La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 25 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 21 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk0813m/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY I CINQ CENTIMES I 'î?fI*DE- VIJF CENT $8® DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lanc, W.C.—Téléphoné : 212 Holhorn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ut. 23ME ANNEE JEUDI 25 MAI 1916 No. 145 LA GRANDE GUERRE RETRAITE ITALIENNE I L'ASSAUT DE DOUAUMONT I LES RUSSES EN CAUCASIE I Le communiqué officiel belge du ^ 23 Liai dit: " Il y a eu un violent duel d'artillerie à l'est de Ramscapelle. Dans la lésion de Dixmude, nous avons répondu Lu bombardement de nos positions par L mortiers de tranchées allemands à l'aide d'un feu destructeur sur les travaux et les batteries allemands ". La lutte devant Verdun prend décidé-nent de nouveau les proportions d'une grande bataille et concentre l'activité de tout le front occidental. Les combats se sont étendus à tous les secteurs de la position sur les deux rives de la Meuse et les contre-attaques allemandes ont bris partout un caractère d'une extrême Holence, encore qu'il ne soit pas encore possible d'estimer exactement les très rros effectifs engagés. Presque partout cependant, les Français maintiennent leurs positions ou font de nouveaux progrès.F Sur la rive gauche de'la Meuse', après L bombardement à l'aide de projectiles de gros calibre poursuivi pendant toute la matinée de mardi les Allemands lan-fcèrent à plusieurs reprises leurs masses p'assaut contre les positions françaises là l'est et à l'ouest du Mort-Homme. La première attaque fut hachée par le feu ^'artillerie et de mitrailleuses, et la seconde, effectuée vers sept heures du [soir, également aussi désespérée, après [avoir réussi à prendre pied dans une des Branchées à l'ouest, fut repoussée par pne contre-attaque. A l'est du fleuve, la région de Hau-dromont-Douaumont fut le théâtre pendant toute la journée, d'une lutte meurtrière. Les Allemands, évidemment renforcés, multiplièrent leurs assauts, appuyés chaque fois par des préparations w'artiilerie très puissantes. Malgré tous [ces efforts, les positions conquises lundi par les Français, particulièrement [dans les ruines du fort de Douaumont, [furent ihtégralement maintenues, avec (capture de trois cents prisonniers. Soulignons de nouveau que, dans leur communiqué, les Allemands représentent la situation comme une offensive française, " l'ennemi ayant étendu ses tentatives de contre-attaque ". ils prétendent aussi que le village ' ' et ® qui fut autrefois le fort de Douau-lont " reste fermement entre leurs nains. Dans les cercles militaires français, ,® se montre réservé sur l'issue finale F la lutte, mais on ne cache pas que le purs des événements est satisfaisant 9 qu'il est plein de promesses. Le suc-p de Douaumont est dû pour une bon-Be part au fait que les Allemands étaient engagés à fond sur la rive gau-pe de la Meuse où ils avaient transporté une partie de l'artillerie lourde postée a Bézonvaux, et aussi au secret dans lequel le général Nivelle avait préparé son coup. C'est en vue de mieux l'assurer pe les aéroplanes français avaient descendu six ballons d'observation ennemis. On se fera une idée de l'âpreté de la lutte à Douaumont lorsque nous aurons 1 lue, malgré une formidable prépara-!'on d'artillerie, les meilleures troupes françaises mirent plus d'une heure pour .couvrir les 350 mètres qui séparaient 'z'~ tranchées au sud du fort de la pre-®ere ligne de tranchées allemandes sur ,e ?'acis de la position. En une dernière ces tranchées furent " nettoyées ", ®ais la seconde ligne ne put être empor-^ avant l'arrivée de renforts et les Al-' ®ands résistèrent avéc succès dans l'an-nord-est du fort, où ils tiennent en-I 'e et d'où ils dirigent leurs vaines ■ î,re-attaques contre nos alliés. ■ fort, Douaumont ne