La Métropole

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s.n. 1914, 24 Juin. La Métropole. Accès à 21 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm14k7p/
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LA MÉTROPOLE * BOmiV EliVIKMTS Os u £■ » - , Sli omit ..•••••••••••£• ®m 2|g j\nné© Troti mois > On i'ai>oiiri« à tans lei bureitju du poste et aux lacteuri. No 174 ETRANGER, le port en sus: j| ES pOUI 1, HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ^ bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro u Aru ^ Tous les jours I 59,ruedes Peignas, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 «'6 m CENTIMES page» I RiMartinn t Télénhnne 617 I pages j CENTLIES ( Annonces î la petite Chronique sportive la ligne llime . . fcOSO fr. S 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » 1 50 La Ville ld. » S 00 Faits divers corps id. » 8 00 Emissions Hrix 4 convenir Mercredi Pour toute la publicité, saui celle de la province d'Anvers, «'adresser à VaGENCE havas : j iflin 1014 à BRUXELLES : !, place des Martyrs. h4 JUtil l7lf à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : n3. Gbeauside E. C. . Mu n Sotlner La mort de la baronne Bertha von Sùttner plonge le monde pacifisme dans la Iplus grande consternation. Les services Iqu'eUe a rendus à la cause de la Paix et ? 3 la Fraternité universelle ont été d une rgnifioation unique... Peu de travailleurs de La pensée ont exercé dans le vaste champ international pendant ces dernières années, urne in-jflueace plus grande'et plus profonde. Son œuvre puissante Die Waffen nieder (Bas les Armes) a Ôté appeLée avec raison la Case de V Oncle Tom du mouvement pacifiste. Par la plume et par la parole, en livrée et en pamphlets, dans la presse et du hau-l de la tribune, da^ns des conférences ou lors de Congrès universels de la Paix, son activité et son dévoûment à la cause pacifiste s© sont montrés inlassables. Ses admirateurs et ses lecteurs ne se comptent pas; ils sont presque aussi nombreux dans les pays d'outre-mer que dans notre vieille Europe. Et quoi d'étonnant à cela ( En Jançaait §ou retanfcios t Bas les armes elle se rapprochait de tous ceux qui souffrent de la méchanceté, de l'orgueil et» de La cupidité des hommes. Elle a osé ce que peu auraient osé a sa place; elle a fait éditer son livre non à Vienne, mais à Berlin, le centre le plus militariste du monde, et de là vint sou énorme auccès. Bertha von Sùttner naquit à Prague er 1843, voyagea beaucoup en Angleterre, uj France et en Italie, mais elle ne se voue à la oarrière littéraire qu'en 1879; les cir Constances décidai «<nt de son avenir Ayant épouse a l'âge de 33 ans le jeuaw baron de Suttoer, les deux familles vi rent d'uin mauvais œil cette uinion dis proportionnée; ils partirent pour TifLes où ils résidèrent pendant dix ans, vivant de leurs travaux littéraires; Lui, écrivit de nombreuses nouvelles caucasiennes,tandis qu'elle donna en 1879 L'inventaire d'une âme. Ce premier roman ^ e-utt un succès encourageant et fut suivi d'une vingtaine de nouvelles et- de romans. Rentrés dans le domaine familial des SiiOt-lier à Harmannsdorf, les deux littérateurs ne songèrent plus qu'à se vouer à des œuvres humanitaires: le baron prit lf tête d'un mouvement contre l'antisémi tisme tandis que la femme fonda la so clé té autrichienne des Amis de la Paix encouragée par le succès inouï que ren contrait son livre Bas les Armes dam tous les milieux où il avait pénétré. Elle fonda en 1892 une revue pacifiste à laquelle elle donna le titre du cél«br€ roman qui 1 i valut d'ailleurs quelquet ©.muées plus tard le prix Nobel de l'a Paix Par son important ouvrage, Mme d< Sùttner prend place au rang des écri vains sociaux, car il «et évident que 1? suppression 'les guerres ne pourrait êtr< que le résultat d7une réforme sociale gé florale. Le nom de Mme de Sùttner est intimement lié à celui d'Alfred Nobel, le grand philanthro-3. Ces deux esprits élevés se eon.t rencontras sur le terrain de l'altruisme eit enfin du pacifisme. Et voioi comment: La guerre était aux yeux de Nobel le plus grand avilissement de l'humanité lui qui avait donné à l'homme les moyens de dompter la nature et les moyens de s« défendre, il travaillait, sans relâche, au perfectionnement des armes à feu, cai dans -a pensé© un armement redoutable devait rendre la guerre impossible. « Or se rira de moi, disait-il, l'homme à te dynamite, en me voyant ami de la paix Mais puisque les hommes n'écoutent pat la raison, il fau't bien inventer un instrument Je meurtre tellement redoutable que par peur et par instinct de con6er-v tion l'humanité en revienne à la paix ». Si Nobel en est arrivé à consacrer un grand intérêt et une partie de sa fortune au pacifisme, le mérite en revient à % noble femme qui disparaît aujourd'hui et à son magnifique livre Bas les armes. Après l'avoir parcouru, il lui écrivit: Paris, 1er avril 1890. Ohère baronne et amie. Je viens d'achever la lecture de votre e(hef-d'oeuvre. On dit qu'il y a 2,000 Langue; — c'est 1,099 de trop — mais ce qui <*>i certain, c'est qu'il n y en a pas une se tin < dians laqaeBle votre admirable livre ne dul pas être traduit. Lu et nuéd'ite. Combien de temps vous a/-t-oll fallu poui fair» cette ..nw-rv^aflue? Vous me le dires quand j'aurai le bonheur et l'honneur de vous 6errer la main, cette main d'amazone qui fait «i brav.