La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 01 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z892806690/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. g£ME ANNEE. JEUDI 1 AVRIL 1915. N°- 91. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. RIEN A SIGNALER. BOMBARDEMENT DE VERDUN. PARIS. 31 mars.—Communiqué officiel de 15 ^A;icun changement n'est signalé dans la situation depuis le communiqué d'hier soir. PARIS, 30 mars.—Communiqué de 2 o heures:— La nuit du 29, l'ennemi continua sans succès le bombardement des ponts de Nieuport. Une canonnade intermittente s'est produite hier sur tout le front de la mer à l'Aisne. En Champagne, dans le district de Fertiles, Beauséjour et Ville-sur-Tourbe nous avons remporte l'avantage au cours de divers engagements d'artillerie et opérations de mines. - Dans l'Argonne, la lutte continue en divers points de la ligne, avec rage et obstination, mais sans résultats appréciables de part ni d'autre. Le fort 'le Dou-au-Mont, au nord de Verdun, fut atteint, hier, par plusieurs obus de 21 eenti- Notre artillerie réduisit immédiatement la batterie allemande au silence, et le. fort ne subit aucun dommage. Dans la région à l'ouest du Bols le" Prêtre nous avons emporté une série de tranchées et capturé une centaine de prisonniers, dont un officier et trois sous-officiers. En. . dépit d'une contre-attaque violente, nous avons conservé la plupart des tranchées .antérieurement .capturées. A l'ouest de Pont-à-Mousson, sur la route meuant du cabaret Saint-Pierre à Regndeville, p.ous avons capturé un poste allemand et reçusse trois contre-attaques.' la nuit du 29. Sept cents cadavres allemands ont été comptés sur le champ, de bataille du Hartmannsweiler-kopf.—Reuter.VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 31 mars.—Le grand-quartier général communique ce qui suit :— Fur le théâtre occidental de la guerre les Français firent une attaque à l'ouest de Pont-à-Mousson, à l'est et tout près de Regmierville, ainsi que dans le Bois-le-Prêtré, mais ils furent repousses avec de fortes' pertes. A un endroit à l'ouest du Bois-le-Prêtre les combats continuent. Hier des aviateurs ennemis' ont' jeté des Lombes sur les villes belges de Bruges, Courtrai et Ghistelles, sans causer aucun dégât militaire.. A Courtrai un Belge fut tué et un autre grièvement, blessé dans le voisinage d'un hôpital. Sur le théâtre occidental de la guerre, le district de la frontière russe, au nord de Mernel, est libéré. L'ennemi, défait à Tauroggen, a battu en retraite dans la direction de Skavvdwille. Les troupes russes qui au cours de ces derniers jours ont avancé contre nos positions au nord de la forêt d'Augustowo ont été rejetées par notre courte avance dans la forêt et le terrain entre les lacs Ji Fejny. Le nombre de Russes faits prisonniers au cours de ces engagements à Krasnopol et au nord-est a été encore augmenté de 500. En outre 220 Russes ont été faits prisonniers à Klimki, sur la Szkwa.—Wireless News. LE NOUVEAU PLAN DE CAMPAGNE ALLEMAND. UN CONSEIL DE GUERRE IMPERIAL. PARIS, 31 mars.—Le " Temps " public un télégramme de Pétrograde disant qu'un conseil clo pu. ,tc se tient à Berlin, et que le ICaiser et von cler Goltz y assistent. Un nouveau plan de campagne et cîe nouvelles instructions diplomatiques sont préparées en vue de parer à la nouvelle situation créée par la chute de Przemysl et l'état des affaires à Constantinople.—Reuter. AMSTERDAM, 31 mars. — Le "Telegraaf" dit fiue le maréchal von dey Goltz arrivé la nuit dernière à Berlin, est parti pour le grand quartier-général.—Reuter.LA GUERRE AERIENNE. NOUVEAU RAID SUR ZEEBRUGGE. AMSTERDAM. "«1 mars.—Le "Telegraaf" apprend de l'Ecluse que hier à cinq heures du matin plusieurs aviateurs alliés ont paru au-dessus de Bruges, volant dans la direction de Z brugge. où l'on entendait l'explosion . de bombes et le bruit du canon. , Le résultat de l'attaque est inconnu. Après la récente attaque contre le champ d'aviation de <;ïts (près de Roulers) la base d'aviation a été transportée vers un endroit inconnu. De forts détachements de cavalerie venant de •J'Yser ont traversé Bruges dans la direction de icst. Un train rempli de soldats est passé la mi-t dernière par Maldeghem dans la même direction. De nombreux blessés arrivent journellement à Bruges. Lue violente canonnade s'entend de nouveau à la côte, venant do la direction de Nieuport. On ('r°it, en général, que les Allemands bombardent ce nouveau les ecluses.—Reuter. BOMBES SUR BAILLEUL. PARIS, 31 mars.—Un télégramme d'Haze-Prouck dit qu'.un .Zeppelin a survolé Bailleul ce jnaUn, lançant deux bombes qui tombèrent dans !"s champs sans faire aucun dégât. Le dirigeable se porta ensuite vers Armentières. Los autorités dé la gare d'Hazebro.uck avaient averties (!e l'approche du Zeppelin, et avaient 1;ut éteindre toutes les lumières.