La Métropole

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s.n. 1914, 30 Avril. La Métropole. Accès à 28 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/th8bg2jf5w/
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LA METROPOLE 121e Année I 7 No 119 .Edition B a Fif > I«J PU TfT. MKWTS U» as « ? l5 2 Ëti mois . m Trol» mot». ~ On t'abonne 4 tons les bureaoi do poste et aux tacteui». ETRANGER, ie port en sus: 3 Poul U» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même LE NUMERO .5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jour de 4 à 10 oaass 59,ruedes Peignes, Anve Administration : » 351 s Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : ft la petite Chronique sportive la ligna Ligne . . Ir. 0 80 t. 3 CO Annonces financ.id. *» I 00 Faits divers fin lcL • 2 bO Réclames la li«ne, » I 50 La Ville lcL » 5 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix 4 convenir Poui toute la publicité, saut celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. Jeudi . nvril 191 ■ g COURRIER PARISIEN LES ELECTIONS FRANÇAISE: —)o<— Le résultat du premier tour I Correspondance particulière de la «Métropoh Notre correspondant de Paris nous mand I fliardi soir: I II est tout à fait amusant de parcourir, m me arpès doux jours, les articles où les jou | maux des divers partis, à Taris commente] I chacun dan6 son sens les résultats du premi | tour des élections législatives. A en croi I oliacim, tous les partis auraient gagne. M I qu'il y a xlo plus beau, c'est que chacun y ^ F d'une démonstration en règle pour prouv ' que, réellement, o'est son pai'ti qui a g I a tu reJiemen t{ les statistiques officiel! fournissent aux journaux du parti radical i I nrgumont d'autoribé dont ne disposent p: ï- les autres. Mais les journaux non gouvorn I mentaux opposent aux chiffres publiés par [ ministère de l'intérieur des statistiques n( I anoins claires, d'où il ressort à l'évidence qi I le Gouvernement pipe tout simplement 1 I dés. Il serait fastidieux d'entrer dans le dot; | îdes faite. Il suffit de noter à titre d'exempt I ceci, que, s'il fallait en croire la statistiq r fabriquée au ministère de l'Intérieur, les i I dicaux et radicaux-socialistes occuperait' dès à présent, sur les 340 sièges pourvus, 1 ;• sièges, soit trois sièges do plus qu'ils n' l avaient précédemment sur les 340 circonscr: p tions où les résultats sont acquis. Il s'en fa 1 pourtant, et de plus que d'un cheveu, q I les affaires du parti de Pau ne soient ai: I bonnes: les radicaux unifiés, tout bien cor B. déré. n ont remporté de victoire définit B que dans 77 circonscriptions en tout. — Au B exemple, pour contre-épreuve. Le ininist de l'Intérieur aocuse, dans sa statistique, M sièges pourvus seulement pour la Fédérati H des Gauches. Et la Fédération des Gauch ■ de son côté, dans sa statistique, en revehi ■ que 125. L'écart semblera excessif... pB Allez, après cela, essayer de vous recc ■ naître au milieu des affirmations contrat! I foires, toutes également appuyées sur d B chiffres, qui, de toutes parts, s'entrecroiser I Le plus sûr, le plus sage aussi, est d'attend B le second tour. Aussi bien, s'il n'y avait p? B au second tour, un nombre aussi considérât B de sièges à pourvoir encore, les partis ne m€ I traient pas autant de fureur à bluffer et B contre-bluffer comme ils font. Et le menson: aussi, serait plus malaisé. La vérité est qu B dans tous les partis, on s'efforce, en prés I mant à qui mioux, d'entraîner l'opinion, et < ■ créer, pour dimanche prochain? un coura I qui emporte tout. Cette disposition,d'ailleur I est naturelle, ot, de plus, tout à fait confo B me à la règle du jeu. On peut bien, en effe I appliquer aux « batailles électorales » ce qi ■ Joseph de Maistre a écrit quelque part d I Autres. «.Je faisais un jour., dit l'auteur des « Se I rées de> Saint-Pétersbourg », cette question f an militaire du premier rang: « Dites-me [ Monsieur le Général, qu'est-ce qu'une b I taille perdue? Je n'ai jamais bien compris c Va.» Il me répondit après un moment de sile ce. - ta n'en sais rien ». Et après un seco Eilence ,il , çj>est une bataille qu' croit avoir perdue ». a.œt pIus vr;J. ! homme qui se bat avec un ani/ro oSt vain lorsqu'il est tué ou terrassé, et quo l'inrl est debout ; il n'en est pas ainsi do deux i mées. L'une ne peut être tuée tandis q l'autre reste en pied... Aussi Frédéric II, q b'y entendait un peu, disait: « Vaincre, c'c avancer ». Mais quel est celui qui avance C'est celui dont la conscience et la cont B nance font reculer l'autre... » | II faudrait citer toute cette page. Mais ■ n'y faut guère insister pour faire appréci ■ combien exactement elle s'applique à ce q B est en cause ici. Par exemple, prenons , B tous voulez, l'attitude adoptée par le par H socialiste. Faisant ie point à leur mao'ere < B tirant les conclusions qui, d'après eus, s\mp< H sent, au scrutin d'avant-hier, les rédacteun H de l'« Humanité » embouchant la granc H trompette. Le parti socialiste, clament-il: ■ sort de la journée de dimanche matériel!* ■ ment et moralement grandi. Près d'un mi B lion quatre oent mille suffrages se sont expr B mes sur les candidats socialistes, soit un B augmentation de 280.000 suffrages sur ceu B obtenus en 1910. Tous o«_s suffrages, à v r; B dire, n'aboutissent jusqu'à present qu'à l'< ■ lection défiuitive do 40 oanl'èiais. Mais, . ■ parti socialiste affecte de ne pa3 s'«j.rréter m B sérablement au résultat pratique acquis p£ B d'aussi nombreux votes. Il lui suffit, pour ni ■ primer que c'est lui et iuL seui qui sort viefo ■ rie«ix de l'épreuve du premier tour — et poi ■ tenter d'influencer en vue du second tour ' B masse, — de faire ressortir l'accroissemer B des voix obtenues par ses candidats. Ce qu'il se garde b:en de p «hl.er, c'est ' I raison de cet accroissement ce votes dont B tire si grande gloire. 