La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 04 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn60470/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY reOMT: CINQ CERTI11B» hollande: vuf cert C0STIHE1IT : DIX CEHTIMEÏ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lace, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMENTS l£mois;3 sh. ; 3?mois,j9 sh. 24ub ANNEE DIMANCHE 4 ET LUNDI 5 NOVEMBRE ;917 Nos. 308-309 LA GRANDE GUERRE I Engagement naval dans le Kattegat I Une surprise allemande déjouée Retraite allemande sur l'Ailette La semaine qui s'annonçait si peu en-I courageante à la suite des opérations I allemandes sur le front italien s est terminée de façon plus favorable qu'on ne l'avait espéré. En effet, des unités de la flotte britannique opérant dans la mer du Nord ont pris une belle revanche de l'attaque de surprise opérée par des torpilleurs allemands contre le convoi de I navires marchands norvégiens et suédois, le vendredi 27 octobre dernier. Le combat naval eut lieu vendredi matin dans le Kattegat, au large de Kullen entre des contre-torpilleurs britanniques et une flottille de navires armés allemands. Cette flottille se composait d'un croiseur I auxiliaire, l'ancien Maria, ayant comme I port d'attache Flensburg déguisé en navire I marchand, et une douzaine de chalutiers I armés Selon les déclarations du capitaine I Lanterburg, commandant le Maria, le I navire, qui était armé de quatre canons [ et avait un équipage de 90 hommes, fut I soudainement attaqué dans le Kattegat par des contre-torpilleurs britanniques. ! Les obus de ces derniers, arrivèrent sur [ le navire avec une telle rapidité que les [ hommes furent a peu près incapable de } faire fonctionner les canons. Quelques I obus à peine avaient été tires quand le navire prit complètement feu. Les contre-torpilleurs cessèrent le feu et recueillirent une trentaine d'hommes.Le capitaine et une quinzaine d'hommes purent se réfugier dans un canot de sauvetage et : furent recueillis par un navire danois. Le communiqué officiel de l'Amirauté britannique ajoute que dix navires de patrouille ont également été coulés et que le nombre des prisonniers s'élève à 64. Les navires britanniques ne subirent I aucune perte. Un marin allemand recueilli en mer après l'échauffourée a déclaré à un journal t danois qu'au large de Kullen, le croiseur auxiliaire fut hélé par un sous-marin britannique qui lui donna l'ordre de descendre les canots de sauvetage. En 1 réponse, le croiseur ouvrit le feu ; le sous-marin répliqua, coula le navire et donna l'ordre aux équipages des chalutiers de quitter les navires. En même temps les navires de patrouille britanniques de service sur la côte belge ont eu la surprise de se voir attaquer par un bateau, probablement un canot, d'une .grande vitesse, manœuvré soit de la côte, I soit par aéroplane, grâce à l'électricité. L'attaque échoua et le canot fut détruit. "Cette attaque constitue probablement une I expérience ennemie, qui n'encouragera pas les inventeurs. L'idée, comme toutes les j idées allemandes, n'est guère nouvelle ; ! en effet,les Américains ont fait.il y a quelque temps, des expériences ave c une torpille, dont les n.ouvefaents et la vitesse étaient dirigés par une batterie électrique L se trouvant sur la côte. Avant la guerre, nos lecteurs doivent se le rappeler, des expériences ont été faites (notamment à l'Hippodrome d'Anvers) avec des ballons construits en modèles de zeppelins I et dont les mouvements ascensionnels 1 d'atterrissage et de virage étaient contrôlés par une batterie et des signaux de télégraphie sans fil. Quel peut avoir été le rôle du canot en question, il faut encore se le I demander par suite du manque de détails complémentaires. Devait-il servir de bélier pour couler des navires par un choc violent, ou était-il chargé de puissants [ explosifs? on ne le sait. La victoire de nos alliés français sur les plateaux de La Malmaison a eu un résultat plus considérable qu'on ne s'y attendait. L'ennemi, menacé à droite, pressé par l'infanterie et écrasé sous l'artillerie française qui bombardait sans cesse | ses organisations au sud de l'Ailette, a | été forcé d'abandonner le chemin des Dames sur un