signifie ■ 'Dment plus rien, mais c'est un ■ p3 stratégique de première importance I CQ Sa situation et son altitude, et sa I -j Wte complète rendrait beaucoup f de e 'a lourde tâche de la défense ^ erdun. front"J- a Pas changement -sur le "ritannique, où la crête de Vimy [L'int en.tre 'es mains des Allemands. ens'té du bombardement peut faire croire cependant que les «.ngiais ne larderont pas à prendre leur revanche. La " concentration stratégique " de l'armée italienne continue. Elle se retire sur le front principal de ses positions dans le Tyrol méridional entre l'Astico et la Brenta et dans la vallée de Sugana. "Nos troupes, dit le communiqué de Rome, se retirèrent graduellement sur leurs lignes principales de résistance. Ce mouvement fut effectué en ordre parfait et sans aucune pression de l'ennemi." Les Autrichiens enregistrent d'autre part le succès de l'attaque du corps d'armée de Gratz sur le plateau de La-varone et le fait que le groupe d'armée de l'archiduc Charles-François-Joseph a atteint la ligne Monte Tormeno-Monte Maggio. D'après Vienne, depuis le début de l'offensive, les Italiens auraient perdu 23.883 prisonniers, dont 482 officiers et 172 canons. Le critique militaire du Times voit dans l'offensive autrichienne une tentative de Vienne d'échapper au contrôle de Berlin et peut-être l'indication d'une campagne défensive en Galicie, cet été. Il y a toujours peu d'activité sur le front russe. Dans la région de Pinsk, des détachements moscovites appuyés par de l'artillerie ont refoulé les Allemands par-dessus la Vesalukha, un des tributaires du Pripet, et ont démoli des tranchées ennemies récemment construites. Au nord de Buczacz, sur la Strypa, les Allemands bombardèrent les positions russes avec des shrapnels dans lesquels on trouva des fragments de verre. Les aviateurs russes ont bombardé avec vigueur la gare de Ponevezh, sur la ligne Dvinsk-Libau, ils ont détruit la voie elle-même sur une longueur de plusieurs kilomètres et ont anéanti quelques dépôts de munitions. Les Turcs, fortement menacés en Caucasie sur leur aile droite, essaient de rétablir la situation par une diversion sur leur extrême gauche. Le dernier communiqué de Pétrograde signale que, dimanche à l'aube, les Russes repoussèrent des offensives répétées dans la région sud de Trébizonde. Dans la direction de Gumuskaneh ( sur la route Trébi-zonde-Erzeroum), ils délogèrent les troupes 1 ottomanes d'une position organisée sur une des pentes nord du Taurus. En Perse, dans la direction de Mosul, les Russes occupèrent Serdasht, en territoire turc, mais à peu de distance de la frontière et à 100 kilomètres à l'est de Rewan. Le chancelier allemand a répondu à la récente interview de Sir Edward Grey au Chicago Daily News par une déclaration au correspondant berlinois du New York World. Il accuse l'Angleterre âe " militarisme ", répète qu'il est prêt à engager des négociations de paix et croit flatter les pacifistes américains en rejetant sur l'Entente la responsabilité de la continuation de la guerre. Le chancelier a établi un " ministère de l'alimentation" pendant la guerre,dont le chef sera M. de Batocki, chef président de la Prusse orientale. Il contrôlera tous les stocks et toutes les sources de matières alimentaires et de matériaux bruts de l'empire allemand. Un gouverneur boche à Smyrne Le gouverneur turc de Smyrne a été remplacé par un Allemand, qui a commencé par faire mettre sens dessus dessous toutes les maisons, afin de réquisitionner tout le matériel utilisable pour les besoins de la guerre. Diverses révoltes, provoquées par l'arrogante omnipotence des Allemands, se sont produites dans la garnison turque, mais elles ont été étouffées dans le sang. Pilote allemand capture Les journaux de Metz annoncent qu'un des meilleurs aviateurs allemands, porteur des plus hautes distinctions, Ritter von Lichtenberger, vient de tomber entre les mains des