1 a ■» Bafca'lle synaioj ■ liste»,moins prudente,éclaire ce point,et que B ques autres du débat.Elle imprime :Les résu B tats sont indécis. '1s n'offrent co précinor B que sur deux points: l'extrême dro'te marqt V des progrès certains, tandk que l'extrônn I gauche socialiste avance à gratis pas...On v ■ aux extrêmes pace que les partis intermédia I res ne représenter rien que le trouble e [ l'équivoque ». Il est vrai qu'elle ajoute aui K sitôt un couplet dont on s'abstient soignei | sement dans la maison de Jean Jaurès: « 1 B n'y a qu'une chose qu'on pouvait affirme B avant les élections et dont le scrutin de d B manche fait une certitude: c'est qu'au poir B de vue de l'intelligence, du travail, de la coi B science, la Chambre qui vient sera encore ai B dessous de la dernière. On sait pourtant qv B celle-ci ne valait pas cher. Mais il y a une l B gique ,même dans la décadence, môme dai B la dégringolade ». [ Ces propos qui ne pèchent pas,on l'avouer; B par un excès de complaisance, sont aggravi B eu « Cri du Peuple », organe du Parti Oi B vner, par des prévisions dans ce style : c I B seule chose qui soit certaine, c'est que le B radicaux de la nie de Valois ne pourront cor B server le pouvoir qu'avec le concours étroit d B tous les socialistes gamellards. Ceci nous r< B Ben'e bien des surprises. Sous quelles forme B ces socialistes donneront-ils leur entier con B cours aux radicaux caijlautistes? Se conter ■ teront-ils de voter toujours et quand ïnêm B Ç°ur '©ministère? Ou exigeront-ils, comme 1 |H grande l'ex-compagnon Hervé, — qui sem ■ we avoir l'oreille de la majorité du parti so m ciaiiste, — de partager le pouvoir avec le: ■ ,C1CaUS en .^^guant, en mettant en congé B nu 1» 0U fcr018 c^e 'eurs membres. Sous l'une ■ S 1 Cfïtre for^° (le collaborationj les bons so-H 11 r!î!S samellards supi>orteront le poids de ■ 'Responsabilité du pouvoir ». H cm >?r' iles * bons socialistes gamellards». B les um,frés semblaient bien l'avoir l2ftVai1' les élections dans la person- ■ quêt^ a i quij uJa Commission duc d'on- ■ pliLslUo ren<lu au Gouvernement radical les ■ S ^Se™Ces> Gt à, W en définitive, re- ■ tion di ? Justement l'honneur de la rééloc- ■ il paraîf oS6P^ J?Jla??i da"s la Sa-rtho...Ma is ■ sora nte :que f®"? ^eetion scandaleuse m I blier T* nc?ntestee. On commence déjà à pu- ■ ?ônnrénPolèCeST,du d0ssier d'invalidation ■ ment y -en a de bien jolies. Com- ■ ^treenWet0nneraitW)nP Derant qu°i pou- ■ cif la .ï„ ' pour sa réection, le «Jo» I I^ettT/* 808358111 efc Je protecteur de E. B. L'Actualite ^ La nouvelle crise de l'Ulster ^ La Chambré des Communes a été de nouveau pendant sa séance de mardi, le théâtre d'une discussion * des plus invraisemblables. M. Austin Cliam-î berlain, fils do l'ancien ministre des Golo- 8 nies ot destructeur de l'indépendance des ré- (] §_ publiques sud-africaines,a pris l'initiative d'u- n r- ne proposition d'enquête au sujet des décla- cl it rations des ministres sur la situation en Irlan-;r de. Ce député unioniste qui a de quoi tenir, 1: re a eu la singulière audace de renverser les i1 -e rôles dans ceLto affaire avec une désinvolture 'a qui lui a valu d'ailleurs une réponse pleine d ir de sarcasme du premier lord do l'Amirauté, j" n_ M. Winston Chuichil!. Le minista-e de la marine qui semble do plus en plus prendre la tJ 3s parole en lieu ot place de M. Asquith, a fait t' in ressortir très justement tout ce qu'il y avait is de criminel dans les tentatives des unionis- ^ e- tes anglais alliés aux orangistes irlandais, le Une armée de cent mille hommes, dit-on, in est prête à marcher contre les troupes du g ie gouvernement au cri de a Vive le Roi » com- r 3s me si le Souverain^ pouvait approuver pareille attitude. On a introduit nuitamment une til cargaison importante d'armes et de munitions e, dans l'Ulster et il semble que maintenant les 0 ie hommes des orangistes et des unionistes sont n a- complètement armés et équipés et que sir v nt Edward Carson n'a plus qu'à donner l'ordre v 18 de marche pour mettre tout l'Ulster à feu et en à sang. p- Mais si l'attitude des unionistes surprend ut vivement, celle des ministres anglais ne pa~ ue rait pas moins étrange. Pourquoi M. Asquith y ssi et ses collègues n'ont-ils pas depuis longtemps 11 si- pris 'des mesures contre les agitateurs unio- v ve nistes et pourquoi n'a-t-on pas ou le courage 7 ;re depuis longtemps de faire arrêter sir Edward n •re Carson comme cela se serait pratiqué dans ? 20 n'importe quel pays constitutionnel ou le J4 on gouvernemen t tient à faire respecter son au- F 3s, torité et la loi égale pour tous? fc li- Personne jusqu'à présent n'a pu donner une explication suffisante do ces hésitations et 0 n- de cette longanimité qui ressemble plutôt à r le- de la faiblesse. Sans doute on comprend bien e es quo M. Asquitli n'aiiqe pas de verser le sang f t. et déchaîner une guerre civile en Irlande.Cet- s re te guerre civile pourrait bien provoquer les 1 s, pires catastrophes et l'on no peut prévoir dè? 1 le à présent où elle pourrait conduire. Mais il s t- y avait un moment où ces conséquences n'é- 1 à taient pas à redouter et ou un peu d'énergie s ?e eut suffi pour rétablir l'ordre dans les esprits e e, et pour donner à tous l'impression que la loi lî- sera respectée même et surtout par les unio- P le nistes. Maintenant, par suite aes tergiversa^ r it tions, la situation est devenue vraiment gra- h s, ve. Les préparatifs de guerre civile vont leur P r- train et sir Edward Carson triomphe incon- b b, testablement du gouvernement qui montre fJ ie la plus incompréhensible des faiblesses à son a ?s égard et à celui do ses complices. Quo s'est- ei il donc passé et pourquoi le gouvernement est- ,r i- il toujours aussi hésitant? m à On se pose en vain cette question. Les en- la ■i, trevues ontro_M. Asquith et le Roi, dit-on, a; a- n'ont pas éolairci la situation. Faut-il en oon- q e- olure que c'est le Souverain lui-même qui re- n n- tient toujours le gouvernement lorsqu'il s'a- h id git de prendre des mesures? Ou bien le gou- b an vornement n'a-t-il pas les pouvoirs ni l'auto- I Jn rité nécessaires pour faire marcher l'armée et s: eu les fils des nobles lords qui commandent les h troupes fe_raient-il9 _ réellement, passer leurs s -r- préoccupations politiques avant leur devoir ne militaire dans ectto circonstance? Dans ces ri ui