La Métropole

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s.n. 1914, 26 Juillet. La Métropole. Accès à 22 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j09w08xd4s/
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IWALK-OVER ' [ _ SHOES j® F? 22.50 MMk MEIR rl 44 ( OLYSLAOER | FRERES 21e Année No206 T.rlitioll B LA MÉTROPOLE WAIK-OVER SHOES j§?F§ 22.se iSg\ meir OLYSLAOER | FRURES| Dimanche 26 juillet 1914 AJBOJVlVEIlkEBIWT^ Oo u . • ••»•«>•••••••&. 15 • Six molf 8 — Trois mois. • ••»•«*••••, fr. 460 On rabonne A tons loi bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, te port en sus: Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du malin Tous les jours 59.puedes Peignes,Anvers Le dlmanch ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 pa90S Rédaction : Téléphone 617 | pages LE NUMERO ■' 5 CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id« • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville là, » 5 00 Faits divers corps 1<L » 8 00 Emissions Prix & convenu: Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE HA VAS : 4 BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 6, place de la Bourse. à LONDRES : n3. CheaDside E. C. La METROPOLE d'aujourd't paraît sur 10 pages Science pour tou Le théorie des " quanta „ Nous avons exposé dimanche dern: la théorie « classique » de l'énergie, d près laquelle ladi&e énergie s'accroît ou c croît dans les corps d'une façon contin ment variaient d'après laquelle elle est : partie, entre les atomes d'un même cori d'une façon parfaitement régulière, c mocratique, égalitaire. Nous avons dit en terminant que cet théorie ne s'accorde pas avec certains pl nomènes, les lois du rayonnement nota] ment, et que, pour mettre la théorie i l'énergie d'accord avec ces lois, les ph siciens modernes ont été amenés à adrm tre une répartition discontinue, irrég lière, plurale, des forces énergétiques e tre les particules qui composent un mên porps. Il nous fait examiner oela aujourd'h d'un peu plus près. Tout le monde sait qu'un corps échau |é rayonne de la chaleur. Si l'on pla-pendant un certain temps un fer à repa 6er sur un fourneau à gaz, et qu'on l'élc gne de cette source de chaleur, il restitu ra à l'air ambiant le calorique— l'éne gie calorifique — qu'il ^emmagasinée, rayonnera de la chaleur. Ce rayonnemei sera invisible, et c'est le cas le plus fr quent. Tous les oorps rayonnent plus ou moii parce qu'il est rare qu'ils sont parfait ment en équilibre avec le milieu ambiai et que la moindre différence de tempér: ture provoque un échange d'énergie d corps le plus chaud vers le .plus froit Comme la Terre tout entière est soumis à la fois au ^ rayonnement solaire et a froid de l'espace, elle ne cesse pas c rayonner, avec tous les objets maté rie qu'elle porte. Ce rayonnement invisible le plus général, est le rayonnement d< icorps noirs. Ce n'est que lorsqu'un corps est suff eaminent chauffé, qu'il rayonne d'une fî çon visibley qu'il émet des radiations U mineuses, mais ces radiations, rema: quons-lo bien, ne constituent qu'une fa ble partie de toute la gamme du rayonn< ment. . ' Les théories physiques modernes expl quent le rayonnement par les vibration 'de particules électriques appelées élei irions, qui s'agitent à l'intérieur d« atomes ou des molécules. Et ces vibr* tions,d'après les travaux de Planck,obéi: sent à une loi qu'on peut représente comme suit: le rayonnement produit pa l'ensemble d'un corps croît très rapid< ment avec sa température, mais ce n'es pas seulement l'intensité du rayonn< ment qui s'accroît ainsi, c'est aussi s qualité. En-dessous d'une températur donnée un corps émettra des radiation oalorifiques invisibles, puis des radif tions calorifiques et des radiations lum: neuses peu intenses: la lumière des mt taux chauffés au rourje; enfin des radia tions calorifiques et des radiations lumi neuses éclatantes: la lumière des me taux chauffés à blanc. Oela provient d oe fait qu'un corps chauffé émet à la foi des radiations différentes, qu'il fait vi brer l'éther ambiant avec une longueur d vibration différente. Un métal chauffé à 100° n'émet que de radiations de longueur comparativemen grande, tout à fait invisibles; vers 500 le maximum de la radiation se déplao vers des longueurs d'onde plus courtes e les rayons produits donnent optiquemen l'impression du rouge; vers 2,000° le rayons sont si courts qu'ils produisent di la lumière blanchâtre. Les conditions dans lesquelles se pro duit la radiation d'un corps donné, dé pendent donc à la fois de sa tempéra ture et de la longueur des ondes qu'i émet, et, inversement, ces deux dernier: éléments déterminent, d'après une lo trouvée empiriquement, l'intensité di rayonnement. Après qu'on eût déterminé cette loi or a naturellement cherché à l'explique: théoriquement par les vibrations des élec trons au sein des atonies et par les ondes électriques que lesdits électrons detei minent dans l'éther. Et alors on est ar rivé à ce résultat curieux que la repar fcition régulière de cette énergie dans le; atomes d'un corps et la variation con fcinue de cette énergie n' expliquent pat la loi du rayonnement. Comme celle-e doit être considérée comme exacte, il i fallu nécessairement admettre que la conception toute théorique qu'on se faisan de la répartition de l'énergie au sein des corps, ne l'était pas, et on fut dont amené tout naturellement à la modifiei pour l'accorder avec les résultats de 1 ex périence. Cette modification, proposée pai Planck, n'est autre chose