La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9tx3f/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES IONE PENNY .... CINQ CENTIMES r.T.ANDE : VIJF CENT (TIRENT : DIX CENTIMES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sb. : S mois. SSïfa. I^mbTannee SAMEDI 1 SEPTEMBRE. 1917 No. 244 LA GRANDE GUERRE Le mauvais temps dans l'Ouest ■La presse allemande et l'Italie M. Venizelos et l'Entente ■. [e front britannique en Belgique ^Kemps reste mauvais et pluvieux; mal-cela une opération locale exécutée ■ cours de la journée de jeudi, au sud-^He St-Janshoek, dans la zone d'Ypres ^Hermis d'avancer légèrement la ligne, ^■ctivité d'artillerie reste très forte Hs le secteur de Nieuport, où il n'y a, ^■renient, rien à signaler. Dans le voi-HLe de Lens et au nord d'Ypres ac-■L d'artillerie considérable. Hiur les deux rives de la Meuse l'artil-Hfie réciproque reste très active, de ^Kne que dans la région de Braye-en-Hjonnois et dans le secteur de Craonne ; ^■e attaque locale en Champagne, au ^Hdu Téton permit à nos alliés de péné-Mlrdans les lignes ennemies et d'y cap Hfer des prisonniers et un mitrailleuse; K raids ennemis au sud die Chevrcux, ^Hnord du bois de Caurières et dans la ^Bion de Vaux-les-Polameix furent re-^Hissés.■Sur le front italien, en particulier sur iilateau de Bainsizza, l'ennemi essaya de violentes réactions de reprendre positions récemment capturées, mais ut repoussé et rejeté en arrière par-■»:. tout en laissant aux mains de nos plus de cinq cents prisonniers. Sur ^■Carso une attaque fut repoussée entre ^■Vipacio et le Dosso Saiti, tandis que le front du Trentin, depuis le Sicl- ■ jusqu'au Carnia il y a eu de violents d'artillerie et de nombreuses re-^Hinaissances.■Les graves défaites que l'Autriche de subir sur les fronts des Alpes ^■liennes et du Carso, font, comme bien pense, l'objet des commentaires les ■is vifs dans les journaux allemands et Hiitrichiens. ■K)n n'en est plus en ce moment à une ■magnifique victoire" autrichienne dans Hfbut de détourner l'attention du public ^■attendant un succès réel. Le correspondant de la Neue Freie Presse sur le ^H>nt italien écrit que les Italiens et les Hiitrichiens sont dans la proportion de ^Huze contre un. Des régiments autri-Hfeicns se trouvent en face, à eux seuls, deux brigades italiennes, avec quatre iTjigades de réserve. Avec une supériori-R aussi écrasante les Italiens avancent [j> vagues coijtinuelles, ne laissant au-nne trêve entre les attaques d'infar. tête En un jour il se fait de huit à dix Rtaques. Le correspondant ajoute que [prtillerie italienne ayant détruit toutes P communications téléphoniques, tous p ordres doivent être donnés et reçu' |ar pigeons voyageurs sur toute la ligne ■Le Beflirter Tageblatt du 27 août comptant les opérations sur le front ita-len dit que depuis que le Monte Santc Jeté " volontairement évacué " le Mon-|e san Gabriele reste la dernière forteres-r Pr°tégeant la position autrichienne de-fait Gorizia. Le lendemain la Gazetti I1 Francfort concluait un article sui Ioffensive italienne comme suit : C'es ln succès pour les Italiens d'avoir tra Ipse l'Isonzo et enlevé un coin des po Ijt'ons autrichiennes sur La hauteur d< r3'e> nais aussi longtemps que les Au r'c'iiens tiendront le Monte Santo et li lronte San Gabriele et que les hauteur: le Bate seront intactes la position peu | rs considérée comme en sécurité. Iffi !aut"n conc'ure de cette dernièr f r®ation depuis que le général Capcl r s est rendu maître du Monte Santo Positions, de l'aveu du journal aile |anf sont plus en sécurité et le P^hiens doivent se préparer à un I ! c'e colossale. Les journaux se ra la tront sans doute sur l'importance d F Position de l'Hermada mais si l'oi rut s -avancer sur ce qu'on lit déjà dan L J'ns journaux français, la sécurit 11s autrichiens dans cette zone, la p-lu l tante au pojnt de vue des aspira f "^ irrédentistes des Italiens, n'est olus ■ ^up'lues jours, qu'une chimère Ion ' en'.zeios> au cours d'un long dis Kreçr a prononcé à la Chambr r ^ue. a fait allusion aux offres que 1; | Grèce a faites aux puissances de l'Entente en vue de prendre sa place dans les rangs alliés. La déclaration de la Grèce de se placer à la disposition de -l'Entente fut faite avant, ou plutôt pendant la bataille de la Marne (septembre 1914). J'avais insisté, ajoute M. Voni-zelos, pour que la déclaration fût fait" avant la fin de la bataille, pour éviter le soupçon de rejoindre les vainqueurs au cas où la bataille tournerait en défaveur de l'Allemagne. Le premier résultat du contact de la Grèce avec les puissances de l'-Entente vint de la Grande-Bretagne qui déclara que la flotte britannique ne permettrait pas à la flotte turque de quitter les Dardanelles, même si la Turquie décidait d'attaquer la Grèce. Cette déclaration était de la plus grande importance parce qu'elle permettait à la Grèce de s'épargner toute inquiétude au sujet de la supériorité de la flotte turque. Cette politique permit à M. Venizelos d'obtenir le consentement des puissances protectrices et de l'Italie pour la réoccupation de l'Epire du Nord à condition qu'elle fut faite dans les mêmes conditions que la réoccupation de Vallona par les Italiens. M. Venizelos déclara que le roi Constantin, après avoir donné la permission de faire ces déclarations changea d'avis sous l'influence de l'Allemand Streit «t do DAucmonic Parlant ensuite de la Serbie le chef de cabinet expliqua qu'en facilitant l'intervention de la Bulgarie dans la guerre, de sorte qu'elle put attaquer la Serbie, la Grèce par son action trahit non seulement son alliée, la Serbie, mais les intérêts vitaux de la Grèce, qui travaillait ainsi pour des intérêts purement allemands.' L'existence d'une puissante Serbie dans les Balkans était un acquêt grec, honteusement repoussé. Quand M. Venizelos expliqua la situation stratégique et l'avantage d'une attaque immédiate coi-tre les Bulgares dont le moral était épuisé et qui n'avaient que 400 obus par canon, la seule réponse que le roi Constantin se contenta de donner fut : Je ne désire pas intervenir : nous seront battus par l'Allemagne ! o—o Notre Reine et les enfants Les manifestations de la bonté de notre gracieuse et douce Souveraine revêtent toutes les formes. Elles doivent surtout leur mérite à cette discrétion dans la charité qui n'est l'apanage que des âmes hautement chrétiennes. Point n'est besoin de faire autour des gestes de la Reine un grand tapage pour que les Belges sachent que son œuvre de miséricorde s'accomplit chaque jour, soit à l'hôpital, soit à l'école, soit dans la tranchée. Ainsi notre Reine revêt-elle à nos yeux l'aspect de l'ange tutélaire pansant les maux de la Patrie- Dernièrement un officier nous montrait une photographie qu'il portait précieusement toujours sur lui. La Reine y était représentée au milieu d'un groupe d'enfants pauvres et joyeux. Elle-même prenait part à la grande joie des petits avec une simplicité et un abandon qu'on ne 5 trouve encore une fois que chez .la vraie 1 grande dame. Et l'officier nous disait : " Je tiens à cette photo parce que je l'ai 2 prise moi-même et surtout parce que la Reine qui ne s'en est pas aperçue s'y 3 révèle telle qu'elle est : simple et bonne." s 0_0_ Les anniversaires tragiques » Nous sortons de la première période des ! aniversaires tragiques et glorieux : s 2 août 1914.— Ultimatum allemand. Son 4 rejet par la Belgique. 4 août.—■ Séance du Parlement. Le Roi prononce l'émouvant et fier discours qui scelle entre les partis 1' " Union 1 sacrée ". 20 août.— Entrée des Allemands à Bruxelles.e 25 août.