La Métropole

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s.n. 1914, 29 Août. La Métropole. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6d723/
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LA METROPOLE 5 Elfe! lt lin 2le Année No 239 frAi tion Samedi 29 août 1914 LA GUERRE ' lionne DETAILS RETROSPECTIFS lk SITUATION Bombardement de Salines et de Heyst-op-denf-Berg. - Namur. La place d'Anvers. Anrecs, vendredi, 11 heures du soir. (Offi-fel). — Hier jeudi, les Allemands ont, oon-nirement aux lois de la guerre bombardé jaliiiea ville ouverte et non défendue. Dans la matinée de vendredi la ville a été .artiellornent occupée par de l'infanterie et le l'artillerie allemande. Dans l'après-midi 'ennemi s'est retiré vers le sud et le bombar-lement a repris vers quatre heures à raison e quatre obus environ par quart d'heure. _ L'ennemi a bombardé également à une divine de kilomètres de Lierre : Heyst-op-den-îerg, localité ouverte et non occupée mili-aiiment. Ces deux opérations ne peuvent a'expliquer par aucune raison militaire et n'ontd'autre but que de terroriser les popu-atioas civiles et de les chasser vers Anvers. La division d'armée qui occupait les m-îrvailes des forts de Namur s'est retirée eu on ordre et a rejoint les lignes françaises, 'rofitant de la leçon qui leur avait été onné? à Liège où ils reconnaissent avoir péril 40,000 hommes, soit la valeur d'un corps 'armée les Allemands n'ont plus osé tenter Namur une attaque brusquée et non pré-arée. Ils ont pris le temps d'amener leur ros matériel uo siège et ont entrepris le ombaifle-ment systématique des forts et des, itervalles. Le bombardement, d'une extrême violence, duré, sans interruption pendant près de 3 heures et a entraîné une énorme dépense e munitions. La ville e!3e même a pou souf-îrt. L'ennemi a investi le nord et l'est de i place et a attaqué les forts et les interval-« do cette région. La division belge a pu se [«tirer sur la seconde ligno de défense ou ut bombardée à son tour avec une égale viornes. Les troupes belges ont avec les troues françaises opéré de nombreuses contre at-aques.La division belge s'est repliée par le see-eur do Sambre et Meuse passant entre deux totaill'es engagées entre Français et Allemands, l'une vers ChnrTeroi et l'autre au nord e Dinant. Le mouvement s'est exéouté en on ordre et nos troupes ont rejoint les lignes rançaises. Les reconnaissance faites dan* les envi->ns d» la position d'Anvers ont donné des ésultats favorables et ont montré que la con-| rée environnante est. dans un vaste rayon,; loceupée. Nous mettons le public en gàJrdej ontre des rumeurs alarmistes et tout à fait' nexaetts au sujet de l'approche de l'ennemi. Linsi, par exemple, on a répandu le bruit ju'-tin d<s forts avait été attaqué, or, aucune lp3 parties de la position n'a subi l'ombre 'une mwiace, la sécurité est dono complète. )n ne pfut que déplorer les racontars fantai-istes qu<> des personnes inoccupéesjse plaisent répandre dans les groupes et qui ne peu-ent avar d'autre effet que d'énerver les po-ulationi an moment où le devoir est de con-?rver le calme et le sang-froid. On ne pour-fcit mieux servir, que _ par ces racontars, adversaire dont la tactique est précisément 'ijitinider et de tromper la population. hM AUNES (De notre envoyé spécial) Maliœs, 28 août. — Au cours de la soirée 'hier, îartillerie allemande a envoyé sur la ille uni soixantaine de boulets." Dès la fin du bombardement, M. Dessain a uitté 11 ville avec plusieurs de ses adminis-rés et amassé la nuit à Duffel, puis est ren-ré chez lui. Un officier veut bien m'entretenir de la ituation et je vous écrii oe que je peux en ire. Le bombardement de la ville par les Allemands est une tactique. Va espèrent ainsi ttirer nos troupes vers les points qu'ils oecu-•ent. Leurs forces seraient considérables, fous no tombons pas dans ce panneau eb nous ttendons l'ennemi dans des positions où nous ommes à même de le tenir sérieusement en espect, tout en lui faisant subir des pertes onsklérables. Or, cette façon d'opérer les ennuie eonsidé-ablement, et la meilleure preuve en e.^b qu'île lésitent h avancer et à engager la bataille. 