que la théorie des quanta. . ,, Elle consiste en ceci. Si 1 on considère un atome possédant une fréquence vibra toire donnée, on doit admettre que oet atome no peut pas acquérir ou perdre d< l'énergie d'une façon parfaitement rcgu-liore, continue, mais.qu'il doit acquérir ou perdre cette énergie en quantités bien déterminées, dont la grandeur depend de la fréquence vibratoire, et qu on a appelées quanta . . Si un corps acquiert de 1 énergie, ses atomes ne se la répartissent pas en quantités égales, selon le système egalitaire et démocratique du suffrage universel pur et simple. Ils se la répartissent en quantités énergétiques, en quanta pluraux, dont la grandeur dépend, Ç5ur, d'eux, de l'énergie qu'il possède déjà. Lt la quantité de quanta qu'ils s'assimilent ainsi, multipliée par un chiffre constant, reproduit toujours la fréquence vibratoire qu'ils possèdent. Un atome peut ainsi acquérir un quantum, puis un second, un troisième, ^ mais jamais une quantité d'énergie qui soit une fraction de quantum.Les quanta,QOTn-me la République, sont uns et indivisibles.Il résulte de cette théorie que la ca pacité énergétique des atomes est t: différente, très variée. Ceux qui vibre le plus vite correspondent aux quar. les plus considérables, ceux qui vibrent — moins vite, aux plus petits. Et comme fréquence vibratoire des atomes dépe en dernière analyse de leur stabilité, sont les atomes qui sont attachés à le état d'équilibre par les forces les p] S considérables qui seront le mieux pari gés dans la répartition des énergies ne velles acquises par un corps. La probabilité de cette théorie s'est ir nifestée récemment sur un autre terrai celui des chaleurs spécifiques des cori D'après la loi établie par Dulong et Pei er la quantité de chaleur qu'on doit comm a_ niquer à un atome d'un corps solide po lé- élever la température de ce corps d'u: quantité donnée, est la même pour to les éléments chimiques. Cette loi prése lS tait une exception qu'on n'était pas pa [é'. venu, jusqu'en ces derniers temps, à e pliquer convenablement: la chaleur at te mique du carbone, ce corps si répandu é_ qui constitue la base de la.plupart d n. éléments organiques, n'était que du tie environ de celle de tous les autres corp y. On attribuait cette exception à une r lation exceptionnelle entre la températu: a_ et la chaleur atomique. La chaleur atom a. que du carbone est très petite à la temp ie rataire ordinaire, elle augmente avec ! température et acquiert vers 1,000° ur leur-limite où la loi de Dulong se v rifie. f. Or, le physicien allemand Nernet ^ montré que cette relation, entre la temp s_ rature et la chaleur atomique, qu'o croyait exceptionnelle et ne s'appliquai g. qu'au carbone, se vérifiait pour tous lt r. corps. Chez ceux-ci, la valeur-limite, qi il le carbone n'atteint qu'à 1,000° est déj tt acquise à la température ordinaire < pour obtenir une variation, il faut de cendre à des températures extrêmemer IS basses telles qu'on a pu seulement les réî 2- liser, dans le laboratoire cryogène d l'université de Leyde, par la liquéfactio L. de l'hydrogène et de l'hélium. u Et, encore un coup, cette interdépei 1. dance, reconnue aujourd'hui pour êtr ,e générale, ne peut s'expliquer par 1 u théorie c< classique » de l'énergie, mais d( e vient toute naturelle dès qu'on adme s l'hypothèse des quanta. De plus en plus celle-ci conduit à l'unification des pre s priétés de la matière et tend à montre que ses aspects différents ne sont que su i- perficiels. i- Bien entendu, toutes les difficultés n l- sont pas levées. L'édifice de la vieille phy •- sique craque de tous les côtés, mais i _ n'est pas encore par terre. Ce ser !- l'œuvre des physiciens du vingtième si£ oie de le reconstruire sur une base plu large et plus complète et de trouver ains s une fois de plus que si la science chang sans cesse, elle ne le fait qu'à bon escient s Deleatur. ; L'actualité a e k- s Le conflit austro-serbe " •• Quand oes lignes paraîtront, 1 par ia note austro-lion . groise au gouvernement serbe aur exp-i o et l'on ne tardera pas à se rendn compte de ia tournure que vont prendire lei ® événements. Il est clair que l'Autriche-Hon 3 grie, après avoir exigé de 1a Serbie des satis - factions aussi étendues et après avoir imposa î au ministère du roi Pierre des déelarationi aussi solennelles, ne pourra plus reculer s 5 la Serbie se refuse à donner Les satisfaction; et de prendre les engagements énumérés. , On a fait grand cas du retour du che d'état-major autrichien, le général Conrat ; von Hoetzendorff, à Vienne. Il est clair qu< : lors d'une action de ce genre, rien ne peu-^ être laissé au hasard, mais le fait même di > retour du chef d'état-major à Vienne n'indi ? que pas par lui-même que dans les milieu? gouvernementaux on songe à une guerre ave< . la Serbie. Très probablement le oomte Berch told et l'Empereur lui-même sont-ils persma dés que l'on ne viendra pas à la dernière ex-" trémité et que la Sei'bie oédera sans se fair< ' autrement prier. > Tjq monde financier, comme nous l'avons : déjà dit, a été oes jours-ci d'un autre avis i et un peu partout les bruits de guerre on1 impressionné les marchés financiers. A v>ra . dire oepeindant, avec un peu de réflexion, or , n'aurait pas tardé à revenir au calme et è se rendre compte de la situation exacte. Per-sonne ne peut douter de oe fait que les révé-; lations sur l'état de l'armée française faites par le capitaine Humber au Sénat au moment même où le président de la République devait s'embarquer pour la Russie, ne sont ; pas de nature à pousser le gouvernement . français à la guerre. Et la Russie elle-même , qui serait tout naturellement amenée à intervenir tout d'abord en faveur de la Serbie ; est occupée en ce moment à réorganiser son armée et à refaire son armement. Peut-on penser que dans oes conditions le gouverne-; ment russe commettrait l'imprudence de re-i courir aux armes alors que sa préparation ; à la guerre est loin d'être parfaite. Le facteur le plus essentiel à considérer dans cette affaire, c'est l'attitude d.e I' \n-gleterre. On n'a pas oublié que la G:-. ; Bretagne est encore l'arbitre de l'Euav de ses destinées. Or, peut-on penser que l'A . gleterre se laissera entraîne^ dans une guerre contre l'Autriche et contre l'Allemagne ?