La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1114 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 26 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2m80t/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONE PENNY aûftKT ' CIKQ CENTIME I VIJF CENT I DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mQis, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois. 12 sa 23ME ANNEE VENDREDI 26 MAI 1916 No- 146 LA GRANDE GUERRE I LE PLAN DE CADORNA DOUAUMONT ET SES RESULTATS LA LOI DE MILICE ANGLAISE ■ Nous avons relevé hier l'opinion des Rercles militaires français au sujet de la Situation à Douaumont et nous avons ■dit qu'on s'y montrait réservé au sujet ■de l'issue immédiate de la lutte. Cette ■opinion s'est trouvée confirmée par les ■événements. Le communiqué français ■de mercredi soir est en effet venu nous ■apprendre qu'après un bombardement [dune violence redoublée, de furieuses Claques, menées "par des divisions bavaroises récemment arrivées sur ce front, Ke sont succédé pendant toute la jeur-Eée. " Après plusieurs tentatives infructueuses accompagnées de pertes énor-Kes l'ennemi réussit à réoccuper les rui-Kes du fort, dont les approches immédiates sont tenues par nos troupes ■ Les Français semblent donc avoir perlé le terrain qu'ils avaient gagné lundi ■et être établis de nouveau à quelque Kept cents mètres au sud du glacis du ■ort. On doit évidemment regretter que le résultat de la brillante contré-attaque ■rançaise se trouve annulé, mais, même len tenant compte de cette circonstance, ■es sacrifices consentis par le général Ni-Kelle n'auront pas été vains. Nous en ■percevons pour le njoins quatre résultats essentiels. I D'abord, l'occupation temporaire des Ruines du fort par les Français pendant Bine journée leur aura permis de boule-■rerser complètement l'organisation allemande de ce point d'appui, à laquelle les fcmiers ennemis avaient consacré beau-B^oup de temps et de peine. En second Bien, elle aura coûté à l'armée allemande des pertes énormes, certainement ■plus considérables que celles subies par Bes Français; ceux-ci, en effet, ont fait ■l'assaut de Douaumont par surprise à ■un moment où les Allemands s'étaient ■affaiblis de ce côté, tandis que l'enne-■mi a dû reconquérir le feu en présence ■jl'une forte opposition et alors, comme ■Mis le disions hier, que l'état-major ■tançais s'attendait à une .violente con-Bre-attaque. En troisième lieu, l'affaire m Douaumont aura prouvé aux Allemands que, loin d'être affaiblies, les ■pipes françaises sont capables plus que ■imais de puissants efforts offensifs. B^n, elle aura montré à Falkenheyn ■H ne peut pas se permettre le luxe ge distraire temporairement des hommes Bdu matériel d'un des secteurs de la ■presse pour effectuer des concentra-■l0's dans un autre. I Ce dernier résultat surtout est très ■"portant. Il prouve une .fois de plus ■F la lutte pour Verdun est critique ■» point de vue allemand et que l'état-■B)or de Berlin ne peut pas abandon-Ber ses offensives coûteuses sans en su-■r aussitôt le contre-coup désastreux. I qui le démontre bien c'est que, si Allemands font une légère avance à ■°uaumont, ils reculent de nouveau sur Patres points. Ils n'ont pu, par exem-Be' maintenir intégralement leur empri-Be,SUr le village de Cumières, qui avait I e enlevé par des troupes, probablement B es> de la Thuringe, presque sans ■^rtes pour jes Français. ■ '-eux-ci ont contre-attaqué aussitôt et ■"' réussi à reprendre leurs tranchées à I '®te sud-est du village et à empêcher B; Allemands d'en déboucher. De mê- ■ > ®e tentative allemande pour enflan-E l ,s positions françaises du bois de B, ailIette par une attaque d'infanterie B etuée dans l'œuf par le feu de barra-K et d'infanterie français. Quant au ■ . "'tomme, les trois divisions que les Bbli"lan^s ont massées à son pied n'ont de toute la journée de mer- ■ Maliens continuent leur retraite BioJ?lclUe dans le Trentin. LJévacua- bassin du haut Posina et de B'est dit le communiqué de Rome, ■r°iJ0f'"mm^e en ordre parfait. Les Bi^e ^ ren^orcent leurs positions sur la ■Koik ^ rjtectrice du bassin d'Arsevio. ■ut irr,aV°"S Métrait l'artillerie, qu'il nous ■eSu!