\m*nt la guerre à lia guerre. Vous avez pourtant tort die crier: « A ba? les armes! » car vous vous en servez voms-mArne et parce nue vos armes, le charme du style «i r élévation des pensées, atteignent et atteindront toujours jw^is loin que les Le-bel, lies Norvleufelt. les de Bange et toute? feri autres machines infernales. Voto-e pour jamjsis et pl'us qne jamais A. Nobel. Deux ans plus tard, en 1892 un congrès univervel de la Paix réunissait à Berne les délégués de toutes les sociétés de la Paix du monde Un premier congrès universel avaii eu lieu en 1889 à Paris, sous la présidence de Frédéric Passy; la nécessité de fonder un bureau central du mouvement pacifiste international se faisant smtir, les membres du Congrès ne so séparèrent qu'après avoir créé à Berne «le Bureau international et permanent de la Paix » chargé de préparer les Congrès universels et d'en exécuter les décisions; Mme de Siittner en fut nommée v ce-prés kl ite et elle conserva ses fonctions pendant près de vingt ans jusqu'en mai 1909. Elle ne les abandonna que pour motif de santé et fut nommée présidente d'honneur du Bureau permanent de la Paix à Bense. Alfred Nobel se trouvait par hasard à Berne lors du second congrès universel do la Paix; il rencontra M: et Mme de Sùttner qui rengagèrent à assister aux séances du Congrès. II' suivit les dél>af* avec le plus grand in'térêt, mais obi'g/ do partir pour Zurich avant la fin du Congrès, il invita ses amis à passer quelques jours chez lui. Bertha de Sùttner raconte ce petit épisode de sa vie dans se^ mémoires: « Notre hfoe avait retenu à notre intention à l'Hôtel Bauer au lac où il tait descendu, une auite de chambres ocoupéesl la, veille encore par l'impératrice Elisabeth. Je trouvai gisant encore sur la table de toilette une pauvre rose fanée... » Alfred Nobel vint nous attendre à la gare, il nous conduisit au salon préparé à notre intention et une demi-heure plus tard, il nous rejoignait pour le dîner. Il nous parla longuement des questions discutées au Congrès de Berne. Il s'inscrivit comme membre de la Société ajutrichicnne de la Paix, avec une contribution annuelle de deux mille 4 » Il m'avait priée l'année précédente de remettre une même somme au Comité ^ du Congrès à Borne. . . c — »> Ce que vous m'avez envoyé,lui dis-je â et je vous en remercie sincèrement — ^ vient de votre amabilité plutôt que de i votre conviction. Il y a quelques jours, à i Berne, vous exprimiez vos doutes concer- 1 nant la cause.... — » Considérant La cause et sa justice, non, je n'ai aucun doute à ce sujet, je n'en ai que sur les moyens de la réaliser. Je me rends seulement compte maintenant comment vo3 Unions et Congrès se proposent de se saisir de la question. — Eh bien si vous saviez que le mouvement était bien mené, voudriez-vous nous tendre 1a main et nous aider 1 — Oui certes, je le ferai. Donnez-vous la peine de m'éclairer et de me convaincre — et alors je ferai quelque chose de grand pour le mouvement ». Mme de Sii'ttner répliqua qu'elle pour- j rait ainsi, entre « la poire et le fromage » 1 arriver à l'édifier et à le convaincre,mais < que désormais elle Lui enverrait régulière- ; ment sa revue et d'autres publications pa- j o'fistes et qu'elle s'efforcerait de lui com- j î.iuniquer « non seulement des informa- j tiono mais de l'enthousiasme ». — Très bien, essayez donc! Je n'aime i | rien tant que de me sentir encore ca- ; pj-ble d'enthousiasme, oe sentiment que i l'expérience de la vie et mes semblables ! : s; sont bien chargés d'atténuer en moi ». 5 Nobel possédait un bateau à moteur, en t aiuminium, dans lequel il promenait sgs < hôtes sur le lac, et là entre le ciel et l'eau, , confortablement installés sur le pont, ils ; uisoouraiént sur tous sujets sérieux, la : vie, la mort, l'avenir, la croyance et sur ' toutes les causes qui maintiennent le monde dans un état do misère et d'infé- • riorité morale. Nobel penchait dans ses : vues vers le socialisme. Il affirmait que ( les grands héritages devraient être considérés comme une infortune, parce qu'ils , ont un effet paralysateur sur les éner-' gies. « Les enfants des riches, nous disait-il, devraient hériter assez pour être à l'abri ' du besoin et recevoir une bonne éduca-, t;on, mais n'ayant rien de trop, ils de- , vraient être poussés à 'travailler pour le bien-être général de l'humanité. » Puis ramenant, tout à coup, la conversation sur la question de la Paix, il dit ' à son interlocutrice: « On devrait attri-k buer de grandes sommes à des prix en fa- : i veur de ceux qui ont à cceur cette noble cause et veulent la faire triompher. Il ' faudrait qu'ils fussent dans une position ' telle que, dégagés de tout souci ils pussent s consacrer entièrement à leur tâche ». Et il ajouta aprè3 quelques instants: « S'il y a de ces personnes-là, je le ferai de grand cœur ». Il s'attacha à cette idée et il s'en entretint souvent avec Mme de Siittner dans ses lettres; peu avant sa mort il écrivit à , son amie: « Je uis ravi de voir le pacifisme ga- i gner du terrain, grâce à la civilisation des masses et grâce surtout aux assauts ' r contre 'es'préjugés et l'ignorance, assauts , où vous occupez un poste avancé. C'est , votre noblesse ». En effet la civilisation des masses, . \oilà pour lui comme pour Mme de . Siittner la solution du problème si compliqué de la paix universelle. Lorsqu'il mourut, il légua sa fortune entière pour la création de oinq prix annuels qui devaient récompenser les travaux faits pouT l'avancement et le bonheur de l'humanité, et Mme de Sùttner ' fut parmi les premiers « champions de la 1 Paix » distingués par le Storthing npr-1 végien. Son livre reçut ainsi la consécra- ' tion de sa valeur au point de vu© social et • ; hilanthropique, après l'éloge officiel 1 qu'en avait fait le ministre des finances Dunajewski le 18 avril 1890 à la Chambre i autrichienne. « Messk.a-s, consacrez quelques heures ' à la lecture de Bas les Armes t Et quiconque après cette lecture, çourra en- 1 core plaider r>our la guerre — je le plaindrai I » Le nom de Bertha de Sùttner passera à ^ la postérité; il survivra aux générations • et rappellera la mémoire de celle qui de- , vant l'étendard de la paix cria a-u monde . civilisé: « Paix aux hommes de bonne -volonté et bas les armes/ » H. de Hai'zy. >—«s « rc*~< AVIS * L«a personnes qui prennent uu abonnement à Sa « ^.