_ En ce qui concerne l'Autricfte tout au moins, cela paraît peu probable. Les relations aus-tro-anglaises sont très bonnes et le malheureux archiduc François-Ferdinand a contribué beaucoup pour sa part à l'amélioration de ces relations par son voyage à Londres. Sir Edward Grey est en outre un politicien beaucoup trop avisé pour se tancer dans une aventure dont il ne tirerait aucun profit. En résumé dono, les conditions sont aussi peu favorables que possible pour une guerre européenne et l'on a toutes les raisons pour penser que le conflit austro-serbe restera localisé.En réalité, on ne voit guère comment la Russie pourrait justifier son intervention dans ce conflit. Aucun intérêt misse n'a été touché ni lésé par oe conflit et quelle qu'en soit l'issue ou la portée, la Russie ne peut justifier on rien la moindre observation au sujet de l'action de l'Autriche-Hongrie à Belgrade. Cette action s'impose incontestablement au gouvernement austro-hongrois ; car si elle y renonçait, il faudrait dire qu'à Vienne on a perdu tout sentiment de devoir et tout espoir de sauver l'empire de sa dislocation. Comme la note austro-hongroise au gouvernement serbe l'explique^ assez longuement, l'agitation panserbe qui a trouve ses partisans dans l'armée et dans l'administration du pays, est dirigée directement oontre l'intégrité de l'empire austro-hongrois et il ne peufc être indifférent au gouvernement) •ès impérial que cotte situation se poursuive ,nt yu et au 6u du gouvernement serbe, p fn être même avec l'approbation de ce gou |e nement. Le gouvernement impérial ne ] , laisser passer l'occasion de mettre fin aux ^ citations oontre l'Autriche-Hon grie et 11 d complots se tramant sur territoire serbe, oe contestablement, les résultats fournis ur l'enquête ouverte au sujet de l'assassinai us l'archiduo-héritier l'y autorise suffisamm La note austro-hongroise expose en détail u_ résultats de cette enquête et îl moins de s poser au reproche de favoriser le meurtre membres de familles impériales le gouvei ment du Tsair ne peut s'occuper du cor n> austro-serbe. Les assassinats de ce genre >s. d'ailleurs assez souvent dans ce?, dern it temps affligé la famille impériale de Ru u- pour que l'on y réfléchisse à deux fois av Jr de donner un appui quelconque aux assas: ie de l'archiduc-héritier d'Autriche. Ce ne e peut-être pas l'avis des panslavistes, n D. Sasonoff a tro pde fois affirmé qu'il marchait pas h la remorque des panaLavi: r~ pour qu'il puisse en ces circonstances ch x- ger de méthode et de politique. 0- Toutes ces raisons, nous semblent-ils, t &t vent plutôt faire espérer une solution p es fique du oonflit. — J. Joerg. rs g_ \ Échos :e 4. l LA VILLE n Programme do la journée Lt FETES: ,s Société belge do géomètres. — Congrès du 2 anniversaire: a io neures. rempart Ste-Oacher \ 32, récea>tion des congressistes par la section j a vAnctaiLe d'Anvers, à 11 heures, a i hôtel des S-o >t, tés savantes, séance s,.ecneli<?. k h heures, «Paon Royal», banquet. Ligue maritime belge. — A 40 heures, au pon 1 du CanaJl-au-Suore, départ de l'excureion à I 1- terdaim. e Cercle Eutrapelia. — A 8 lieuree, détpart de 1 cursdon à Genval et environs. Kring der Westvlamingen. — Al heure, ponton du Oanal-aju-Suore.dôpart pour l'exicurs - à Boraheim et Tamise. e EXPOSITIONS: Société horticole Linnœus. — De 10 à 8 lieui au local Gambrlnus, chaussée de Turnhout. < - ospo'sition horticole (ouverte jusqu'au 27 Juill t Institut Anna Byns. — De 10 a 6 heures, di: , les locaux, rue des Réeollets. exposition des t ' vmix des élèves (ouverte jusqu'au 28 Juillet). Ecole profe68ionnelle pour jeunes filles. — De r à 6 lieures, dans les locaux, rue de Boni, 45, ex . sitton des travaux des élèves (ouverte Jusqu'au Jui'lle/t). COURS: c Berlitr School, 8, Melr. — Langues vivantes. ^ Préparons l'Olympiade 1 L'idée que' les Anversois a^naient conç " d'organiser en 1920 une exposition inteiT s tionale doit donc être définitivement aba 1 donnée. 