°ssîble c'e retirer... Dans la vallée ■a |;Jr*ina' Ja retraite 3e nos troupes sur 1 ^ PriDrinîllp rZoïctinno n/->tv* _ mencée le 22 mai, se poursuivit hier (mardi) lentement et méthodiquement. Des attaques ennemies vers Marco et le long de la Vallarsa dans la direction de Monte Dipezzo furent arrêtées. Entre l'Astico ef la Brenta la pression ennemie devient forte. Le communiqué autrichien prétend que le corps d'armée de Gratz a franchi la frontière au delà de Borgo et a occupé les fortifications italiennes de Monte Verena. Il enregistre la capture de 188 canons depuis le 15 mai, dont un grand nombre sont sans doute hors d'usage, mais ne parle pas de nouveaux prisonniers. D'après le correspondant du Times à Rome, certains Italiens ne verraient pas d'un mauvais œil l'effort autrichien en ce qu'il prouve que l'Italie avait le droit de refuser d'éparpiller son effort militaire sur d'autres terrains que sa frontière. Son devoir primordial était de tenir et d'améliorer celle qui lui avait été imposée par l'Autriche en 1866 et qui, sur certains points, notamment à Lavarone et à Folgaria, lui était stratégiquement très désavantageuse, comme les récents événements l'ont montré. Il faut noter cependant que les réserves italiennes ne sont pas encore entrées en action. Pour le reste;- il convient d'attendre. Le général Cadorna doit évidemment avoir son plan, et comme son mouvement dé retraite peut être suivi d'une défaite autrichienne dans des conditions dont il sera le maître, on ne saurait .émettre en ce moment aucun jugement sur des opérations qui doivent rester secrètes jusqu'au jour où on en apercevra l'économie. On a comparé la campagne autrichienne de ce printemps à un nouveau Verdun. Nous espérons' qu'elle conduira tout droit à une nouvelle bataille de la Marne, dont les conséquences pourraient être considérables.■ Sur le front russe, il» n'y a à signaler qu'une tentative d'attaque allemande dans la région au sud-ouest de l'île de Dahlen (dans la Dvina, au sud-est de Riga) qui fut repoussée avec fortes pertes. Pétrograde ne signale rien du front du Caucase, ce qui ne veut nullement dire que les Russes y sont inactifs. La nouvelle loi de milice qui impose le service obligatoire tous les habitants mâl^s et aptes d'Angleterre et d'Ecosse entre 18 et 41 ans a reçu hier la sanction royale. Elle entrera en vigueur le 24 juin. Les conscrits mariés peuvent obtenir l'assistance du gouvernement pour remplir leurs obligations financières en matière de loyer, intérêts d'hypothèques, payements échelonnés, impôts, taxes, primes d'assurance et écolage. Langage " militaire " Le langage militaire le plus.... poilu s'étale maintenant presque chaque jour dans le Journal officiel. Voici textuellement la citation qui motive la médaille militaire décernée au soldît Valinthout, du 94e d'infanterie : " ....entouré par l'ennemi, dans la tranchée où sa mitrailleuse était en position, sommé de se rendre prisonnier par les Allemands qui lui criaient : " Eh ! monsieur camarade, prisonnier ", a répondu : " Ta g..., eh e.../ " et a continué à- servir sa mitrailleuse. A réussi à la dégager et à la reporter à une nouvelle position où le tir a été continué. Donne constamment à ses camarades l'exemple du courage et de la bonne humeur sous le feu. " Le soldat Valinthout fit-il pas mieux que de se taire ? Les cloches réquisitionnées Les journaux de Vienne arrivés à Bucarest publient un avis du ministre de l'instruction publique aux termes duquel la réception des cloches des chapelles et des églises, réquisitionnées pour la fabrication des canons et des munitions, a commencé ce mois-ci. Primitivement, cette réception qui devait avoir lieu le 15 du mois dernier a été retardée, afin que les fidèles ne fussent point privés de la voix des carillons de Pâques. Le métal des cloches est payé 4 couronnes le kilo. Les prêtres sont invités à expliquer à la population les raisons de cette réquisition, afin d'éviter des réclamations et du H £<?nrr1 rp Les colorants allemands La situation de l'industrie des colorants en Angleterre devient de jour en jour plus précaire et, d'après le Times, la cessation des importations allemandes, loin d'avoir ouvert les yeux aux industriels" d'ici, pour lesquels l'occasion de s'emparer du monopole allemand était unique, semble plutôt accentuer l'impuissance ou l'apathie des milieux les plus directement intéressés. Il y a quelques