La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1511 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 27 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z893b6d/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I"LA MÉTROPOLE," the influential Belgian newsoaper now enjoymg the Isospitality of £itf ^taaiârï. was removed ta this country after the destruction hy the Germans of its Antwerp ofiï«es. Through its appearanec in coniunction wirit this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Bclgium are abie to oblain the latest Belgian news in their ®wn knguage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES- ANNEE SAMEDI 27 NOVEMBRE 1915. NO. «SI LA GRANDE GUERRE. [a note grecque.—desillusion en france—pas de demobilisation. -les renforts a salonique.— letheatre serbe—declaration d'un membre du gouvernement. -proposition de paix repoussee. -LE sort de gorizia. — les russes a l'attaque. — lord kitchener a rome. K |[ous faisions remarquer hier que la décla-fctiiia énigmatique de Sir Edward Grey au Lajetde la réponse grecque à la note de l'En-Renie ne confirmait guère ls ton optimiste des [communiqués officiels publiés par le gouverne-InMnt d'Athènes. Cette opposition est confir-ïuiee par une note officielle française disant [simplement, èt sans grand enthousiasme, que lîa récuse à la note " peut, dans ses termes [généraux, être considérés comme satisfaisante." La presse française est bien moins [enthousiaste encore. M. Stephen Pichon, ancien ministre, explique dans le "Petit Journal" que la gouvernement avec lequel les diplomates discutent tremble cômme une feuille Elevant les Allemands, et que son seul objet [fît de réfréner toute action du côté de l'Entente en l'accablant de belles paroles et d" [protestations d'amité. M. Arthur Mever dans l>"Gauloi3" déclare tout uniment que les [Alliés sont ailés jusqu'à la limite do l'optimisme et que le temps est enfin venu do la rvigilanc»e, du langage clair et des actes. Quant au " Figaro " il affirmé que les satisfactions données rio sont que partielles et que les excellentes intentions de la Grèce doivent raain-! lantètre transformées en aetc ?, à la suite de • îochtions- que ne sauraient s? prolonger. I !' convient de remarquer en <-£fet que les ails de démobilisation partielle de l'armée [grecque oui avaient eu cours jeudi ne se sont pas confirmés et que les effectifs grecs très considérables concentrés dans la région de bionique n'ont pas été renvoyés sur la frontière bulgare. T1 faut noter aussi que d'après [d'autres bruits, .les troupes bulgares lancées [sur Monastir ont été reportées sur le front pinçais. qui a subi de nouveaux assauts, r i'eusement repoussas jusqu'à présent. On [®ji toujours espérer que les renforts débarqués à Salonique seront assez considérables jour rendre inexpugnable Iapos:t:on des Alliés pr le \ ardar et la Tchèroa. Si ce résultat était obtenu, la question grecque s'écïaircirait ppidenient. ^ Les nouvelles du théâtre serbe de la guerre Mit rares. Berlin signale simplement que les Ieri sre-jrardes tiue se maintenaient toujours ■ " le front de l'armée de Mackensen au sud? If'ifsS de Sier.itza et près de Mitrovitza ont été f -owlée-. et le communiqué monténégrin ne t -.118IL> aucun combat mardi et mercredi, ce pi paraît indiquer que l'avance de l'armée • •ïichio me basés sur Visegrade est fort lente, pus n'avons plus rien reçu de Sofia. Par 1 itre. des dépêches américaines content la Iwible histoire des réfugiés serbes fuyant de- \ laflt l'invasion. [ ' tn- mbro du gouvernement serbe a dé-[' ; 'au '-•orrefrpondanldu "Petit Journal," qui l'^raplrc do Salonique:— [ L action, de : armée s^rb® n'est nullement |i "minée, nos iorces sont intactes, le service ! p i intendance fonctionne bien, grâce à la pré-organisateurs français. Nous nous 1 wvffls toutefois dans une situation assez ' ®c;lc au point de vue des approvisioniie-peuts. f , je « ra'. des troupes serbes n'est