Français. Cet officier-pilote était attaché à la station de Metz. Un brassard pour les Belges Quand nous avons proposé, il y a quelques mois, la création d'un brassard pour les jeunes gens belges résidant en Grande-Bretagne qui pourraient éventuellement être appelés sous les armes, on ne nous a pas compris. Nous pensons que certains incidents récents font mieux ressortir l'utilité qu'il y aurait à nantir les jeunes Belges, tout comme les jeunes Anglais, d'un signe distinctif qui les mettrait à l'abri des suspicions des ignorants. Le brassard signifierait : Nous ne sommes pas sous les armes, mais noug serons appelés quand notre gouvernement le voudra ou le pourra. Situation par conséquent identique à celle des Anglais, hormis la question des Belges restés au pays et de l'indemnité à payer éventuellement aux familles des hommes mariés. Les hommes travaillant aux munitions et au matériel de guerre et militarisés devraient, tout comme les Anglais, porter le brassard indiquant qu'ils travaillent pour le gouvernement belge ou les gouvernements alliés. Une retenue devrait être exercée sur le salaire de ces hommes militarisés, pour l'alimentation d'une caisse de pension et de secours aux familles belges des soldats tombés pour la patrie ou devenus invalides. L'institution du brassard — et nous espérons fermement qu'on y viendra — aurait permis le classement des réservistes en catégories suivant le système suivant, par exemple : ie catégorie : ceiioataires de 25 a 30 ans. 2e " : célibataires de 30 à 35 ans. 3e " : mariés de 18 à 25 ans. 4e " : mariés de 25 à 30 ans. 5e " : mariés de 30 à 35 9.11s. yuelle que soit la date d appel, sous les armes, le brassard serait remis immédiatement à tous les Belges de toutes ces catégories, aptes ou inaptes, et aux soldats réformés, contre reçu signé au bureau militaire. • Ainsi se dissiperait comme par enchantement la suspicion injuste qui atteint les Belges qui, n'étant pas appelés, n'ont pas, comme les Anglais, un Signe indiquant qu'ils peuvent être appelés. A bas l'empereur! Ce cri a été enfin poussé à Stuttgart, C'est une Allemandfe qui en revient qui l'a affirmé au correspondant d'un journal italien : En Allemagne, tout a changé : les hommes et les choses. On a partout comme le pressentiment d'une catastrophe. J'étais à Stuttgart au moment où l'on espérait la chute rapide de Verdun : j'en suis partie lorsque l'espoir de prendre la place forte s'était évanoui. On souffre terriblement du fait des privations croissantes. J'ai assisté moi-même à une scène d'émeute, dans les rues de Stuttgart, de la part de femmes exaspérées. On criait : " A bas l'empereur! " C'était la première fois que j'entendais un cri pareil. C'était le 21 avril. J'ai un frère officier sur le front. La dernière lettre qu'il nous a envoyée était impressionnante. Des troupes fraîches elles-mêmes refusent assez souvent de marcher. La responsabilité remonte enfin vers le responsable. HÔTEL DES ALLIÉS BUCKINGHAM HOTEL CHARING CROSS STRAND, 40, W.C. Entree: Buckingham Street, 28. CONFORT CONTINENTAL. CUISINE BELGE DE 1er ORDRE. THÉ. CONCERTS TOUS LES JOURS. Chambre, Bain, Service, Eclairage, 1er déjeuner—depuis 4 sh. Pension complète—depuis 2 guinées par semaine. Réduction pour familles ou séjour prolongé. A la mémoire de nos héros Cérémonie émouvante à Southampton UN DISCOURS DE M. HYMANS A la memoire de nos héros. Cérémonie émouvante à Southampton. Un discours de M. Hymans. Pauvres petits soldats de notre chère Patrie qui payèrent de leur vie la défense de la plus sainte des causes, qui eût dit, il y a quelques mois, en les voyant pleins de jeunesse et d'insouciance rejoindre leurs régiments qu'un jour, par delà l'océan, la terre étrangère leur servirait de tombeau ! Hélas, la camarde les a frappés impitoyablement en plein rêve de gloire et si des milliers de nos enfants reposent en terre belge il en est d'autres, gravement frappés, qui