—Reuter. PARIS, 31 mars.—Un Taube a survolé Bailleul 'na in. lançant six bombes, qui ne firent aucun d'^ât.-- Reuter. AMSTERDAM, 31 mars.—-D'apTès le " Tele- • un Zeppelin a été vu aujourd'hui au-oessu • tl'..'s iles de Vlifcland et de Terschelling, taisant rapidement route vers l'ouest.—Reuter. UNE AVANCE DES ALLIES? AMSTERDAM, 31 mars.—Un télégramme d© -J-eluse dit que la population a 1 impression 'grandissante que les armées des Alliés avancent ' ii'Cruent mais sûrement. Des indications dans ic sens sont signalées de toutes parts. Ln long train rempli de femmes et d'enfants tenant de Lille est passé hier par Courtrai. Les garnisons d'Anvers et de Carnhoot (?) \ew&611*' ^eS SigneS d'inquiétude.—Central . ~ Les Arméniens de Zeitun sont entrés en •"\olte ouverte, depuis l'expédition victorieuse enn llsses vors Bosphore. De nombreux ^patriotes vont grossir les rangs des armées russes. LES PIRATES DE HAUTE MER. UN AUTRE PAQUEBOT ANGLAIS COULE. LONDRES, 31 mars.—Le vapeur " Flami-nian " de la Compagnie Ellerman de Liverpool a été torpillé par un sous-marin allemand, qu'on dit être le " 02!?," au large des lies Scilly, lundi I après-midi à une heure. Le navire allait de Çapetown à Glasgow, avec une cargaison de marchandises diverses, et il coula en quelques minutes. L'équipage eut à peine le temps de se réfugier dans les canots avant que le sous-marin ne tirât une douzaine de coups de canon; il né fut pas possible de sauver les objets, appartenant à l'équipage, et celui-ci fut recueilli "par le vapeur danois " Florinda," arrivé à Holyhead ce matin. Tous sont sauvés. Le premier officier raconta que le sous-marin fut signalé lundi après-midi à 1 heure 15. Le capitaine donna l'ordre de lancer les canots et fit mettre les machines à pleine pression. Le s'ous-marin lui fit la chasse, et après une heure ratrappa le navire, et tira trois coups de canon dans sa direction, donnant en même temps le signal d'arrêter. Aussitôt après le signal 44 Abandonnez le navire immédiatement" fut donné. ; Le sous-marin vint se ranger à côté du navire, à une distance de vingt mètres. Nous prîmes place dans les canots et nous réfugiâmes à bord : du navire danois.. ENCORE UNE VICTIME. •JARDIPF, 31 mars.—Le " Cardiff Echo " dit ' que des nouvelles ont été reçues, selon lesquelles le vapeur "Crown of Castile " a été torpillé au large "des îles Scilly, NAVIRE HOLLANDAIS ATTAQUE. AMSTERDAM, 31 mars.—Un télégramme d'Ymuiden dit que le capitaine du chalutier à vapeur " Hiberhia "'"rapporte que, pendant qu'il péchait lundi matin entre 10 et 11 heures par 54 degrés 16 minutes de latitude nord et 5 degrés 30 minutes de longitude est, un aéroplane allemand avec trois personnes à bord et portant deux petits pavillons de guerre, survola son navire à faible altitude est jeta une bombe à courte distance du navire, qui tomba à l'eau et fit explosion. Une demie heure plus tard deux Zeppelins survolèrent le chalutier. L'un était marqué " L9." Peu après, le' capitaine observa un certain nombre de navires dû guerre allemands. Le "Telegraaf" dit que 1' "Hibernia" fut arrêté par un torpilleur; un officier monta à bord. Après avoir inspecté le navire de la proue à la qu-ille,. il lui permit de continuer sa route.— Reuter. UN SOUS-MARIN ATTAQUE. EXPLOIT D'UN CROISEUR • FRANÇAIS. PARIS, 31 mars.—Le ministère de la Marine publie la note suivante:— Hier après-midi un navire de la flottille de la seconde escadre légère française, au large de Dieppe, aperçut un sous-marin allemand naviguant à la surface. Le navire français partit aussitôt à la poursuite et força le sous-marin à plonger. Il bombarda ensuite son périscope et manœuvra pour le couler. Le- navire français passa au-dessus du sous-marin au moment où le périscope disparaissait et remarqua une grande quantité d'huile qui , j flottait à la surface.—-Reuter. L'ACCIDENT DE "LA TOI'.7AINE." UN COMPLOT ALLEMAND. PARIS, 31 mars.—Le commissaire Dubec, attaché au Service des recherches du ministère de l'Intérieur, a fait arrêter R. Swoboda, sujet allemand, dans un hôtel de la rue de Rivoli a Paris. Il sera transfère au Havre, au siège social de la Compagnie Générale Transatlantique. Au. cours d'investigations pratiquées dans la chambre de cet individu, il fut établi qui il était responsable de l'incendie qui a éclaté à bord du paquebot, et la correspondance saisie révèle-qu'il « s'embarqua le 27 février à New-York, muni d'un passeport américain, avec mission de faire sauter ïe navire. Swoboda devint suspect à la suite de certaines remarques qu'il avait faites, alors qu'il se trouvait à bord du paquebot.