2 Ce n'est plus le moment maintenant . discuter les raisons d'ordre international q ont motivé l'abandon de oe projet, ni de i ver aux grandes choses que l'on aurait ; réaliser. Tous les efforts doivent s'unir dès oet heure en vue de préparer les Jeux olympiqu pour l'organisation desquels Anvers figure • très bonne place. Et si, oontre toute attente, la VIle Olya pi ado devait ne pas nous être attribuée, serait toujours temps encore de penser à l'e position maritime et coloniale à laquelle « songe d'autre part. •Dans cette dernière éventualité, la Vil pourrait entamer des négociations avec Gouvernement pour la reprise de la Plaine • 3 Wilryck et des terrains de l'enoeinte diésî - fectée. i L'exposition maritime et coloniale trouv î mit là, en effet, un emplacement idéal. ■ Le macadam goudronné • La ViMe vient de se décider à faire ell ; même — enfin — une expérience sérieuse < • macadam au goudron. Elle met la derniè» . main à la réfection d'une partie de l'Avern des Arts. Nous sommes, dès à présent, oe : tains tjue l'opération effectuée nous aui I coûté beaucoup moins cher que les autr< > essais faits tant sur les autres tronçons c . la même avenue qu'au pare des Rossignoî j1 Mais il y a lieu d'attendre les résulta avant de se prononcer. Toutefois nous croyoi que le service technique s'y est mal pris. A ; lieu de flaire effectuer le macadam comn ] d'ordinaire et de faire ensuite répandre d ' goudron sur la partie superficielle, noi aurions voulu lui voir faire l'essai d'une m-t-liode ^ pratiquée couramment en Angleten: et qui donne _ des résultats excellents. Li grosses pierrailles sont tout d'abord roulé* dans le goudron avant d'être répandues si la route excavée. Ainsi la substructure de 1 route est très homogène. Sur cette substru. ture. encore chaude on verse un gravier pli ténu, qui tout en remplissant les intersticx et en permettant le passage du rouleau, >rer force la substructure. Enfin, sur ce deuxièm llit de pierres on verse du goudron enco<i pour fixer le poussier calcaire qui adhérer suffisamment et recouvrira tout à fait 1 goudron. Pareille route est étamche, ne fon n-aa_ au soleil superficiellement et a une s< norité et une élasticité remarquables.C'est u vnad plaisir que de marcher ou de rouler soi paireiîes routes. • Nous recommandons vivement la méthod à la Vile pour sa prochaine expérience. A la Place Verte Un étranger nous dit l'autre jour qu' avait rarement vu un a mail » aussi pittoref que que la Place Verte avec sa ceinture d'aï bres verts. — Mais, ajoutait-il, ne pensez-vous pas qu la place gagnerait énormément à être déc-rée, au centre; d'une fontaine monumentale « Il n'y faudrait évidemment pas une grac do construction comme le Brabo, uno petit fontaine ordinaire suffirait.» Si la préparation de la fête des mères laif sait des loisirs à M. Van Kuyek, nous lui con seillerons volontiers d'examiner Vidée de ne tre étranger. De toute façon une telle fon ta ue rempln cerait avantageusement l'ignoble petit édi cule qui s'élève du côté de la Cathédrale e qu'on pourrait par la même occasion rendr souterrain. La vie bourgeoise « Mon père, a dit Mme Caillaux, la meut trière de Calmette, était le fils de riche bourgeois de 1830 et il était :mbu des idée de cette époque », et la dame Oaillaux, im buo des idées trop répandues dans un cvrtaû milieu en France et malheureusement «il leurs aussi, d'avouer que si son père avai connu sa liaison avec le ploutoarate Oadllaux il l'aurait mise à la porte. Voici quelques lignes qui montrent d'un façon saisissante quels étaient les « principes dont Mme Caillaux parle avec tant do dé tachement, non seulement en 1830, mais de avant 1789. « Ma mère, raconte le P. Lacoixiaire, étai la fille d'un avocat au Parlement de Bour gogne. Elle a connu par conséquent la vie d< la bourgeoisie d'avant 1789, et cette vie étai celile de son père, de mon grand-père. Vou lez-vous savoir quelle était là vie d'un avoca au au Parlement de Bourgogne? Je va-s v< Mît- dire. rer- » Un avocat au Parlement se levait à ►eut tre heures du matin. A sept heures, il ex- au palais, après avoir pris une croil* aux pain ; il en revenait vers les onze heur In- midi. A une heure, il se mettait à table par sa famille ; on prenait la soupe et le 1 . de rien de plus, rien de moins. On retou ?nt. au palais à trois heures : c'est oe qu'oi les pelait l'audience de relevée ; on y restai 'ex- que vers cinq heures, un peu plus, ur des moins. A cinq heures, on était libre •ne- voyait ses amis, on jouait une partie flit eux. A neuf heures, on soupait avec un ont ceau de rôti, une salade et un peu de doc iers et on se couchait à dix heures. ssie » Voilà quelle était la vie bourgeoiso, ant pas du temps de saint Louis ou de Louis ! tins mais du temps de nos grands-pères. Et c' era comme cela que l'honneur des familles, lais la dot dies files, que la continuité de la i ne et du lustre du visage, do la vraie beau ïtes l'homme, se perpétuaient. » an- Que pourrait-on a jouter de plus ? loi- w^" La tache d'huile Grosse émotion hier, en Bourse, d'où - ne tarda pas à gagner toute la viMe: le a été victime d'un attentat, le Tsar est assassiné. Il ne manquait plus que cela provoquer l'affolement, après la tension au conflit austro-serbe. On s'a.bordait xieusement, demandant des détails soir tentât. Personne n'en avait, mais toi monde connaissait la nouvelle, dont il au surplus, impossible d'obtenir confirma nulle part. D'après nos informations, oe 1 a pris naissance ici, à la suite d'un gramme reçu de Hambourg par un par lier. A 7 heures du soir, on venait nous mander si nous faisions une édition spéc irae iro- A l'hôtel de ville :lé* S'octroyant un mois de vacances qu'au au et demi de travail ininterrompu lui a ^ values, M. Devos, bourgmestre, partir; iot- ^ août prochain. C'est la côte d'Azur et principalea: ex- Menton qui hébergera comme chaque aj le premier magistrat de la ville d'Anvei au : 1<m L'Indécision Il paraît que l'indécision atteint les 1 mes plutôt que les femmes j on compte d'indécis que d'indécises.Mais il ne faut ^ confondre l'indécision avec la caprice ou i ra. cette sorte d'hésitation émerveillée pr< aux enfants et à certaines jeunes fem 10 qui, saisies d'admiration devant les tré [>o- de la vie, ne tardent à choisir que p 28 qu'elles voudraient tout prendre à la : Mais cette hésitation qui exprime la f instinctive du désir, est tout l'opposé de ! décision qui en marque au contraire la rosses. Il y a, pour que les femmes soient mi ue que les hommes préservées de l'indécis o- des raisons simples et profondes. Elles s< n- par la destinée même de leur vie, obligée! commencer tôt à agir. C'est à la réalité, , le vie mêmet non aux idées et aux livres qi u> les ont d'abord affaire. Et jamais, leur e •ê- tence durant, elles ne perdront ce con' >u bienfaisant. te Scène attendrissante ^ Près de l'hospice des vieillards de la Van Schoonbeke, un petit vieux tout ] ^ pre, tout net, dit adieu à une femme, sa : probablement qui l'a conduit. H l'embra x_ li lui 6erre les mains avec effusion,1 pui ^ l'embrasse encore; il la quitte, puis il vient vers elle pour l'embrasser une dern: je fois ; enfin il se décide à partir, mais, a] je avoir fait quelques pas, il se retourne pou. ■je regarder aussi longtemps que possible et grosses larmes roulent sur ses joues parc minées; la jeune femme aussi pleure en loignant. N'est-ce pas triste que ces pau\ gens soient obligés do se séparer? Elle mariée sans doute, elle a des enfants et pas de quoi soutenir son vieux père; lui bien soigné dans l'hospice où on l'a recuei e- il n'est pas malheureux, mais, par mome le son cœur est étreint de la nostalgie des t -e dresses familiales. le Pauvre petit vieux I r- a î EXTÉRIEUR S U * Angleten u ° 1S L'insuccès de la conférence du Home R e Londres, 24 juillet. — Des discours ont ■s prononcés aujourd'hui par M. BirreU à Of >e bridge et par lord Haldane à Londres. r Dans oes discours, les orateurs ont dépl a l'insuccès de la conférence sur le Home Ri mais ils ont déclaré que le gouvernem-s poursuivrait son programme sans hésitati «c M. Binrell a conseillé à ses auditeurs d'e i_ porter aucune attention aux bruits qui p e vent se répandre prochainement dans o presse unioniste au 6ujet de la guerre cii 0 dians l'Ulster. Le devoir des libéraux, dit r est de prendre garde que M. Asquith ne s d pas embarrassé pour 1a dissolution des Ch<i )- bres jusqu'à ce que le Home Rule soit tra n formé en loi. r Mexiqi e L'assassinat des religieux français Washington, '25 juillet. — M. Bryan déclaré au chargé d'affaires de France c le général Villa rejetait toute responsabiî relativement à l'assassinat de deux religie 1 français à Zacatecas. M.Bryan a ajouté c - le général _ Carranza avait promis die pu - les meurtriers. Pour la pacification e Puerto Mexico, 25 juillet. ~ Une entea - est intervenue à bord du croiseur « Rristo ? relativement à l'ouverture d'une conférer - de pa.ix à Sait il lo. Le général Carranza a p mis l'inviolabilité aux délégués de M. Q bajal. La conférence durerait une semaii A!ban La panique à Durazzo Durazzo, 25 juillet, 10 h. 30 du soir. Le prinoe, qui avait décidé hier soir de par " demain pour Valona, a ajourné son départ se soir 9 heures. Un petit groupe d'insurf ? s'est, approché des retranchements. Une vi fusillade s'en est suivie, qui a duré pl d'un quart d'heure. Quelques coups de can ont été tirés. La panique ne cesse d'augnw _ ter dans la ville. j Suèc LE VOYAGE DE M. POfNCARE i Stockholm, 24 juillet. — La division i - vale du président de la République a i t reçue au bateau-feu « Dalmargundet » p , deux divisions de garde-côtes suédoises co: prenant les croiseurs « Oscar », « Driztig ? ten » et « Manligeten » et les contre-torp > leurs, « Mungin », « Hugin », « Sigurd - et « Ragnar » qui l'ont escortée jusqu'. 5 mouillage Traelhafvet où elle est arrivée 9 heures. t M. Thiebaud, ministre de France est vei - saluer le président do la République qui ï quitté alora le cuirassé « France » dont > tirant d'eau est trop fort, pour monter - bord du croiseur « Lavoisier » et a oontin } sa route sur Stockholm. :,:UNE LEÇOB allait ■/q de es ou >—® o <r )œuT| I^6 13 juillet 1914, M. Léon Van Peborg rnait sénateur libéral, présentait au Conseil cor i ap- munal d'Anvers une demande de subside < b jus- cinq mille francs pour le Comité national c peu monument Auguste Beernaert. ; on M. Léon Van Peborgli, sénateur libéra avec présenta cette demande dans l'ombre propi< sert" <l'une séance à huis clos, comme s'il avait & ' honteux d'affronter publiquement le gra® n0(n jour de la publicité.... çiV, U n'est pas nécessaire de dire ce que fi était Auguste Beernaert. Pendant la dernière p que riode de son existencj, la plus belle et ] lanté pius glorieuse, l'homme public, le représeï ® tant autorisé des intérêts supérieurs de < pays, le ministre d'Etat, le champion d la paix, le grand internationaliste, le sp< cialiste de ce Droit qui ne connaît pas h frontières, le seul titulaire belge d'un pri Nobel enfin, avait effacé complètemer elle l'homme de parti. Tsar Et cela est si vrai qu'un grand nombre d mon personnalités de l'opposition libérale et se cialiste, MM. Buis, Max, Devos, Braur an_ Franck, Strauss, Solvay, Houzeau de Lehai« l»a^_ Brunet, Coppieters, Hector Denis, Errera Lt le Fredericq, La Fontaine, Monville, Picard Stoit pour no citer que quelques noms, n'hésitèren tion pas à accorder leur patronage à un comit wtij! fondé en vue d'élever un monument duivabl à un grand citoyen qui est déjà entré dan .4CU- l'histoire, monument pour lequel le haut oom ^ merce anversois avait déjà réuni plus d iale. qninze mille francs. Cependant, malgré ces éloquents témoigna ges, la majorité radicale du Conseil communs t ^ d'Anvers, qui s'honore de compter parmi se bien membres, pour la