front de vingt kilomètres, i depuis la ferme de Froidmont jusqu'à un endroit à l'est de Craonne. Les troupes | françaises, descendant les pentes nord du I chemin des Dames, a occupé des positions allemandes sur une profondeur qui, à certains points, dépasse un kilomètre. Les villages de Courtecon, Cerny-en-Laonnois, Ailles et Chevreux ont été capturés. Les patrouilles françaises restant en contact avec l'ennemi, ont atteint l'Ailette, entre Braye-en-Laonnois et Cerny. La retraite allemande met ainsi fin à la grande bataille dite du chemin des Dames, commencée le 19 avril dernier, et qui au cours des six mois qu'elle a duré a coûté plus de vies humaines que la bataille de Verdun. En Belgique l'ennemi manifeste également un certain malaise, et commence la destruction des usines dans le pays de Liège. Huit hauts-fourneaux de Cocke-rill à Seraing, ont été démolis ou désorganisés, les- machines ont été enlevées et le cuivre est envoyé en Allemagne. A Ougrée il se prépare à démantibuler trois hauts-fourneaux, à Angleur tout à disparu, de même qu'à Grivegnée où il ne reste qu'une fonderie d'acier. Aux usines de l'Espérance à ~ Longdoz, les Allemands démolissent les hauts-fourneaux, les laminoirs, la fonderie et les salles des machines. Partout ils enlèvent les archives et les plans dans les bureaux des dessinateurs. On croit que ce sont là des préparatifs à une retraite prochaine. En Italie l'ennemi a tenté d'atteindre la rive droite du Tagliamento sur le coui s moyen de fleuve, mais ces tentatives n'ont pas réussi. D'après le communiqué de Berlin le nombre des prsonniers s'élève actuellement à 200.000 et celui des canons à 1.800. O O Hommage à nos morts au Havre Un solennel hommage a été rendu aux morts des nations alliées, mardi après-midi, au cimetière du Havre. M. Morgand, maire de la ville, a salué leur mémoire, devant une nombreuse assistance anglo-franco-belge, où les ministres Carton de Wiart et Goblet d'Al-viella représentaient le gouvernement belge. Des soldats invalides ont déposé sur les tombes des gerbes et des couronnes, tandis que la musique des Ouvriers de Graville jouait des hymnes funèbres. —o—o La fête patronale du roi Albert A l'occasion de la fête patronale de Sa Majesté le Roi des Belges, un Te Deum solennel sera chanté en la cathédrale de Westminster par son Eminence le cardinal Bourne, archevêque de Westminster, Je jeudi 15 novembre à 11 h. 30. Le sermon sera prêché par le révérendissime Dom. Fernand Michel Cabrol, abbé de Farn-borough, O.S.B. Des places seront réservées aux officiers et militaires en uniforme. Une collecte sera faite à l'issue de la cérémonie au profit des prisonniers belges en Allemagne.o—o Pourquoi la Chine a déclaré la guerre Parlant à un banquet donné à Londres pour, célébrer l'entrée de la Chine dans la guerre, le ministre de Chine a déclaré que son pays a été forcé de se joindre aux alliés par l'infernale brutalité et la sauvagerie des puissances centrales. " Lorsque, dit-il, la guerre a éclaté, la Chine espérait que comme il s'agissait d'une lutte entre nations chrétiennes ce serait une lutte entre gentlemen ; mais l'Allemagne a jeté au panier toutes les lois de l'humanité en tuant les femmes et les enfants, en coulant sans merci les navires non armés, en assassinant les neutres sans défense ; de nombreux Chinois ont ainsi perdu la vie. " La Chine a protesté, mais sa protestation n'a même pas été prise en considération, et la Chine est alors entrée dans la guerre pour la civilisation contre la barbarie, pour les forces morales, contre la force matérielle et pour la défense des petites nations contre l'agresseur. " La Chine donnera à la cause des Alliés tout ce qu'elle pourra en hommes, en matières premières, ainsi que les navires ennemis internés dans ses ports." La Russie à bout Etranges déclarations de M. Kerensky "Elle continuera à résister" M. Kerensky, généralissime et chef du cabinet russe, a accordé au correspondant à Pé-trograde de la Presse Associée une interview au cours de laquelle il a fait les déclarations suivantes : " La Russie s'est battue constamment depuis le début. Elle a sauvé la France et l'Angleterre du désastre, au commencement de la guerre, mais à présent elle est