3ela retarde d'autant leur marche, et c'est m succès immédiat pour nous, garant d'une Tctoire éclatante pour plus tôt qu'on no le «•oit. Le Roi est toujours & la tête des troupes, t on le voit souvent, au plus fort d<-s compte, à l'endroit où c?la chauffe le plus. Aussi nos soldats l'adorent-ils et leur em tellement s'en accroît-il de plus en plus. Bref, la situation resj-o excellente et le foil les quelques bombes jetées sur Malines n< trouve qu'une chose: jo dépit et la rage de* Allemands d'être ainsi tenus en Vsspect pni 'armée belge. Oo matin, lxartilîerie allemands a encore envoyé quelques boulets sur la villa, mais 1: fort de... n'a pas répondu et les Allemands mi désespoir de cause, ont gardé leur poudn leur mitraille pour une autre occasion. VIVE LE 101 ! Noais tenons d'excellente source que mer-oredi dernier on a vu Sa Majesté le liai près de Muyseai passer tranquillement sur la ligne ie feu. Un sclirapnel a éclaté à vingt mètres du, Eioi ! Avec une froide intrépidité il a poursuivi son inspection. L'armée belge, du général en chef au dernier soldat, ignore ei méprise le danger. Le Roi a fait tout ce qu'il a pu pour que son tranquille voyage passe inaperçu mais l'armée qui l'a vu participer à ses périls ne saura l'oublier! Anvers gêne les Allemands, mais ils ne peuvent nous prendre Rome 22 août. — Le «Messaggero» dit que si les Allemands entreprennent le siège i'Anvers, ils devront y employer des forcer énormes et pendant un temps iiès long sans aucun espoir de succès. Ils seraient, en outre, exposés à être pris à revers par les armées alliées. Le « Messaggero» aioir.ro que de toutes Laçons, le corps d'invasion allemand ^ ne pourra pas continuer la guerre s'il ne déga= ','e pas ses derrières par la prise d'Anvers et Namur» Contre les Zeppelins Si cela continue!,.. Londres 28 août. — Lo « Daily Despatch » se dit en mesure d'affirmer que des douze Zeppelin dont l'Allemagne disposait au début'de la guerre, sept seulement restent utilisables en ce moment. l>e ces sept dirigeables, trois sont des Zeppelin maritimes affectés à la défense des côtes. Il reste dont quatre Zeppelin terrestres. On pense qu'un seul _ seulement de oes engins se trouve sur le territoire belge. Ce qu'a iait l'armée anglaise Londres, 28 août. — A la Chambre dee communes, M. Asquith donne connaissance du télégramme <iu général French, indiquant que l'action de l'année anglaise s'est développée.Les troupes anglaises eurent à résister contre l'attaque de 5 corps d'armée allemands et 2 divisions de cavalerie. Le corps d'armée dut supporter ie choc de la cavalerie ennemie, pendant que l'armée était attaquée sur la droite. L'armée anglaise infligea des pertes élevées à l'ennemi. La conduite des troupes fut de toute façor admirable, et le général Joffre adressa au général French ses congratulations et ses re5 merroiements sincères pour l'aide efficace apportée par l'armée anglaise dans la protection du flanc gauche de l'année française; Répondant à une question d'un député, demandant si le gouvernement anglais connaissait le nombre exact des réfugiés belges dan* le besoin, et si le gouvernement pourrait voter des subsides pour leur venir en aide, M. \squith dit que sa suggestion sera l'objet d'une considération attentif. (Havas-Rcuter.) Pu renfort anglais Hip ! hip ! hc-urah ! Londres, 28 août. — A la Chambre de communes, Lord Kitchener a annoncé qm •les renforts partiront prochainement d'An gleterre pour l'armée en France par l'ad dition des troupes des Indes. (RefU&er.) !in n'vire danois sniisap par uns lins allemand: Londres, 28 août. — Le vapeur danoii « Bretland d est arrivé aujourd'hui. Il es endommagé ayant touché une mine dans 1< . mer du Nord. (Havas-Reut*»-. ; Le tas é liassiez Londres 28 août. — L'amirauté japonais' i annonce le blocus de tout le côté du territoir allemand de Kiaochou. (Havae Reuter. Les Allemands attaquent notre Oonga Ils voiit se faire " wir " 1/63 Allemands attaquèrent le Congo belge: oriental. La Belgique a pria d'accord avec; l'Angleterre des mesures de défense dont: elle informe la France. (Haras' Reuter.) Le Congo est bien défendu Rappelons à ce propos ce que nous écrivions de source autorisée le 12 août : « Des. bruits divers ont couru sur la situa-i tion de notre colonie. » L'Allemagne allait envahir le Katanga ; par son chemin de fer de Dar-Es-Salam, etc.; etc. » Coupons les ailes à ces canards. Nous! n'avons pas cessé d'être en relations directes et continues aveo notre colonie. Tous le6 ordres ont été transmis et exécutés. » Les Allemands, s'ils en ont la témérité, peuvent venir. Nos admirables troupes colo-uiales sauront bien les recevoir 1 » Nous n'en pouvons dire plus, mais qu'on soit bien rassuré pour