La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 25 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx16v6j/
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LA MÉTROPOLE IOIME PENNY CIITQ CEHTIM ÏÏuîllDE: VIJF CENT Smïï»! D,x CKîrrilHI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 «h. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois. 12 s 23ME ANNEE DIMANCHE 25 ET LUNDI 26 JUIN 1916 Nos. 176-177 I LA GRANDE GUERRE LA GUERRE AU MEXIQUE LA SITUATION A VERDUN EN GRECE ■ Les communiqués français de samedi ■ct <je dimanche continuent à indiquer I oue la situation est devenue tout à coup ■trèsgrave à Verdun; la bataille fait rage ■particulièrement aux approches des ou-| vraies de Thiaumont que l'ennemi occu-■pe encore et dans le voisinage du village ■ de Fleury où l'ennemi a pris position ■dans les premières maisons. Mais les suc-■cès que l'ennemi avait obtenus entre le Ibois de Fumin et le bois de Chenois (au ■sud de Vaux) n'ont pas été de longue ■durée, une contre-attaque française ayant ■recapturé tous les éléments de tranchées ■qui avaient été perdus pendant la nuit [ L'ennemi a bombardé avec violence la ■cote de Froideterre et les bois de Chapi- ■ tre et de Chenois, deux points qui se ■trouvent l'un à gauche, l'autre à droite ■de Fleury, ce qui indique suffisamment ■l'intention de l'ennemi de paralyser la ■défense de Fleury et de s'avancer sur ■Souville, dernier rempart de Verdun. ! L'offensive russe s'est calmée et le ■résultat qu'on en a espéré pour Verdun ■ ne s'est pas produit. Qu'en conclure? ■ Que l'offensive russe l'inquiète moins que ■ nous ne le croyions, que sa résistance et ■ses réserves en hommes sont encore con- ■ sidérables et qu'il lui faut Verdun si rien ■ d'autre ne se produit entre temps. Il lui ■faut Verdun, non seulement parce que la ■citadelle française est la gardienne d'une ■des régions minières les plus riches de ■le France et protège les fameux bassins ■de minerai de fer de Briey et de Lon-■gwy, mais que la chute de la forteresse ■est le succès indispensable pour satisfaire ■ les populations d'Allemagne alarmées par ■les succès russes et pour exiger de nou-■veaux sacrifices; en outre une fois Ver-I dun tombée une armée immense est li- ■ bérée pour recommencer les opérations ■en Russie. ! Toutefois, empressons-nous de le dire, ■la partie, si elle devient critique, ■est loin d'être perdue, et elle laisse aux ■ Alliés toute liberté pour s'engager dans ■les opérations qu'ils estimeront utiles ou ■nécessaires dans un avenir plus ou moins ■prochain. Il ne faut pas perdre de vue ■ que la défense de Verdun n'a été qu'un ■ des facteurs dans le plan des Alliés, qui ■est de gagner de temps; c'est pour ga- ■ gner du temps que les Français se bat- ■ tent avec un héroïsme surhumain à Ver-H dun, et c'est pour le temps que les Al- ■ liés luttent depuis le début de la cam-|pagne. L'avenir dira de quelle façon ce ■ temps a été mis à profit dans les armées ■ et dans les usines, mais l'on peut bien ■ dire dès maintenant que des trois grands ■ atouts des Alliés, l'armée brtannique, la ■ ®otte, et l'armée française, c'est cette ■ dernière qui a gagné le plus de temps par S'a résistance qu'elle a opposée au bélier ■allemand à Verdun. ■ Sur le front russe l'ennemi a passé à ■ 'offensive à différents endroits, mais ces ■ efforts n'ont guère été couronnés de suc- ■ ch. Dans le nord, Hindenburg, après ■ <jvoir copieusement bombardé le secteur ■ ® 'a ferme de Bérézina, au sud-est de I ^|'na: et le village de Kiby, situé sur la ■ érézina — célèbre depuis la retraite de I aPoleon après Moscou, — il lança des ■ nuages de gaz asphyxiant et jeta ses ■ 'donnes à l'assaut de positions russes; ■ mais nos alliés, qui s'attendaient à l'at-I tatlue au gaz, avaient pris les mesures ■ necessaires, et après avoir dispersé le ■ nijage empoisonné se ruèrent sur l'enne- ■ ®1' baïonnette au canon, et le repoussè- ■ 'ent dans ses tranchées avec des pertes ■ ;nsidérables. A l'ouest de Tortchine ■ West de Luck, sur la route de Vladimir- ■ 'ynski), de même qu'au sud-est de ■ df?mk'.' au nord-ouest de Luck, en deçà ■ a voie ferrée de Kovel à Rovno, l'of-I p5e ennemie fut repoussée. ■ ailiff ^l,k?v'nej à l'ouest de Sniatin, nos ■ turf continuent leur avance et ont cap- ■ j( récemment plusieurs collines dans I C?ero"e"r r'v'ère Rybritza ; sur le ■ au d°1i' ^ ~'° kilomètres de Czernovitz, ■ Gali '■ a -^e 'a frontière de Bukovine en I la'6*'• 'S caPturé 'a ville de Kutty. 