—Central News. A L'ANTWERP WATER WORKS. L'Antwerp Water Works Co., Ltd., a tenu son assemblée générale hier à Cannon-street Hôtel. M. George Evans a déclaré qu'à cause de la guerre les commissaires avaient été empêchés de se rendre à Anvers pour la vérification semestrielle^ et que le compte de profits èt pertes ne pouvait donc être présenté. " Le directeur est retourné à Anvers il y a trois mois et tous les employés, excepté quelques Anglais, sont à leur poste depuis quelque temps. Pendant le bombardement des forts, l'usine de Waelhem subit des dégâts considérables. L'objectif de l'ennemi était certainement d'arrêter la distribution d'eau, et il fut très surpris qu'elle eût continué à fonctionner. Cela fut possible, grâce aux plans préparés par M. le Dr ICemna il y a de longues années, à la demande des autorités militaires. Il ne peut y avoir de doute que la compagnie a sauvé la vilie d'une épidémie. Une estimation provisoire des dégâts s'élève à £18,000 (1rs. 450,000), dont £13,000 (frs. 325,000) représentent la perte en immeubles et installations. LA SITUATION DE LA REICHSBANK. BERLIN. 30 mars.—A l'assemblée annuelle dé la Reichsbank, tenue ce jour, la situation dû marché monétaire fut déclarée favorable. Les transactions de la Banque d'Empire furent estimées à 522 milliards de marks, soit une aug-, mentation de cent milliards sur le chiffre correspondant de l'année précédente. Le profit net s'élève à 83,750,000 frs., contre 62,500,000 frs. en 1913- Suivant le recensement du 1er décembre 1914, les têtes de bétail en Allemagne étaient au nombre de 22 millions à là date du 1er décembre 1914, contre 21 millions au 1er décembre 1913. Le nombre des moutons, porcs et chèvres est resté sensiblement le même. Les prévisions de la récolte en Autriche sont favorables.—Wireless Press. — Une mission japonaise composée d'un colonel et de quatre majors, et. accompagnée d'un major russe, est arrivée mercredi au Havre. Elle a été reçue par le commandant de la base anglaise, et a rendu visite au chef de cabinet belge et â plusieurs autorités militaires. — On annonce que le nouveau contretorpilleur grec " Lesbos " construit en Angleterre a été lancé samedi. Les destroyers " Crète " et " Chio " qui avaient été lancés précédemment seront- livrés à la marine grecque le 26 mai» » LA TAXE SUR LES ABSENTS j< LA COMMISSION INTERCOMMUNALE PROTESTE, ^ SiEKR STRANDES REPOND . . . Nous sommes heureux de pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs quelques documents inédits qui ont trait notamment à la fameuse ® ,axe sur les absents. On verra que le point de me de l'administration communale anversoise j ïst logique et marqué au coin du meilleur bon q sens J Anvers, le 7 février 1915. 0 Monsieur le sénateur Strandès, président du gouvernement civil à Anvers. t: Au nom des villes et communes de l'enceinte v 'ortifiée d'Anvers, nous avons l'honneur d'attirer 6 /otre attention sur le fait que la contribution du a lécuple des impôts personnels qui vient d'être s mposée par un arrêté du gouvernement général le Belgique est contraire aux termes de l'arrêté ^ lu 9 janvier 1915 relatif à la contribution de £ juerre. Aux ternies de cet arrêté et des promesses <l 'aites aux conseillers provinciaux, il ne serait plus imposé de contributions au pays,( aux provinces ou aux communes pendant le cours des louze mois prochains, à l'exception de celles qui " constitueraient des amendes et que rendraient. " nécessaires les agissements punissables contre 1 .'armée allemande ou contre l'administration ^ illemande. D'autre part, aux termes des articles. 18 et 49 de la Convention de la Haye, les contributions à percevoir par l'occupant sont de ? ieux sortes: lo, les impôts en vigueur; 2o, les contributions de guerre. ' Pour les premiers, il y a lieu de suivre les règles de l'assiette et de la répartition en rigueur;' pour les secondes, où les besoins de l'armée ou de l'administration du territoire Dccupé entrent seuls en considération, la ques- V ion est réglée par l'arrêté susdit du 9 janvier il 1915. . One troisième catégorie d'impôts, qui ne u seraient ni des impôts de guerre, ni des impôts , perçus sur la base"de l'assiette et de la réparti- cl ion en vigueur, ne nous paraissent en aucun litre rentrer dans les ternies de la Convention de v La Haye. 11 Nous avons pour devoir de défendre les inté- c êts de nos concitoyens absents, et nous vous nions en conséquence de bien vouloir accorder îux considérations qui précèdent, le ■ bénéfice l'un bienveillant examen. Pour la Commission intercommunale ?r le Président (s.) L. FRANCK. 1 A cette lettre, le président du gouvernement (; ïivil répondit dans les termes suivants:— Kaiserliche Zivilverwaltung No. 1/1816. Anvers. 