notre Congo. » ios irsspss ssiplaises Nous extrayons, du dernier _ rapport de M. Renkin, ministre des colonies, au sujet de l'administration coloniale, les détails suivants au sujet de la force publique au Congo Belge : L'effectif de la force publique est de 17,838 hommes, dont 2,775 au Katanga. L'effectif des troupes au Katanga a été augmenté afin d'assurer une oceujrafcdon complète des territoires miniers du vice-gouvernement général. L'effectif organique des unités est le suivant : Hommes iitat-major ; Ecole des candidats des sergents comptables ; Ecole des armuriers noirs 50 Corps de réserve _ __ _ 225 Oompa-gnie d'artillerie et génie 225 — du Bas-Congo 425 — du Moyen-Congo 3'X) — du Kwango 825 — du Lac ]jéopold II t 450 lro — de l'Equateur (Ruld) 2e — — (Tshuapa) 825 — de la Lulonga 433 — de l'TJbangi 600 — des Bang<vla 900 — du Rubi 450 — de l'Uece-Bili 600 — de la Gurba-Dungu 600 — du Bomokandi 450 — de réserve de l'TTe!« 225 — de l'Aruwimi 450 — des Stanîev-FaJls 525 — du Kaut-Ituri 775 — de Pontliiervill© 600 — du Manieana 650 —- du Kivu 800 Ire —• du Kasai (T/usambo) 600 2a — du Kasai (Luluabourg)' 750 Troupes du Katanga Compagnie ovediste _ 100 — dii Lomami 500 —i de la Lulua 57o — du TanganUca-Moero 625 — du Hautr-LiïïipuJa 975 Camps d'instruction Camp du Bas-Congo (Lulculu-Bavu) 150 —• du Kasai 250 — d'Irebu 600 — de I/isola 400 — do l'Uele 400 — de Lokandu 52o Total 17.833 La compagnie oyciliste, créée au Katanga, a donné d'excellents résultats. EHq a rendu de grands services en effectuant notamment des reconnaissances à grandes distances. Un détachement c^'cluste de 25 hommes a ^ été annexé h la compagnie de la Lulua. L'instruction des recrues est assurée dans . les camps de Lukula-Bavu, d'Irebu, de Li-. wîla, ainsi que dans les camps nouvellement créées de Lusambo (Kasai) et de la Tota (Uele). Au Katanga, h titre d'expérience, les recrues ont été versée3 dans les différentes compagnies peur y recevoir l'instruction L'effectif actuel de l'école des armuriers noirs est de 20 élèves. Des écoles de candidats gradés fonctionnent dans les camps d'instruction. Elles ont pour but l'amélioration du •adre indigène de la force publique. Enfin, il a été créé un stage pour soldats -".firmiers. Ces derniers sont appelés à rem-o-ir le même rôle que les brancardiers de l'ar-«née métropolitaine. L'armement des troupes a été amélioré et . "omplété l'an dernier par l'envoi de 809 Vlbini, 415 Comblain, 200 Mauser. | Les cyclistes du Katanga ont été arméç de ' la carabine Mauser en remplacement du pistolet Mauser. ■ Il nous faut ajouter que la défense de la I DTOvj.nce orientale de notre colonie mena-I oée ( P) par les Allemands, est complétée par une ligno de forts dont ceux de Kilo et de ? TJvira (Monts Ruvenzori) sont des ouvrages ? tout à fait modernes» munis de coupoles i>er-) fectionnée«. L'occupation de ia ville de tour Les forts résistent bien Gand, 28 août. — Plusieurs personnes sont arrivées de Namur à O^tende. Elles donnent lea détails que' voici sur la prise de la ville. L!attaque a commencé vendredi matin et s'est poursuivie jusque dimanche soir. La ville était défendue par la 4me division et deux régiment» d'infanterie française, arrivés samedi, en tout une vingtaine de mille hommes. Lee Allemand», qui arrivaient d'Hannut et des plateaux de la Hesbaye par les routes de Bleu rus et de Genibloux en masses considérables, ont fait des perteo énormes. Lo bombardement a été repris plusieurs fois. Une partie de la population de la ville a quitté la ville par la route entre Sambre et Meuse. Tous les forls tenaient bon. La division belge s'est retirée dimanche soir à 11 heure* dans les lignes françaises. Une personnalité qui a quitté Namur, a déoLar4 a un rédacteur de P «Indépendance» : — Ce fut vendredi matin, que les forts de Marohoveiette et de Cogne'ée furent attaqués pour la première fois par l'ennemi. La ituation dans la ville était, & ce moment excellente, ainsi que l'état' moral de la troupe.