furent transportés soit en France, soit en Angleterre, où malgré les. soins les plus dévoués qui leur furent accordés, ils succombèrent à la suite de leurs blessures. A ces jeunes héros, nos alliés tinrent à rendre un pieux hommage, dont nous eûmes plusieurs fois l'occasion de nous faire l'écho. Une solennité de ce genre, entourée d'un éclat particulier, eut lieu mardi après-midi au cimetière de Southampton, où nombre de nos petits soldats, dont nous avons publié les noms, reposent de leur dernier sommeil. Grâce à l'initiative de M. Fladgate, notre dévoué consul à Southampton, et aux membres du " Belgian War Relief Committee ", un monument superbe, construit en matériaux durables, a été élevé à la mémoire de ces braves. L'inauguration en eut lieu au milieu d'une affluence énorme et en présence de S.E. le ministre de Belgique, qui fut reçu officiellement à son arrivée à Southampton par les autorités locales. A l'entrée du cimetière, où une garde d'honneur se trouvait rangée pour recevoir le représentant du Roi des Belges, M. Paul Hymans fut congratulé par l'honorable maire de Southampton, M. l'alder-man W. J. Dacombe, entouré de Mgr L'é-vêque de Portsmouth, des membres du comité du "Belgian War Relief Committee " et d'autres personnalités. Après que le premier magistrat eut en termes élevés retracé le rôle glorieux de notre pays et rendu un hommage ému aux victimes de la guerre, M. A. W. Pearce, président du " Belgian War Relief Committee invita le ministre de Belgique à découvrir le monument. Au milieu d'un silence impressionnant et tandis que les clairons sonnaient aux champs et que la garde d'honneur présentait les armes, on fit tomber les voiles couvrant la croix abritant la dernière demeure de ces vaillants héros, tombés pour leur pays. Minute d'émotion intense pour tous les assistants que vint encore augmenter l'audition de chœurs admirablement stylés, qui entonnèrent au milieu d'un silence religieux VAima Deus de Bartolomeo Cordans et le chant : "D'un noble sol, ô nobles fils " de P. Meuvers. Monseigneur l'évêque de Portsmouth procéda ensuite à la bénédiction de ce glorieux monument que S.E. le ministre de Belgique reçut au nom de la Patrie reconnaissante. M. Hymans prononça ensuite en anglais et d'une voix où tremblait quelquefois une émotion contenue, le beau discours suivant : Discours de M. Hymans Mesdames et Messieurs, Ce monument, élevé sur le sol britannique par des citoyens de Southampton, en l'honneur d'officiers et de soldats belges morts pour leur patrie, est un symbole émouvant de solidarité. Ces héros simples et obscurs, blessés sur les champs de bataille de Belgique, ont reçu en Angleterre les derniers soins et y ont vécu les. jours suprêmes. Ils reposent dans une terre amie. C'est à des Alliés, luttant et souffrant pour la même cause, que leurs compatriotes et leurs familles doivent ce témoignage durable de respect et de gratitude, qui transmettra aux générations futures le souvenir de leur sacrifice. Sur la tablette, au-dessous de laquelle s'érige la Croix sainte, je lis des noms flamands, des noms wallons, des noms d'officiers et de simples soldats. Ainsi sont unis dans la reconnaissance et dans la mort, comme ils l'ont été dans les combats pour l'honneur et pour la liberté, des Belges de toute origine et de toute condition, qui ont noblement rempli, jusqu'au bout, leur devoir.Je remercie le Mayor, la corporation et la population de Southampton, le Belgian War Relief Committee et son dévoué président, M. Pearce, qui ont élevé ce monument; je remercie aussi le Lord Evêque de Portsmouth, qui a daigné le bénir et ajouter à cette cérémonie l'émotion d'une solennelle invocation religieuse. Je remercie enfin les hautes autorités navales et militaires qui ont voulu par leur présence et celle d'une garde d'honneur donner à leurs camarades belges une marque si touchante de fraternité d'armes. La Belgique