étropoio » à partir du Ie* juzlfiet, reçoivent Be journal! gratuitement à partir du c jour ds Beur souscription jusqu'à , fin Juin. c Contre la licence des modes ; « s®—* ' La Fédération diocésaine des femmes chrétiennes fait un appel a<ux famiiMes catholi- \ ques contre la licence des inode$. Elle con- i litate qu'à la suite de La publication, il y a i quelques mois, de la lettre pastorale des évê- c ques de Belgique, une réaction se produisit. 1 Déjà d;heureux résultats sont acquis, mais \ on peut et on doit faire davantage. Et la i ligué, en ce temps de villégiatures, < où l'on f s'autorise à tort de tant de libertés » ,■ de- I; mande d'une part aux maîtresses de maison t de s'opposer a une mode détestable en ne s laissant pas dépendre les toilettes de leurs h filles du seul caprice des couturières et, l d'autre part, aux femmes jeunes et riches \ que leur sit'^^tfon met à même de donner le p jour à la mode, de respecter les loos de ?a e décence. d Le nouvel appel de la ligue se termine par s •e« mots: ' _ r « Nous protw»to<ns, arreo toute l'ém^rgiie que I nous puisc-r-ms «iwns rxrtre p'^é, contre l ir- e réflexion de tes chrétiennes qui s'i^-proc-hont p de la Sainte TVb.'e «»t y conduisit ^urs filles p et fillettes dans un accoutrement immodeste ou peu respectueux : inexcusable abus qui dé- I montre malheureusement avec quelle inoon- «i science certaines femmes catholiques, entraî- d nées par le courant général, se soumettent c' étouraimezit à 1* tyrannie dé la mod*. « o L'Jl dualité La crise mexicaim Voici de longues semaines déj. dfepuis que les délégués des répubi: OfJL ques sua-américaines so sont réuni 3.'.ra F ails avec les représentants do Ou. .mements du Mexique et des Etais nuis pour trouver une solution à la crise me icaiue. Les pourparlers entre les délégué nt été longs et ialxwueux, mais jusqu'à pie eut il no paraît pas, que malgré toutes le itl'ii-mations contraires, on soit arrivé à uc esuiltat positif. Les communiqués paraissan e temps à autre dians les joui*naux de Was dngtoii et de New-York et qui soud évidem aeut loin de donner un apoiçu exact de i> i tua tion, portent trop visiblement la trac les préoccupations et des exigences des Amt icaiiis, en même temps que de la résostano Les Mexicains pour que l'on puisse se trom >er uin seul instant sur l'état des négocia ions. D'un jour à l'autre ces information le La presse jaune des Etats-Unis cliaogen t au plus noir pessimisme de la veille suc ède sans transition et sans que l'on puiss >n découvrir la raison un optimisme absolu nent exagéré dans les informations du joui 3'efit un changement constant d'impression t de prévisions et l'on ne se trompe pas d teaucoup en affirmant que le pessimism ►tait tout aussi peu motivé que l'optimisme jes notes pessimistes ne peuvent avoir d'au re but que d'exercer une pression sur le lélégués des Etats de l'Amérique du Su auxquels on veut manifestement imposer 1 >olitique stupide et contraire à' toute cor seption de l'équité et de La justice à laquell e président Wilson s'est arrêté. La résii lance des déléguée sud-américains motiv ans doute Les notes pessimistes, tandis qu ''ciptimisme se mamifesite quand on espar ans raison apparente que les mêmes dék ;ués sud-.américiains ne tarderont pas de oi 1er aux injonctions des représentants du prt iident Wiison. XI est cilair que oe jeu là ne peut plus dure ,rès longtemps et que finalement on devr e décider à Niagara F ails dans un sens o lans l'autre. Pour le moment il est nature enient impossible de diie dans quel sens 1 najorité des délégués se décidera et comme® es Etats-Unis accepteront une décision coa: raire à leurs attentes. La quesllon princ >aile du reste ne trouve-m sa solution qu'ave e consentement du président Huerta lu/i-m< ne. Huerta est en effet le. principal intérêt it s'il faut s'en rapporter aux journaux^ d ^Vashington et de New-York, il y va mê<ni le La tête du président actuel du Mexiqu< Ce que les Etats-Unis veulent, c'est ren sla-oer le président Huerta par une des oré; >ures du président Wilson. On a essayé d gagner les médiateiu*6 à l'idée de donner _ a \Iexique comme président le général Vil] >u le général Garranza. Les _ mécliateui* x>mme de juste, se sont énergiquement r< ?uséo à discuteo- seuleaiient oes proî>ofiitiori' '1 est inadmissible, en effet, qn un chef d brigands ou cekii au sei*vioe duqueft1 il a coar îiis des afisassin«.1» et des crimes sans uoi ;oit désigné pour gouverner un pays, fût-lussi désorganisé que le Mexique. Le titr isÂez singuSier que oes brigands ont usurp ?n se nommant « constitutionnailistes i. e >eut être une recommandation pour eux ai >rès du monde civilisé et encore beaucou noins auprès du président Wilson, qui n veut pas du président Huerta. parce qu xmtes les formes constitutionnelles n'ont pc ?té observées lors de son élévation à la prs iid'enoe. Cela sonne un peu comme une ps 'edie et cependant c'est bien uniquement 1 \aison indiquée par M. Wilson aux_ médis :eurs de l'Amérique du Sud, de sa résistanc contre le president actuel diu Mexique. L x>litesse aura sans doute empêché ces brave lélégués des républiques sud-américaines <! •ire aux éclats ou peut-être aussi de se ff •lier du fait que MM. Wilson et Bryam 1< >renn.enjt pour des gens vraiment trop naïfs Pour le moment, il semble d'a.iilleurs que l'o lit résolu à Washington d'abandonner k candidatures des chefs Oarranz?a et Villa •: l'en revenir à d'autres noms. Il est vrai c 19 sont pas des amis d'Huerta que les Etat» [Tnia veulent voir au pouvoir au Mexique ■)n a songé à quelques partisans de l'ancie >résident Madero, qui fut le protégé et 1 iorviteur des Etats-Unis ou pl-utôt des trust tméricains. C'est un ancien collaborateur d Vladero que l'on veut élever à la président 10.1X39 qu'on espère sans doute qu'il suivr es voies de son anoien maître. Il est peu pr< >a,h1o cependant que sur oe point on soit à l •eille de s'entendre. Il pai^aît au contrai r iue la conférence de Niagam Falls est men? /'Q d'un insuccès complet, à ca.nse pi^écns^ nent de ces prétentions de M. Wilson. Les médiateua« ont consenti suivant le lernières informations à se rencontrer ave es déléfïués des rebeliles et les représentant lu général Huerta ont oonisenti également i.