— La ville avait été admirablement préparée, n'«®t-oe pas? — Oui. Mais- une surprise eut lieu. Les Allemands ont profité d'un élément ina.tten-jdu : ie brouillard. Grâce à un brouillard in-icnse qui régna ils purent se glisser dans ii-bois de Marclie-lea-Dames, situé à peu de dis-ban.ee de Namur. De cet endroit, ils firent tomber Les obus en quantité sur la ville. « Et voici, à ço propos, s'intenempt notre narrateur, un fait qui restera dans la mémoire de tous et qui, lorsque la paix sera rétablie, deviendra un fait historique: un des obus tomba sur la statue de LéopoJd 1er, qui so trouve à proximité de la gare: tout le socle de la statue et le square qui l'entourent, ont été défoncés; mais La statue elle-même est restée intacte!... » Des obus continuèrent à pleuvoir. Un avion allemand passa au-dessus de la ville et ieta des bombes. L'une d'elles tomba sur !;• pont d'Omalius, où deux personnes furent tuées. > Mais le fort de Marchovelette parvint à réduire l'artillerie allemande au silence. » Tout cola se passait le matin. » L'après-midi, l'effort des Allemands se port«a sur le fort do G'ognelée. La lourde artillerie allemande était formidable. » Le» Allemands avaient pu d,isposer déviant lea deux forts de Cognelée et de Marche-velette 40 piooes de siège de 21, portant 20,000 mètres. Ces pièces d'artillerie sont tirées par 30 chevaux. > Le vendredi soir, un régiment d'artillerie de campagne belge fut envoyé contre^ ces batteries. Plus tard de» troupes françaises, fureœt également envoyées au feu. Ces troupes firent des prodiges, en re battant à la baïonnette, mais durent se replier devant le nombre. » Le samedi matin, les allemands, parvinrent dans les intervalles des forts, d'où ils bombardaient. Les habitants se réfugièrent dans les caves. » Samedi soir, la réponse de nos forts amena quelque tranquillité... Mais le lendemain matin, l'état-major dut se replier vers la citadelle et vers les lignes françaises... s Pendant ce temps, la bataille de Charle-roi avait lieu — et sur la Meuse, entre Namur et Dinant, grfice au brouillard, le- ^ lemands parvinrent à "traverser la Meuse, et. par surprise, attaquèrent la ligne française... Pour arriver a leur fin, les adversaires avaient agi de la façon suivante... le_ niveau d'eau de la Meuse était très liant: imi>ossi-bilité donc de traverser, les ponts étant sautés. Qno firent les Allemands? Ils .parvinrent ?i ouvrir les barrages du fleure à Anseremme : le niveau baissa jusqu'à hauteur de poitrine d'homme, et c'est ainsi que l'ennemi traversa --t surprit lo» Français... H y eut des pertes considérables ,de part et d'autre ^ur toute la ligne de Dinant à Hastières et Waulsort-. Tjc-fl pertes allemandes surtout sont énormes.La situation de Namur, nous dit-on ne officieuse est donc la même oue celle T,"'^ge. Allemands sont dans la ville, mais le« forts tiennent bon et continuent leur ••<*>! e d'arrêt. la revanche cornnee! f près la prise de Tilsitt Les vaiilants soldats du Kaiser prennent la fuite ! Riga, 28 août. — Les Russes firent à Tilsitt un grand buitin. La garnison et la population 6'enfuirent. (Hava« Reuter.) la victoire précède les lusses Paris, 23 août, — Le «Journal» publie un* inteu-view du colonel Asnabi chine, le nouve attaché militaire russe h Paris, déclarant que la victoire précède l'année russe dans la Prusse orientale, déjà occupée par les Russes. D'autres armée» plus nombreuses vont en vahir la Prusse occidentale après avoir passe la Yistule en Pologne, sans coup férir. C'est ver» Berlin que nous marchons avant peu. Les soldats russes vengeront les victimes des atroces cruautés germaniques.C'est d'ailleurs la guerre sainte que lo Tsar a proclamée. Nos cosaques savent .qu'ils vont combattre des mécréante ert il est difficile d'expliquer aveo quelle ardeur furieuse les sotniaf vont se ruer sur les ennemis. Tous lea Français peuvent avoir une inébranlable confiance dans l'issue de cette guerre épouvantable, qui nous est imposée ei dont l'issue heureuse est beaucoup plus pro-cho qu'on oserait l'espérer. — e «s—£ Les nsong ds aileuà Pour exciter F Italie Paris. 28 août. — Du tFigaro» : Le» nouvelle» (l'Italie disent que les Allemands ré pamdeot dans le pays surtout h la campagne le bruit que la France a incorpoaé de fore* de» Italiens ©t le» met au front des troupes et en fait massacrer un grand nombre. L'attape É CMroi Nouveaux détails Londres, 26 .août. — Le correspondant du « Times » à Pans télégraphie à la date du 12-4 août : Ce soir, tard dans la nuit, un des correspondants spéciaux du « Times » qui ont suivi les opérations en Belgique arriva dans mon bureau après une semaine d'aventurer qui le mit dans un tel état d'épuisement que j />ut ce qu'il put faire, ce fut de me donner ;ô réoift suivant des engagements préliminaires et des premiers deux jours de la grande bataille qui vient de se dérouler entre Mons et Luxembourg. Notre