mois, le gouvernement anglais fit appel aux industriels, auxquels il proposa un plan gigantesque, mais l'initiative de ces derniers fut si peu manifeste que le plan échoua lamentablement. Entre temps, le prix des matières brutes et de la main-d'œuvre a augmenté dans de telles proportions que les meilleurs efforts en sont paralysés. Une seule firme, la British Dyes Ltd., patronnée par le gouvernement, fournit aux ' firmes ' de teinturiers des produits pour leur propre usage, avec défense d'en trafiquer ; mais ce trafic se fait malgré tout, et les produits livrés à 1 s. la livre se revendent à 4 ou 5 sh. Les colorants importés se vendent à des prixffous. Et ces produits sont bien souvent falsifiés ou " remaniés " avec du sel de cuisine ou du sel de Glauber. Voici, du reste, quelques chiffres étonnants à cet égard. Les prix d'avant la guerre sont entre parenthèses. Jaune direct (type) . 20s. d. la livre (is.) Bleu acide brillant .. 20s. 3d. — (2s.) Benzo- purpurine .. 24s. çd. — (gd.) Bleu méthylène G . 31s. od. — (2s.) Bleu méthylène 2B . 31s. od. — (2s.) Violet direct I? .. 19s. od. — (2s.) Ecarlate acide .. 8s. 6d. — (2s.) Brun acide .. .. 6s. 3d. — (is.) Bordeaux acide .. 10s. 3d. — (2s.) La lutte entreprise par la British Dyes Ltd., qui n'est qu'une organisation faible encore, contre le géant allemand avec ses immenses ressources et sa grande expérience, jdonnera-t-elle des résultats ? Devant l'indifférence générale, il y a lieu d'en douter fortement. * Les professeurs Pirenne et Frédéricq L'Agence Wolff télégraphie au sujet de l'emprisonnement de nos vaillants compatriotes Pirenne et Frédéricq et à la suite de l'émotion provoquée dans le monde savant par cet acte arbitraire, les informations tendancieuses que voici : Hambourg, 17 mai.—On mande d'Amsterdam, de source très bien informée, au sujet de l'arrestation de Pirenne et Frédéricq —au Hamburger Fremdenblatt—que la version des journaux français et belges suivant laquelle Pirenne aurait été arrêté et déporté en Allemagne après avoir refusé, au cours s d'un entretien avec le gouverneur-général, de remplir le rôle de recteur à l'université de Gand, est une invention. Cet entretien n'a jamais eu lieu et jamais on n'a offert à Pirenne, connu pour être un ennemi de la flamandisation de l'université de Gand, d'y prendre la ;'place de recteur. Il n'est pas vrai non plus que le gouverneur général aurait répondu à la requête des autres professeurs en faveur de Pirenne et de Frédéricq, en incarcérant cinq d'entre eux. Il n'est pas exact non plus que Pirenne et Frédéricq aient été arrêtés pour le seul motif qu'ils se sont montrés opposés à la flamandisation de l'université de Gand et qu'ils y refusèrent leur concours. Çar beaucoup d'autres professeurs se trouvaient dans ce même cas. Aucun d'eux n'a été arrêté de ce chef ni déporté en Allemagne. Frédéric et Pirenne auraient également échappé à leur sort s'ils n'avaient marqué leur inimitié envers la force de l'occupant par une sourde agitation manifestée de manière défendue dans leurs actes et ce, en dépit de ce qu'ils avaient, dans le temps, signé une déclaration de loyalisme. Ils se sont rendus coupables d'actes qui ne sont pas seulement contraires à cette déclaration, mais encore aux mesures militaires sévères qui doivent forcément être appliquées dans le territoire d'étapes. La déportation en Allemagne des deujc professeurs a le caractère d'une mesure de sécurité générale qui a dû être prise antérieurement déjà contre d'autre personnalités officielles belges en raison de leur insoumission. La dépêche dit ensuite qu'il ne sera tenu aucun compte de la protestation des intellectuels néerlandais, mais que les deux savants belges se trouvent dans une ville universitaire allemande et qu'ils y jouissent d'une liberté suffisante pour poursuivre leur travail scientifique. Pour... confirmer l'information de l'Agence Wolfï sur ce dernier point, ajoutons que M. Pirenne vient d'être conduit de Crefeld à Holz-minden, petit trou du Brunswick, où il est enfermé dans un camp- de prisonniers civils. C'est le régime de liberté compris par un cerveau bien ~j : J ' x. 1 La paix des Alliés Sir Edw. Grey, secrétaire d'Etat pour les affaires étrangères de Grande-Bretagne, vient de faire de nouvelles déclarations intéressantes