^l<rter à la réunion. Qu'en sorbira-t-il P 0'e* I ifficâle à dire, car les rebelles savent for >ian que les médiateurs comme les déléfru^ uexioains no meuvent plus rien changer eur attitude. D'un autre côté, ils sont oor r a in eus qu'ils «oignent les intérêts des Etat* Tiiis en refusant l'armistice et en continnan fw hostiilités. Le président Wilson leur 'oumi des armes et- des munitions^ pour oel ■t ils ont reçu directement on indirwtem.An les encouira's'ements assez clains de Wa^lv'-nc on pour qu'ils s'orvwspnt à toute feutstiv le faire oesser les hostilités. — J. Joerg. — Un égaH Il était seul, l'autre après-midi, un pe étonné même dé se voir si seul de son espèc Lans la grande viLLo où, sans doute, ii avai té aocoutumé de rencontrer en d'autre enips — des temps meilleurs — nombre d es pareils. D'où venait-il, où allait-il, quelle outingencos secrètes l'avaient fait s'égare >n la babylone hostile à ceux de sa oarpora ion, et mise par eux en interdit P Le savait-: euileanent _ lui-même ? Nais puisqu'il était là, qu'il était vear ►our exercer ses talents, il no chercha pain , approfondir le mystère de son isolement Lyant un peu hésité, il s'arrêta en un em roit qui lui parut favorable, découvrit d » toile cirée qui l'enveloppait toute, 1 ;rande caisse en forme de buffet montée su oues qu'il traînait après lui, et guettant le enêtres de l'œil, s'appuyant d'une main a i rancard de sa voiturex il se mit de l'autre . ourner une manivelle. Une pluie de note 'échappa du faux buffet et les aooords d. \ Veuve Joyeuse réveillèrent les échos pai&i les de la rue silencie usa. Les habitants, sur ris par ce bruit insolite, dont ils étaient de uis longtemps déshabitués^ et qu'ils oroyai nt bien no plus entendre jamais, se deman èrent d'abord s'ils ne rêvaient point, pui en furent veiir aux fenêtres quel était o héuomène qui troublait ainsi leur quiétude lorsqu'ils y arrivèrent, le bruit s était ti t le piano mécanique avait dispaani avec soi ropriébaire. Seul, un agent de police k romenait, placide sous son casque. Qu'est devenu l'enfant au teant brun de ouillee ou de la Calabre, chassé d'ici par h ivérité de règlements impitoyables? 6an: oute est-il paiti aussitôt vers des cieux plui éments et de« terres plus hospitalières, oa: n us r» plu* revu. Échos LA VILLE ' Programme de l& journée - OOURS Berlitz Sohool, 8, Melr. — Lancuea vivantes. ^ La tour ds la Cathédrale 1 Oe n'eot pas d'aujourd'hui que des restau-c, étions s'miposent à la flèche de notre vieille - cathédrale. Au XVle siècle, on y travaillait - déjà, et depuis lors on n'a pour ainsi dire t pas cessé de veiller à son entretien. L'arclii-b viste de l'église, M. C'cudens, dans une ré- - cente ébudo relative à la trésorei-àe du clia-3 pitre, nous apprend qu'au début du XVIIe - siècle, tout comme aujourd'hui, une commis- - .vion fut constituée pour examiner la situa-s tion exacte de la tour. De cette commission d faisaient partie deux fonctionnaires oommu- - naux. le trésorier et le receveur de la ville; b puis les doyens des corporations des forge- - rons, des charpentiers et des maçons, et en-. fin Le trésorier du chapitre, le chanoine Din-s> gliens. Cette commission fit sans doute de la 3 bonne besogne, car après trois siècles, la 2 flèche dresse encore toujours sa silhouette . élégante au-dessus die l'église. Il est à sou- - haiter que la commission actuelle obtienne s des résultats aussi durables. i 'x_ C'est la dernière e Hue Hoboken, non loin du Marché-aux- - Bœufs, se remaaque une modeste boutique, e Uue particulanté fort rare; et aujourd'hui e peut-être unique en notre ville, la distingue, e La porto d'entrée est divisée en deux parties. - Pendant le jour, le battant supérieur reste h ouvert, et seule la paroi inférieure, à hauteur - d'appui, clôture discrètement le corridor. Veut-on entrer, il faut pousser oette barrière r dont le recul met en branle un© sonnette a d'appel. U n'y a pas bian longtemps,^ danj u les quartiers de la neille ville, ces clôture.' ,- étaient encore nombreuse^ et le soir on pou-a vait voir les habitants accoudés sur le l>at t tant fermé de leur porto, prendre le frais ei - échanger avec les voisins les nouvelles dv i- jour. Les habitudes se sont modifiées, or c tient actuellement à solidement se barrica->- der, el nous ne sereins guère étonnés, si or é nous disa't que la porte de la rue Hoboker e constituait aujourd hui le dernier spécimer e d'une disposition jadis presque générale. Nos savants à l'étranger ^ Nos lecteurs n'ignorent pas que périodi u quement les archéologues belges se réunis a sent en congrès dans l'une ou l'autre loca ; liité du pays. Il y a un an o'était à Gand, l'an ^ née prochaine ce sera à Tournai. En Franc< , l'on est plus vaillant, et c'est annueillcnien P qu'on orgaaiiise d» par* ùles réunions scaenti > tiques. Cette année, le congrès a lieu ei a Bretagne, et oea joirrs-câ Î3 a inauguré de j] travaux par une séance solennelle tenue dan: e la grande salle de la bourse de l'a ville d« é Brest. De nombreuses autorités : le préfet ma e ritime, plusieurs amiraux, le sous-préfet, de-_ membres de l'Institut, _ assistaient à oett< p oérémoniie, que présidait M. Lefevre Ponte-e lis, président de la Société française d'ar e chéologie. Plusieurs de nos compatriotes as <: .=ristent à ce co7igrès auquel le gouvernemem belge s'est fait représenter par M. le vicomtv _ de Ghellick Vaei-ne\vyck,_ président de l'Aca-a demie royale d ' archéologie. Celui-ci, eu cett; ^ séance d'ouverture, a pris la parole pou; o remercier Les archéologues français de la part a importante qu'ils prennent toujours aux con-« grès belges et pour souhaiter au congrèf e français un plein succès. A grands traits il s naippelé le passé glorieux de l'ancien duohr s le Bretagne et s'e^t félicité de pouvoir étu-lier aujourd'hui dans des conditions aussi n favorables les admirables monuments que c oette valeureuse province a si pieusement ,t conservés. e - Fraises K Vous aimez les fraises? Ilares sont ceus ' qui vous trouveront mauvais goût.