'a jamais eu de difficultés avec notre gouvernement et il est resté dans les meilleurs termes avec les autorités civiles. Les journaux La Rdzon, El Diario et La Prensa s'expriment dans des termes identiques. La Prensa termine son article comme suit : Au cours de son séjour, Mgr Locatelli s'est acquis de grands mérites. En présence des circonstances actuelles en Belgique et surtout à Bruxelles, la nomination de Mgr Locatelli comme nonce dans cette ville est d'une signification très spéciale et extraordinaire. On peut espérer que, dans les circonstances difficiles du moment, Mgr Locatelli remplira avec honneur auprès de la Cour de Belgique les fonctions de représentant du Saint-Siège. La puissance de l'artillerie alliée Le correspondant du Lokal Anzeiger au quartier général sur le front occidental télégraphie à Berlin au sujet de la préparation par l'artillerie de l'offensive anglaise et française : Pendant sept jours et sept nuits, les canons de tous les calibres, à partir du canon de campagne jusqu'au canon de marine de 38,5 bombardaient sans arrêt nos positions ainsi que nos réserves et nos camps de l'arrière. Sans cesse des vagues de gaz asphyxiant étaient lancées contre nos lignes, voire même des obus contenant des acides. La région entre Ypres et Roye fut pendant sept jours de préparation un enfer de feu, attendu que le bombardement fut deux fois plus intense que celui des batailles livrées en Champagne. Lorsque l'artillerie cessait pendant quelques instants son tir, c'était simplement pour permettre aux patrouilles d'éclaireurs d'avancer. Nos premières tranchées étaient complètemeut rasées par ce feu violent d'artillerie, à qui rien ne peut résister ; les abris étaient en partie comblés et nous dûmes les évacuer presque en totalité. C'était du reste presque un soulagement pour nos troupes qui ne pouvaient pour ainsi dire plus supporter ce bombardement.Au nord de la Somme, nos premières lignes de tranchées étaient complètement détruites et n'abritaient plus du tout les occupants. C'est pour cette raison qu'il fut décidé de les évacuer et d'occuper seulement les positions qui à l'arrière se trouvent entre la première et la deuxième ligne. Par ce fait, les villages de Fricourt, Mametz et Curlu durent être évacués. Sur tout le front la bataille continue avec • une violence inouïe. Quant aux succès ennemis des premiers jours, ils sont minimes par rapport aux moyens employés, et nous devions nous attendre que lors d'une grande offensive de la part de nos ennemis nous perdrions un peu de terrain. Cependant, on ne doit pas exagérer leurs succès ; la perte de quelques tranchées et de quelques villages ne signifie pas grand'chose, étant donné les sept lignes de défense que nous possédons et qui résisteront certainement victorieusement aux attaques de nos ennemis.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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