plus grande gloire de cett-t le cité et du parti libéral,des anciens cabare tiers, teranciers de salle de danse, et ex-bom lent bordon du 7e de ligne, repoussa par dix-sep inée voix contre treize et trois abstentions, tou s- subside au monument Beernaert, gloire na tionale. M. Devos, bourgmestre, président d'hon om- neur du comité local du Comité national plus Beernaert, resta impuissant devant ce voi»o pas Et il eut l'honneur de pouvoir constate] LVec que, parmi les vaillants champions de l'ant-cléricalisme sectaire qui avaient repousse sors ^te velléité de subside au « clérical » Beer-lrce naert, se trouvaient, aux côtés des ancien: ois. cabaretiers, etc., (voir plus haut), trois mem-)rce bres du Collège qui s'étaient solidarisés ave< 'in- eux, à savoir MM".. Cools, échevin des Finan-Pa~ ces, Van Kuyck, échevin des Beaux-Arts, et Desguin, docteur en médecine, échevin de l'Instruction publique, chargé de donner aux )nfc' enfants que les parents anversois confient i dé aux écoles communales des exemples de ci-i la visme, de patriotisme, de large tolérance, et 'el- d'exciter en eux une juste admiration pour sis- les grands citoyens qui honorent leur pays. ;act * * * Le 23 juillet 1914, M. Paul Billiet, journaliste libéral, présentait au Conseil provincial d'Anvers une demande de subside de rue deux mille francs pour le comité local du >ro~ monument Jan Van Ryswyck. ille m. Paul Billiet présenta cette demande en pleine séance publique, peu de temps après Ve- (lu'un de ses alliés socialistes introduits au ^re Conseil par les soins du parti auquel il ap->rès partient, eut déversé l'outrage sur la mé-: la moire du grand roi Léopold II qui a fait de de la Belgique oe qu'elle est aujourd'hui, une h^~ puissance économique . 5On sait ce que fut Jan Van Ryswyck.Nous re* l'avons dit, et les trop rares publicîstes libé-^fa raux qui savent voir d'un peu haut et qui gst ne sont pas embarrassés d'ceillières l'ont écrit lli • avant nous: Van Ryswyck fut un homme dé-n.ts licieux, un polyglotte remarquable, un esprit en- axerti, un orateur écouté,un tribun éloquent, un régionaliste distingué, mais un politique médiocre, un terne député, un bourgmestre sans énergie, dominé par ses bureaux, une gloire locale enfin, et, pour l'instant tout au moins, une gloire de parti. Cela est si vrai que le Comité qui s'occupe de lui- ériger une statue est composé exclusivement de libéraux, lesquels ont si bien senti que la glorification auxquels ils se sont re attelés est essentiellement politique, qu'ils n'ont pas même cherché à constituer un pa-u|e trônage neutre. £té Et même au sein de leur pa*"4!, cette glo-m- rifiôation rencontre si peu de faveur que la liste de souscription ouverte par uno seule >ré feuille libérale populaire n'a atteint jusqu'à ^ présent que le total dérisoire de quinze cents ^ francs, et qu'un richissime sénateur libéral a été l'objet d'amères critiques du chef de sa mi- participation plus que modeste à cette sous-la cription. île Cependant, malgré ces circonstances, la -il, majorité catholique du Conseil provincial oit d'Anvers a voté à l'unanimité, et sans un on_ seul mot de discussion, le subside demandé en ns" faveur du monument Jan Van Ryswyck. * * * [0 Les honnêtes gens penseront dé cela ce qu'ils voudront. a Les libéraux qui nous font l'honneur de ue nous lire, et auprès desquels les feuilles anti-ité cléricales ne cessent de représenter letf actes ux des catholiques comme des chefs-d'œuvre d'in-ue tolérance et de sectarisme, ne manqueront 1ir pas, espérons-nous, de tirer de ces faits la moralité qu'ils comportent. Pour notre part, nous félicitons vivement 1 # nos amis catholiques du Conseil provincial ice du beau geste qu'il leur a plu de faire,sim-i-o- plement,«sans phrases, en chrétiens qui saur- vent rendre le bien pour le mal. ie. Ce geste a la valeur et la signification jg d'une leçon, et d'une leçon magistralement appliquée. Les journaux libéraux qui se respectent "T entoureront évidemment ces faits d'un pru-dont silence. Le «t Matin » en particulier, dont les lec-y'e teurs ignorent toujours que le Conseil cornus munal d'Anvers a refusé de voir contribuer on la métropole du commerce et des arts à la n- glorification de l'illustre Beernaert, se gardera bien d'en souffler mot. \q Notre confrère a encore de la pudeur, et faute de pouvoir dire ce qu'il pense, il préfère rester bouche close. C'est une attitude ^ qui manque peut-être de chio, mais que ar nous comprenons si bien! n_ Quercus. h- !» AVIS à j A cette époque do l'année le nombre de nos i iu abonnés se rendant en villégiature, est consi-a dérable. Pour faciliter la prompte exécution le des mutations, nous prions instamment nos t à abonnés de vouloir bien nous rappeler leur c lé ancienne adresse en nous communiquant leur \ nouvelle adresse. ' La guerre austro-serbe ! i, ie Rupture des relations diplomatiques, - Mobilisation d-e l'armée serbe. - Transfert du gouvernement * de Belgrade à Kraguyevatz. - L'émotion en d Europe. - Crainte de complications générales. it l. La note officielle suivante a été publiée: a Vienne, le 25. — Le ministre-président l" Pachitch s'est rendu ce soir à 6 heures à la c Légation autrichienne de Belgrade et il a c donné une réponse définitive à la note autri-,s chienne. x L'ambassade autrichienne a informé M. t Pachitch que les relations diplomatiques étaient rompues. e A 6 h. 1/2 l'ambassade autrichienne quit- - tait Belgrade avec tout le personnel de la > légation. ' Dans l'après-midi, le gouvernement