*'Mais e quelles sont celles que vous préférez? Le* F fraises de pleine terre ? Soit 1 Précisons notre £ question: quelle espèce a votre faveur? Gai les progrès de l'horticulture ont été tels, en ces dernières années, qu'on produit aujour-d'hui d'innombrables variétés de fraises. Si vous voulez des noms, en voici. Il y a ° les « Alphonse XIII », lec « Bedford's Champion », les t Prinoess Clémentine », les «Ananas », les « Vilmorin », les « Docteur Mo rère », les « Précoce de Itoleghem », les «Doc-P teur Hoff », les « Duc de Malakoff », la ^ « Triomphe de Gand », k « Président Roo-^ «evelt », les c Louis Gauthier », les « Zoulou A de Lenniak », les oPetites muges», les « Lux- 4 t.on Noble», la « Reine >, etc., etc. N'ou- 0 blions pas cette appellation évocatrioe: la 1 a Trogne de Beekerzeél ». Tout cela sans compter nos petites fraises die Hollande, dont la saison va bientôt finir, i. Heurefiiseanent que les autres, parmi lesquelles vous n'a.vez que l'embarras d)u choix, ^ en oovt encore pour quelques semaines. I Les bon3 pères p On voit, souvent, le dimanche, des hommes à La mise propre et soignée, pousser eux-mêmes la petite voiture dans laquell» dort ou " sourit un joli bébé. Une jeune femme mar-uhe à oôté d'eux et le gïoupe forme un spec-\ tacle de famille doux et charmant, évocateur " de bonheur et de paix. ■ Ces hommes travaillent probablement toute i In semaine et, le dimanche venu, ils jouis-e bent plein,emont d'un repos bien gagné. Et, t, au lieu d'aller au dehors chercher des d.is-s tractions coûteuses, ils se contentent du plai-e sir gratuit d'une bonne petite promenade, s Ils iront aucun scrupule à pousser eux-mêmes i* la voiture dans laquelle repose leur cher tré- - sor. 1 Comme ils ont raison et combien cela vaut mieux que d'aller au caîabet ; comme ils ont i raison encore de comprendre que ce qu'il y t x de meilleur ioi-ba3, c'est d'aimer les siens . ~t de trouver son bonheur auprès d'eux, en - eux et par eux. e . 1 Le centenaire de l'Académie royale [ do Belgique i Au cours de la récente réunion de la classe i des sciences de l'Académie royale de Belgi-s que, M. le professeur Pelseneer a rappelé les ? diverses phases par lesquelles a passe l'Aca- - demie de Belgique depuis sa fondation, et il - a signalé qu'en 1916 il y aura lieu die célé- - brer le centenaire de sou rétablissement. On pourrait constituer, oomme en 1872, - lors de la oôLébration_ du centenaire die sa s fondation, une commission spéciale compre-? nant deux membres de chaque classe. MM. de la Vallée Poussin et L. Frediericq i ont été fteeignés pour représenter la classe i des sciences dans oette commission. lia classe des sciences a, dans sa dernière réunion, élu membre titulaire de la section ; des saienees naturelles, en remplacement de i M. Vanlair, M. JuJin^ ; Elle a nommé ensuite M. Hubrecht, pro-; feseeur à l'Université d'Utrecht, associé ■ étranger, en remplacement do sir John Mu-r-ray, Les chemins de ter prussiens et les tarifs de faveur Le bureau de la Chambre de commerce d'Anvers vient de publier un deuxième exposé au sujet de la question des tarils de faA'ôur accordés par les chemins de fer prussiens aux transports par wagons. . Depuis ï'expe&é de novembre 1913 de la Chambre de commerce de nouveaux farts se sont produits et divers corps officiels allemands se sont occupés de La question. On sait où se trouve Le nœud de la ques- k*Afin de pouvoir prendre des marchandises par rail pour Brème et Hambourg et ce au dqpart des stations rhénanes mêmes, sans subir une diminution die recettes, les Chenuns féi- prussiens appliquent, depuis juillet 1912, un nouveau barème suivant lequeil tes tarifs réduits sont fortement augmentés pour certaines stations allemandes dont illt* n ont pas trop à craindre l'abandon de la voie ferrée pour la voie mixte, tandis que des prix de transport excessivement réduits sont appliqués aux stations situées sur Le Rhin et lie Mein, de façon à drainer,encore plus que par le passé, Le courant de transport revenant na-turelilemeiut à la voie mixte . De divers côtés de iAMenragne des protestations s'élevèrent et les Chambres de commerce de Neuss et de Darmstudt adues-sèreiut des requêtes au ministre prussien des chemins de fer. Ces Chambrées suggerereut au ministre l'idée de reanédier à lia penuiie JiU wagons en supprimant Les tarifs d exception, qui favorisent les parts du Nord, afin d'attirer les marchandises vers les ports du Rhin et la voie fluviale, de manièi'e à venir en aide à lia voie ferrée. La Chambre de commerce d'Anvers après avoir longuement analysé les délibérations de La Chambre de commerce de Francfort ou dles délégués venus de tous côtés avaient oé-f .ndu leur point de vue, s'occupe dans son exposé de la réponse du ministre des chemins d'e feu- aux requêtes des Chambres de Neuss et de Daraistadt. a _ La îé'ponse ministérielle lient être taxee de singulière ; elle contient comme un sarcasme administratif qui ne peut laisser de rendre plus aigu Le conJliit existant entre les transporteurs rhénans et tous lies organes y intéressés et 1"administration des Chemins de fer de Prusse, c'est-à-dire, pour l'appeler pan-son verita/ble nom, le Gouvernement pi'us-sien.. On ne saurait dire plus candidement que le fait la dépêche ministérielle, qu'il n'entre nullement dans les intentions du gouvernement prussien (en l''occurence Les Chemins de fer de l'Etat) de cesser de favoriser la voie ferrée au détriment des voies navigables.... « Les réductions pour les transports ferres ne sont accordés que lorsque l'o bien-être gé-rérall du pays l'exige....» « Les tarifs d'exception lavoriseuit le traric " d'ex p o(r ta tion et d1'importation de l'industrie ' allemande et ils soutiennent notamment les [ ponts de mer et l'armement aiiemanii ». Le ministi'e ne dit pas qu'en ce faisant il va à 1 encontre de sou but en contrecarrant le développement de l'industrie des transports ' rhénans, une des plus impart.aitee de l'Allemagne. 