correspondant quitta Bruxelles 1e lundi 17 août, ayant l'inusntion d'atteindre Namur, viâ Charleroi. Tout était calme à 1 Gharàeuxji ce soir-là. Le lendemain, mardi, il ' .pparut que la ligne du chemin de fer avait été coupée à Moustier, et après» un elfort in- ' fructueux pour gagner Namur à pied, il re- ■ gagna Ohanleroi dans la soirée et trouva qu». : les troupes fraaiçaises de toutes armes entraient d-ms la viiiiie par ie nord-e»t. lendemain tôt (^mercredi 19), il devint 1 évident que Charieroi était en tûwiger. De& 1 coupes françaises qui s'étaient avancées en hâte dans La nuit avaient pria position prèi 1 dvis ix>nt» du canal, avec des mitrailleu&<ee> 1 qui étaient aus.si mstatiées »ur le toit de Ja . - are dans la ville basse. On donna ordre aux ! habiban'ts de restar dans leur» maisons, lea vX>;cts furent baistf??» partout, bref on prit • toutes ies nieoure» néce^sairea pour acoueiUir ! i'ennemi. Notre, correspondant quitta Charloroi pa: -le dernier rrain d^ns la ditreétion de Bruxelles. Jusqu'à Nivelles, lo train pas^-a droit à travers des lignes d'aviani-postes placée» dans les champs de blé des deux côté» de la voie. Lorsque le train arriva à Haï, au sud-ou-est de liiuxelles, le chef de station, courant au devant du train avec un d'rap«m rouge, fit arrêter le convoi, et annonça aux voyageurs que les Allemands avaient déjà occupé sa : gare. Sans attendre la preuve de cet avis, le < train rebroussa immédiatement chemin pai la ligne latérale sur Mors, et do là retourna i à Charieroi, où il arriva à une heure, jeud' après-midi. : La ville était très agitée, et les troupes i françaises étaient occupées près de la gart à carnor un parti d'aventureux hussards d»"1 la mort qui, sous la direction d'un jeune lieutenant, employé précédemment dans les usines Delet, dans la ville, s'était tranquml'îe-ment promené dans la rue principale et avait lé pr:i pao*tout pour de la cavalerie anglaise. Lr« passants l'aviaiant acclamé et ca*ié « Vivent les Anglais!» Ainsi qu'il apparut par , après, les Allemands s'étaient également , trompés, oar iils ne soupçonnaient nullement qu'il y avait déjà des troupes françaises à Charieroi. Ils payèrent du reste cher leur méprise, car 15 d'entre eux furent tués ou blessés, et leua-présence dans la ville fut précieuse en tant qu'ar tissement de l'avancée de lWnomi, qui fuit, signalé en force le lendemain à o heures du matin. Le vendredi à 7 heures 20, exactement au moment où le premier obu3 allemand transperça le toit de la gare de Charloroi, le cor-. pondant du « Times s monta à bord de la dernière locomotive qui quittait la vilSe^ où régnait la panique. Toutes le» routes allant de Cfoarleroi vers le sur et vers l'ouest • '■aient encombrées de fugitifs s'échappant d la ville à pied et sous toute» les formes possibles de vélucuJes. Nous avancions très lentement soir la veôe, mais enfin, Mons fut atteint et là tout an moins, la souriante solidité des vidage» anglais paraissait former un rempart contre les en val > isseurs. A Mons,' les troupes anglaises s'étaient ln-rtàl'lée» comme si elles étaient à Ixwia: Valley. T.-a ville e^t entourée de canaux dans toute--les directions, sauf dr.ns oeî!» du sud, où In verdure de bois s'étend dans 1» distance. Les préparatifs effectués h Mons étaient extrêmement réconfortant» dans leur délai1 très bien achevé. Tous les pont» traversant les canaux qui n'avaient pas sauté étaient commandés par des mitrailleuses et barricadés par un enchevêtrement de gros tambours de câbles. Dans le* bois, au sud, d'innombrables oanoais pointaient. Dans la ville, la note confiante dominait partout. Lorsque, sous un feu actif perceptible dans le lointain, le soldai anglais est capable de s'asseoir calmement sur le bord d'un canal, en attendant d'être,demain peut-être, frappé par la mort, et qu'il peut pêcher à son aise, employant son fusa] muni de ?» bayon nette en guise d» canne à p^che, un tel spectacSe inspire la confiance, même si, dans toutes les directions dans la campagne, on signale la présence d» la cavalerie aille monde, pénétrant partout. Poussant plus loin encore le long du front de bataille, notre correspondant quitta Mons à 5 heures d» l'après-midi, ot arriva presque jusqu'à Platon, Lorsqu'il fut arrêté fil dehors de la gare d'Antoing par le feu de mitrailleuse». Après deux heures d'atteste, le train repartit de nouveau, dans la direction de Tournai, passant à côté de plusieurs cadavres. A Tournai, c'était la consternation universelle. Six des cav»lier3 allemands qu'on voit décidément partout, étaient arrivés à mid' à l'hôtel de ville, et avaient demandé s'ii v avait quelques troupes françaises dans le voisinage. On leur répondit, c© qui était d'ailleurs vrai à os moment, que les environ? étaient libre» de troupes framçaiflcs, mais h quatre heures de l'après-midi, des bataiMom de réserviste» français étaient entré» dans la ville, ot il» eurent la satisfaction do tuôr ler-six Allemands. Le lendemain matin (samedi) vers six heures, une force allemande importante prit position à un peu plus d'un mille (2 kilomètres) de la ville. A 8 heures et demie, ses mitrailleuses ouvrirent le feu sur le» défenses do Pont de Morel, près du pont de chemin d» fer. La première attaque ail8mand» fut repoussée, mais par la suite Fennemi entra dans la ville, qu'il occupe maintenant- Nôtre correspondant se dirigea ensuite ver» Lille, où la nouvelle de l'avancée allemande avait été apportée par d'innombrables fugitifs. Tout le monde était extrêmement alarmé, et lea trains pour Pari» étaient bondés.Insuffisamment satisfait do oe qu'il avait vu, notre correspondant repartit vers Valte-n-ciennes, dans le but d'essayer de regagner t/ltarïeroi. La cavalerie allemande avancé^ était signalée partout U long do la frontière ! française. A Valenciennes, de» train» niili-taires pleins de soldat» anglais arrivaient. Les officier» anglais avaient pri* possession ■ exclusive du buffet de la gare, ei il était imn-ssible d'obtenir la moindre nourriture. Y Notre correspondant monta à bord d'un f! train militaire <?t arriva à Chimay le d:m--.n-olie soir à 10 heure» e«t de-mie. De là à Phi-! i'pperriHe. il fallut aîler à pied. Pendant tout-, la nuit, les canon» tonnaient^sans interruption entre Chimay et PhiUippeviille. Dans ■ oetite dernière localité lea troupes fr?nçaine« ■ qui avaient pris part à l'action de Oh«i.riwr i.prè® le départ ou correspondant au début, du bombardement, fournissant des détails sur la rencontre. L'obus qui sveit passé r>ar le toit de la g&ro était le commencement d nn Tous an travail I La perre éosnomipa ippel aux médecins et aux pharmaciens La guerre aux spécialités Le nombre de produits chimiques et phar-naceutiquea dont l'Allemagne nous inonde et incalculable. Un lectour nous signalait, à propos de notev upped, que cependant il ne pourrait pas cos-r*r d'user du « Terpinol » dont il a bc*oin H>ur sa gorge. Nous lui avons fait remarquer que oe pro-kiit pouvait se fabriquer sains difficulté chez îous, que diable, comme tant d'autres du ■este. Or, toute» cas spécialités n'ont de secret >our personne et se vendent horriblement lier. Tous les produits en c ol », menthol, odol, ysol, etc., sont commode» à fabriquer. La réclame intensive que faisait l'Odol lu ussurait seule du succès car le coût de ce >roduit est à ce point disproportionné que le >rcmier pharmacien vent: peut en vendre un itre au prix d'un petit flacon. Et il aurai: >ncor© un bénéfice suffisant. Appel au ministre des finances Suppression des brevets Pour aider efficacement l'effort national rers la libération iil faudrait, puisque guerre 1 y & et puiaqu'ausai bien il faudra, après la xjawlusion de la paix pouvoir assurer l'exis-;enoe des industriels nouvelles, il faudrait de.-i présent suspendre le» garanties assurées aux irevets allemands. Il faut que nous puisîion-iu besoin imiter servilement en attendant jue nous puissions pe.rfecticnner. Les produits de fabrication facile d'abord Nous donnerons, dans te. mesure du possible, les indications que nous posséderons pou; wdar les petits capitaux. Qu'on nous aide e: ïonséquence. La giosae fabrication demande lu reste des étude» préparatoires qui peu-,-ent êtiN» faites dès maintenant sans doute nais qui n-a permettent pas une mise en :rain immédiate et l'emploi de la main d'œu-rre.L'eau d'Anvers eî non l'Eau de Coîogne L'eau de Cologne imitation aussi bonn }ue la vraie se fabrique couramment chez do-iroguiste». Que ceux-ci se mettent d'accoix îout changer leurs étiquettes et appeler leui produit : Eau d'Anvea-s, ce sera de la récla-ne pour notre chèi-e ville. ^ous ferons de la publicité gratuite Le public doit aider nos fabricant». Ceux-d peuvent constituer une vaste ligue poux .'adoption d'un cachet de garantie portant k nai'que « Made in Belgiuin ». Jjq public doit refuser les produits aile-r.ands. Pour notre part nous signalerons volontiers le» initiatives nouvelles à titre purement gracieux. On n'» qu'à s'en souvenir plus tard. C'est ainsi que « The Spark », Eleotric«A Manufacturing Cy de Merxem, nous annoj> ee qu'elle va fabriquer ia batterie sèche pou* ;ampe de poche. Fournitures de bureaux Le» bureaux, les école», les pensionnat» peuvent a-jder beaucoup ies tentative» beiges. Voici une liste d'article» allemands qui pourraient fa<a<lement être remplacés : Les ardoises et touches par l'Amérique. Le3 crayons, lea en<v-c-s et les ooiillee de bureau par 1» Belgique, la Franc» et l'Angleterre.