au sujet de la paix, en réponse à une interpellation. On me demande, dit-il, s'il y a des points spéciaux sur lequels nos alliés sont d'accord, pour lesquels nos alliés et nous doivent se battre jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils soient atteints. La relation gouvernante entre les Alliés est l'alliance entre la France, la Russie et nous-mêmes qui a été publiée et à laquelle, depuis, l'Italie et le Japon ont adhéré. Par cette alliance, nous sommes engagés les uns comme les autres à n'avancer des conditions de paix si ce n'est en commun et avec l'accord de tous. Cela exclut toute discussion séparée, pour ce qui nous regarde, de conditions particulières de paix. Plus loin, Sir Edward Grey dit : Je ne m'inquiète pas de savoir combien de fois je le dis : cette guerre aurait pu être évitée en acceptant la conférence que nous avons proposée (Applaudissements). Pourquoi cette conférence n'a-t-elle pas été acceptée ? (Applaudissements renouvelés.) Parce qu'il n'y avait pas de bonne volonté (Applaudissements). Avant la conférence proposée, il y en-avait eu une autre, continua Sir Edward Grey, au sujet des Balkans. Si les comptes rendus de cette conférence avaient été publiés on aurait vu que la bonne foi de la Grande-Bretagne était indiscutable. Mais ni l'Allemagne ni l'Autriche n'ont jamais osé publier ces rapports. Quant à l'attitude de la Grande-Bretagne lors de l'annexion de la Bosnie, que le chancelier qualifie de belliqueuse, cela n'est qu'un gros mensonge. Vous parlez de faire appel à laj raison, dit encore Sir Edward, de faire triompher la raison sur la force et de raisonner avec le peuple allemand. Vous ne pouvez pas raisonner avec le peuple allemand aussi longtemps qu'il est gavé de mensonges et qu'il ne connaît rien de la vérité. (Applaudiss.) Après avoir parlé alors des conditions de paix qu'offre l'Allemagne, conditions qui ne sont victorieuses que pour elle, Sir Edward ajouta : Il est enfantin de dire que parce que les ennemis de l'Allemagne ne veulent pas accepter les conditions de paîx qui conviennent à l'Allemagne sans égards pour leurs propres intérêts, pour ce motif ils sont responsables de la prolongation de la guerre. (Bravos.) . Le fait est que les Alliés ne sont pas battus. (Applaudissements bruyants) et qu'ils ne vont pas se laisser battre. (Bravos.) Le premier pas vers la paix se fera lorsque le gouvernement OUlemand se mettra à reconnaître ce fait. La fabrication des abus en France La fabrication des obus vides de tous calibres est de trente à quarante fois, suivant les calibres, supérieure a celle du mois d'août 1914. Elle n'est pourtant pas encore suffisante pour permettre de lutter à armes ou plutôt à munitionségales avec nos ennemis dont la supériorité industrielle s'est plutôt accrue, depuis le début de la guerre, par lejfait de l'envahissement des départements français les plus riches en matières premières exploitées. Il faut donc que la fabrication des explosifs se développe à mesure que le nombre et le calibre des obus augmentent. On a été conduit, d'une part, à utiliser de nouveaux produits explosifs. Pour donner une idée de ce que le service des poudres a dû faire pour mettre ses moyens à la hauteur des besoins de l'artillerie, il suffit de rappeler que les achats, constructions et installations (bâtiment et outillage) avaient fait l'objet, en 1915, d'ouvertures de crédits atteignant 51.300.000 francs, mais il a fallu, en outre, ouvrir, en fin d'année, un crédit additionnel de 44.440,000 fr. qui ne réglait pas toutes les dépenses. La dépense restant à ce moment là à affecter aux poudreries de Vonges, de Saint-Chamas, de Toulouse, de Saint-Médard, d'Angoiilême, du Ripault, de Pont-de-Buis, du Moulin-Blanc et de Sevran-Livry était en effet évaluée par l'administration à 63.050.000 francs. Ces énormes dépenses n'ont pas encore fait sentir tous leurs effets, car certains établissements sont à peine achevés. Mais déjà la production a fait des progrès énormes.Si l'on considère l'ensemble des explosifs, on voit que la progression a été constante. En figurant par le chiffre 100 la production dus*ïer août 1914, nous constatons qu'elle est arrivée à être 44 fois plus forte. En effet, elle a été successivement : En août 1914 : 100 ; en mai 1915^ 1.400 ; en décembre