11 préfère argumenter de l'imipos-[ Niibil&té d'accorder des tarifs exceptionnelB pour la voie mixte, fer et llhin: « oeux-ci ! seraient onéreux pour un trajet en chemin de fer relativement court tandis que les grands tra.je»ta s'étendent de l'Allemagne du Sud aux ports ci'e Brème et de Hambourg permettent d'établ'ir un prix de revient kilométrique plus réduit ». Il n'y a d'ailleurs aucune raison pour laquelle, ajoute le ministre, « les réductions accordées en vue de la navigation dé ruer devraient être étendues au trafic de tnansboidc-ment intérieur, car l'extension de ces tarifs aux ports die transbordement de 1JAllemagne occidlenitale irait plutôt à Rencontre du bu/t que les Chemins die fer se sont proposé en gratifiant les ports de mer du Nord des dlits tarifs ». « On ne conçoit pas, dit-il _ enitre autres dians la réponse, que l'on puisse conseiiiUlJer aux Chemins de fer d'appliquer des tarifs réduits, dans lie but, non d'acheminer Les marchandises par la route directe ferrée, mais de les ôter à cel^e-ci pour en faire cadeau aux voies navigables. » 11 n'y a pas à s'y méprendre: le ministre veut lia prospérité des chemins de fer toujours plus grande, et périsse plutôt la navigation intérieure que de voir le gouvernement faire un partage qui permette à 1a batellerie rhénane de vivre. On se demande où reste alors l'intérêt généra3 de la nation, dont le haut fonctionnaire fait montre dans La première partie de sa aépon-se. H en est die moins en moins question à mesure que se déroule 216 fiî de la réplique mi-nii-rtérueile liaquel'îe, termine par la constat ion, d'aniîlleui-s très mail éftavée. comme quoi, loin de péricCJitea-, c le trafic de la navigation intérieure a augmenté dia-ns des proportions beaucoup pil'us fortes que celui dles chemins die fer : en efret, de 1875 à 1910, la pfèmière a soxtupllé son trafic tandiis que les chemins die fer no sont arrivés qu'à la oroportion, respectable d'ailleurs, de quatre et demi contre un ».' C'est d'une faiblesse extrême comme argumentation, car nul n' ignore que les voies navigables n'ont guère été allongées depuis 1875, cependant que les Dignes ferrées allemandes passaient d)p 26 à près de 59 mille kilomètres et que du reste l'augmentation du trafic d'eau est surtout redevable à l'augmentation formidlable die l'iinportatiou des manières premières lou.rd'es pour les industries qui sont venues s'établir sur les bords et à proximité du Rhin. « La question en était là au début de cette année, ajoute l'exposé de la Chambre de commerce, et depuis lors le régime dfe _ "lia tarifîioation de faveur est reste en pleine vigueur. Cela ne veut pas diie que lifô itiité-ressés rliéuans aient abandonné la lutte. U est même probable qu'ils _ cherdhent dies moyems d'action et à ce point de vue nous sommes d'avis que notre exposé de 1918 leur aura déjà donné des indications précieuses. Cs document concluait par la proposition de provoquer une entente entre tous les intérêts Lésés par la tarification prussienne, tant belges et hollandais, voire français et suisses, qu'allemands. » Nous pouvons y ajouter aujourd'hui que cette question ne doit pas nécessairement rester une question intérieure allemande, puesque la prétention des chemins die fer de Prusse de se placer au point die vue de l'intérêt national est a.bsaliumenit insoutenable vu qu'elle va à l'encontre d'intérêts nationaux et internationaux respectables qu'elle méconnaît ouvertement. Ce qui p1;us est, l'es l:@nes allemandes que l'administration prussienne protège contre les paris hollandais et beilge9, jouissent d'une faveui- marquée dans ces ports et particulièrement dans celui d'Anvers. où elUee sont traitées aveo une prévenance notoire. Billes y entretiennent des services qui leur amènent* des niasses de marchandises belges tout en constituant pouT V Allemagne de l'Ouest et du Sud des occasions d'exportation que nul autre port ne saurait leur offrir dans les mêmes conditions de bon marché et de célérité. Anvers-est in-oontesta^blemonit un poît naturel pour les AULemandte de l'Ouest et du vSud dont les délégués officiels l'ont plus d'une fois h'omoré d'une visite officielle. Rottordara peut en fifre antant. Les énormes sacrifices consentis par lia. viïïDe et le gouvernement de notre pays nous d'o/nauent lie droit de réclamer que nous ne soyons pas boycotté^ et traités en ennemi par nos meilleurs clients. » Toujours est-il au» nos intérêts sont solidaire* *rea ceux <2ot viELes, de» Chambres du Mein et qu'une action commune s'impo>. . » Etant donné cette circonstance, il faut aviser an plus tôt aux moyens d" action et nous croyons pouvoir préconiser comme voie à suivre-la plus pratique la î-éunion d'une oonférence de délégués, qui s'occuperait de f rechercher oe qu'il v aurait Lieu de faire en a vue de ramener le trafic vers La voie mixte, a Comme il s'agit de taux de^ transport^ il ne serait pas impossible, peut-être, d'arriver à ^ une solution en mettant en œuvre tous les moyens licites, même les plus énergiques ». a EXTÉRIEUR ^ 9—«P O €»>—«t ° France ° AU CONSEIL DES MINISTRES Les suites de l'orage Paris, 23 juin. — Le ministre des Travaux e publics a entretenu le Conseil des îninistree ' des accidents qui se sont produits à Paris à ^ la suite de l'orage du 15 juin. Il a exposé l'état de l'enquête qu'il a ordonnée et que va poursuivre la commission qui sera incessamment nommée. Cette commission com-.prendra des membres du Parlement, des con- j seillers municipaux, des ingénieurs et des , représentants des syndicats ouvriers. * Angleterre ; Des armes pour l'Ulster Belfast, 22 juin. — Une quantité de carabines ont été saisies à bord du vapeur «Les- I tris » venant de Gand. Oes armes étaient • cachées dans des malles. 