î^e» gommes à effacer (véritable» et imitations) par la France .et. l'An^oterre. Les porte-plums par la France et l'Angleterre.Les punaises et les pastels d» couleur pa* la I(Vanc-e et l'Angleterre. Les albums pour carte» postale» «t pofv traits pa.r la R»tarique et- la France. Voiv'i maintenant fine séri® d'artàoîes pduf diffitMiles à rem^acer : Lee pa.pi-psr* soi»' blancs et d» couleur. Les serviette en papier. Lea surprise* de tebîe. Les gijIrlande», év*>n>taill* «t cache-pot e* papier. Les Ixyules en papier de toute» sortes et 4e tous modèles, pour orner les kmp«i. etc. Le« denvtolw» rondes pour d«o«>?a de tarte» et gâteaux. Le p3,p.ier dentaVlo /imitation broderie) pour garnir lc3 armoires, etc. Tyf?. re^'e-f» (emblèmes) pour confiseur» «A cartonniers. Tw»s décalcomanie». Pour tous /-es aT-ti^e* il fa-Tviraat de la part 'es fabricants un effort eérienx. Pmir fin^r 1»* a-rtiol-ns «Trivant* dcrraà«ït Abre fabriqués en Belgique et spécialement lan-^ les Ordonnes : TiCS artÀoW d» de#v.n, teis que rèrrleo c<ar--ée« c-t plates, avec et »nn» ,gradnations, 'subies et trip3^< déoi'(n>tre», 'W éqn«»T7v«, le« N'a, le*", p^an^be?., etc., et «wtout plumiers. Ce** fi^-ticV^ cous vienny^'t en ernind» ^artie de l'ATl^^ar^ne «t comme il» sort ère-^és de 80 à 40 V, de frais, la ^ccmeuprence menait facile et serait une gounne <de bien-^+rs. Au b^oin la maison J. Neyrinc!<-Q*u-1P5T3S, 23 et 27, Riva?^, Anv^T-s, tient à 1» 'li^ncsition de fabricant» belles, 1-^s é'bn.n- illoTi? ft LA LISTI NOIRE Afin d'aider a.. ; i _ :i mci.-je ct-mp® que pour fournir des ^dications utiles quant aux fabrieat» possibles, nous demandom qu'on nous cdrc«»e é^s lisrt«?» sommaires d» nroduit» qu'on ne se procure qu'en Allemagne.Il faudrait aussi que les maT>rhands à l'in-•bigation de la ligue des fabricant» bo-l^re» et notamment des Chambrée d'industrie indiquent à lenm étalages queS» sont les produits allemands qu'ils vendervt, tout oomm» •^our la margarine. (A suivre.) Note. — Comme pour l'Avant^ujerre nens» réolanions le concours de tous pour « AN« VERS AUX 8ELGES ». îjambardement continu et bien nourri qui ivait frappé la ville haute. Les troupe» française» avaient fait ce qu'on courrait appeler une o sortie médiévale », mais trouvant l'ennemi beaucoup plus fort ju'on ne s'y attendait elles furent forcées de: ie replier, et le bombardement continua san>, nteiruption. C'est alors que les Turcs, avec leur bravoure légendaire, débouchèrent de la viiîle, et aveo une intrépidité qui sera certainement relatéo dans l'histoire, ils chargèrent la batterie allemande elle-même, massacrant ie» artiilleurs à la bayonnette 1 Leurs pertes, tiéla». excédèrent celles de la brigade légèi'f i BaiacLava, car, de tout le bataillon, cent tiommes seulement revinrent sans blessm'es, mais la batterie se tut 1 Malheureusement, à la longue, la bravoure ies turcos se montra impuissante contre l'avance allemande, qui rampait pied à pied ii travers les faubourgs de la ville, vera lo coeur même de Charieroi. Là, dans les rues étroites due3 au constructeur de villes wallon, le lamag» fut presque indescriptible. Un lignard français, racontant oe féroce xxmba.t de rue», rapporte que celiles-ci furent !t la longue si encombrée» que le» cadavres restaient debout à l'endroit mêm» où les b.omme» étaient frappés, soutenu» qu'il-àtaient par les corps de leurs frères d'armes. Le dernier arrôt des Français eut lieu prc>.i ie 1a gare, devant laquelle passe le canal.. Là, pendant deux heures, les Allemands s'obstinèrent à conquérir le pont. Une fois qu'il-'; y furent arrivés, au prix de pertes immense^ ■Ils gagnèrent du terrain de tous les côtés, se rendant maître» successivement de» villages de Marchienne®, Landais et Montignies. ainsi que toute la campagne jusqu'à Wal-court. . ^ . Plus tard dans la journée, l'artillerie fran-çai»o ouvrit le feu à son tour sur cette malheureuse ville d» Charieroi. Le» Allemands, dans leur première attaque, avaient lancé leurs obus sur la ville haute. L'artillerie française, elle, jeta un» grêle de projectiles sur la ville basse. Appuyée par le feu de son artillerie, l'infanterie française s'avança lentement malgré la résistance obstinée de l'ennemi, sur la ville qu'elle venait d'évacuer, reprenant plusieurs villages et redevenant maîtress» une foi» de plus de la ligne Thuin-Motteit. A 0 heures du soir, le combat se termina, les deux partia étant complètement épuisé. Le lendemain, cependant, avant l'aube, l'artillerie français bombarda de nouveau Charieroi. Une foi» de plus, le» infatigables troupe» de ÏYance redescendirent les penites. qui mènent la ville basse, réca.pturant le» vil-1 âges de Châtalet, Châtelet Inou, Bouffroix, Marchienne» et Couillet. L» combat, dans cette phase do la bataille, donna lieu"h de-pertes extrêement élevée» des deux côté». Cliarleroi est, on le sait, le centre de régions, industrielle» et minières très active», et les Français trouvèrent dans les terril» qui parsèment 1» campagne, d'admirable» positions pour leurs mitrailleuse», qui jouent un si grand rôle ckins cette guerre, de 1» même fa-(foa. que, dans la haute Alsac», les Allemands avaient installé d» oe» terrible» engin» sur chpqu» élévation. Malgré le feu écrasant des mibraiïleuses allemande», le» Français entrèrent de non-' veau dans la maMieureuse ville de Charieroi.. =*t, après un combat furieux, iHs rejetèrent les Allemands en oon fusion par dessus la Saanbre. Les Français pénétrèrent dans une cité couvert»^ de oadavree, fmppe par le feu des obus et dévasté* par tout MistruineteU de la guerre moderne. A l'extérieur d'un estaminet, on ixyuv»i* Voir le cadavre d'un officier allemand, la terte penchée sur un bassin, la figure couvert» de mousse de savon aédhée, tué pendant qu'il ?e débarbouillait. Un autre était couché su! une tablo à côté de» restes d'un goûter, tandis que la tas»e d» -oo-fé qu'iâ portait probablement à seî lè\Te» an moment où a fat frappé gisait en morceaux sur le «ol. D«®» tous les quartier» d» la v&î» de» maisonl étaient en flamme» ou fumaient encore. Tou* les habitants s'étaient comme de juste réfc» gié» dans les caves, et on n'a pce entend# parler de victimes de ce côti. Dans la région de Charieroi Gand, 28 août. — M. Re34ecom, arrivé cfe CruxeiiLe», ayant voyagé -en compagnie du bourgmestre de Marciaielle, ce dernier lui m doaué quelque» détail» siur sa région* A Mardnefie même, le» AlSeoieaid» se sont conduits correotemervt; le» officier» étaient même si satisfait» de TattS-tude de la popo-ation qu'en partait de là, ils ocu fait éorirt sur îltes portes : « Das sind brave Ljeute. » A Charieroi, te» Allemands, furieux d'avoéf perdiu tant <le OKwide — dans -certaines n**« l(eax» cadavre» étalent amoncelés — tuèrent de nombreux civils. Ceux-ci «e défendirent d'anlleuns. (Il parait, d'après une dépêche de Paris au « Daily TeJegnatph >», Que CharBeroa a été prits et repris ciaq fais par ie» Frsm<?ats.) Ce fuit une vériîiable boucherie des Att* ma.nds dans tes rues de Charîeroi. Les Français, au contraire, «jraionît perdu relative» menit peu d'hommes. Aussi le» dégât» ccuv màs arax mai-sons sont effrayants, certaine® rues fiurtemiC entièrement Isaoca^écs et leur aspect est lamentable. ( Une dépêche de Pari» au « Daily Telegraiph » annonce que les Aile-miands, avant <ie quitter la vîïïe, y auraient mis le feu, maô» ootte nouvelle se trouve ccav trouvée par Tiinformatlon ci-dessus.) A Moaweau-«ia^-Sambre, Téchevfe fut «sv rêté sou« prétexte quH1 avait tiré «ur les Alift mand». Ceux-ci, aprè» avoir incendié m maison, fumèrent l'édhevin et ea femma. A Lode-linsart, un notable de la communa, M. Georges a été passé aussi par les armea» \ Charieroi, le» Aliemand» ont affiché quS tout oivil chea qui on découvrirait une arma quelconque, eerah fua&lé. Son compagnon a aiotrté que du côté da jMons et Ath, les Allemand» turent entière* ment refeuiés mes» qu'à CharVnoé, Fran-r;nas se sont retirés dan» la cfinsotaoïi de Ma** betige. Uns contribution da guerre H paratt, d'apri» l'tIndépendance», qn'tnï millier d© civils auraient été tué» dans )4 bataille <?»» rues à Charieroi et que la villa a dû pajar evr l'heur» une contribution dl guorre d» 1,600,000 franc». /

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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