1 s'tuation des Autrichiens ne s'est guère améliorée depuis le début de l'offensive russe. Par l'occupation de Gura Humora, a 70 kilomètres au sud de Czernovitz, le général Lechitsky a cloué une partie de l'aile droite de von Pflanzer contre la frontière de Roumanie; l'aile gauche tient énergiquement Kolomea, le seul point de contact de l'armée de Gali-cie et de celle de Bukovine.; il faut donc s'attendre à des combats violents sur la Pruth supérieure. Si Kolomea venait à tomber toutes les routes vers Lemberg sont découvertes via Stanislau. Avec Ho-rodenka, Sniarin et Kuty les Russes menacent gravement Kolomea au nord-est, à l'est et au sud. Quant au centre de von Pflanzer il continue sa retraite hâtive vers les passes des Carpathes par les voies ferrées de Kimpolung à Dorna et à Vastrabistritz. A présent les Russes sont maîtres des deux tiers de la Bukovine, y compris la plupart des centres de communication. Il n'y a actuellement plus de doute que les Etats-Unis devront s'engager sur la voie des grands moyens avec le Mexique. La bataille qui s'eet livrée à Carrazal sur la frontière mexicaine a déchaîné la tempête. Une troupe américaine attaquée par surprise, a été massacrée en grande partie par les rebelles mexicains et les troupes de secours envoyées d'urgence n'ont pu retrouver des traces de leurs infortunés camarades. Il ne faut guère douter que les agents allemands, qui ont vu leurs complots rater aux Etats-Unis et au Canada mettront tout en œuvre pour activer la querelle avec le Mexique. Il paraît qu'une somme de 75 millions de dollars (près de deux , milliards de francs) a été mise à la disposition des rebelles par des banquiers de Berlin, et l'on se rappelle que les 250.000 réservistes allemands devaient se réunir en cas de guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne, sur la frontière mexicaine, et un grand nombre d'entre eux résident déjà dans des villes limitrophes. On comprend dès lors l'anxiété qui règne à Washington et qui ne sera satisfaite que lorsqu'il sera fait un nettoyage complet. En Grèce la situation s'est considérablement éclaircie depuis l'action du gouvernement.Les journaux du pays saluent la chute de l'ancien ministère comme une délivrance, et il règne une disposition générale pour rappeler au pouvoir M. Véni-zélos, lorsque M. Zaïmis aura joué son rôle. Le décret de la démobilisation sera publié dans quelques jours et les élections générales sont fixées pour le 13 août prochain.Le bruit du canon M. Bigourdan, le savant astronome, a entendu le bruit du canon de l'Aisne, le dimanche de la Pentecôte, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris. Il cite des cas d'audition à plus grande distance encore et constate qu'au moment du bombardement " d'Anvers, on entendit parfaitement le canon dans une zone de 80 kilomètres de rayon environ autour de la place. Cette zone était entourée d'une autre zone d'environ 50 kilomètres, où l'on n'entendait plus — zone de silence — puis la canonnade redevenait perceptible au delà de 130 kilomètres d'Anvers. Faut-il admettre dans la propagation du son du canon des zones de bruit suivies de zones de silence se répétant alternativement ? Le savant pense que les expériences actuelles pourraient être étudiées méthodiquement. Il suffirait que des personnes de bonne volonté fassent connaître les lisu.x d'où elles ont entendu la canonnade, en indiquant l'intensité du son. M. Bigourdan recevra avec grand plaisir ces communications à l'Observatoire de Paris. L'étude de l'ensemble de ces observations pourrait donner des résultats importants pour l'étude de la propagation du son dans l'air libre à grande distance. — L'Académie des sciences morales et politiques de France vient d'accorder les deyx prix suivants: 1. 1.000 francs à M. Gustave Somville nour son ouvrage: Vers Liège; 2. 500 francs à M. le baron Buffin, pour son ouvrage : Récits de Combattants. Une déclaration de M. Hughes M. Hughes, premier ministre d'Australie, a- fait à la presse anglaise les déclarations suivantes : Quand on considère que les délégations des puissances alliées étaient confrontées avec la tâche de formuler les termes d'un traité économique, qui révolutionnerait absolument non seulement les relations commerciales entre leurs pays respectifs et les puissances de l'Europe centrale, mais aussi tout l'échafaudage économique des pays alliés eux-mêmes, on peut dire que la conférence a accompli non seulement du bon travail, mais une grande œuvre. Les effets des résolutions adoptées à l'unanimité sont considérables. Celles-ci couvrent la période de guerre et la période de transition. Ces résolutions nous fournissent le matériel avec lequel nous édifierons un système économique qui nous donnera d'amples facilités pour développer les grandes ressources des pays alliés. Elles nous permettront d'assurer et de contrôler ces matières premières, d'où dépend la prospérité matérielle et nationale. Elles permettront ainsi aux Alliés de se rencontrer avec l'Allemagne sur les marchés du monde, au moins à armes égales. Quand nous nous rappelons que ces résolutions, si elles sont ratifiées par les gouvernements des Alliés, affecteront matériellement, sinon fondamentalement, les relations commerciales et les arrangements économiques de près de six cents millions des habitants du monde, nous comprendrons quels immenses intérêts sont en jeu. Avant la guerre, quelques-uns des Alliés étaient si complètement pris dans les rets de l'Allemagne, qu'ils avaient tout perdu, si ce n'est l'ombre de leur nationalité, et même, maintenant, ils sont obsédés par la crainte que la paix ne les trouve encore dans l'étreinte économique de l'ennemi. Mais les résolutions de la Conférence de Paris, si nous leur donnons une suite promp-tement, peuvent servir d'arme extrêmement efficace contre l'ennemi pendant la guerre, diminuer sa durée, assurer aux Alliés les fruits de leur victoire, leur indépendance économique après la guerre, assurer enfin au monde entier une paix durable. Le zinc australien pour les Alliés M. Hughes, premier ministre d'Australie, et M. Clémentel, ministre du Commerce de France, viennent de déclarer dans des interviews que désormais la production australienne du zinc sera réservée à l'Angleterre, à la France et à la Belgique. Voilà un premier pas important fait dans la voie des inter-échanges préconisés par la Conférence de Paris. Les timorés continueront-ils à nous crier aux oreilles : " Il n'y a rien à faire, les Allemands sont trop forts " ? Cette abdication devant les soi-disant supériorité et «adresse allemandes ont quelque chose d'humiliant. o Un aveu allemand commenté en Amérique Le New-York Evening Sun signale la comparaison — qui est en même temps un aveu — d'un des principaux financiers allemands, M. Arthur von Gwinner. Le directeur de la Deutsche Bank de Berlin dit, à propos de la situation et du problème de la paix, que " l'Allemagne est dans la situation d'un joueur de poker qui désire se retirer avec ses gains ". Naturellement, ajoute le journal américain, l'Allemagne n'est pas contente et déclare que les Alliés commettent un crime horrible en rassemblant lentement leurs ressources pour la battre. h'Evening Sun, après avoir récapitulé les raisons pressantes que l'empire peut avoir pour " faire charlemagne ", conclut qu'il n'est pas étonnant que Berlin demande l'intervention pacifique da M. Wilson, mais ajoute-t-il, pourquoi les Etats-Unis tire-raient-ils les marrons du feu pour l'Allemagne ? Et le journal new-yorkais se demande (avec raison) si les Alliés ne considéreraient pas comme inamical un appel tendant à leur faire abandonner leurs avantages croissants. La fidélité japonaise Tous les journaux nippons s'élèvent vivement contre les intrigues menées par l'Allemagne. Ils sont unanimes à proclamer que l'empire britannique est l'antique et fidèle allié du Japon et que l'entente est indestructible. Le gouvernement japonais, affirment-ils, se tiendra aux côtés des Alliés jusqu'à la déroute complète de l'Allemagne. Deux amis de la Belgique MM. Hastings-Pimbury et Parent Au cours d'un lunch d'adieu offert vendredi au Cecil Hôtel par M. Hastings-Pimbury, à 1 occasion du départ de son ami et collaborateur M. Parent pour l'Amérique, il nous fut donné de connaître comment ces deux hommes furent réunis par le même souci de venir en aide immédiatement à la Belgique souffrante. Alors que l'intervention anglaise en était encore à ses débuts, M. Hastings-Pimbury récoltait avec sa famille les premiers fonds. C'est au cours d'une de ses tournées à Londres qu'il fut rencontré par M. Parent, sujet américain de San-Francisco qui entreprenait un voyage dans les pays belligérants. M. 1 arent, qui est un ami de la Belgique, ne fut pas peu surpris de retrouver à l'œuvre, mais cette fois à Amsterdam le même M. Hastings-Pimbury continuant ses efforts. Ce que M. Parent avait vu des souffrances des Belges en Hollande l'amena à s'intéresser à l'œuvre entreprise par M. Hastings-Pimbury, que nos lecteurs connaissent. Et voilà comment deux hommes de cœur, indépendants et libres, entreprirent ces tournées de conférences retentissantes et fructueuses qui apprirent aux ouvriers anglais notamment à comprendre partiellement ce que c'était que la guerre. D Ensemble, ces deux hommes amis désormais portèrent leur parole convaincante dans les centres industriels. M. Hastings-Pimbury, dans le speech d'adieu qu'il adressa vendredi à son ami, nous redit l'effet que produisait sur ses auditoires le tableau .des souffrances de nos malheureux compatriotes exilés. " Songez-vous quelquefois, leur disait-il, à l'humiliation de ce peuple fier, aimant de gagner sa vie par son travail et obligé de vivre momentanément de vos secours? Les Belges, que je connais depuis vingt ans pour avoir vécu parmi eux ne sont pas des mendiants ". Les ouvriers anglais comprirent et voilà pourquoi aujourd'hui encore le président du Working Belgian Fund, délégué de l'Union des comités, a le plaisir de constater que les contributions hebdomadaires qu'il instaura dans les grands centres industriels continuent à être versées. M. Parent apporta à cette campagne — pourquoi pas? — le concours de sa splendide voix de baryton que nous eûmes le grand plaisir d'entendre à nouveau au cours de la cérémonie d'adieux. M. Lemonnier, directeur de l'Indépendance Belge, qui présidait, dit à M. Parent la reconnaissance des Belges pour son action fructueuse. Il donna lecture d'une lettre de M. Paul Hymans, rendant hommage à M. Parent pour les services rendus. M. Parent nous raconta les difficultés qu'il eut avec M. Hastings-Pimbury à faire " réaliser " ce que signifie la guerre. M. Hastings-Pimbury rendit hommage à la bonté inlassable de M. Parent, hommages auxquels s'associaient M. Ravelli, au nom des Belges, et M. Fassotte, de l'Echo de Paris qui fit également des conférences avec le philanthrope américain. Le socialisme allemand et l'Alsace-Lorraine La Chemnitzer Volkszeitung, organe socialiste où le socialiste de la couronne Scheide-mann écrit fréquemment et dont l'influence s'étend au delà du pays de Saxe où il paraît, affirme une fois de plus le ralliement entier du socialisme à la théorie de l'Alsace-Lor-raine allemande et désormais intangible : La Sozialdemokratie allemande a pris position à l'égard de l'Alsace-Lorraine et s'est prononcée sur la question à l'unanimité, sous une forme qui ne prête pas à équivoque. Qu'il nous suffise de rappeler la dernière phrase du discours du camarade Lan is-berg : " Quiconque lèvera le couteau pour amputer le corps de l'empire d'un de ses membres, quel qu'il soit, trouvera le peuple allemand uni pour le défendre et sera désarmé par lui ". Cette déclaration visait surtout l'éventuelle amputation de l'Alsace-Lorraine. La minorité du parti a beau avoir critiqué certains passages du discours de Landsberg, cette phrase n'en a pas moins été approuvée, quant au fond, par tous les socialistes allemands. Les socialistes français ne devraient pas l'ignorer. Dans la Gazette de Lausanne, M. Maurice Muret, après avoir cité fort à propos ce texte édifiant, rappelle que, depuis le commencement de la guerre, les tribunaux allemands ont infligé aux Alsaciens-Lorrains condamnés pour manifestation de sentiments français des peines de prison dont le total, a-t on calculé, s'élève à plus de trois mille ans ! Et il ajoute à l'adresse des pacifistes allemands ou d'autres pays neutres : On croyait que la Sozialdemokratie allemande fondait sa politique sur la volonté populaire, sur les vœux des nations. Voilà une opinion qui va devenir bien malaisée à soutenir. Rarement le faux-semblant allemand a été mis en lumière comme par ce simple rapprochement. Méfions-nous ! On aurait pu croire que la propagande anti-belge et pro-allemande par des Flamands, en Hollande et en Belgique, s'était éteinte avec la Vlaamsche Stem et la Vlaamsche Post, décédées, faute d'alimentation financière suffisante par les Allemands. Il n'en est rien ! Il vient, en effet, de paraître en Hollande deux nouveaux journaux hebdomadaires d'expression flamande dont l'un s'appelle De foorts (La Torche) et est rédigé par M. René De Clercq, le professeur Bodenstein et M. Van Es, et dont l'autre, De Vlaamsche Gedachte (L'Idée flamande), est dirigé par M. Léo Picard. Ces noms, ou du moins deux de ces noms, sont déjà connus par tous les Belges, le premier, celui de M. René De Clercq, révoqué par le gouvernement belge après ses élucubrations dans la Vlaamsche Stem (deuxième manière), et le second par la célèbre Vlaamsche Post de Gand. Le programme du Toorts—exposé en long et en large par la Toekomst pro-allemande—qui se dit " Staat en letterkun-dig weekblad voor Holland, Vlaanderen en Zuid Afrika se résume en ceci : l'intégrité de la Hollande, l'autonomie de la Flandre et l'organisation du " Dietsch element " en Afrique du Sud. Les " activistes " flamands résidant en Hollande —intellectuellement apparentés aux Diet-sche Stemmen—continueront dans leur revue la lutte, momentanément interrompue par la disparition de la Vlaamsche Stem (et de la Vlaamsche Post) qu'ils ont entreprise en faveur de la séparation administrative.La Vlaamsche Gedachte (numéro 3) expose les dangers de " l'esprit belge les aspirations expansionnistes et les dispositions anti-hollandaises (?) qui y sont rattachées. Ce sont là des dangers—• explique la Toekomst—pour la Flandre et aussi pour la Hollande. Le même numéro prouve—toujours d'après l'organe proallemand—comment l'enseignement moyen en Hollande est complètement francisé à l'encontre des lois belges, ce qui est d'autant plus grave que cet enseignement est, en grande partie, payé de l'argent hollandais (?). La Toekomst espère que les Hollandais qui ont à décider là-dessus sauront faire respecter les droits de leurs compatriotes. Mais ce n'est pas tout. Les mêmes personnages ont fondé récemment, au Café Riche à La Haye, un comité " Volksop-beuring van Vlaanderen " à tendances pangermanistes et qui possède des sections à Anvers, Gand. Bruxelles et Cour-trai.A l'aide de ces organisations, les traîtres qui déshonorent la Flandre—la vraie ! — vont recommencer leur campagne néfaste de dissolution et de désagrégation. Leur association avec la Toekomst, dont les manœuvres allemandes ont été démasquées publiquement, et la protection que leur accorde cet organe disent assez combien ils sont suspects. Méfions-nous donc ! Ed. Drumont quitte la "Libre Parole" M. Edouard Drumont annonce qu'il abandonne la direction de la Libre Parole : "... Mes forces sont usées, mon état de santé m'oblige, non pas à me séparer de ce qui a été le mobile et la raison d'être de toute ma vie, mais d'en laisser la direction effective à de plus jeunes qui m'ont déjà aidé à supporter le fardeau d'urf travail très écrasant pendant ces dernières années." Depuis assez longtemps déjà l'état de santé du célèbre polémiste, et notamment l'état de sa vue, ne lui permettait plus d'accorder une collaboration quotidienne au journal dont il avait été le fondateur et dont si longtemps il fut l'âme. Le rôle des Etats-Unis Le président Wilson, discourant à l'école militaire de Westpoint, a déclaré que ceux qui ne donnent pas à l'Amérique la première place ne devraient pas être tolérés, car ce n'est pas accidentellement que la guerre s'est abattue sur l'Europe : elle devait éclater tôt ou tard. Le rôle des Etats-Unis doit être désintéressé. L'Amérique n'a rien à gagner dans une guerre, mais elle doit veiller à ce que son existence ne soit pas troublée par ceux qui veulent s'emparer de quelque chose. M. Wilson a insisté sur la nécessité de la préparation militaire en disant que l'humanité apprendra que lorsque l'Amérique déclare quelque chose, elle entend l'accomplir. M. Wilson s'étonne que quelques citoyens naturalisés américains préfèrent leur pays, d'origine à leur pays d'adoption.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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