conditions l'Angleterre paraitraît, vraiment 1: st comme le colosse aux pieds d'argile comme f ? de certains côtés on a songé do la représen- t e- ter. Il faudrait conclure de cela que l'armée cl n'est au service que d'une seul parti et qu'elle ^ d n'a pas à obéir au gouvernement lorsque ce- c ?r lui-ci est sorti des rangs du parti libéral. Avec e cette supposition tomberait la fiction consti- t si tutionnelle et pour peu que la couronne fût d ti mêlée encore un peu plus à cette lutte étran-go ce serait vraiment le chaos à l'intérieur et >- l'impuissance en face de l'étranger à moins que les unionistes s'avisent de demander à la e flotte et à l'armée de demander dans des cir- ^ >5 constances difficiles de bien vouloir marcher " •- contre l'ennemi. Cela parait vraiment ridicu- 11 le mais encore une fois il est impossible de trouver une explication à l'attitude du gou- 11 G vernemeut qui justifie des commentaires àus- Vl ~ si singuliers.* 'i II faudra attendre si aux paroles énergi- ' ^ ques de M. Winston Oliurchill au parlement. ,e vont suivre les actes tout aussi énergiques en 11 Irlande. Généralement on n'a pas l'air d'v r croire beaucoup. Dans ces conditions le cabi- 01 l_ net libéral n'aurait plus qu'à s'en aller et se *- donner un témoignage de pauvreté qui le 9e r ruinerait à tout jamais. Faut-il admettre que a£ ? certains membres du cabinet quo l'on dit hos-1 tiles à des mesures énergiques soient d'avis v< que les Irlandais ont rendu des services suffi-a sants aux libéraux qui ont brisé la résistan-l' ce de la Chambre des lords avec leur appui et que maintenant le nègre ayant fait son de- se - voir n'a plus qu'à s'en aller sans pouvoir d' 1 compter sur la moindre gratitude de la part s de ceux qu'il a sauvés si souvent? Ce ne se c rait pas très généreux évidemment mais en politique il ne faut trop s'étonner de rien. La a situation devra dans tous les cas s'éclaircir V sous^jeu. — J. Joerg. ^ i- >-o a <»>-c ai 1 a] ;r l'œuvre des fenêtres fleuries r: t —)0(— Une superstition charmante veut que le _ muguet porto bonheur. Tant mieux car ils sont bien jolis les muguets aux petites clo- . chettes blauches, aux parfums exquis. La ( vieille médecine employait le muguet, fleur de printemps, contre les fièvres d'automne, m , ^T°us. nous contentons de nous fleurir et de,fc fleurir notre home car la fleur est le sourire la de la maison et de la maisonnée; elle met p( une petite note de gaieté dans les intérieurs ta ' les plus pauvres et les plus tristes. si Il y a quelque temps, un philantrope pa- bi " risien, M. Eugène Figuière s'intéressa au jar-_ din des ouvrières, en apercevant au bord d'u- d£ no mansarde une fillette qui chantait en arro- vc. ~ sant un pot de fleurs. ^ Si toutes les ouvrières avaient un c par- tr - terre » de fleurs elles travailleraient, se dit- ru " il, plus gaiement. Et il distribua dès lors des bons de fleurs de ; presque aussi utiles que des bons de pain, car.'pa les fleurs donnent du courage pour le gagner, iti< 1 ce pain de vie. Le bienfaiteur signait des bons ve do graines, de plantes, de pots de fleurs, et'dû Jennv l'ouvrière passait de son sixième étage'pr au magasin du fleuriste et en rapportait une'ch jacinthe, une tulipe, des roses, des volubilis, |o!c des muguets. Ainsi, des milliers de fenêtres ba eurent leurs jardinets, et les « cousettes » tic comme on les nomme, remercièrent l'œuvre dé des « fenêtres fleuries ». dr; . _" ,fellêtre est_ si jolie,_ éfjrivait l'une à lui M* Figuière ,ot si bien garnie de verdure que pa ça fait dire a papa, le soir, que nous dînons d'i dans un parc ». J'espère, disait une autre, quo vous vou un drez bien me renouveler mes fleurs parce pla que j ai été planter les géraniums do nos fe- ter nôtres sur la toembe de maman à qui ils tin avaient fait tant de plaisir ». Touchante attention de philanthrope, et noi bel exemple qui vaudrait au'on le suivol " [à Échos LA VILLE Programme de la journée : Ffc-TES ET CONFERENCES ConférenBD© du Jeune Bairreau. — A 8 11. 45, a *aJ>ais d<e J ust/icc, ooMérenoe de M. Loudu' Franc En ExtrCnio OTtient ». Ligue maritime belge. Institut maritime. — h 46. au local de La C-Lia-mibre (Le eomaneve-îooixse. 1-?T étag<e). conférence de M. Nemt, ing touir : « Anvers et Rotterdam a/u pojfit de vr & la construction ncrale »». W ithel m i na-Vereenigi ng. - A 8 h., à 1 Insttti appel, 120, avenue des Arts, soirée rilistiyt l'occasion de l'anniversaire de la Prince1-' jlian«a. Cercle Artistique. — A 8 h. 1/2, représentalic j clôture : « Ln Poudre aux Yeuix » et « I arck-uu (le la Liberté ». Cei-ale médical. — A 5 h. 1/2, au théâtre « Ft té », avenue De Keyse<r, représentation craému )gT»apniqne. Sjcid-tô royalo des Architoctea. — A 8 h 1 La Société rojxile d'IIarmondJe, rue d'Arxnivri ^undon. COURS Polyglot-Club. — A 8 lieuies trois quart*, ^ yndicat du commerce et de l'indus-Tie. couii je Neuve, réunikwi de la section d'anglais'. Borlitr School, 8, M-eiT. — Daingnes vivantes. EXPOSITIONS Sallo Forst. — De 10 à 6 heures, exposition d< suvres de M.-IIen'ri Houl>en (ouverte jusqu'au Lal tnvcLus). Sallo Buyle. — De 10 à 6 h exiiosition des cei res de MM Jan Van Beers et Léon Brunln (o* erto jusqu'au 5 mai) La splend eur de mal Sous les rayons de soleil qui rutilent, la m ire débordante de sève est d'une richess louïe. C'est l'apothéose du printomps. I ardure est d'une fraîcheur merveilleuse et a dos fleurs à profusion : lilas, cytises, gi êts, glycines, boules de neige, mùguets.Or tauves et blancheurs immaculées. Tout e; >ie et tout est beauté. L'air est saturé c arfiuns ot les chants des oiseaux monter riomphalement vers le ciel et vers Dieu. Tous les ans o'est le même décor splendic t, chaque fois, nous éprouvons une surpris avie. Nous avons beau nous attendre à c* nchantements, presque toujours la réalité d< asse nos espoirs et nos âmes subissent intei ément la plénitude de charme que nous offi i nature. La gaieté du printemps nous p être et rend nos coeurs plus légers. Tout ( oie il qui flamboie fait paraître nos tristessi îoins noires et beauooup de nos contrariété 'évanouissent sous