pas || malgré les revers et nous nous anprê-; 13 « soutenir i-a lutte. La situation sfraié-p TJe. quoique grave, n'est nus irrémédiable, cc!le troupes sur le front de Katckanik Baneuru particulièrement "atisfaisaute. Noua fojnions le projet de reprendre pro-£a"iwnieni l'attaque quand les contingents fc^'^nglais seront en forces dans la Macé- Ij >"-u itaaément, nous continuons la dé-1| ' '■ défilés ri des mo&t»gn*p afin de j " no- adversaires'. Nos troupes =e re-I, iusq;.' iux d";nièrcs l'mites'de l'Alba- I 0 et non s défendrons chaque pouce de ter-i ! afin de permettre la concentration des rJKs alliées. L ' \8(lUî'th a télégraphié au gouvernement |i a ferme décision de l'Angleterre de con- ■ -*i expédition, et la France également. ËPuis xous affirmer que la l'ranee et 'Or.re préparent des ;surprisés aux Ba'-K'Otnair.-ement vous en verre:-, la con- r 'u-une décision n'a encore été prise sur le ' '1 - du gouvernement serbe à Salonique. L. 1 '3 nés alliés de France que nous t, '1"63 tpuiours fidèles et dé\ oués. Dites-leur j f °_U8 Mmaiès résolus à mourir tous avec ««^.abnégation qu'au commencement de ' fanion austro-allemande." , .M"1." elle le fit pour la Belgique après l>uis ap^s l'occupation de l,„,: Allemagne a offert à la Serbie une 0/,; !u' l"J-o à condition que le territoire i , " 1 ^r,tàt entre ses mains et que le gou-L»rî"' <lft Belgrade accordât le libre pas-L; aux troupes du Kaiser. Cette offre a été < I laSee avec indignation. tr&a<}*is signalé' le calme RWet une fortP «h«te d(' «eiw sur les f r»; 'f4"0 ' début des bulletins météo-ji ,1tpquss «ont Paris nous favorisa l'hiver der- ; Lj?ei}atc,de Gorizia annoncée par un journal ; II ,?'c 1 du matin n'<-st pas encore confirmée. L Wptinae avec âpreté et la fin de la rte'! ('4re conlptéa maintenant en jours, ti'p.l .p" heures. L». presse autrichienne dit ' U,?'W0,1U? la vi^c brûle en partie, qu'une ; i ][.• oe ciro est en flammes, que les rues p4irs->. ".! * cî ''6.8 fioutiques fenné-és. Goriî.ia 1 if.u-^efis 'a route de Trieste. pilti' "ont de nouveau à l'attaque à ♦ ' 'd e d" la "Misse, à Berse- N'i'ii r' front occidental de Dvinsk, i''«df a attendre le prochain, comniuni-p se? ' ' "grade pour compléter le laconisme • flc b'irtÎC'°.U«ai:f'..ds ^rlin. L'auréole d'Hin- • r f-ai»-.»8t '"cs Quilles allemandes '' : . au<ïc'UP do la concentration russe bsa îabie. » est * Rome, ou il a assisté • yortan^es conférences. LES ALLEMANDS AU CONGO. — 4 HOLA ! La " Tribune Congolaise " publie la lettT.î suivante :— " Dans votre numéro du 9 septembre dernier, un de vos correspondants signalait que deux Allemands continuaient à faire du 'business as usual ' à Kilo (Congo belge'). Votre correspondant émettait le souhait de voir bientôt mettre en sûreté ces deux adhérents de la grande 'lvultur.' Jusqu'à présent aucune mesure n'a été prise au sujet de. ces indésirables et on semble ne pas vouloir en prendre puisque qu'il se trouve encore à Stan-leyville (Congo belge) un Allemand gérant un comptoir colonial. " T1 est inadmissible, cependant, que notre gouvernement tolère plus longtemps la présence d'Allemands sur le territoire de notre Colonie, aloî's que les barbares, en Belgique, assassinent nos compatriotes, sous l'accusation facile d'espionnage, de refus do travail, ou pour avoir exprimé trop ouvertement leur patriotisme ou laissent mourir de faim les pauvres malheureux restés dans notre chère Patrie. " Les Beiges créent des associations pour •combattre l'influence germanique après la guerre ! Pourquoi, dès lors, en temps de gwe&jjo, permettre à des Allemands de continuer à faire des affaires au Congo et leur laisser l'occasion de fournir à leur pays des indication-; qui pourraient porter atteints à la sécurité de notre Congo? " Nous croyon= qu'il suffira d'attirer l'attention de AI. Ecnkin sur ces faits pour que, ba-nissant toute vaine sensiblerie, il donne l'ordre immédiat et formel de faire interner au plus tôt tou.