igt5 : 3.500 ; en mars 1916 : La princesse Clémentine au St. Andrews Hospital Parmi les institutions établies en Angleterre et frappant le plus l'étranger, i faut citer au premier rang ces admirables hôpit aux, véritables merveilles de confort et de goût, où la lumière est répandue avec abondance et où les fleurs, placées de tous côtés, viennent atténuer par leur aspect riant les douleurs des patients. Nous pourrions citer comme modèle du genre le St. Andrews Hospital construit au loin dans la jolie campagne de Dollis Hill, qu'il domine tout entière par sa masse n'excluant pas l'élégance. Nous en parlâmes longuement l'année dernière, lorsque nous eûmes l'occasion d'y assister à l'émouvante cérémonie de la confirmation aux soldats belges. Nous y retournâmes mardi après-midi, invités par le comité directeur, qui, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation du St. Andrews Hospital, avait tenu à inviter quelques personnalités anglaises 'et belges qui furent reçues de la façon la plus aimable par la comtesse Adèle Cadogan, présidente du comité, ayant à ses cotés, Mgr Carton de Wiart, inlassablement dévoué aux œuvres de bienfaisance et quelques dames du comité. Tandis que les invités parcouraient les vastes salles dans lesquelles se trouvent en traitement de nombreux soldats anglais et belges, on annonça l'arrivée de Son Altesse Impériale et Royale la princesse Napoléon, née Clémentine de Belgique. La fille de Léopold II, inspirée par le plus noble des sentiments consacre la plupart de son temps au réconfort matériel et moral de ses compatriotes; aussi n'est-il pas une œuvre de secours qui n'ait reçu jusqu'ici la visite de la princesse Clémentine. Elle éclaira encore hier de son sourire et de sa bienveillance les salles du St. Andrews Hospital, s'arrêtant à tous les lits et adressant la parole, dans leur langue favorite, à tous ceux qui se trouvaient là et dont les yeux s'illuminaient par la présence de l'auguste visiteuse.A un brave habitant de Doel, près d'Anvers, elle demanda,' dans le flamand le plus pur, des nouvelles de sa santé et lui souhaita un prompt retour au pays. Celui-ci répondit à la Princesse en la traitant d'un solennel " Majesteit." A un Liégeois depuis seize mois en traitement à Dollis Hill, elle sut parler de la jolie cité wallonne, tandis qu'elle évoqua le souvenir de la capitale en s'approchant d'un Bruxellois. Les soldats anglais furent aussi P objet de la sollicitude de la Princesse, qui leur adressa des paroles venant du cœur. Elle remit à tous des cigarettes que lui passait Mlle de Bassompière, sa dévouée demoiselle d'honneur. * Ajvant de terminer sa visite, l'auguste visiteuse, respectueusement saluée par tous les assistants, tint à féliciter.la comtesse Adèle Cadogan, Mgr Carton de Wiart et les membres du comité pour leur belle et généreuse initiative. Elle eut aussi des paroles aimables pour le docteur E. Newlin Smith, médecin traitant de l'établissement, qui soigne les malades avec le plus complet dévouement. Pour rire un peu Parlez-vous français ? —- Un Anglais de mes amis (comme tous les Anglais) avait courageusement entrepris l'étude du français. Il a mal tourné, le pauvre garçon. L'autre jour, à Hyde Park, on dut s'emparer de lui et quatre policiers anglais suffirent - à peine à l'emporter vers quelque asile. Voici les circonstances du drame : il tâchait de traduire et de comprendre les phrases suivantes : Les poules du couvent couvent. Le^puits du curé est curé. Les fils démêlent des fils. Pendant que nous portions des portions aux autres, nous rations nos rations. Il convient qu'ils nous convient. Nous opinions contre leurs opinions. Nous jetons des jetons. Nous lions des lions. Nous nourrissons des nourrissons. En pliant un pliant. Préférez-vous que nous professions des professions ou inventions des inventions. Nous relations à nos relations l'histoire des pensions que nous pensions obtenir. Les monuments qu'ils édifient nous édifient. Mais il avait trop présumé de son activité cérébrale. Quatre agents venant à passer il tomba sur eux à bras raccourcis en hurlant " Nous décochons des traits à des cochons ".... Dans son cabanon on l'entendit murmurer encore : " Un ver vert dans un verre vert ",

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes