La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 20 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk0823w/
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The ENewspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IONE PENNY j„ST • DIX CENTIMES KLANDEî VIJF CENT pIHENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. i 3 mol» 9 gh Abonnements » -j 6 mois 17 «h l 1 an 32 ab I 25ua ANNEE MERCREDI 20 NOVEMBRE 1918 1 — 1 Registered at "v G. P. O. as a Newspaper No. 324 La libération de la Belgique Nos troupes à Anvers et à Bruxelles Entrée des troupes belges à Anvers .Invers, 15 novembre. — D'un témoin ocu- Tout te long de la route de Gand à Anvers, villes et les villages sont pavoises et les iuoes en marche passent sous des arcs de omphe en, sapins, ornés de drapeaux et de ors de papier, portant les inscription _ \ive Roi1 Vive la Reine !, Vive la Belgique !, vent'l'es Alliés!" A Loochristy, Lokeren, St-colas Beveren et Melsele la population est courue pour souhaiter la bienvenue à nos Idats et leur fait des ovations frénétiques. Il lut un moment d'émotion quand nos soldats erçurent dans la clair soleil de cette matinée novembre la Tour de 1& Cathédrale id An- \ midi précise, le général Drubbel, com-mdant la 2me division d'armée dite d'An-rs, passe le pont de bateaux de Burhgt à la t de la cavalerie, des cyclistes et des mi-lilleurs.lu même moment le drapeau belge est ar-ré à la tour de la Cathédrale. L'enthousias-; de la population est indescriptible. Les Idats sont ovationnés, embrassés, félicités. Déjà pendant la matinée un Te Deuni fut ftre à la cathédrale à l'occasion de la fête tronale du Roi, et terminé par une vibrante èmçonne. Trois activistes, fonctionnaires, qui avaient l'audaoe d'oser se présenter pour assister cette manifestation patriotique furent ex-lsés par le public plein d'indignation. Pendant l'après-midi toutes les sociétés de isique sortirent, précédés de drapeaux bel-set alliés et suivies de cortèges augmentant chaque pas. Elles passèrent devant l'hôtel ville où le bourgmestre Devos prononça une rangue. Elle défilèrent devant le Palais irai de la place de Meir et devant la statue Léopold 1er, abondamment fleurie et ornée drapeaux. Avant d'e quitter Anvers, les Al-nands qui avaient joué Soviet et constitué \ Comité de soldats, vendirent les marchands se trouvnat dans leurs magasins. Durant ces derniers jours quelques bagar-s se produisirent entre soldats et officiers à ii les épaulettes et cocardes étaient arra-fe .Rien de très grave. La population ne mêla point à ces altercations entre Boches. L'aspect du Port est d'une tristesse infinie >ur ceux qui revoient Anvers pour la premiè-fois depuis quatre ans. Les quais le long du lave et les Bassins ne présentent plus l'ani-?tion fiévreuse de centaine dé steamers char-ant ou déchargeant devant les hangars bon-s de marchandises. Sur le fleuve, quelques liges du Comité de ravitaillement forment ft le mouvement du port. Les Anversoir es-toit voir bientôt leur ville regagner 'a pros-Hté maritime et industrielle d'antan. Les Anglais à Hall Lundi, 18 novembre (soir).— Communiqué priel du grand quartier général anglais : |Les Ile et IVe arméeis continuèrent leur Mie aujourd'hui. Nos troupes avancées atteint la ligne générale Florennes-Char-foi-Seneffe-HaM.Bruxelles tout à fait évacua Bruxelles, 18 novembre. — Les dterniers al-fands ont quitté Bruxelles samedi vers "l'et leur départ de la ville qu'ils ont si im-'oyablement dominée pendant plus de quatre J: ;i été marquée par des scènes extraordi- voulant pas regagner le Vaterland les t!lns vides, les soldats allemands vendirent tout que voulait acheter tout ce qu'ils possé-!len', tout ce qu'ils avaient volé. Quelques-même établirent des étals dans les rues où triaient leur marchandises pour attirer les |<iands Ils offraient à des prix ridiculement Me vêtement de laine et des articles en llre Pris aux habitants, outre des literies, ■ costumes d'hommes, des bottes et des ob-® analogues. — Reuter. 5 Prisonniers britanniques libérés à Bru-K étaient au nombre de plus de sept cents, yaguèrent pendant quelque temps dans sr a'3f0l'ument perdus, mais se assem-^nt rapidement et furent ensuite escortés ?,;r,rues par une foule enthousiaste, qui, sr la présence des Allemands, sortirent ,„!urs maison.s et hissèrent les drapeaux s et alliés. — Central News. ■ ta Métropole est en vente étende, Bruges, '4nkenberghe, Gand, Courtai, Roulers, etc. Situation à Bruxelles Bruxelles, le 14 novembre 1918. — D'un témoin oculaire. Voici un récit exact des événements qui se sont déroulés à Bruxelles. Depuis dimanche une partie de la garnison se mutina. Dimanche matin, des officiers furent arrêtés et leurs épaulettes arrachées. Le drapeau rouge fut arboré à la façade des locaux officiels. Manifestement l'autorité allemande avait perdu toute autorité sur les soldats et les civils. Les habitants, qui depuis trois semaines attendaient la libération, commencèrent à pavoiser. Les révolutionnaires parcoururent la ville précédés de drapeaux rouges et chantant la Marseillaise et l'Internationale. Une longue colonne stationnait avenue Louise ; quelques soldats cédant aux exhortations de leurs camarades mutinés, firent entendre des protestations. Le prince Ruprecht de Bavière, logé à l'ancien Hôtel Errera, au coin de l'avenue Louise, sortit pour haranguer ses soldats. Ceux-oi huèrent, tandis que Ruprecht fit vainement appel aux soldats bavarois. Une mitrailleuse installée sous le porche de l'hôtel ayant tiré à blanc, le Comité des soldats averti immédiatement, retira les gardes de l'hôtel. Ruprecht ainsi que le prince Luitpolid durent se réfugier alors chez le ministre d'Espagne. De là Luitpold rejoignit son régiment, tandis, que Ruprecht gagnait la Hollande mardi soir, lançant une proclamation dans laquelle il déclarait ne pas reconnaître la république proclamée en Bavière et attendait la décision du peuple. Entretemps, les événements se précipitèrent. Un train amena. 200 délégués des Soviets de Berlin et d'Hambourg qui se répandirent en ville, dont certains conférèrent avec les protagonistes du mouvement à Bruxelles. On vit apparaître à la tête Ides soldas mutinés, Erikstein, inconnu jusqu'alors, portant un monocle de deuil et ayant la tête enveloppée d'un pansement.L'autorité allemande qui avait télégraphié à Berlin pour demander des instructions, recevait l'ordre de coopérer avec l'administration révolutionnaire. Von der Lancken, chef du département politique, D. Freun, premier président, Haniel, président du gouvernement wallon, Hurt, gouverneur de Bruxelles et Scheiden, se mirent à la dis-position Idu Comité des soldats et des ouvriers et tinrent une réunion au Sénat. La foule massée d'evant la Palais de la Nation ouvrit de force les portes du Parc fermées depuis quatre ans. Les manifestations durèrent toute la journée, le cortège continua à parcourir la ville obligeant les officiers d'enlever leurs insignes. Lundi l'agitation grandit, des bagarres éclatèrent entre les soldats loyalistes et révolutionnaires. Des mitrailleuses entrèrent en action devant la Bourse, près de l'a gare du Nord, et boulevard Botanique. Les Allemands saisirent ce prétexte pour tirer sur les civils. Quatre furent tués et il y eut de nombreux blessés. En outre le domestique de M. Bour, Place Roger, fut poignardé. Les soldats mutinés se rendirent à la banque Allard où ils exigèrent un million de suite. Ils; se retirèrent emportant 100.000 francs. Dans une autre banque ils enlevèrent 50.000 francs. Plusieurs maisons furent pillées. Le Comité des soldats réuni en conseil de guerre condamna à mort l'artilleur Karl Krasowks, coupable de meutre et de vol à l'hôtel du Régent, place Rogier. La sentence fut exécutée sur l'heure en présence des membres du Comité. Sur les ordres du même comité, tous les déserteurs détenus à St-Gilles et ailleurs furent remis en liberté. Les détenus politiques de Vilvorde en profitèrent pour s'évader sur l'intiative du Sénateur Colleau dont il convient de louer l'attitude courageuse. A la suite de ces événements les Bruxellois comprirent qu'ils devaient s'abstenir de participer de quelque manière que ce •fut aux manifestation. Des proclamations des bourgmestres de l'agglomération les y engagèrent : "Chers concitoyens, "Dans quelques jours, nous serons délivrés de l'occupation ennemie. Au milieu des épreuves douloureuses que vous avez supportées avec tant d'endurance et de courage pendant plus de quatre ans, il importe à votre honneur que vous montriez les mêmes vertus au moment de l'affranchissement. Conservez votre calme et votre dignité. Evitez toute provocation. Attendez pour manifester publiquement votre joie, que le drapeau national soit arboré à l'hôtel de ville." En outre M. Lemonnier, ff. bourgmestre à Bruxelles, ifaïsait publier un arrêté interdisant tout rassemblement, tout cortège, toute circulation de bandes sur le territoire de la ville, et la députation permanente du Bra-bant interdisait le débit et la consommation de l'alcool et des liqueurs spiritueuses. D'autre part le parti ouvrier adressa une proclamation au peuple belge disant notamment : "Le peuple belge réintégré dans .ses libertés revendiquera avant tout de l'Allemagne nouvelle la j Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Noms avons priis .la résolution d'ouvrir, cette lainnée encoire, notre souscription, traditionnelle en faveur des étnennes des enfants pauvres d'Anvers). L'armistice ,en. effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de pain à ceux qui en manquent. C'est .pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : PREMIERE LISTE Par l'Iiinter.miédiiaiiine du1 Dr. Clément Philippe ... £ 3. 3. ° Jeu de carte ... ... ... 1. o- o Audiiltion M. Coryn ... ... 16.12.10 Ghyselen Alexandrie ... ... 3. o Anonyme ... ... ... S- o ♦ Un gouvernement national Démisson du cabinet belge Trois ministres socialistes Il semble se 'confirmer que le gouvernement belge démissionnerait en entier pour se reconstituer immédiatement en un gouvernement de coalition dans lequel le principe de la représentation proportionnelle serait appliqué. C'est ainsi que trois ministres libéraux et trois ministres socialistes seraient désignés. L'agence Reuter a déjà publié samedi à ce sujet une note inspirée dans laquelle on donnait comme nouveaux ministres: MM. Van-dervelde, Travail; Anseele, Chemins de fer, et W-auters Agriculture. Les socialistes disposeraient ainsi des trois ministères contrôlant l'immense majorité de la classe ouvrière. C'est à la suite d'une démarche faite auprès du Roi dès son arrivée à Gand, par un groupe d'hommes politiques de droite et de gauche venus de Bruxelles, que cette constitution d'un nouveau cabinet a été décidée. Ce groupe aurait vivement réclamé des réformes démocratiques. Nous avons dit, hier, en quoi ces réformes consisteraient. On annonce que le gouvernement se réunira le 22 .au ministère des Finances à Bruxelles pour fixer les termes de sa. démission. Le Parlement s'assemblerait le 26 pour entendre le discours du trône. Tous les députés et sénateurs seront présents. (On remarquera que ceci est conforme à une suggestion de la Métropole.) * * * A la dernière minute, on a averti le groupe parlementaire de Londres de ce que la réunion des Chambres aurait lieu vendredi prochain, 22 novembre. Les ordres se croisent et se contredisent créant un désarroi insensé. Des trains qui devaient partir du Havre, et en Succession emporter les parlementaires ne sont pas organisés. Le seul train qui soit parti lundi ne serait pas attendu à Bruxelles avant vendredi. D'après une dépêche Reuter du Havre datée de mardi, on annonce officiellement qu'à moins que, sauf imprévu, la Chambre reprendra ses travaux le 26 novembre et que le Roi devait entrer à Bruxelles mardi. D'après le correspondant spécial du Daily Telegraph à Bruges le Roi confierait la formation du nouveau cabinet à M. Delacroix, sénateur, resté en Belgique occupée. M. de Broqueville rentrerait dans la nouvelle combinaison avec MM. Vandervellde, Anseele et Wauters. ♦ La forteresse allemande d'Argentine Conflit entre pro-Allies et pro-Boches Pendant une grande manifestation pro-al-liée en Argentine pour fêter neutre viotoire, de graves .inoiden.ts se produisirent en face de VEpoca, l'organe du président germanophile. Des coups de revolver furent tirés et 20 personnes furent blessées. La police chargea sabre au clair. Un des blessés est mort. Les pro-Aïliés furent attaqués par les pro-Boches, qui arrachèrent les bannières des mains des manifestants. (Cette question de l'Argentine et des singulières sollicitudes manifestées à l'égard de soi-dilsiant Bellges d'Argentine fera, nous an-nonce-t-on, l'objet d'une interpellation immédiate au Parlement belge. Nous croyons savoir, d'autre part, que de grosses révélations seront faites sous peu.) — Suivant des nouvelles arrivées de I is-bonne, une grève générale a commencé lundi au Portugal et toutes les communications ont été interrompues. Un immense duperie La camouflage républicain de 1' Allemagne [J _ Le Kaiser a-t-il abdiqué ? Lord Robert Ceoiil a exprimé l'opinion que la révolution allemande pourrait fort biten n'être qu'un énorme piège. Nous avons été l'un des premiers, une fois lia première impression passée, à formuler cette pensée. Nouls remarquons avec non moins de satisfaction que, sur un autre point, nos vues concordent avec celles du Telegraaf, mieux placé que nous pour apprécier les menées de Troelstra en Hollande. Selon le grand journal d'Amsterdam, oes tentatives révolutionnaires n'ont d'autre objet que d'entraîner la Hollande dans l'a Confédération. germanique. Elles sont liées avec un, mouvement similaire en Suisse allemande. C'est ce que nous disions dans la Métropole de vendredi. Pour ce qui est du Kaiser, on commence à s'apercevoir qu'aucun acte d'abdication n'a été publié. Et voici qu'un télégramme de Copenhague parle d'un retour possible du Kaiser en Allemagne, une fois que le calme sera revenu. Dans ce cas, sa fuite ressemblerait à s'y tromper à un complot avec la Hollande. On sait que 1 'Algemeene Handelsblad s'est apitoyé sur le sort de ce pauvre unique Alte-ma'nd réfugié en Hollande, où des centaines de mille Belges ont été accueillis sans soulever de protestations ! "Le Conseil des ouvriers et soldats de Potsdam, mande-t^on de Copenhague, apprend qu'en raison des troubles en Hollande, il est probable que l'ex-Kaiser rentre en Allemagne."Le prince Eitel a publié une proclamation demandant à ses camarades de Potsd>am de se mettre à l'a disposition du nouveau gouvernement. " La fuite en Hollande Le Berliner Tageblatt dit que ce ne fut qu'au commencement de novembre qu'un Conseil! tenu à Potsdam mit le Kaiser au courant de la situation critique en l'engageant de se rendre au grand quartier général. Là, Hindenburg refusa de sacrifier plus de vies humaines (?). Von, Hinitze et von Pilessen suggérèrent la fuite en Hollande, qui fut acceptée. Le Matin de Paris dit qu'il est évident d'après tout ce que l'on raconte que le Kaiser n'a pas abdiqué. Au resté, aucun acte formel d'abdication n'a été publié. Le journal proteste contre le "séjour idyllique" que le Kaiser fait en ce moment en Hollande et se montre surtout indignée dJ banquet qui .a été offert par les aviateurs hollandais à celui que le journal appelle "l'assassin de nos femmes et de nos an.fants". "Cet assassin, dit l'organe parisien, devrait être livré à lia julstice et une instruction criminelle devrait être ouverte conre lui en Angleterre et en Amérique. La France entière réclame sa condamnation et le gouvernement hollandais devrait être averti qu'on ne saurait tolérer que son hôte criminel prépare de nouveaux forfaits pour l'avenir, sous la protection de l'excessive hospitalité de la Hollande et le prétexte de la révolution. Le camouflage démocratique Le " nouveau " ministère allemand Le "gouvernement allemand1" vient de prendre une nouvelle forme. Un radiotélégramme de ses stations T.S.F. en date du 15 novembre annonce que conformément à une "décision" du "Conseil ides plénipotentiaires natio-naux-r" (probablement formé par les six socialistes qui, la semaine dernière( prétendaient être "le" 'gouvernement) les "départements d'Etat" ont été attribués comme suit : Affaires étrangères, Dr. Soif. Trésorerie d'Etat, Schiffer. Département économique d'Etat, Dr. August Millier. Département d'état pour le démobilisation industrielle, Dr. Koth. Département des vivres de guerre, Emanuel Wurm. Département d'Etat du travail, Bauer. Ministre de la Guerre, Scheuch. Amirauté d'Etat, Von Mann. Département d'Etat de la Justice, Dr. Krause. Postes d'Etat, Ruedlin.. De nouveaux sous-secrétaires ont été nommés comme suit : Affaires étrangères, Dr. David. Département des vivres de guerre, Robert Schmidt. Département du travail, Giesberts. Comme assistants aux secrétaires d'Etat : Affaires étrangères, Karl Kautsky. Trésorerie d'Etat, Eduard Bernstein. Département économique, Erdman Kœln. Démobilisation industrielle, Btichner et Schumainn. Travail, Noske et Vogthen. Justice, Dr. Oskar Cohn. Erzberger, secrétaire d'Etat, dirigera les préliminaires des négociations de paix en conjonction avec le ministère des Affaires étrangères. Les nominations au département de l'Intérieur sont encore en suspens. Il est remarquable que les chefs des "départements d Etat" sont presque tous d'anciens "ministres" du cabinet Max et que les socialistes sont rélégués dans les postes d'assistants aux secrétaires d'Etat. Quant aux six chefs socialistes, ils reparaîtront peut-être au ministère de l'Intérieur. L'emploi du mot Etat dans toutes ces dénominations produit une œrtaine confusion, car jusqu'ici il n'était appliqué qu aux organisations prussiennes pour distinguer celles-ci des fonctions communes. à l'Allemagne et qui étaient dotées du qualificatif impérial, aujourd'hui banni. ^11 faut noter que toutes ces modifications n ont aucune base constitutionnelle, qu'on ne parle plus guère des élections à la Constituante et que même la république na' pas été formellement proclamée encore que, pour l'instant, une autre forme de gouvernement ne paraisse gu^re concevable. rout paraît indiquer qu'avec le retour au calme et la certitude de la paix, les partis impérialistes reprennent leur assiette. Le silence et 1 inactivité apparente du Centre sont en outre inquiétants. Pour donner la couleur loeale Un télégramme d'Amsterdam dit que des bandes de terroristes profitent de la situation irréguilière de Berlin pour y commettre des actes de violence. Le Rheinisch Westjaelische Zeitung raconte que samedi dernier un sous-officier accompagné de huit hommes s'est présenté aux bureaux du Deutsche Tageszeitung et a demande, au nom du Conseil' des ouvriers et des soldats, à voir le comte Reventlow. Cette demande fut formulée de telle façon qu il était évident que les soldats avaient l'intention de s'emparer de la personne du oomte. On. s'enquit, auprès du Conseil ouvrier siegeant au Reichstag et celui répondii qu il ne savait rien de l'affaire et qu'une patrouille alliait être envoyée. Entre temps, les soldats eit leur chef avaient disparu sans laisser de traces. Encore une abdication en douceur Un fonctionnaire autrichien qui était présent à l'abdication de l"ex-empereur Charles, comme roi de Hongrie, rapporte que le monarque renonça jusqu'au dernier jour de renoncer à la couronne. Enfin, cédant aux instances formelles du cardinal Czernoch, il signa le décret d'abdiquation en pleurant. Pendant le séjour du roi Chaules au château de Godollo, un groupe de soldats tenta de pénétrer dans le château pour massacrer la famille royale, mais l'empereur et l'impé ratrioe réussirent à s'échapper. Le château, cependant, fut détruit. Un télégramme de Zurich rapporte que le leader socialiste Herr Renner a été nommé président du gouvernement provisoire en, Autriche. Le gouvernement, dit-on, va publier tous les documents politiques trouvés aux archives du ministère des Affairels étrangères, dont les plus importants, cependant, ont été détruits par le comte Andrassy. La république en Hongrie Une république vient d'être proclamée en Hongrie. Le comte Karolyi a dit à l'archiduc Joseph que la Hongrie le tenait en grande estime. (L'archiduc sera, apparemment, le futur roi de Hongrie.) La police de Berlin Berlin est doté d'un nouveau préfet de police, du nom d'Eichhorn. Il a communiqué à la presse qu'il avait aboli la surveillance des opinions- politiques des habitants par la police et qu'il assurerait la liberté de tout le monde en cette matière. La police politique a été supprimée mais... un Comité de sûreté a été formé. Dans chaque section, un homme sûr choisi dans le peuple agira comme "conseiller" de chaque commissariat. Les "Polizei" ne traîneront plus le sabre, mais ne seront armés que d'une matraque en caoutchouc. On ne dit rien du casque à pointe. Eichhorn s'est prononcé contre le bolchevisme. Il a déclaré que le but de la police devait être de développer le sentiment de la liberté même parmi ses sousK>r-dres.(Voir suite 3e page, 4e colonne)

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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