3 mars 1915. Au Président de la Commission intercom-nunale : Contre vos griefs concernant'l'ordonnance'du ^ l'J janvier (taxe sur les Belges absents) jè- doi* n'élever avec véhémence. L'ordonnance n'est en aucune sorte en con- ® radiction avec la déclaration prononcée par le «' jouverneur-général lors des délibérations du conseil provincial et publiée le 6 janvier, à savoir qu'aucun impôt nouveau ne serait levé lans le pays, parce que ces déclarations ne concernaient que les indemnités dans le sens de .'article 49-51 du règlement de La Haye et non q les impôts dans le sens de l'art. 48. L'ordonnance n'est pas non plus en contra- e liction avec l'art. 48 des conventions de La Haye joncernant la guerre territoriale. Car cet article f idmet que, pour couvrir les frais ordinaires d'ad- c ninistration du territoire occupé, des impôts I puissent être levés supplémentairement à ceux b lui existent .déjà. Les auteurs des conventions de La Haye sur la a juerre territoriale ayant en vue la levée des im- z oôts ont rédigé l'article spécial que la fixation et e partage des impôts devraient se faire selon c es prescriptions établies., non comme une obJi- c jàtion, par la simple raison que ceci ne serait a pas toujours possible. Pour le restant, la taxe l sur les absents doit être rangée parmi les impôts a personnels déjà existants. 1; Je ferai observer aussi que le droit concernant ï la liberté de séjour, n'est pas non plus aboli par c L'ordonnance, parce que l'ordonnance ne force a îucun des contribuables intéressés à retourner ;a Belgique (?). Cette ordonnance vise les Belges t lisés qui ont abandonné leurs compatriotes néces- T-îiteux et qui dépensent leur argent à l'étranger, 1 iiminuant ainsi la possibilité pour leurs com- Ç patriotes restés au pays de gagner de l'argent et 1 lugmentant les charges des impôts publics. Ceci ci ru cas où ils ne seraient pas rentrés au 1er mars, c Précisément pour cette raison-ci, cette ordon- o îance a été admise dans plusieurs milieux de s Belges restés au pays. a La Commission intercommunale n'aura pas à 1 je soucier de la levée de cet impôt. Ce n'est pas ians raisons que l'ordonnance a reconnu le droit f ïu • chef de direction auprès du gouverneur- c général de Belgique de délivrer certaines exemp- q ions. n Il sera fait un usage équitable de ce droit. <; D'autre part, l'on peut s'attendre à ce que les c comités belges, de 'leur côté, soutiendront de i: .outes leurs forces ces impôts, levés dans la c pensée du bien-être général des habitants. Le président de la Kaiserl. Zivilverwaltung.(s) JUSTUS STRANDES. (i On voit que la lettre du Herr Strandès- est i noins rigide que le texte de von Bissing et qu'il < n'est _ fait allusion qu'aux Belges aisés, pour i l'application de la taxe. Réponse a. été donnée à 0 la lettre du président allemand. Voici la repro luction textuelle de cette réponse :— Anvers, le 13 mars 1915. Monsieur le sénateur Strandès, président du gouvernement civil à Anvers. ^ Monsieur le Président, (j En réponse à votre note du 3 mars, nous ivons l'honneur de présenter les considérations suivantes. • La déclaration faite le 9 décembre 191-1 par le + chef de l'administration civile, auprès du gou- .. semeur-général en Belgique porte : "Dans la. '-i supposition que le paiement des quote-parts mensuelles de 40 millions sera ponctuellement -effectué, son Excellence le gouverneur-général a ' léclaré que d'autres contributions ne seront pas ® imposées au pays, aux provinces et aux com- r nunes, à moins que des délits contre l'armée ou 'administration allemande ne rendent nécessaires ® les contributions de punition." Cette promesse est absolument formelle ; elle \ ne permet point la distinction indiquée dans * votre note, le terme "contribution" qui a été c sm ployé en français, ne souffre pas pareille interprétation.Les articles 48 et 49 de la Convention de La. Haye ne laissent d'ailleurs pas do doute que i! même à n'appliquer l'arrêté de M. le gouverneur- r général qu'aux seules contributions de guerre, il 1 faille entendre par là toutes les contributions ex- 1 iraordinaires, c'est à dire toutes les contributions 2 émanant de l'occupant, en dehors des lois nationales existantes, qu'elles aient pour objet t les besoins de l'armée ou l'administration du s pays. Quant à l'esprit qui a présidé aux négocia-•ions, il est certain que si l'idée avait ï été émise qu'en dehors de la contribution :1e guerre -de 480 .millions, l'administration é illemande pourrait lever d'autres impositions et notamment des impositions ayant un caractère I L'éptessiî, tendant a, 'frapper un© partie " de. nos ' COMMUNIQUES OFFICIELS ï RUSSES. ,E BOMBARDEMENT DE LIBÀU. ■ j DANS LA PASSE D'USZOK. (| a t RETROGRADE, ::<) mars.