épuisée par l'effort et réclame comme son droit que les Alliés prennent maintenant le fardeau sur leurs épaules." Le correspondant attira l'attention du premier ministre sur les bruits contradictoires au sujet des conditions russes publiées en Amérique et demanda de lui faire connaître franchement les faits : " Il a été dit par des voyageurs revenant d'Angleterre et d'ailleurs, dit le correspondant, que l'opinion exprimée dans le peuple, non pas d'une façon officielle mais d'une façon générale, est que la Russie est pratiquement hors de la guerre. L'est-elle? " M. Kerensky se prit à rire. " C'est là, dit-il, une question ridicule. La Russie prend une part énorme à la guerre. On n'a qu'à se rappeler l'histoire. La Russie a commencé la guerre. Pendant qu'elle était déjà en train de se battre l'Angleterre n'en était encore qu'à ses préparatifs et l'Amérique observait. Au début la Russie a supporté tout le poids de la lutte sauvant ainsi l'Angleterre et la France. Ceux qui disent qu'elle est hors de la guerre ont la mémoire courte. Nous combattons depuis le début. "En ce moment l'opinion publique en Russie est fortement agitée par la question : "Où est la grande flotte britannique, maintenant que la flotte allemande se trouve dans la Baltique?"" La Russie, répéta M. Kerensky, est épuisée.Elle a combattu un an et demi de plus que l'Angleterre." —jUne armée américaine serait-elle d'aucun usage si elle était envoyée en Russie? de manda le correspondant. —Il serait impossible d'en envoyer une, répliqua M. Kerensky, c'est une question de transport. Les difficultés sont trop grandes. — Si l'Amérique ne peut envoyer de troupes quelle serait la façon la plus utile d'aider la Russie? — Lui envoyer des bottes, du cuir, du fer et, ! ajouta le premier ministre avec emphase, de i l'argent." M. Kerensky fit alors ressortir le fait que ! la Russie avait livré ses batailles toute seule. " La Russie, dit-il, a lutté seule, lutte seule. La France a eu l'Angleterre pour l'aidei depuis le commencement et maintenant l'Amérique est entrée. Quant au moral du peuple et des armées, M. Kerensky dit : "Les masses sont économiquement épuisées. La situation désorganisée de la vie, en général, a eu un effet psychologique sur le peuple. Il doute de possibilité d'un résultat." — Quelle est la leçon de la révolution pour les démocraties du monde? — Cela, répondit-il, c'est à elles de le savoir. Elles ne doivent pas perdre foi en la révolution russe parce que ce n'est pas une révolution politique mais économique, une révolution de faits. La révolution russe n'est vieille que de sept mois. Personne n'a le droit d'être désillusionné à ce sujet. Elle prendra des années pour se développer. En France, qui est grande comme trois départements russes, il a fallu cinq ans pour que leur révolution se développa librement.^ Au sujet de l'Assemblée constituante le premier ministre déclara : " L'Assemblée constituante commence un nouveau chapitre dans l'histoire de la Révolution. Sa voix sera certainement le facteur le plus important dans l'avenir de la Russie." — Quel tableau vous faites-vous de la Russie après la guerre? — Personne ne peut se faire une idée de l'avenir. Naturellement un homme qui aime réellement son pays espère toutes sortes de bonnes choses, mais cela n'est que son point de vue qui peut être ou ne pas être accepté par d'autres. Déclaration de M. Lansing On mande de Washington que M. Lansing, secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères, a autorisé la déclaration suivante : " Qu'on se base sur les avis officiels du gouvernement ou sur les déclarations de M. Kerensky, on ne peut pas dire que la Russie est sur le point d'abandonner la guerre, et le gouvernement déplore toute interprétation dans ce sens." Mise au point Le correspondant à Pétrograde du Matin a reçu du général Vackhovsky, ministre de la Guerre'; des déclarations rassurantes ; il lui déclara que les Allemands avaient encore sur le front russe 130 divisions autro-hongroises en face desquellesose trouve une solide ligne rus-(Voir suite, 3e page, 5e colonne.) Le retour des Belges au pays ' * %/ I 'AFFICHR DR I OKFPRN Sous le titre " Comment les Allemands trompèrent les réfugiés belges en