la clialeur purifiante c 3S rayons. L'automne est plus joli que le printemj aroe.qi'il est plus plein de douceur et c 3ve, mais l'automne est souvent d'une m-mcolie prenante faite de regrets et d'adiei n automne nous pensons t-op : la pensée sau être ce qu'il y a de meilleur en nous, tut pourtant qu8 nous lui échappions parfois ir, trop souvent, elle fatigue et attriste. Oi i mai, il y a tant do splendeur, tant de 1t ière éblouissante que nos cœurs en sont pa oinents tout illuminée. Toutes les joies d vie, toutes- les belles joies saines et pure paraissent soudain et submergent les il nétudes, les déceptions, les chagrins m< tes. La natuje paraît si pleinement riche « eureuse qu'il nous semble que peu de c onheur descende vers nous et nous pénètn faut recueillir soigneusement ces imprei ons de joie car elles sont fugitives comrr i printemps même, ses sourires, ses fleurs e \ chanson. Ls lilas s'effeuillent; bientôt le rossign< e jettera plus dans la nuit ses notes d'ur armonie exquise et les soirées tièdes et pa amées ne seront plus qu'un souvenir. H; ins-nous donc de saisir au passage le chanrr élicieux qui enveloppe les êtres et les chose lai est en fleur. C'est une jolie débauche d videurs et de parfums. C'est le printemj mbaumé et radieux. Mais il passera vit rès vite, trop vite comme toutes les heur< e paix et de joie. L'électeur à qui on ne la fait pas Les élections françaises se commentent av< ssez d'intérêt chez nous. Tout le monde 5 5>mandait si après les derniers événemen a revirement n'allait pas se produire. Il ne s'est pas produit et M. Caillaux lu ©me est resté gras quinze-mille comme di mt. A son propos un confrère parisien rapport finusanto anecdote que voici: Dimanche dernier, à Beaumont-sur-Sarthi i électeur se présente à la mairie, portei i son bulletin. Il contemple l'isoloir et s'< ie fièrement: — Je n'ai jamais mis les pieds dans u nfessionnal ; je ne commencerai pas à mo ;e ! — Mais, lui dit quelqu'un, vous ne pouve rter sans cette formalité. — Eh bien! j'aime mieux m'en aller! Et il partit. Beaumont-sur-Sarthe est dans l'arrondi; ment de Mamers. Cet électeur-là était tou Isigné pour nommer M. Caillaux. Retour du Katanga Vers minuit et demi, mardi, notre conc; ►yen M. Jacobs, junior, avocat, est rentr i Katanga avec Mlle Jacobs, sa sœur, qi .ait aUée le rejoindre au Congo, il y a u i environ. M. Jacobs, fils, a rendu des services trè ïpréciables^ au point de vue juridique di int son séjour dans la colonie. U a plaidé nombre de procès et notammen >ux des concessions minières du Katangs Mtre Jacobs a été désigné pour faire parti i Conseil colonial, où il pourra, sans nt >ute, se rendre très utile. Jardinets a créér Les parcs, squares et jardins sont les pou ons d'une grande ville. Cela fut dit cen is d. jà. et tout le monde est d'accord su nécessité de multiplier ces poumons le plu >ssible. C'est ce que des habitints d'une no ble partie de la longue rue d'Argile, avoi tant l'Arsenal de construction, voudraien en rappeler aux autorités compétentes. Cet arsenal constituo un fort bel ensembl constructions dont la façade, qui se dé loppe sur une longueur d'une soixantain mètres environ, se trouve en retrait d'un, mtaine de mètnes sur l'alignement de 1; e. L'espace libre «t constitué par un ter in dont on n'aperçoit pas encore bien 1; stination. et qui aurait donc toutes les ap renees d'un terrain vague, à côté des par ■s d'herbes incultes, où on remarquait à tra rs les interstices des planches qui doiven simuler cet endroit officiel aux yeux di >fane, des essais de. plantations marai-àres Car ce terrain est soigneusement en s d'une haute palissade, noire et rébar tive, que n'égave nulle part la fête mul olore des affiches. Personne ne songe i iruire le potager ébauché là, mais on vou-lit bien voir donner un peu d'air et d( uière, de gaieté et de couleur aussi, à cettt rtie assez monotone et grise de la ru« Lrgile, en abattant cette malencontreuse issade, qu'il serait facile de remplacer par treillis ou fil de fer derrière lequel or nterait des fleurs et de la verdure, en at-dant que le terrain reçoive une autre des-ation.je service des plantations communales ne irrait-il faire des proposition* dans c© sena ,'autorité compétente? EXTÉRIEUR Fram Avant le 2me tour de scrutin Paris, 28 avril. — Les délégués de la Fé ration radicale et radicale-socialiste de La S ne, ont tenu ce soir une réunion pour exai ner l'attitude à suivre par le groupe àu coud tour de scrutin. La réunion a décidé quo les candidatu A radicales seraient maintenues dans les c conscriptions où elles ont des chances de s ^ ces et que dahs les autres les radicaux ci désisteraient en faveur des socialistes unif plus favorisas que les radicaux. ^ La loi de trois ans et les suffrages exprin e' Voici pour la France entière (Seine, i * partements et colonies compris), le noml n Dotal des voix recueillies : Pour le maintien intégral de la loi . 4.G44.Î i- Pour la loi aveo modifications 612.7 Contre 2.93G.( Douteux ou inconnus 133./ J La R. P. et les suffrages exprimés Le Comité de la réforme électorale co mimique la note suivante: u Nous avions demande au suffrage univ e sel, o juge suprêmo et maître en sa proj cause », de dire, d'après une formule pré se, le dernier mot sur la question de la forme électorale. Il l'a dit. Voici la réjx s 3Q : 1 Pour la R. P. 5.429.- ( Pour la R. P. avec modifications 244.S . Suffrages douteux 571.( Contre la R. P. 2.083./ Il appartient maintenant à la nouvt Chambre de faire que ce « dernier mot soit vraiment et prompteanent le DERNIIi Pour le Comité de la réforme électora e Le Président : a Charles BRN0IST, " Membre de l'Institut, député de Paris - L'impôt sur le revenu et la nouvelle Chaud 3> 208 députés nouveaux ou réélus se s( •t prononcés contre l'impôt sur le revenu a1 e déclaration contrôlée. 