—Communique du -j rand quartier-général:— r Trois personnes ont été tuées et sept blessées la suite des deux derniers bombardements, e vapeur " Baltica " a considérablement souffert. uinze maisons ont. été endommagées, plusieurs [ibles ont été rompus, et de nombreuses -vitres r nt volé en éclats. Sur le front occidental du Niémen l'action con- (. nue. Près du village de Strumbaglow, à en- c; iron huit milles au nord-ouest de Lodzie, les r nrvivànts d'un bataillon que nous avions t ttaqué à la bayonnette, ont déposé les armes et j: c sont rendus, au nombre de 250. j Sur la rive droite de la Narew, entre la Szkwa t l'Omulew, le combat continue pour la prise c e possession de bois isolés et de hauteurs., (i ous avons refoulé l'ennemi de la région autour u village de Wach. * J; Dans les Carpathes. entre Bartfeld et la passe L 'Uzsok, l'action se développe avec un succès r mrplet. Malgré la résistance acharnée de l'en- ( emi et une série de contre-attaques désespérées, j- ous avons pris d'assaut plusieurs positions forti- c ées sur les hauteurs et capturé clans le cours | e la journée 76 officiers, "6384 soldats, cinq i anons, 21 mitrailleuses et un mortier. j Un détachement ennemi, avançant de Czer- ( owitz, a passé la frontière le 28 et est arrivé ] mi-route de Chotin. Des mesures ont été c rises pour, repousser ce détachement.—Reuter. CRACOVIE ET LES CARPATHES. AMSTERDAM, 31 mars.—Un correspondant r ipporte sous réserve que les dépôts des banques 3 Cracovic ont été transférés à Budapest. I On annonce, d'autre part. c]ue des tTO.upes e avaroises font partie de la garnison à Prague, à i suite des émeutes fréquentes dans les rangs es Tchèques. - Les Autrichiens fortifient hâtivement les en- j irons de la cité de Cracovie et créent de ombreuses tranchées, en prévision d'une prohaine attaque russe.—Central News. PRISONNIERS COSSUS A PRZEMYSL. KIEFF, 30 mars.—Aujourd'hui sont arrivés ; n 172 officiers faits prisonniers à Przemysl. ous l'ont partie de l'aristocratie hongroise. Ils orient des uniformes riches et ont des quantités r normes de bagages.—Reuter. ]. — ! ( RENFORTS ALLEMANDS. < Ll (jrANO. 30 mars.— Une dépêche, d'Ungvar r it que cent <-i six.ù-ains avec des troupes t ixonnfs et bavaroises sont arrivés .dans les Car- [ allies depuis le 24 mars. Quatre corps d'armée? j >nt venu s'ajouter aux cinq corps qui se :ouvent déjà là.—Central News. , j _ - , INVASION MANQUEE. f LUCANO, 30 mars.—On mande cle Bucarest i ue les Autrichiens envahissent la Bessarabie, < vec le double objectif d'influencer la Roumanie j L de menacer Odessa,—Central News. r BUCAREST. 30 mars.—On rapporte de la :0ratière roumaine que des forces autrichiennes j Dnsidérables ont traversé la Pruth hier jirès de ^ ;oirau et entrèrent en Bessarabie, où elles tom- ] èrent dans une embuscade russe, et furent ] )rcées de battre en retraite à travers la rivière, i vec de fortes pertes.—Exchange. x - — ■ ? i i on citoyens parce que, usant de leur liberté, ils l, stinient ne pas devoir résider dans le pays, g ucun des délégués qui assistaient aux délibéra- g ons, n'aurait po.ursuiyi les négociations et ucun des conseils provinciaux n'aurait voté i emprunt. Pareille réserve" eut énervé la sécu- l ité d'être à l'abri de toute nouvelle imposition, ^ 'est à dire un des avantages essentiels présentés ux délégués pour déterminer leur adhésion. L'impôt sur les absents apparaît comme con-■aire aux principes les plus certains du droit ublic et de l'économie politique. Ce n'est pas l fortune qui est atteinte, mais c'est un acte ui n'a avec la situation économique du contri-uable aucun rapport nécessaire. Sans résider ans le pays, ou peut largement contribuer aux cuvres d'assistance sociale; beaucoup de nos Mi-citoyens, absents en ce moment, le font. Us sront néanmoins frappés d'une pénalité sans c voir été entendus et, pour un acte qui n'est que usage de leur droit. 1 La réponse.courtoise et détaillée que vous nous ! lites, nous aurait engagés à rencontrer les autres onsidérations que vous faites valoir et sur les-uelles nous ne sommes pas d'accord, mais en 1 îêine temps, nous avons reçu communication 5 'un arrêté d'éxecution qui fait apparaître cette 1 brresponclanoe comme désormais inutile. Il ne ous reste donc que le regret et le devoir cle ia intenir nos protestations. A Pour la Commission intercommunale, le Président, (s.) L. FRANCK. Enfin la dernière lettre que nous reproduisons { .•lie est datée du 22 courant) montre, connue les ( récédentes. c|ue T administration communale 'Anvers a fait son devoir, en. toute honnêteté, « oui: coinbàttrè l'injuste taxe qui â été trouvée ; quîtâble par quelques anti-patriotes:— ^ Ville d'Anvers, 7e Bureau, •Taxe sur les absents. Anvers, je 22 mars 1.915. Le Collège des bourgmestre et échevins, à M. ( 'au Vyve, Directeur des contributions directes, ouànes et accises cle la province d'Anvers:— > Monsieur le Directeur, Vous nous avez fait parvenir le 10 courant, les 1 istructâons d'exécution et l'instruction aclmi.nis-rative concernant la perception de la taxe sur les bsents, établie par l'arrêté en date du 16 janvier 9:15 de M. le gouverneur-général allemand. Sous