Hollande pour les déporter ensuite", les Curiosités belges illustrées (n. 17, août 1917) publient la note suivante qui reproduit l'affiche du "bourgmestre de Lokeren " en date du 24 octobre 1917 : Au lendemain de la chute d'Anvers, l'autorité allemande, pour décider les réfugiés belges à rentrer chez eux, avait pris et fait prendre en son nom l'engagement formel de n'en déporter aucun en Allemagne et de ne traiter comme prisonniers de guerre que les militaires seuls. Le 13 octobre 1914, le gouverneur d'Anvers, Freiherr von Huene, fit connaître qu'il ne pouvait être question de transporter en Allemagne ou d'incorporer de force dans l'armée allemande aucun jeune homme belge. Sur l'ordre des autorités allemandes, les bourgmestres de nombreuses communes de la Flandre orientale publièrent par voie d'affiche qu'à tout réfugié revenant en Belgique, l'autorité allemande garantissait la liberté individuelle si, naturellement, il n'était pas militaire. L'affiche reproduite ci-contre fut ainsi placardée à Lokeren (extraite de : Les Déportations belges à la lumière des documents allemands, par Fernand Passelecq.— In-8. 450 pages, 7 fr. 50.— Berger-Levrault, Nancy et Paris) : VILLE DE LOKEREN Le faisant fonctions de bourgmestre de la ville de Lokeren, sur ordre et avec l'approbation de la Kommandantur allemande à Lokeren, fait publier et connaître : 1. Qu'il est hautement souhaitable de voir réintégrer sans retard leurs foyers et revenir en pleine tranquillité à la maison tous les habitants de Lokeren qui, pour l'instant, séjournent encore hors du territoire de la ville. L'autorité allemande n'a pas de plus vif désir que de voir la population reprendre le plus tôt possible ses occupations ordinaires et de voir revenir aja calme toutes choses et tout le monde. Elle assure même, à tous les habitants qui se conformeront à ce désir, tout appui et encouragement.Contrairement à des bruits répandus à tort, elle donne tout spécialement à tous les hommes valides l'assurance la plus formelle qu'il ne peut être questiort de les incorporer dans l'armée allemande, ni de leur ravir leur liberté de quelque manière que ce soit, à condition que tous collaborent au bon mâlfltién de l'ordre, comme il convient à tout bon citoyen de le faire. Uniquement ceux qui appartiennent maintenant ou qui ont appartenu à l'armée belge seront traités comme prisonniers de guerre. 2. ...(Sans intérêt ici : On peut obtenir des laissez-passer.) 3. Qu'en vue spécialement du retour des habitants réfugiés dans les communes hollandaises de la frontière, des laissez-passer seront délivrés aux personnes qui désirent aller y rechercher des membres de leurs familles. Encore une fois, contrairement à certains bruits non fondés et faux, l'autorité allemande garantit à tous le retour effectif et sans obstacles dans leurs foyers. 4. ... (Sans intérêt ici : Défense de circuler à vélo ou motocyclette.) 5. Que tous les hommes valides de dix-sgpt à trente-cinq ans sont avertis par le présent avis, qu'ils ne peuvent pas quitter définitivement le territoire. Dans le cas où cette prescription ne serait pas observée, ils s'exposent à être cités devant un conseil de guerre et leur famille sera tenue pour responsable. (Les derniers paragraphes sans intérêt : 6. défense de débiter de l'alcool ; 7. fermeture des cafés à 8 heures du soir, défense de sortir avant 6 heures du matin ; 8. rentrée des armes à la maison communale ; 9. inventaire des pigeons.)Le faisant fonctions de bourgmestre de la ville déclare toutes ces dispositions exécutoires immédiatement après l'affichage du présent et attend de tous ses administrés qu'ils s'y conforment dans l'intérêt de l'ordre et de la tranquillité publics et non moins en vue du lui faciliter sa tâche. A l'hôtel de ville de Lokeren, le 24 octobre 1914. Le faisant fonctions de bourgmestre de la ville de Lokeren, L. (1) HERBERT. , (1) Une initiale marque à ce nom, parce que lacérée dans l'original. L'autorité allemande communiquait, d'ailleurs, au gouvernement hollandais les mêmes assurances formelles et obtenait de lui que par l'intermédiaire des autorités communales, il fit exercer une "douce pression" en vue de les amener à rentrer au pays. Déjà le 2 septembre 1914, le