1 134 députés nouveaux ou réélus se s( prononcés pour l'impôt sur lo revenu a1 c déclaration contrôlée. ( La nuance politique des 344 élus 's D'après les profesisons de foi des can s dats mêmes et d'après les investitures aoci tées ou réclamées par eux, le « Temps i e scrupuleusement établi la nuance ]>olitiç ^ des 344 élus du 26 avril : e Socialistes unifiés / Socialistes indépendants et répu->s blicains socialistes e Radicaux unifiés Alliance démocratique * Radicaux indépendants ot répu- blicains de gauche Pi*ogressistes 1 • Fédération républicaine a Action libérale '' Droite [> Indépendants r II reste donc, pour les G02 sièges que oc ^ prendra la Chambre nouvel,258 ballotag Angleteri L'agitition dans l'Ulster ç Londres, 28 avril. — Tard dans la soii les ministres se sont réunis en conférence la Chambre des Communes. £ On croit savoir que de nouveaux renfo militaires sont parvenus du gouvernement . Dublin et de Belfast. La crise do l'Ulster 0 Londres, le 29 avril. — La crise évoqi par l'agitation dans l'Ulster a atteint i l~ point culminant. Du côté des conservate ,e comme du côté des libéraux on avoue ç toute démarche irréfléchie ressembler étrangement à une guerre civile. On di: 's que les rebelles de l'Ulster pour qui la cat ^ trophe semble inévitable provoquent ce " démarche avant la troisième lecture du I me-Rule-Bill, car les masses populaires s gitent et' le mouvement si habilement orga sé par Sir Carson ne paraît plus gagner ■t terrain. Il est certain que les officiers i ;e sont à la tête des régiments de l'Irlai abandonneront à un moment donné la cai du gouvernement et ne permettront pas i_ leure hommes de marcher contre les gens l'Ulster; c'est bien là la cause pour laqu< le gouvernement jusqu'ici n'a pas pris e mesures plus sévères contre l'agitation. gouvernement oroit que l'arrestation des r », neurs est attendu comme signal de la réve rouverte et c'est ce qui l'empêche de pr dre cette mesure préventive pourtant si cessaire. n Suivant le « Daily News», 1e gouveinenn n a fait une grande concentration de trou; tout autour de Belfast; dont la consigne z seulement de s'emparer de tout convoi d' mes et de munitions. Lo gouvernement l'air de connaître l'endroit des dépôts. D' autre côté les Irlandais catholique? se i>i voient d'armes. Les conservateurs dénonci t de nombreux envois d'armes d'Amérique Belfast, 29 avril. — Une escadre de cuir sés composée de 11 unités est arrivée, matin, et a jeté l'ancre dans la baie de B; gor. é Autriche-Hongr j La séance d'ouverture des Délégation: Budapesth, 28 avril. — Les délégations < s tenu cet après-midi d'ouverture. La délégation hongroise a élu le comte A '^uste Zichv président et M. Ladislas Bocl k vice président. Le président a exprimé des souhaits cl ^ leureux pour la prompte guérison de l'Em] j reur. A la délégation autrichienne les socialisi ont protesté contre la clôture du Parleme autrichien et ont proposé d'ajourner les dé gâtions jusqu'à la réouverture du Reichsral Cette proposition a été repoussée à u b rrande majorité. r La délégation a élu le comte Silva«ïarou s président et M. Léo vice-président. AUX DELEGATIONS Le budget pour la marine t Budapesth. 28 avril. — Le budget comm soumis aujourd'hui aux Délégations, acct - un total de dépenses net de 586 millions. 1 ■ outre sont demandés 182 millions de créd ? spéciaux dont 81 pour l'armée et 101 pour • marine. 1 Le crédit spécial pour l'armée représen - les quote-parts des crédite déjà votées par 1 délégations pour le développement de l't ■ mée. Le crédit spécial pour la marine se coi - pose des dernières quote-parts des crédits x ' tées déjà par les délégations pour le dévelo 1 pemont de la flotte et d'une première quoi part de 45 millions de nouveaux crédite e - fcraordinaires^ d'une totalité de 427 millio • qui sont répartis sur 5 années et destin principalement à la construction et à l'arm - ment de 4 dreadnoughte, de 3 croiseurs, < 6 torpilleurs, de deux monitors du Danul ^ etc. L'exposé des motifs pour les nouveaux cr dite de la marine fait ressortir les bouleve sements qui se sont produits on Orient et q laissent prévoir des changements importan 'ans les forces maritimes de la Méditerrané C'est pourquoi il y a nécessité urgente < prendre à temps les masures indispensabl pour le maintien de l'influence maritime « la monarchie dans la Méditerranée. Les 4 dreadnoughte demandés représente] le remplacement dos cuirassés de la sér Monarch, les trois croiseurs sont destinés à remplacer ceux de la série Zen ta. Le ministère des affaires étrangères demande un crédit spécial do 120.000 couronnes pour participation aux secours internationaux, qui ont pour but de faire face à la dé-tresse en Albanie conformément à la proposition anglaise. ,. Le ministre des affaires étrangères, qui a . dléjà versé cette s *,ime, se déclare prêt à don-e^" ner encore 120.000 couronnes si les autres IU" grandes puissances prenaient une décision se" analogue. Une allocution de l'archiduc héritier *.es Budapesth, 29 avril. — A l'occasion de la lr~ réception solennelle des délégations, l'archi-1C" duc François Ferdinand, répondant au nom .s,e de l'Empereur à l'allocution des deux prési-ies -lents a déclaré : C'est avec une vive satisfaction que j'ai accueili l'assurance de votre ,s '<lvouement et de votre fidèle attachement à lc" la personne de notro auguste souverain. Et n'e jo ne manquerai pas de porter cet hommage à la connaissance de l'Empereur. Depuis la IQ dernière session des délégations il s'est pro-duit une détente dans la situation interna-^ lionalo .En contact très étroit avec les al-liés le gouvernement s'efforce de travailler au maintien et au raffermissement de la paix en Europe en cultivant et en rendant la m" plus grande confiance possible à nos rapports aveo tous les autres cabinets. L'avènement 3r~ du prince Guillaume d'Albanie offre une ga-,r.e rantie au développement prospère de la noti-ci" velle principauté. Les meilleurs souhaits de ro" l'Empereur accompagnent 1 ' ill ustr e _ sou ve ra in ,n" dans son .travail de paix et de civilisation. Les exigences de l'année se tiennent dans Xi. les limites normales. Les progrès rapides et le développeme-it des flottes des autres puis-sances ont rendu inévitable la demande de plus gands crédits pour le développement ul-Ile oérieur de la marine de guerre. Il faut cojn-* mencer par construire