confirmation .des .arguments d'ordre "junique que la Commission intercommunale, agis- i ant en son nom, au nom de notre administration t des autres communes de l'agglomération j 'Anvers a fait valoir dans ses lettres des 7 février ' î fc 13 courant à M. le président de la Zivilver- j i •altung, nous sommes d'avis que. s'agissant d'un 1 np'ôt général, le soin d'en préparer et d'en i ssurer le recouvrement incombe au pouvoir ! , entrai. , C'est .donc par erreur que lesdites inslruc- ! j ions chargent les administrations communales 1 u soin de former les rôles et les listes servant : la perception de la taxe. Ces administrations i ] 'ont aucune compétence en la matière. L'opinion j ' e comprendrait pas que dans ces circonstances j ï otre administration, consentit à sortir des ses > Itributions. « D'ailleurs, tous les élément-s pour établir un î •avail présentant les garanties indispensables de incérité et d'exactitude, nous font défaut. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'ex-ression de notre haute considération. i Au nom du Collège des Bourgmestre et < clie vins. i l'ar orclonnance. i 1 xvsecrétaire,. . .. .. ..Lo Bourgmestre, : (sJ H. MJ5L.IS. t*.y J. DE VOS. < .'ALLEMAGNE EMPRUNTE A LA BELGIQUE. — A PROPOS D'UN BILAN. S; PARIS, 29 mars.—L' "Eclio de Paris" publie i ir i note suivante: — 1 Le bilan, au ;17 mars, de la "Société Générale & e Belgique" (c'est l'établissement que les. utorités allemandes ont chargé d'émettre des g, illets, en remplacement de la Banque nationale e Belgique) montre que les Allemands parvien- p ent à se fairq avancer de l'argent juscpie par le k îalheureux pays qu'ils ont ruiné. k Voici, à la lumière du bilan, comment ils ont rocédé :— Ils ont fait émettre par les provinces belges 160 n îillions cle bons. Ils ont porté ces bons à la q Société Générale de Belgique." et ils ont fait p mettre par celle-ci 160 millions 800,000 francs e billets de banque. Ces billets ont évidem- - rent été d.onnés en paiement à des Belges, qui se ' rouvent ainsi avancer à l'Allemagne plus de 160 ^ îillions, sans autre contre-partie que du papier... s* ayablç par la Belgique. b 1/e bilan de la " Société Générale de Belgique " q ontient, il est vrai, une encaisse " métallique " )n ne parle pas d'or, et pour cause). Mais cette ^.( ncaisse, qui comprend notamment de la e îonnaie allemande, correspond tout juste aux „ épôts qui ont sans doute été faits par des Aile- n îands. Ou plutôt il y a 52 millions V d'encaisse pur 54 millions ^ i de dépôts. Plus cle 2 n n liions ont déjà été soustraits à 1'enca.isse pour „ tre " avancés sur des dépôts effectués à ^ étranger." Il en résulte bien que les prétendus 0 illets cle banque belges émis sous le contrôle de . Allemagne n'ont absolument pour contre-valeur ~ ue le produit éventuel du chantage exercé par _ îs Allemands sur les provinces belges. Voilà î: u papier bien gagé. D'autre part, on écrit de Bruxelles au même d aurnal :— ,e Les Allemands viennent.de refuser le paie- v- :ient en mark de 1: indemnité mensuelle de 40 a lillions, imposée à la capitale cle la Belgique. n ls ont exigé le versenrent cle la somme en francs ° t billets belges de la Banque nationale. N'est ce point un signe des temps? ^ ti <0S CHEVAUX REPRODUCTEUR S 1 r— P DESORDRES A CONTICH. 11 e — a n (Correspondance particulière.) n CONTICH, 27 mars (par courrier).—Dernière- îent l'autorité communale de Contich reçut ^ avis de réunir sur la place communale pour une ^ late déterminée tous les chevaux du canton. ( !ipq cents chevaux étaient là le jour indiqué, .es Allemands, qui avaient réquisitionné ces , hevaux, avaient promis clans leurs circulaires de „ ie pas s'emparer des beaux chevaux reproduc-eurs. Quelle ne fut pas la. déception cle nos iraves fermiers en voyant que- c'étaient tout , uste ceux-là qu'ils réquisitionnaient et qu'ils ^ nmenaient avec eux. Un certain fermier... était r; ii avec: une belle jument pleine, qu'il avait ' iayée l'année pasée 2600 fr.. et elle avait encore „ agné en valeur depuis; c'était la plus belle ' iête cles alentours. Les Allemands, ces bons r pôtres, lui offrirent 1400 pour son cheval. Grand r .écontentement du fermier, qui ne voulait pas y, éder son cheval à ce prix. ' Tous les paysans Irent cause commune avec le'fémii'er ; des mur-îures et des menaces retentirent de toutes parts, 1 t ils en seraient venus aux mains avec les loches si ceux-ci n'étaient parvenus à s'éclipser ans un estaminet. Deux des Allemands tirèrent T eurs revolvers; heureusement, par un singulier lasarcl les coups ne partirent pas. Si un seul erinier avait été touché les Boches auraient passé m mauvais quart d'heure. Grâce à la prompte c ntervention du bourgmestre du village, le calme j, ut peu-à-peu rétabli, et cela au grand avantage et j lien-être cle toute le village, car .qui sait quel ort aurait été réservé aux malheureux habitants 'c i un seul Allemand avait été tué ou malmené? f La belle jument a été amenée au grand étonne- f lient de tout le monde, surtout que dans leurs f] ffiches les Allemands affirmaient ne pas en r ouloir aux chevaux reproducteurs. On les connaît... q L'ATTAQUE DU BOSPHORE. „ UN COMMUNIQUE RUSSE. ) P ET RO GRAD E, 31 mars.