— Incendie de Louvain et des î Halles célèbres de l'Université. Pangermanisme et catholicisme Jusques à quand ? c Dans la Sùddeutsche Konservative r Korrespondenz, un Allemand, le Dr. Adam Rôder, sans doute en présence de s la défaite prochaine de l'Allemagne, r consent enfin à reconnaître le danger que j le pangermanisme allemand fait courir r à l'idée chrétienne et se livre à un aba-tage furieux de V Alldeutschtum du point de vue conservateur-chrétien- Voici comment il conclut : ' La conception pangermaniste du monde (Alldeutsche Weltanschauung) a pour but £ conscient l'extirpation de la religion chré- t tienne et del 'éthique qu'elle a créée; une re-ligion allemande doit naître, qui se rattache au culte wotanique de nos ancêtres, mais t elle doit être " purifiée " de par les résultats de la théorie moderne des races et de l'ontogénie darwinienne (?) de telle sorte qu'il subsiste seulement un athéisme circonscrit par des phrases inspirées : ce peuple allemand, en sa qualité de race la plus noble et la plus privilégiée de toutes les races, en sa qualité de révélation la plus haute de l'humanité, est devenu son proplt; t dieu. Le christianisme, dans e sens nietz- < schéen de la plus grande puissance de doute et de démoralisation, aura terminé son rôle; seul oelui-là est grand qui possède et qui ( exerce la puissance ! ( Le Dr. Rôder termine ainsi : i Péché, rédemption, pénitence, le plus 1 grand et le plus profond que l'intellect hu- < main tente d'approfondir, n'existe pas pour cette société de bluffeurs qui, le monocle à l'œil gauche et le sabre cliquetant dans la ] j main droite, menace de planter le pied alle-! mand sur le cou du monde. Ces vérités évidentes, les catholiques des pays alliés se tuent depuis trois ans i. ~"~>nde et à Ro^- Depuis trois ans, l'Allemagne tout entière, y compris ses catholiques, leurs journaux, leur clergé et jusqu'à leurs évêques, sacrifient, par action ou par omission, au pangermanisme le plus abject, à l'odinisme le plus féroce, au culte échevelé de la brutalité et de la force,négation absolue de la justice et du droit. Hier encore, la Kcelnische Volkszeitung, la plus autorisée des feuilles catholiques allemandes, rédigée et dirigée par des prêtres catholiques, exigeait l'annexion de la Belgique trahie, — thèse la plus flgrante de VAlldeutschtum, — et applaudissait au Kaiser parjure, brandissant son " sabre cliquetant " et tutoyant son vieux dieu, son alter Gott wotanique.Jusques à quand ces hérésies resteront-elles sans condamnation? Et est-ce vraiment un Dr. Rôder qui doit éclairer de son lumignon fumeux la route de la justice et de la vérité? o—o Les révélations de M. Gérard Le crime voulu M. Gérard, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, raconte dans le Daily Tele-graph (31 août), ses impressions du 31 juillet 1914, jour de la préparation à l'état de guerre Kreigsgefahrzustand. Ayant rencontré ce jour-là les ambassadeurs de France et d'Angleterre et le ministre de Belgique, tous très déprimés, M. Gérard prit sur lui d'écrire la lettre suivante au chancelier allemand : Votre Excellence.— N'y a-t-il rien que mon pays puisse faire P Rien que je puisse faire pour empecher cette épouvantable guerre ? Je suis sûr que le Président approuverait toute action de ma part en faveur de la paix. : Votre, toujours, - James W. GERARD. CETTE LETTRE RESTA" SANS RE-1 PONSE ! 1 o—o La faillite des prophètes M. de Monti avait reconstitué les affirmations de saint Malachie concernant la présente guerre, dont la fin était, d'une façon fort ; précise, annoncée pour " le cinquième jour après l'entrée du soleil dans le signe de la 1 Vierge lorsque treize lunes se seront couchées depuis le 28 août 1916 ". La treizième lune tombant le 17 août, c'est donc dans la période comprise entre le 17 août et le 16 septem-1 bre 1917 que saint Malachie, qui avait prévu le conflit actuel, prévoyait sa terminaison, et en serrant de plus près son texte, comme le soleil sort du signe du Lion le 23 août, s c;nq jours plus tard nous reportent au | 28 août. La Conférence des socialistes alliés à Londres Voici le texte du deuxième communiqué officiel relatif à la deuxième et dernière journée de la Conférence (29 août) : La matinée fut occupée par le travail de ses deux commissions. La Conférence ajourna sa réunion plénière jusqu'à l'après-midi. La commission sur la question de Stockholm présenta un rapport affirmant la dési-rabilité de la participation, exposée par son président, M. J. Ramsay