feld-ma-réchal von der Goltz avait, en entrant en fonctions, fait afficher par toute la Belgique une proclamation déclarant n'exiger d'aucun Belge qu'il renie ses convictions patriotiques. Semblablement, le 16 décembre 1914, son successeur, le baron von Bissing, avait dit ne demander à personne de renoncer à ses idéals ou ses convictions politiques. Après tant de promesses solennelles, les Belges réfugiés à l'étranger et ceux, surtout, qui étaient réfugiés en Hollande, purent croire qu'ils ne risqueraient rien à rentrer en Belgique, d'autant plus que les promesses de l'autorité allemande leur étaient garanties par le gouvernement hollandais, dont la responsabilité se trouvait en quelque sorte engagée. Ils rentrèrent donc et moins de deux ans après, en octobre et novembre 1916, ils furent déportés et employés à des travaux d'utilité militaire. C'était une violation formelle de la parole donnée : une de plus !... Le gouvernement hollandais protesta contre l'abus qu'on avait fait de son honnêteté et de sa complaisance. Les journaux officieux allemands répondirent que les engagements pris en 1914 étaient vieux de deux ans déjà ! que, d'ailleurs, les circonstances étaient autres. Dans les Neue Ziircher Nach-richten (1er décembre 1916), le général von Huene tenta d'expliquer qu'il avait bien promis aux Belges qui rentreraient, confiants en sa parole, de sauvegarder leur liberté individuelle, mais qu'il avait fait, à cette promesse, des restrictions mentales, se réservant d'y manquer dès que l'intérêt militaire lui en fournirait le prétexte. C'étaient des considérations d'ordre social et des considérations d'humanité qui l'avaient conduit à faire cette promesse. Maintenant que l'intérêt militaire reprenait le pas sur toute autre considération,sa promesse ne valait plus. Mais la Norddeutsche Allgemeine Zei-tung (3 décembre 1916, 2e édition), organe du chancelier, dans le commentaire qu'elle fit des explications de von Huene, les interpréta tout autrement et, d'après elle, von Huene ne serait plus tenu par sa promesse parce que maintenant l'intérêt militaire n'a plus rien à voir dans l'affaire qui est toute d'intérêt social. Contradictions qui seraient risibles si le sujet n'était aussi grave ! En réalité, il en avait été de la liberté promise aux Belges comme du respect de la neutralité de la Belgique. En vue de servir leur intérêt, les Allemands ont imaginé de rétablir l'esclavage. Pour attirer les Belges au piège, ils leur ont menti. Ils ont abusé la Hollande afin de mieux tromper les Belges. Puis, ergotant, subtilisant, ayant recours aux restrictions mentales, allant jusqu'à invoquer l'intérêt même de ceux qu'ils maltraitaient et privaient de leur liberté, ils ont tâché de légitimer l'injus^ tice. Un jour viendra où l'Allemagne verra que le véritable intérêt d'une nation est d'observer le respect de la foi jurée. Note de la Métropole. — Pour notre part nous avons toujours engagé les Belges qui avaient quitté le pays à ne pas accorder la moindre créance aux " promesses " de l'Allemagne et nous ne parvenons pas encore à comprendre comment, après l'expérience du 4 août, aucun Belge ait pu, puisse ou pourra avoir la moindre foi dans la parole — d'honneur ou autre — de n'importe quel Allemand. La commémoration de la bataille de l'Yser La commémoration de la bataille de l'Yser a eu lieu à Sainte-Adresse par un temps splen-dide, devant les membres du gouvernement belge et les ministres d'Etat conduits par le baron de Broqueville, chef du cabinet, et les représentants du corps diplomatique; le roi était représenté par le général Jungbluth, chef de sa maison militaire ; le gouvernement français par l'amiral Didelot/le préfet Talion et le ministre de France, M. Klobukowski ; l'Angleterre par le général Nicholson, commandant la base anglaise. La cérémonie du salut au drapeau a été faite par le général Servais, un des héros de l'Yser, et s'est terminée par une remise de décorations aux invalides par le ministre, M. Helleputte, qui a salué l'effort glorieux des troupes alliées et belges en Flandre. Des fanfares ont exécuté les hymnes nationaux.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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