—Le communiqué ^ fiiciel suivant a été publié ici:— La matinée clu 29 mars notre flotte s'approcha s les fortifications extérieures du Bosphore mais ïe put continuer le bombardement par suite du f iroûillard qui obscurcissait les côtes. i Un de nos petits navires échangea un tir avec (i m contre-torpilleur d'une escadrè turque qui (i e replia à toute vitesse sur le Bosphore après les l iremiers coups. La déclaration publiée dans la. " Gazette de i 'oss " suivant laquelle un générai russe se trouait à bord du croiseur russe " Askold " avec" la nission de surveiller les opérations des flottes e rançaise et anglaise clans les Dardanelles, est un -les nombreux canards que le.s Allemands .inveu- ent dans le seul but cle semer la zizanie dans le ; lauip des Alliés. U serait inutile de démentir ce nouveau men- : onge car sans démenti, cette-invention n'a pas tteint son but. Elle sera estimée à sa juste i aleut par l'opinion européenne.—lteuter; ' KF.PRISE DES OPERATIONS. AMSTERDAM. 31. mars.—Un télégramme de ;onstautinople via Berlin, dit:— La,flotte alliée a repris le bombardement des â illages au-delà cles forts extérieurs des Dar- * larielles. Des aviateurs ennemis font des recon- ri laissances journellement.—Reuter. t! PROMESSES ALLEMANDES. ï Le Gouverneur provisoire allemand de J îruxelles vient de formuler l'avis suivant:1— "Tous les hommes de nationalité belge, nés mire 1S92 et 1S97, habitant Bruxelles oii les aubourgs, doivent se présenter au bureau : = Deutsche.s Meldeamt Gross Briissel." L'affiche ajoute : " U est expressément entendu J lue le Gouvernement allemand n'a pas l'inten- q ion d'incorporer des Belges dans l'armée aile- ct, nande ou de les déporter en Allemagne durant -a guerre." Voilà les jeunes Bruxellois bien lotis. Nous appellerons seulement que le Gouvernement -, .llemand avait expressément approuvé et signé J m acte garantissant la neutralité de notre pays. a 3'autres actes encore ont été expressément ^ :arantis et signés par l'Allemagne. Autant en 1 mportë le vent, soit dit à simple titre documen- ~ ail'e. j — Les forces sud-africaines ont capturé le ^ amp allemand de Platbeen. à 50 mille-s au nord n: l'Likamas, en territoire allemand, mettant la nain sur de- quantités de vivres, vêtements, ,j n imitions, chevaux, mules et mout ons. Les « allemands .ont eu quatre morts, six blessés ct 2, leuze prisonniers. ^ ï LES BRUTES ARMEES OU "L'ARMEE LA PLUS DISCIPLINEE DU MONDE." Le " Temps " de Paris a publié le journal d< 2erre d'Ericli X sous-officier de réserve allc- and (numéros des 2. !, 6, S ct 1.0 mars). En ïici quelques extraits, à l'usage des admirateurs 3 l'armée, allemande :— • Nous arrivâmes comme bataillon d'avant-irde à Mellier. C'est ici que commença le train de guerre loprement dit. Tout ce qui se mange, œufs. ,rd, jambons, pain, tout fut réquisitionne, el . plupart du temps -rien ne fut payé. Les bain- • mts avaient une telle peur de nous qu'ils osaient pas réclamer. La population ne parle ne français. Nos soldats se font comprendre ar signes. Mellier est situé sur la grande route qui mène Bruxelles. Le bâtiment de la gare fut ouvert de ►rce. (Le trafic était arrêté déjà depuis trois ymaines.) Dans ce bâtiment on installa le ureau du bataillon et on y logea les otages, 'était pitié de voir un homme de soixanto-douzi-ts et un prêtre à cheveux blancs contraints de :ster toute la nuit clans ce local sans aucune spèce de confort, sans la plus indispensable îiurriture. - Le guichet des billets était brisé en Lorceaux. "Pourquoi?" (en français), Immédiatement les chemins et les hauteurs e village est entouré de collines à droite et luche) furent assurés par des avant-postes de rus-officiers; on travers des entrées du village, i plaça des obstacles—rvoitures renversées autres, pierres, été. On apporta de la bière pat lisses, contre un bon de réquisition qui sûre-ient n'avait aucune valeur. On put, hélas ! voii. ientôt la "bête humaine " (en français) se résilier chez maints soldats; ou put bientôt se einander si la " Kultur n'était pas un vernis vtérieur? Des bandes composées de coquin;-: ipitzbubenelementé) volaient oe qu'ils pouvaient iraper—canards, poulets, etc. Malheureuse Lent, ils y étaient stimulés souvent par des sous Aciers mal renseignés ou ayant des disposition.