MacDonald, M.P., une déclaration de la minorité étant faite par M. de Brouckère (Belgique). Au vote, cette dernière fut rejetée, une déclaration étant faite de la part du parti français majoritaire que, quoiqu'il se soit abstenu au vote, il s'associait à la protestation contre le refus de passeports aux représentants de la classe ouvrière. Après divers amendements, les deux parties du rapport furent trouvées être appuyées généralement par les votes des sections suivantes, suivant record : France, Grande-Bretagne, Italie, , Portugal et Russie. Contre : Grèce et Afrique du Sud. — La Belgique, les socialistes majoritaires français et divers délégués d'autres sections s'abstinrent ou refusèrent de voter. L'unanimité n'ayant pas été atteinte, le rapport et les dissidents furent simplement enregistrés. Le rapport de la seconde commission fut présenté par M. Sydney Webb, concluant que l'unanimité n'avait pas été atteinte, des dclarations séparées ayant été enregistrées de la part des Français et des Belges (un document), les Russes, les Portugais, le Bri-tish Labour Party (avec un mémorandum d'annotations par l'Independent Labour Partv) et le British Socialist Party. La commission proposa la nomination par la Conférence d'un comité permanent représentatif des sections, de façon à ce que les- diverses questions pussent être examinées encore en vue de la convocation d'une autre conférence des pays alliés en prépara- | tion du congrès socialiste international. ~ A*-'. n/Êàaiui «-><->•- une tT->oir»ritp I votes, le comité permanent Tut constitue par deux délégués de chaque section nationale.Un vote unanime de félicitations sur la révolution russe fut émis. La Conférence se termina à 6 heures 45 du soir. Le Times dit que l'amendement suivant au rapport de la première commission fut proposé par M. Hyndmas (National Socialist Party) et rejeté à une grande majorité : La Conférence se déclare contre l'envoi de délégués à une Conférence internationale à Stockholm ou ailleurs pour y rencontrer des social-démocrates allemands, tant que les Allemands occuperont les territoires dont ils se sont emparés et poursuivront leur campagne de meurtres, d'outrages et de conspiration.Miss Scatcherd (Grèce), anti-stockhol-miste, M. Hyndman et M. Bernard Shaw protestèrent également contre le caractère secret de la Conférence. La Daily Chronicle dit que la résolution finale de tenir une nouvelle conférence fut adoptée par une majorité de dix voix seulement — 50 contre 40. L'amendement de M. Hyndman fut appuyé par un discours passionné^ de M. Emile Vandervelde, mais fut rejeté par 55 voix contre quatre. L'amendement de M. de Brouekère contre l'acceptation du rapport de M. Ramsay MacDonald en faveur de Stockholm fut rejeté par 53 voix contre 28. Il- convient d'ajouter à propos de tous ces votes que les délégués anglais étaient en immense majorité et que les minoritaires anglais occupaient .dans cette délégation une place hors de toute proportion avec le nombre de leurs adhérents. Peut-être est-il permis de faire remarquer que les chefs socialistes feraient bien, lorsqu'ils essaient d'émettre une opinion collective, d'assurer dans leurs réunions une représentation qui ne soit pas une caricature de cette démocratie dont ils prétendent être les représentants. Les socialistes majoritaires alliés On sait que les socialistes majoritaires alliés ne veulent entendre parler de Stockholm qu'à la condition que la question de la responsabilité de la guerre et des méthodes employées par les empires centraux y soit discutée, et qu'ils puissent faire part à la Conférence de leur volonté de soutenir les gouvernements alliés dans la vigoureuse poursuite de la guerre jusqu'à ce que l'ennemi J soit prêt à évacuer et à réparer, se sont réunis à Londres jeudi, dit la Daily I Chronicle. MM. Albert Thomas, Arthui Henderson, G. H. Roberts, et d'autre' L'universelle infection L'affaire du " Bonnet rouge " L'universel pourrissement effectué par l'or allemand aurait-il atteint ces " purs " humanitaires qui