de nouveaux chemins de fer dans la Bosnie et l'Herzégovine afin de satisfaire aux besoins urgents politiques et économiques. Je suis chargé par Sa Majesté de vous assurer de sa plein confianco pour votre es-,re prit de sacrifice et de zèlo patriotique éprou-^ vé. Je vous salue très ooulialement et sou-rec haite que vos travaux aient le meilleur suc- il' eès* ^nt La santé de François-Joseph rec Vienne, 28 avril. — D'après le bulletin publié ce soir les symptômes de catarrhe 6ec ne ,. sont guère modifiés. Le cœur est vigoureux. dl~ L'appétit et l'état général ne laissent rieu à 'P" désirer. a L'Empereur a i>assé 3/4 d'heure dans 1a u<? petite galerie. ,n II a reçu l'archiduc François-Ferdinand, ie grand-maître des cérémonies et les deux aides de camp généraux. io Vienne 28 avril. — Les «Neues Wiener i.7, Abendblatt» disent que dans l'entourage de l'Empereur on dit que la guérison do l'Em-r(-, pereur ira plus lentement qu'on l'avait espé-7 ré mais il n'y a pas plus aujourd'hui que les jours précédente aucun motif de crainte pour la santé du souverain. La guérison s'acnève lentement mais sûrement. la Suède t44 L'état de santé du Roi m_ Stockholm, 29 avril. — 11 est probable es> qu'il so passera encore quelques semaines avant que les forces du Iloi permettent au "0 souverain d'entreprendre le voyage dans le Midi que les médecins lui recommandent pour hâter sa guérison. On n'a encore pris aucune •ée décision concernant l'endroit où il devra s( à rendre. Les médecins constatent que le séjour de rts Drottingholm et les promenades en auto-de mobile que le Roi fait tous les jours dans les environs de ce château en compagnie de la Reine ont été profitables au souverain. Le iée dernier bulletin porte que le Roi passe ftne grande partie de la journée au lit. Cela ne Jrs veut pas dire qu'il reste au lit complètement ue déshabillé. H se promène au contraire tout a.;t habillé dans ses appartements mais comme ait il lui est actuellement impossible de marcher is- longtemps, il est forcé de passer une grande Lté Partie de la journée sur une chaise-longue, lo L'appétit est bon. Le Roi, doit, il est vrai, >a„ se soiunettre à une diète. de Turquie jui de Los commandes pour la marine ise Constantinople, 29 avril. — La Porte a si-à gné aujouixl'hui avec un constructeur fraude Çâis un contrat de commande pour six con->lle tre-torpilleurs. Elle a signé également avec de un autre constructeur français un oontrat Le de commande pour deux submersibles, ne- En ce qui concerne l'exécution du contrat lté passé avec une maison anglaise pour la con-m- struction d'un dreadnought, le gouvernement aé- prendrait des dispositions afin de*trouver les ressources nécessaires au paiement de ce na-mt vire sans se servir de l'emprunt français. 3es Hakki Pacha à Londres et Berlin est Constantinople, 29 avril. — On affirme Etr- dans les milieux bien renseignée que Hakki a Pacha dès que les négociations de Londras un seront terminées se rendra à Berlin où il con-nr tinuera les négociations déjà commencées par mt Djavid bey aveo le gouvernement allemand. Djavid bey ne peut, en effet, quitter Constants- tinople à l'heure actuelle car il doit présence ter devant la Chambre, le budget général, m- Albanie 10 La constitution définitive du Cabinet . Durazzo, 29 avril. — Hier soir, on assu-,nt rajt de source bien informée le remaniement suivant du cabinet Harsan bey Prichtinaa, u. la Justice et l'intérim des Postes ot Télégra-phes ; Mougist bey, les Travaux publics, Nog-' ga, (catholique), lœ Finances, Poga, (ortho-ia. doxe), l'Instruction publique. Lo Cabinet sera probablement constitué définitivement aujourd'hui. Le gouverne-^ ment albanais en vue de renforcer les posi-nt tions dans le sud a envoyé dans les environs de Coritza, une force de milice de 2.500 lioan-^ mes tirés de Tirana, Berat, El Bassani et ne Staravo. L'évacuation de l'Epire :rjj Janina, 29 avril. — L'évacuation des 3 troupes grecques produit un grand accablement à Ar<rvrocastro. I/a population chrétienne est l'objet d'une grande hostilité de la part des éléments musulmans. n Janina, 29 avril. — Dès que les troupes hellènes eurent quitté Tepelen ,les Albanais 1° attaquèrent les Epirotes. De nombreux oom-bats furent engagés. On peut craindre que la a lutte ne devienne générale. Pérou es -r- Révolte indienne ✓ Les Indiens au nord du Maranon (Pérou), n- se sont soulevés et ont attaqué les postes o- de pionniers et de planteurs de caoutchouc à p- Marmeoos et Nieva. Ils massacrèrent plus e- de 50 personnes, ne respectant ni femmes ni x enfante et quand des renforts arrivèrent ils ns ne trouvèrent plus qu'un tas de ruines fu-és mantes. îe Etats-Unis e, DANS LES MINES DE COLORADO é- La grève sanglante r- Denver (Colorado 28 avril. — Dans une ni proclamation le gouvernement déclare que ce te qui se passe dans la région équivaut à une e. insurrection et il invite tous les evitoyens le paisibles à lui prêter main forte pour rétablir os l'ordre "dans la circonscription minière où a le lieu la grève. Le Président Wilsoa, de son côté, a lancé ît une proclamation demandant qu'um terme ie soit mis au* violences et aux désordre». La guerre mexicaine —) o(— Nouveaux incidents? La Vera-Cruz, 28 avril. — Le bruit coui mais n'est pas confirmé que 6 Américair auraient été enlevés de la prison de Cordov puis assassinés. Un autre Américain aura: été tué à Cosamalcapan à 60 milles au Su de la Vera Cruz. Les troupes américaines à Vera Cruz La Vera Cruz. 28 avril. — Le transpoi amenant le général Funston et ses t troupe vient d'arriver. L'infanterie sera postée e bordure du front extérieur lorsqu'elle débai quera. L'amiral Flotclier, qui a eu jusqu'il la direction des opérations regagnera le vai: seau-amiral et les marins rentreront à leui bords. - . . La situation des Etats sud-américains Buenos-Ayres, 28 avril. — Les organisî teurs de la'manifestation décidée en favei: du Mexique ayant insisté pour qu'elle pi avoir lieu le ministre des affaires étrangère leur a conseillé de renoncer à leur projet. Buenos-Avrcs, 26 avril. — Les gouverm mente du Pérou et de Cuba viennent de m tifier aux cabinete intéressés^ leur adhésion l'offre de médiation de la République Argei tine, du Brésil ot du Chili. Pour la protection des intérêts français au Mexique Paris, 29 avril. — Le président du Coi seil et ministre des affaires étrangères, reçu, oe matin, lo bureau_ de la Ligue c défense des intérêts français au Mexique.