-îmblables. Comme des sauvages ils fouillaien: ;s maisons, à la recherche des armes, sans dis nction de rang social. " La guerre est terrible ' n français), surtout pour celui qui est habitué l'esthétique et à la morale. On laissait ain<» asser bien des choses les gens avaient bien trop sur pour se plaindre. Dans mon cantonnement se trouvaient trente ommes; j'exerçai une sévère discipline parmi nx, prenant garde qu'il ne tut fait aucun tort ux habitants, et que leurs affaires et leurs leubles ne fussent endommagés, ce dont ils se Loutrèrent très reconnaissants. Vendredi, 21 août.—Au matin, je reçus la énible mission de confisquer pour usages de; aerre la motocyclette d'un cafetier. C'était une L-achine neuve de marque allemande (1300 frs.). n lui établit pour sa motocyclette un bon île inq cents mavks (675 frs.). De plus, on ■ouva dans un garage une auto; celle-ci fut, ussi confisquée, sans autre forme de procès, et *aînée hors du village par des chevaux 26-27 août.—Jo.urs de repos. Le 26, ma se»--on dut, alors qu'il pleuvait beaucoup, creuser es tranchées en. amont d'Herbeuva.l et y passer i, nuit sous cette pluie torrentielle. " C'était dieux, car si l'on est épargné par les balles, l'on ttrape sûrement quelque maladie. Les hommes pillent ' terriblement ; tout e>i millé dans les maisons et souvent détruit, oulets, canards, lapins ont le cou tordu et on •S fait rôtir; les menus objets de parure v assent aussi. Toutes les règles du droit sont bolies,- et nous nuisons beaucoup à notre répu-it-ion..ES BELGES EN ANGLETERRE Les réfugiés de Hampstead Synagogue remer-ient avec affection le Belgian Refugees Com-îittee et en particulier le dévoué président M. leilbut et sa femme qui, avec l'assistance de tme Franck I. Lyons. se prodiguèrent sans ompter pour les réfugiés. ' Avec Mrne Mozes. mime- du distingué profeseur Nde l'Université de rondres, j\lme Gratz. qui s'occupa activement u placement des réfugiés, et Mme Kaminska, îmine du clirecteur clu Crédit Lyonnais, ils se Dut acquis la reconnaissance de tous les réfugiés, ui ne les oublieront pas. — On annonce la mort de lord Rothschild^, fils u baron Lionel Nathan de Rothschild. Né à Londres en 1^10 et créé pair en 1SS5, il 1 at représentant libéral d'Aylesbury de 1865 à 88o. Hes grands succès financiers furent l'achat es actions du canal de Suez, la solution de la lise Baring en 1891, de la crise égyptienne en 885 et des difficultés financières de la guerre ud-africaine. C'était un homme très généreux. — Une dépêche cle Simla annonce que les arces indiennes ont défait, le 26 mars, dix mille "idigènes qui marchaient sur Tochi. dans le nord e l'Inde. Les maraudeurs furent complètement ispersés après avoir laissé 200 morts cl :îO0 lessés sur le terrain. —A Paris, on appelle l'Italie, "la Roumanie et 3 Grèce la "Triple Attente." Le croiseur " Paul Coundouriotis " sera, prêt n juin. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES, 9 ponce la ligue.—Joinçlre le montant ci:isc onlres. <.r.p. BRUXELLES, e: toutes Villes <lcs province? do NAMU31, HAINAUT, ainsi qn-- LILLE et COURRAI. ponr missioiLs.— IJenipndei- î-enseiKiicmclits Bauwe, îstc restant^ Newbury. COLLETTE JOS, caporal, 5© régi, do forteresse, baraque 14, au d'Hardcrwyk lU<>lIaiid'''i, serait 'coxiuaiàsant à qui voudrait bien lui cuToycr un' peu de linge . une pipe. H'ENRJ De Laet, 1.10, Crofton Park-road, _ Broc.kley, S.E., voudrait avoir nouvelio. de sœur.— me. Alfred Boon, 27, ruo du Moulii). Anvers. VTEW THEATRE. Telcph., Regent -14 66. . ^ Samedi prooliain à 2h. 30 et j-virs enivanl-: de la. semaine prochaine â 81». 30. (Matiuées lundi, merc r. < •• samedi à 2h. 30.) LA FLAMBEE. YTonne Mirval, .M. Servais et 51. Duqueene. VOUS mettons vivement nos compatriotes en garda contre certaines agences de placement d'eraplojé .. ui n« visent qu'à leur escroquer de l'argent. No tckcz d* mtionnement ou do garantie qu'avec ics 'cicrenccs les plu» •rieuses 1 DECES. r ES familles Renier et Schepens vous font pai r 1_J arec profonde douleur de la mort de leur père bi^» jné Monsiour Théodore Renier, pieusement décédé le 3C ,ari 1915. dans sa 83me année.—125. Ladbrokc-road, Net- •' ug Hill, London, W. [ A METROPOLE paraît chaque matin, sauf le Li dimancho, dans le- " Standard." vendu choz tous ks . archands do journaui: au prix d'un penny. Nous cons'v:-' | ns vivement à nos ami - do .i'abonner au prix de 5sh. 3 p.ir ois l>our lo Royaume-Uoi et 4sh. 4 pour l'ctranscx. et <i.i j >us adresser le prix ue l'abonnement en un mandat. ].i ' ,rif des annonces est 9d. la lisna pour lo " I.ivii «/lr®»e3 des exilés," payable d'avanf-e, et pour tout antr» îblicité. le tarif du <" Standard." Nous avons ouvert un jreau dans l'immenblo du "Standard," Fleet-ttreel. 132-4. ' .C-, - ouvert " du 2 à 6 heures. lin cas do demande par ;r;t, )'>i-nidro doux tuBbr« d'nn ponny.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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