serbe a fait ses préparatifs de mobilisation et in-t, cessamment des troupes seront dirigées vers £ la frontière. La rupture des relations - Vienne, 25 juillet. — Un peu avant 6 heures du soir, la réponse du gouvernement serbe j à la note autrichienne a été remise. Cette 3 réponse n'a pas été jugée satisfaisante et le î ministre d'Autriche-Hongrie a quitté Bel- - grade aveo le personnel de la légation. La Serbie avait devancé la rupture Vienne, 25 juillet. — Le gouvernement serbe avait déjà auparavant, à 3 heures, or-■ donné la mobilisation de l'armée. La Cour, le gouvernement et la garnison quittent Belgrade. Le gouvernement serait transféré à Kraguyevatz. L'EVENEMENT ETAIT PREVU Vienne, 24 juillet. — Si l'on préjuge de i l'attitude du gouvernement serbe, on donne de source très sûre des renseignements qui ne laissent guère de doute sur l'attitude piro-bable du Cabinet de Belgrade ; il y a au moins trois points sur lesquels le gouverne- ; ment serbe ne céderait qu'en s'exposant à de graves troubles intérieurs. Celui d'abord de ia publication dans l'organe officiel, signé du gouvernement, et l'ordre du jour à l'armée, signé du roi Pierre, de la déclaration d'enquête demandée par l'Autriche-Hongrie ou sont condamnés tous les agissements antiautrichiens. ^ > ï On remarque qu'im tel acte à la rigueur v possible de la part d'un gouvernement dé- -cidé aux concessions extrêmes, ne l'est guère de la part du chef d'une nation dont les titres et le rôle ne permettent pas de se J plier à des ordres venant du dehors. Ensuite ' on semble bien peu enclin à oroire qu'on condamne avant même que leurs noms soien' , connus des officiers et des fonctionnaires e qu'on accepte l'envoi d'enquêteurs austre hongrois pour rechercher et punir les coupa blés dans le drame de Sarajevo. Ce sont, dit on, des atteintes trop directes à la souveraineté de la Serbie pour supposer qu'aucun gouvernement ose prendre la responsabilité' de les admettre. On croit cependant enoort aujourd'hui dans certains milieux qu'un con- 1 flit armé n'est pas inévitable. On espère en- * oore qu'au dernier moment un moyen sera trouvé pour amener une solution pacifique ? du conflit, mais il faut avouer que ce dernier espoir ne repose absolument 6ur aucun-raison acceptable. C'est un dernier rest< d'optimisme que les événements semblen* 1 bientôt devoir dissiper, car, comme le dit r-soir la « Neue> Wiener Tageblatt », il s'agi' j de répondre simplement oui ou non! Sitôf 1 que la diplomatie austro-hongroise a ter 1 miné son rôle, alors interviendront les mesures que le droit des gens prévoit en cas semblable. Le patriotisme autrichien l Vienne, 25 juillet. — Les journaux annon ^ oent que de grandes manifestations patrioti J ques ont eu lieu dans beaucoup d'établisse ments publics et devant le monument de Te ^ getthoff. Dans beaucoup de villes de pro- jï vince, des manifestations analogues se sont produites. . La préparation de la réponse [. Belgrade, 24 juillet. — Les ministres, oon- , voqués d'urgence, ont tenu oe matin, sous u( la présidence de M. Pachitch, un Conseil au = cours duquel ils ont examiné la situation. " créée par La note austro-hongroise. ^ Conseil inutile ^ se Rome, 24 juillet. — On assure que deux nations ont conseillé à la Serbie de répondre oc à l'Autriche-Hongrie simplement qu'elle s'en tr remettait à l'arbitrage des puissances. bi a] Rappel de réservistes autrichiens le Berlin, 25 juillet. — Plusieurs journa/ux ti disent que des Autrichiens, réservistes domi- tr oiliés à Berlin, ont déjà été rappelés en Au- bi briohe. p: L'ATTITUDE DE LA RUSSIE g{ Saint-Péters>bourg, 24 juillet. — Il semble bien que le gouvernement russe soit décidé ï intenrenir activement dans le oonflit austro-serbe. Une démarche a déjà dû être faite oc aujourd'hui à Vienne pour demander que le ti lélai fixé par l'ultimatum soit prolonge afin cl :le laisser à la diplomatie européenne le d' temps d'exercer son action. m On oonsidère en effet que l'Autriche-Hon- so çrie ne peut pas dans cette question être ai l'unique protagoniste en face de la Serbie. La déclaration du gouvernement serbe de de 1909 ayant été faite sur la demande et de- d' rant toutes les puissances, c'est également lia levant celles-ci que les griefs de l'Autriche- bc Hongrie doivent être portés et o'est aux to puissances à décider de la suite à leur donner, lil Dès à présent on sait que la Serbie, comme ïlle l'a toujours fait jusqu'ici, est encore dis- « )osée à s'incliner devant la décision qui sera ce )rise. En toute connaissance de cause, il s'agit gr lonc pour l'instant d'obtenir de l'Autriche- qi longrie une prolongation du délai de l'ulti- ou natum. Dans le cas d'un refus et étant don-îées les dispositions de la Russie, on se de- n' nande s'il n'y aurait pas lieu de s'attendre ne i, des mesures extrêmes. _ qt Quelles que soient les décisions adoptées au n oe sejis au cours du Conseil de Cabinet, la elles-cd 'devront naturellement être approu- êt: ées par l'Empereur dans un Conseil ulté- eu ieur qui se tiendra aoujj _$a présidence. Jqu Un communiqué officiel Saint-Pétersbourg, 24 juillet. — Un communiqué officiel dit : Le gouvernement impérial, préoccupé par les surprenants événements qui viennent de se produire et par l'ultimatum adressé à la Serbie par l'Autriche-Hongrie, suit avec attention le développement du conflit austro-serbe dans lequel la Russie ne peut rester indifférente. Intervention énergique Berlin, 25 juillet. — Dans les milieux diplomatiques renseignés on a l'impression