a été la première exposée aux coups de l'armée de conquête préparée et dressée par l'Allemagne en vue d'asservir le monde. Elle était protégée par des traités auxquelles elle était restée loyalement fidèle. L'Allemagne a exigé d'elle qu'elle lui sa-crine sa dignité, sa liberté, ses devoirs vis-à-vis de l'Europe. La Belgique, sans hésiter, a opté pour la résistance. Pendant deux mois et demi elle a défendu pied à pied son territoire. Puis l'armée belge refoulée jusqu'à 1 Yser y rejoint les vaillantes troupes anglai-ses et françaises. Stimulée paf la présence et les appels de son Roi, elle y retient l'ennemi pendant douze jours et y fixe la ligne de front qu'elle occupe encore aujourd'hui. Les pertes furent considérables. Beaucoup de nos blessés furent recueillis par les ambulances anglaises et transportés dans vos hôpitaux, bu ils ont été soignés comme des frères. La lutte continue toujours. Notre armée s'est reconstituée grâce à de nouvelles levées ordonnées par le Gouvernement et à 1 afflux de milliers de jeunes gens que les Allemands retenaient en Belgique et qui ont réussi à franchir la frontière au péril de leur vie, afin de rejoindre le drapeau. Elle est rééquipée, animée d'un admirable esprit, prête à de nouveaux combats pour reconquérir, avec le sol natal, la pleine indépendance politique et économique que réclame impérieusement la nation belge. L'Angleterre pendant ce temps accomplissait un merveilleux effort. Sa marine qui, depuis des siècles, est sa gloire et sa protection, gouverne les mers, bloque l'Allemagne, assure les transports de troupes et de vivres. Son armée était au début .magnifique par le* courage, mais petite par le nombre. Elle compte aujourd'hui 5 millions d'hommes. Des centaines de milliers d'ouvriers lui fournissent les armes et les munitions. Des lois ont été faites qui, en vue do fortifier les effectifs, ont modifié profondément les mœurs et les intitutions de ce pays où règne un si ardent amour de l'indépendance individuelle. Les colonies se serrent autour de la mère-patrie et lui prêtent une aide généreuse. L'or britannique pourvoit à toutes les nécessités. Jamais l'Empire n'a paru plus puissant. La guerre n'est pas finie. Nous la poursuivrons ensemble avec l'appui de nos glorieux alliés, jusqu'à la victoire. Car de la victoire dépendent l'autonomie des petites nations, le respect des traités, le rétablissement des lois internationales qui assurent la justice dans le monde, le libre développement des peuples suivant leur idéal, leur tempérament, leur culture. C'est à cette grande cause qui se confond pour( nous avec celle de la patrie, que les braves qui dorment ici ont donné leur vie. J'apporte à leur mémoire l'hommage de la Belgique reconnaissante. Après ce discours, qui produisit une profonde impression et après lequel les chœurs entonnèrent la Brabançonne, l'honorable maire de Southampton remercia encore, en termes excellents, le ministre de Belgique et la solennité, d'une grandiose simplicité, se termina aux accents du God save the King. Puis, le cœur serré, chacun défila, en saluant bien bas, devant le monument qui venait d'être inauguré et qui demeurera uneTpreuve du rôle j oué par les fils d'un petit "paj's au cours de la plus grande des guerres. Conseil de la Couronne sans François= Joseph On mande de Vienne à la Tribune de Genève qu'un conseil de la Couronne a eu lieu à Schoenbrunn, sous la présidence de l'archiduc Frédéric, qui a annoncé que l'empereur François-Joseph, indisposé depuis quelques jours, ne pouvait pas assister au conseil. Deux généraux allemands, venus directement du grand quartier général allemand, ont été admis, contrairement à tous les usages.Dans les milieux militaires, on attache une importance particulière à ce conseil qui a duré plus de trois jours. / ' V

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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