1 L'achat d'actions do l'Anglo Persian Oïl Cy i Londres, 23 juin. — Le «Daily Telegraph» } confirme le rapport publié dans une dépêche ( die Bombay à l'Agence Reuter, samedi passé, < disant que l'Asrishirim et le district pétroLi- 1 fère de Chiasurkh appartenant à 1 Anglo < Persian Oil Cy, dans lequel le gouvernement l britannique a proposé d'acheter pour 2 mil- l lions 200.000 L. S. d'actions, est en territoire l turc et non persan. Pour sauvegarder les ' intérêts anglais et sur la recommandation du | gouvernement britannique, une concession ' pour exploiter 1e district pétrolier de Bagdad 1 et Mossoul, paraît» avoir été donnée à une comnagnie ottomane, nommée la Turkish Oiifielid Cy. L'Anglo Persian a 50 % dn capital de cette compagnie et le droit de nom- 1 mer le président du conseil d"administration. Ô'autros intérêts ont été donnés à la Shell s Transports à laquelle il est assigné 25 %. On dit que La Deutsche Bank avec quelques au- : res groupes détiennent 25 %. Le capital de cette compagnie est de 160.000 L. S. avec une réserve de 250.000. Un autre groupe ■ anglais a été formé pour l'exploitation du district pétrolifère de Syrie. Une bombe des suffragettes Londres, 23 juin. — Une bombe a été découverte hier par La police sous la porche de l'église Mary, à Reading. Une lettre, écrite ■ récemment par des suffragettes, avait annoncé qu'un attentat était préparé contre l'église. Grèce LE CONFLIT GRECO-TURC Nouvelles rassurantes Oons ta ntinople, 22 juin. — Le ministre de Grèce est venu cet après-midi à la Porte pour la première fois depuis le conflit. Il a eu un entretien avec le grand-vizir et l'on assure que le grand-vizir lui a répété les communications faites à Athènes et à la suite desquelles la question de l'émigration semble pour le moment réglée. Les émigrés grecs se trouvant en Grèce seront indemnisés pour les propriétés laissées en Turquie. Les estimations seront faites par une commission mixte. La vente de navires à la Grèce Washington, 22 juin. — La Turqu e proteste officiellement contre la vente des cuirassés a Mississipi » et a Idaho » à la Grèce. Chili Vins et vignobles chiliens Santiago du Chili, 22 juin. — _ Les journaux engagent vivement les_ viticulteurs à former une société de vins chiliens. La valeur de production des '-vins au Chili s'élève à 105 1 millions de francs par an et la propriété vi- nicole est évaluée à 260 millions. Les affaires albanaises —)o(— j La défaite des troupes gouvernementales i Vailona, 22 juin. — On confirme que les troupes composées de volontaires gouvernementaux marchant sur Liusnia ont été bat-îes et dispersées par les insurgés. Les vo-lontaiires de La colonne de droite pris de pani- < que à cause du manque d'aide, se sont en- ' fuis en grande désordre. Deux canons sont < tombés aux mains des insurgés après avoir été démontés. Le reste des troupes est arrivé ' à Sieri en désordre. Au nombre des chefs se ? trouvent le major hollandais Desimm et le capitaine De Jongh. On espère défendre la ' ligne du fleuve Semini avec Les secours arri- t vés de Borat. On a demandé au gouverne- 1 ment à Durazzo d'envoyer un canon ert 500 5 fusils pour pourvoir à l'a défense Sieri et i éventuellement de Va-lona. : EN DEPIT DE L'ARMISTICE Attaques et défaites Durazzo. 22 juin. — En dépit de la prolon- ! gation de l'armistice jusqu'à mercredi matin, c l'ennemi s'est* livré vers 11 heures du soir à 1 des tentatives d'attaque contre les troupes c gouvernementales retranchées dans leurs positions. Ces dernières ont répondu vigoureusement et un des canons ne tarda pas à se mettre de la partie. _ i Néanmoins, au bout d'une demi heure, c tout était rentré dans le calme. < Durazzo, 22 juin, 10 heures du soir. — c D'après des informations reçues du Sud, les c troupes gouvernementales ont été attaquées ot battues par les rebelles sur le fleuve Se- t lemi. Elles ont perdu un canon et une mitrailleuse. _ t Durazzo, 22 juin, 10 h. 30 du soir. — La c journée a été calme. Les navires du port ont \ hissé le grand pavois à l'occasion de l'anni- 1 versaire do l'avènement du roi d'Angleterre, i On annonce que les insurgés, après avoir i entouré le prince Bib Doda, se sont retirés e après la conclusion de l'armistioe. Les troupes du prince Bib Doda ayant alors attaqué Ç Les insurgés et fiait feu dans la direction de i Chiak, Le maire do cette localité est venu à t Durazzo protester oonitre la violation de l'armistice. Le gouvernement a aussitôt donné l'ordre au prince Bib Doda de suspendre les l hostilités. La situation des insurgés c Durazzo, 22 juin, 10 heures du soir. — Le d kaïmakan Cheicli Hamdi Rubieka qui a été 1 fait prisonnier, a fait à un capitaine alba- 1 nais de ses anciens amis les révélations sui- r vantes: Les insurgés du camp des rebeller se recrutent dans les territoires de Dilma, Tirana, Pekini, Kavaja et Chiak. Leur nom- d bre total est de 5,500. Parmi eux il n'y aurait h guère que 3.000 véritables partisans du mou-1 vernent. Les autres, parmi lesquels se trou- d vent de nombreux chrétiens, auraient été q contraints par des menaces, à faire cause a commune avec eux* ulo l nrtu i iuino —;<h— Les lecteurs de la « Métropole » ont lu ce iquant fait-divers : un médecin, appelé d ur-ence auprès d'une dame alsacienne, qui vait senti soudain de violentes douleurs dan* , ventre, a retiré de son corps une spiundiOe aire de ciseaux, d'un acier irréprochable, et >ngs de quinze centimètres... 