réclament la paix à tout prix ? Et ainsi leur " humanitarisme " ne serait-il que la résultante du plus ou moins d'argent qu'ils ont reçu ? En tout cas, l'affaire du Bonnet rouge, tout comme l'affaire Margulies, tout comme d'autres infamies plus proches "de nous, finiront bien par convaincre l'humanité que la vague d'immoralisme qui l'accable est le fait de quelques centaines de fripouilles vendues à l'Allemagne ou à ses agents et qu'il faudrait pendre haut et court au plus tôt. Nous souffrons de cè que, tandis que nous sommes en guerre, c'est-à-dire tandis que la Mort rôde autour de nous, des hommes continuent à se livrer à leurs louches trafics habituels. Près de la mort, l'homme a besoin de la Vérité et nous pataugeons jusqu'au cou dans le mensonge et les tripotages financiers! Si cette préoccupation d'argent, de curée, domine les cerveaux en de pareils moments, cela ne dit-il rien aux moralistes ? Cela ne montre-t-il pas que le germanisme a mis en œuvre la plus redoutable des passions humaines pour assurer sa domination et que par là il a positivement pourri le monde, ou tout au moins ceux qui le conduisent ! L'affaire du Bonnet rouge prend une extension dont pourraient fort bien ne pas être éclaboussés les seuls révolutionnaires de sa rédaction. On sait aujourd'hui que le chèque de 12^5.000 francs reçu par Duval était émis par la Banque Fédérale de Genève et paj^able par la Banque Suisse et Française à Paris. L'avocat de Duval déclare que son client ne cacha jamais ses rencontres avec Marx, le banquier de Mannheim, ni avant ni pendant la guerre. Il dit que la police fut informée de ces entrevues et que leur résultat fut de donner au gouvernement français de précieux renseignements militaires 1 6fen ./Alore l'Allemagne va MM. Clemenceau et Léon Daudet dénoncent Almereyda et Duval comme n'étant que deux organismes mineurs d'un grand tout que M. Clemenceau nomme l'Inexplicable. Ce dernier publie une lettre adressée par Almereyda, peu avant sa mort, au magistrat instructeur dans laquelle il disait que si on trouvait en sa possession des " do-1 cuments et suggestions sur la nécessité de renforcer l'armée de Salonique c'est qu'il les avait obtenus pour des raisons patrioti-I ques. M. Clemenceau accuse M. Malvy d'avoir été menacé par Almereyda pour avoir saisi le Bonnet rouge. o—o Les chiffres parlent De même qu'elle dissimule ses pertes militaires, l'Allemagne garde un silence aussi rigoureux qu'éloquent sur les grèves et les troubles qui ont éclaté un peu partout à la fin de l'année dernière et qu'elle a dû réprimer avec la dernière rigueur, à en juger par les statistiques : suivantes de la mortalité, correspondant à une semaine (26 novembre-2 décembre) pendant laquelle des grèves ont éclaté : Berlin (1.700.000 habitants) : 383 nais-r sanoes et 790 décès (dont 286 morts violen- 5 tes) ! % 1 Dortmund (280.000 habitants) : 84 nais-1 sances et 135 décès (dont 65 mort- violen-5 tes) ; Hambourg (1 million d'habitants) : r4o s naissances et 404 décès (dont 207 morts vio-t lentes) ; Nuremberg (300.000 habitants) : 78 naissances et 257 décès (dont 160 morts violentes).Ces chiffres énormes de morts violentes représentent tout simplement ceux t qui ont été abattus par la police et par e la troupe. Cela est d'autant plus incon-s testable que le même tableau de mortalité it mentionne pour Francfort-sur-le-Mein ,où e il n'y a pas eu de grève, une seule mort !. violente pour une population de 500.000 habitants. délégués de la Grande-Bretagne, de la France, de la Belgique et de l'Italie assistaient à la réunion. Aucune décision n'a pu être prise à cause de l'absence de plusieurs délégués qui se trouvaient à Blackpool en prévision du grand congrès des Trade-Unions. D'après une dépêche de Stockholm au même journal, en date du 29, M. Bran-ting attend toujours le " résultat " de la Conférence de Londres pour prendre des arrangements " définitifs ". Il s'attend à voir retarder encore la date de l'ouverture.

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