^ M. Doumergue lui a donné l'assurance qu' ferait tous ses efforts pour que les intéré français au Mexique soient sauvegardés dar la crise que traverse ce pays. Il ajoute qu' s'était empressé d'envoyer des instruetioi aux représentants de la France à Washinj ton et à Mexico pour qu'ils appuient la pr position de médiation des républiques su< américaines. Les Américains s'installent Washington, 29 avril. — Les Etats-Un ont établi à la Vera Cruz un gouvernemei civil avec l'avocat américain Kerr comir gouverneur civil. L'alliance sud=américaine et les belligéran Washington, le 29 avril. — Le seul fa vraiment saillant jusqu'ici dans l'interve: tio-n des Etats-Unis, c'est la reconnaissan-par les belligérante d'une espèce d'alliait' des pays sud-américains. En acceptant ! médiation du Brésil, de l'Argentine et ( Chili, l'Union reconnaît là une puissam ayant le droit de traiter.sur un pied d'égali avec elle dans les affaires intéressant 1 av nir de l'Amérique. Cefte médiation conse: lée peut-être par le Japon dont l'influen-dans l'Amérique du Sud va grandissant se peut-être bienfaisante pour le Mexique, ma la paix n'est pourtant pas si prochaine q l'on pourrait le croire. On devra attend la confirmation des nouvelles lancées, lue qui faisaient présager à Mexico même i déclin de la puissance du dictateur Huert sous ce rapport tous les bruits répandus 60: sujets à caution. y Mexico, 29 avril.— Un tram spécial a qui té Mexico, hier, se rendant à Puerto Mexi pour prendre 600 réfugiés. La ville ast_ tra quille. Sir I<ionel Cardel, organisa ce tram q est le dernier qui partira de Mexico. Le tra arbore les drapeaux anglais et mexicain, a été escorté par 600 fédéraux^ et 6 repr sentants des délégations étrangères. Le n vire de guerre actuellement à Puerta Mes co protégera les réfugiés jusqu'à l'arrivée c transport que l'amiral Craddock a prie contre-amiral Fletoher d'envoyer. J le Cliaalre )o( Séance de mercredi La séance est ouverte à 1 heure quarant cinq, sous la présidence de M. Schollaert, pr sident. Dépôt de rapport M. Visart de Bocarmé, dépose le rappo do la commission spéciale qui a examiné projet de loi portant revision de la loi de 18J sur la police de la voirie. Motion d'ordre M. Augusteyns. — Je prie la Chambre ( fixer à vendredi la discussion de la prise € considération de la proposition de loi qi i'ai déposé avec MM Bcël, Pécher et Va i)amime sur la sécurité de la navigation. Les assurances sociales La discussion générale est reprise. M. de Wouters se prononce en faveur c l'allocation d'une pension de 360 francs at vieux ouvriers. L'orateur se déclare partisan des parti du projet assurant la liberté des mutualité et se prononce contre l'obligation. M. Anseele défendant la proposition c M. Camille Huysmans, déclare ne pas se faii d'illusion sur le sort qui lui sera réserv Mais, dit-il, quoi qu'on fasse, on y arrivei un jour} par la force inéluctable des chose Une interminable discussion s'engage si l'ordre du jour. M. Maroille insiste pour qu'on discute c uno séance du matin la loi sur la pension d» mineure M. Hubert. — Je n'y puis consentir, i dois préparer le matin la discussion du proj< actuellement en coure. M. Destréo. — C'est de la mauvaise v Ion té. M. Maroille. — C'est du sabotage. M. le président. — Fixons le débat ent la première et la seconde lecture du proj-sur les assurances sociales. — Adhésion. M. Masson. — M. Anseele a reproché à bourgeoisie de n'avoir pas su résoudre question des assurances sociales depuis tren' ans. A la vérité, personne ne songeait, il y 30 ans, à la possibilité de voir l'Etat donn< une pension aux travailleurs. M. Vandervelde. — Et en Allemagne? M. Masson. — Un homme d'autorité su en vue d'augmenter son pouvoir, le décide en 1886. Mais personne à ce moment r crovait à la réalisation de pareil projet. L'« volution a dû se produire dans les idées. M. Pépin. — L'évolution s'est produite d< puis la revis ion. M. Franck. — Allons donc! En Allemagne, les socialistes refusaient d voter le6 pensions, et, en Angleterre, ce soi les libéraux qui les ont réalisées. M. Masson. — Il est d'autant plus injust de reprocher à la bourgeoisie un égoïsm étroit, alors qu'il y a unanimité parmi k partis bourgeois de cette Chambre pou réaliser les assurances! Oe qui est inouï, c'est de voir des homme comme M. Verliaegen, <x>mbattro le princip de l'obligation. M. Versteylen. —Sans lequel croule tout la loi nouvelle. M. Masson. — Evidemment. Encourage les prévoyants, c'est fort bien, mais le autres, les plus intéressants parce quo le plus imprévoyante, peutr-on songer à le abandonner à leur triste sort? L'orateur insiste sur les avantages offert par la prope>sition de M. Pécher, beaucou; plus large dans son application, plus élev dans sa conception que ex>lui du ministre, dit il. M. Woeste estime le projet insuffisammen étudié,' mais il s'y rallie toutefois à titr d'essai. La séance est levée à 6 heure»* Les Souverains belges . à Luxembourg s a cl (De notre envoyé spécial) Le départ ^ Mercredi midi. " Le Roi et la Reine viennent do quitter U .j ville de verdure, de soleil et de ciel azuré qui, pendant trois jours, a été le cadre char-niant de la plus enthousiaste des fêtes de famille. ..... , Comme je vous l'ai télégraphie hier, cela s'estfai ttrès simplement. Plus d'uniforme* r dans les rues, plus de ces gendarmes solen-, nels qui sont tous décorés, plus d'officiers de „ la force armée arborant aveo une joie toute neuve l'Ordre de Léopold II où de la Coo-H ronne! Plus de foule non plus, naturelle- L Cependant, une centaine de badauds sta-tionnent devant le palais grand ducal, dans la très provinciale rue du Gouvernement, lorsque à 11 heures les équipages de la CourP cette fois e nlivrée bleu sombre, apparai»-i- sent. - , Le