11 y a huit lis, la dite dame avait subi à Strasbourg &tte opération charmante, qu'on mulupiie ujourd'hui aveo un joyeux entrain : l'ouver-ure de l'abdomen ; et le ahirurgien, distrait, vait Laissé par mégarde traîner une paire de iseaux dans le ventre de sa patiente... Des distractions de l'espèce, messieurs les pérateurs les commettent décidément plus réquemment qu'à leur tour, il est vrai que es virtuoses exécutent tant d'ouvertures huml) qu'il ne faut pas trop s'étonner lors-u'il leur échappe une fausse note. Je vous ai raconté naguère la mésaventure e cet homme qui, soucieux de faire comme ont le monde, de ne pas se singulariser, 'était laissé ouvrir le ventre sous prétexte [e se faire enlever cette superfétation gê-lante qu'est l'appendice do l'intestin et qui, nissitôt recousu, vit son abdomen encombre l'un objet beaucoup plus nuisible que ce pe-Lt cul-de-sac inutile. — c'est-à-dire d'iaie ►lague à tabac oubliée par le chirurgien. <otre homme trouva la blague mauvaise: u ;n a" fumait », littéralement; et je crois que out autre que lui en eût fait autant à sa >lace... Do telles négligences sont coupables, - et elles se répètent trop^souvent. Il peut arriver à tout le monde d'avoir un >etit moment d'oubli : encore faut-il choisir on heure et ne point se montrer distrait à 'instant exact et précis où la distraction •isque d'avoir, pour vous-même ou pour le >rochain, les plus regrettables conséquences. L)ue de fois ai-je blâmé ici même l'étourdene [es chirurgiens qui, ouvrant le ventre d une personne afin de se rendre compte « de visn » Le ce qui se passa dans son intérieur, omettent, avant de refermer la brèche pratiques >ar leurs soins, d'extraire des entrailles du ►atient leurs instruments d'opération, voire ncme leur pipe ou leur mouchoir qu ils y dénièrent par mégarde 1 Mais j'étais, en parant ainsi, la « vox clamans in de erto « i x>nseiils, prières, objurgations, rien n'a servi m l'occurrence ; autant en emportait le vent, iliaque jour, des chirurgiens distraits oublient dans le ventre d'un malade des objet» le poids respectable et de nature indige^ti-jle, tels que bistouris, chrono;mètres, trous-eaux de clefs ou reveille-matin, qu avec la neilleure volonté aucun être au m^nde ne «aurait assimiler à sa substance et transformer en sève vitale : car il faut être bien ignorant des règles de l'organisme humain POU* jroire que l'absorption d'une montra, d'un >ince-nez ou d'un "bistouri puisse enrichir e >ang d'un homme et augmenter ses calories, rous les vrais savants, au contraire, arfir-nent en connaissance de cause que la pré-ience, dans l'estomac ou ses^ environs imme-liats, d'une clef ou d'un réveille-matin, ne peut qu'être extrêmement nuisible à l'économie générale. . En vain, les; chirurgiens distraits allégueraient, en manière d'excuse pour 1' « alimentation foacée » à base de métal eu d'étoffe ju'ils imix>sent à certains malades, 1 oxem->le des estomacs d'autruches, où l'on trouve les vis, des cailloux, des boîtes à sardines, 1res boulons et des roues de locomotives. Un tel argument est oiseux: outre qu'aucun* naison n'autorise un chirurgien, fût-il illustre, à établir un parallèle entre une autrucli# it son client, surtout au cas. où ce alient trouve être une personne du sexe, — l'expé •ienoe démontre amplement que les pierrea ?t les vieilles ferrailles englouties par l'oiseau r or ace, si elles ne lui font aucun mal, ne lui îont non plus aucun bien. D'ailleurs, les estomacs d'autruches témoi-rnent, dans toutes les occasions, d'un^ î^ésie-bance exceptionnelle et qui est passée en pro-,-erbe ; et attendre d'un homme ou d'une -emme de tels prodiges de digestion, oe serait tout bonnement ridicule. On a beau, )omme on dit, avoir de C«stomac : lorequ'une ?aire de ciseaux, longs de quinze centimètre*, rous tombe sur ce viscère, avouons qu'il y i lieu d'en être incommodé!... Sans compter que la fantaisie pourrait ^rendre à oes ciseaux-là de découdre vos po-ihes intérieures. Parfalot. BRUXELLES Un conseil de cabinet Un conseil do cabinet a été tenu mardi ma* >Ll, de 10 heures à midi et demi, au minie-ore de la guerre pour l'examen de la po-itiquogénérale.M. Hubert n'assistait pas à oette rcunio* ninistérielle. Ministres chinois à Bruxelles. Bruxelles compte, à l'heure actuelle, parmi es hôtes de marque, trou ministres de ^hine. En effet, S. Exo. M. Lou Tseng îsiang ayant terminé sa mission .à Paris, es! irrivé samedi dernier. Il était accomopagné par MM. Hou-HouA-ré. ministre de Chine à Paris, et Shja, oan-eiilcr.De son côté, M. le docteur Yen Houé ["ching, ministre de Chine à Berlin, premier lélégué de la Chine à la oonféi^enoe de 'opium de La Haye, profitant de la suspen-ion momentanée des travaux de la conf4 enoe, est venu faire un court séjour à Bruxelles.Dimanche soir, un dîner intime a réuni iIM. Lou 'Tseng Tsiang, Hou-Houé-Té et Yen loué Tcliing, à l'hôtel de la légation autour le M. Ouang-Yang-Pao, ministre de diine k îruxeUes, lequel rentre lui-même de Paris, •ù il vient de passer quelques jours. Les arts décoratifs au Salon Triennal Le succès die lia Section des Arts décorartifli iu Sailon Triennal s'est affiimé dès dima<n-ihe, lendemain de l'ouverture. Plus de mille raltrées payantes ont été enregistrées au* onjtrôles, indépendamment du grand nombre te visiteurs munis de cartes permanentes. Dès l'ouverture des ventes nombreuses on* •té conclues. Signalons trois tableaux de G. d"Espagnat, uait.re céramiques de Van den Houit-m, ua.tfe céramiques de Paulus, des p&bea de erre de Décorchemomt, Un grés flamrné d» T a Nombreuse, six verres de Farge, dieux o£-amiques de Massoul, une oéramique de Le-obîe et une coupe en verre de Dammouse, te. Rappelons que le Salon est ouvert jusqu'à heures et qu'un dhaumant tea-room est ostalllé sur la terrasse dlu jardin de la acanlj>-une monumentale. Les services postaux. En vue d'accorder plus de facilités au* abitants de la périphérie de 1 ' agglomératioa ruxelloise pour le payement des _ effet» de Dmmeroe et des quittances, 1 ' administration es postes se propose de rendre payable» daxui « bureaux des faubourgs les titres de l'cw-èce qui n'auront pa» été soldés entre W mina des encaisseurs. Un essaiera être tenté dans oe sens. Depuis le 23 courant, le» perceptions d*An» erlecht, 1 (place Wayez, 11): de Mol«a. eek, 2 (chaussée de Ninove, 146) ; d'Ettetr» eek, 1 (rue de» Rentiers, 48), tntei-viennenl ans l'encaissement au guichet des effets ei uittances adressées aux personnes habâteni ux environs de oes bureaux. Le* tirte çai se tro«r«ni dans le nqno*

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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