que la Russie est décidee à intervenir énergiqusinent en faveur de la Serbie. Saint-Pétersbouirg, 25 juillet. —La presse est unanime à oonsidérer que l'ultimatum de l'Autriche est irrévocable et a demandé au gouvernement de soutenir la Serbie et d'agir jusqu'au bout s'il est nécessaire. Cette éventualité est envisagée d'ailleurs par les journaux avec calme et confiance. Le gouvernement russe, écrit le « Novoie Vrernia », comprend clairement que l'ultimatum est dirigé à proprement parler contre la Russie et la Russie répondra non seulement par des paroles, mais par les actes nécessaires. La Serbie ne sera pas isolée. Le journal insiste à différentes reprises sur oet avertissement que ceux qui veulent troubler la paix auront à faire, non seulement à la Serbie, mais à la Russie. Si l'Au-briohe-Hongrie ne retire pas son ultimatum, la Russie ne restera pas le témoin m uet des violences commises. La Russie a eu peut-être i subir de très grandes épreuves, mais cette 'ois, contrairement aux guerres passées, l'orage militaire trouvera la Russie, non pas iivisée mais unie. Nous voulons la paix, niais ïi on nous impose la guerre, la Russie entière 7 prendra part. A peu près dans les mêmes "fermes, la t (Josette de Saint-Pétersbourg » déclare que la [lussâo ne veut pas la guerre, mais si l'on îe veut se passer de la voix du canon,la Ru®-lie ne reciuera pas devant une intervention >our protéger le monde slave contre la furrr-illemande.Le Tsar préside un Conseil des ministre Saint-Pétersbourg, 25 juillet. — Un Con-eil des ministres a eu lieu aujourd'hui sous a présidence du Tsar. POUR LA PAIX Une intervention du Pape Rome, 25 juillet. — Le fait que le gou ver-lement autrichien' a communiqué au Saint-iiège la note adressée à la Serbie provoque es commentaires. Il semble qu'il y ait là, it-on notamment, de quoi donner créance u bruit suivant lequel le Pape serait inter-enu personnellement auprès de l'empereur François-Joseph en faveur de la paix. D'au-uns prétendent que la voix du Saint-Siège e_ ferait entendre au dernier moment pour aire accepter l'arbitrage. C'est, ajoute-txwi, i seule intervention devant laquelle l'Autri he-Hongrie pourrait s'incliner. QUE FERA L'ALLEMAGNE? Berlin, 24 juillet. — M. de Jagow, secré-aire d'État à l'Office des affaires étrangè-as, a eu aujourd'hui avec plusieurs, minières et ambassadeurs des entrevues au cour» . esquelles il s'est entretenu de la situation olitique actuelle. Il a exprimé en particulier > désir de l'Allemagne, si un oonflit devait élever entre l'Autriche-Hongrie et la Sérié, de le voir localisé. Il a donné à entendre ue la note autrichienne avait été préparée à ienne et envoyée sans que le gouvernement llemand ait eu à donner son avis, mais que 'ailleurs l'Allemagne approuvait entièrement l'Autriche. Ce que disent les journaux allemands Berlin, 24 juillet. — Les journaux oonti-uent de oonsidérer la situation comme trè» rave. Ils n'ont pas encore eu le temps de >mmonter les nouvelles venues de Saint-Pé-*i"sbourg et qui ont été connues à Berlin ird dans la soirée. Cependant, la o Deutsche Tageszeitung » itinie que la demande russe de prolonger ultimatum n'est qu'une tentative de la po-tique d'atermoiements chère à l'alliance anco-russe. C'est en outre une offense à Autriche et une provocation à l'adresse de Allemagne. La a Gazette de Voss » reconnaît que l'in-rvention russe dépasse en importance et en *avité tout ce qui s'est passé oes jours der-ers. La discussion austro-serbe a commencé s'internationaliser, mais malheureusement is dans le sens que l'on aurait pu désirer, a sont maintenant les autres puissances qui nt mêlées à oette affaire. La « Morgen Pcst » (radicale), estime, mme le faisait hier la « Post », que l'Au-iclie a engagé trop facilement la responsa-lité de son alliée. L'Autriche n'a pas fait >pel à l'Europe. Celle-ci cependant a aussi droit de dire un mot. Le c Vorwaerts » trouve inouies les préten->ns de l'Autriche et dit que c'est un véri-.ble coup de poing dans la figure de la Ser-e. Il se demande s'il ne se passera pas L.rmi les travailleurs allemands et autri-.iens des événements défavorables aux deux Kuvernements. L'OPINION ITALIENNE Rome, 24 juillet. — Les bruits les plus ntradictoires circulent au milieu de l'émo->n générale produite par l'ultimatum autri-ien. Certains prétendent que la note avait abord été rédigée en termes conciliante, ais qu'au dernier moment elle fut modifiée us l'influence du parti de l'intransigeance itrichien. Dans las milieux politiques on examine jà quelle devrait être, dans l'hypothèse un conflit austro-serbe, l'attitude de l'Ita->. Celle-ci, déclare-t-on, ne saurait que se mer à sauvegarder ses intérêts oontre ute éventualité do changement dans l'équi-»re adriatique et balkanique. Rome, 24 juillet. — La « Tribuna » et le Griornale d'Italia » relèvent la gravité ex-ptionnelle de la note austro-hongroise. Le « Giornale d'Italia » craint qu'une ave crise internationale ne soit ouverte i pourrait devenir dangereuse pour la paix ropéenne. Nous souhaitons, ajoute le journal, qu'on arrive pas à cette extrémité. Le gouver-ment serbe doit réfléchir. L'opinion oubli-e européenne, quel que soit son jugement sujet de la forme et de la substance de note austro-hongroise, ne peut pas ne pas *e certainement impressionnée par les ac-sations détaillées élevées contre la politi-e de Belgrade. Il faut espérer que le gou-

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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