Roi, en petite tenue de général, mont® p dans la première calèche, avec la Grande-Duchesse qui porte une robe azur; la rein# :i Elisaboth en robe bleu pâle, prend place s dans la seconde voiture avec la Grande-Du-c chesse mère, toujours vêtue de noir. Et tandu ji que quelques vivats retentissent encore, le iç cortège se dirige au petit trot vers la gare. r U repasse une dernière fois sur le pont f Adolphe, qu'on débarrasse déjà de ses dra--i" peaux, il passe entre Iee colonnes de stuo portant ies statues de la Liberté et de la Paix — qui diffèrent exactement en ceçx je que la première tient un flambeau de ia main ,1 droite et une couronne de la main gauche, P alors que c'est exactement le contraire pour la seconde! — Et, tandis que quelques rare» ts personnas s'arrêtent, on arriv à la gare. M. Eyschen, le ministre d'Etat, les autre* i ministres, les bourgmestres de Luxembourg 5e et de Hollerioh,les ministres étrangers, atten-H lent déià le cortège royal. Le train avec sa \ locomotive décorée comme à l'arrivée, fume r silencieusement. La suite des Souverains beA-.G ges et les attachés à leurs personnes s y trou- °Les adieux se font très simplement très i_ familièrement dans le joli petit pavillon de la ■p gare qui élève sa grâce Pompadour à coté •a (lu style prétentieux du bâtiment principaL is Sur le quai, le Roi embrasse oordialement le la Grande-Duchesse Marie-Anne^ et baise 1* -e main ele la Grande-Duchesse Adélaïde. _ r Le bourgmestre présente au Souverain set in derniers oompliments. a La Reine embrasse ex>rdialeanent les deux jt Grandes-Ducliesses. B y a dans tout cela une o-rande simplicité et un pou do mélancolie... t- • Puis, un coup de sifflet, et, lentement, If X) train s'ébranle, tandis que le Roi des n uno dernière fois, salue militairement-*, ni ville. . -, in Au dehors, on presse main tenant 1 enleve-II ment des drapeaux et des oriflammes, qui é- serviront sans demte, en partie, prochamo-t ment, aux réceptions du Grand-Duc de Ba-j- de et de la reine Wilhelmine. Et l'antique [u cité luxembourgeoise, rendue au calme et a le la paix; s'étire paresseusement sous le soleil de midi... Un succès télégraphique Nous nous en voudrions de termineur c% compte-rendu sans rendre hommage au service télégraphique qui a marché à la perfection quoique l'administration ne disposât qu* de deux fils et. que beaucoup de journaux belges furent représentée aux fêtes. L'administration des télégraphes belge* avait eu l'heureuse idée ele demander au 0- gouvernement Grand-Ducal de pouvoir instal-é_ 1er à Luxembourg, deux appareils imprimant du système Hugues qui y étaient inconnus et eîe les faire desservir par trois opé- rt rateure belges qui sont considérés à juste tt-[e tro comme les meilleure de l'Europe. Cette 14 autorisation ayant été accordée maigre les difficultés internationales afférentes a un pareil objet, les appareils ont été installe» [e et ont donne, grâce à la science et au dovoue-n ment de« opérateurs, des résultats magniti-ie ques. On s'en fera une idée lorsque non» n aurons dit quo, lundi, un des opérateurs a transmis 16.000 mots entre 6 heures et mi-nuitl . En particulier pour ce qui concerne la «Me-ie tropole», dont les télégrammes devaient être x retransmis par Bruxelles, toutes nos dépêches sont arrivées à temps pour figurer dan» ^ notre première édition de minuit. ^ En présenoe de ce magnifique résultat, ' 1 ' adnninistration Grand-Dueïale des télégra-[e phes a décidé immédiatement d'acquérir deux .e appareils Hugues. i Ils seront probablement installés par des opérateurs belges qui initieront le personnei 5' luxembourgeois à leur maniement. Conclusion n îs Et maintenant que cette mémorable visite a pris fin, disons brièvement quelles con-e clusions un spectateur belge non prévenu qui it fut un témoin attentif de eïes fêtes et qui a ée>outé avec soin oe qu'on disait autour do >- lui dans des milieux souvent très différente, peut, semble-t-il, tirer des fête6 de Luxembourg.e Le premier fait, et le plus important, c est )t la révélation, ou plutôt la confirmation publique eles sentiments de véritable affection |a que les Souverains et le peuple de Belgiqw a ont su conquérir parmi la population du ;e Grand-Duché. Certes, la personnalité si sympathique do a notre Roi, l'orientation heureuse d'un règne -r nouveau vers les préoccupations intellectuelles et sociales, le rayonnement de grâce, de bonté et de divine charité qui entourent no-b, tre Reine, le fait que les liens de parenté >r étroits unissent les Souverains beiges à la e Grande-Duchesso Adélaïde, e)ette merveillou-î- se jeune fille dont la popularité, malgré le» bruits malveillants qu une presse sectaire^ a 1- eu l'impudence de faire oourir à son profit, est plus grande que jamais ; enfin les éminen-tes vertus de ces deux familles modèles sont e pour une très large part dans les acclama-t tions qui les ont accueillies dans les rues de Luxembourg en fête. e Mais elerrière nos Souverains, il oonvient e de exmsidérer le pays qu'ils incarnent et se s dire que si, oes jours-ci, selon une expression r que nous avons entendue, t tout fut à la Belgique • dans le Grand-Duché, c'est que s les Belges y semt toujours aimés et même, e l'ajouterons-nous sans modestie, admirés? On savait, ejela est certain, que nous jouie-e sons sur les bords de la Pétrusse et de l'AL zette, de chaudes sympathies, nées, exmuw r on l'a dit excellement, d'un passé commun, s de certains identiques traite de mentalité et s de eiaractère, d'un mémo amour, un peu fa-s rouche, (le la liberté, d'un patriotisme facilement irritable. s Tous les Belgeîs d'Arlon ot de la provinos 1 de Luxembourg n'ignorent pas combien oha- 2 loureusement ils étaient reçus, toujours, de - l'autre côté de la frontière. Mais on sava.il peut-être moins, à Bruxelles ot en Flandre, b que cette sympathie fraternelle englobait k i Belgique tout entière, qu'elle s'étendait jusqu'aux rives de la mer du Nord, qu'elle n'é-Vtait pua exclusivement particulariste, qu'elle

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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