-, les Allemands, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, qui se trouvent encore en liberté sur, territoire belge. L'opinion nationale considère comme une véritable offense qu'après la façon dont l'Allemagne a trait; ia Belgique et en presence du régrn ? de terreur qu'elle fait peser sur notre malheureux pays, des Allemands puissent encore jouir du moindre privilège, sous n'importe quel prétexte, partout où nous sommes les maîtres 1 LA FETE DU ROI A DEAL. Dès le. matin le drapeau beige flottait au Town Hall à l'occasion de la fête du Roi. Le curé belge pourtant, avait jugé inopportun de chanter le "Te Dcum"; aussi la St.-Albert fut-elle fêtée uniquement au Belgian Club par une réunion générale des Belges à Deal sous les présidences du maire de Deal, Alderman \V. II. Redsell, et du chairman de V. aimer, M. Hinds. Le président du Belgian Club traça en termes vigoureux la silhouette héroïque de notre Roi. Le maire de Deal et le chainnan de Walmer redirent une iois de plus toute l'admiration du peuple anglais pour le "Koi soldat et héros." l a cérémonie se termina par une manifestation de sympathie en l'honneur de M. (lust. Van der Schueren, secrétaire du club, dont il est l'âme. Bref, réunion superbe dont on gardera le souvenir. FLAMANDS ET FRANÇAIS. Le " Belgigetoe Standaard " de Mlle Belpaire a publié dans son numéro du 16 novembre une appréciation très élogieusc du discours prononce par M. Btiand à la Chambre française. Notre confrère flamand se réjouit de ce que le président du Conseil français a proclamé sa volonté de continuer la lutte jusqu'à la restauration du droit des petites nations:— "Mous. Beiges flamands, écrit le ' Belgische Btanduard,' nous nous sentons réconfortés par les paroles de M. Briand. \ous voyons s'approcher, l'avenir avec confiance et nous espe-rons que nous pourrons travailler à notre propre civilisation, en pleine entente fratér-1*0 le avec les Belges wajlo:.;s, qui ont fait leur la culture française et qu^ nous ne méconnaissons pas du tout." Voilà un langage qui accroît encore notre confiance dans la bonne entente de tous les Belles après la suerre. LE CUIVRE EN SERBIE. On lit dans le " Berliner Morgenpost " " On no sait peut-être pas qu'avec la conquête de la Serbie une nouvelle source de cuivre s'est ouverte pour l'Allemagne. La Serbie possède eu effet un certain nombre de mines de cuivre qui peuvent être exploitées. 11 n'y a pas longtemps que certaines d'entre slles on* été rendues productives. Ce sont presqu'exelusivement des compagnies anglaises, belges et françaises qui ont acquis des concessions et ont pourvu les mines d'ex traceurs modernes. " Une de ces mines de cuivre est située près lu défile de Kazan. Une autre, située dans le oa^sin de Majan, fournit aussi du fer. Une îOciété anglaise en a obtenu la concession en 1868 pour quatre-vingt-dix ans. La mine du Kazan est la propriété d'une société belge où .ont engagés également des capitaux français. Une troisième se trouve près de Majdan Koets-ain et est exploitée par une société anglaise. "Enfin des capitaux français ont permis 'exploitation des mines de 1a, vallée de la Nîorava. les plus importantes de la Serbie. La ; production totale des mines de Morava est do "0,000 kilos par jour, ce qui fait 25,200 tonnes jar an. Ces mines produisent un cuivre d'excellente qualité qui. grâce aux .nombreuses sources qu'a la Serbie, peut être facilement épuré. "Enfin notre marche en avant en Serbie tous ouvre aussi la route des mines de cuivte urc,ues dont nous citerons ;en premier lieu -'elles de Diarbekir, qui comprend la mine J Arkgana-Madén, l'une des olus riches du nonde. ' ' U n y a qu un cheveu dans ces considéra-ions, c est que les Serbes ont inondé les mines . cu'vf,e ,en Question et qu'elles sont donc mexp.oitabies pendant un très longtemps. POURQUOI NOUS VAINCRONS. LA MURAILLE DE L'OUEST. Tous les journaux ont publié, trop tôt, au début de la guerre des nouvelles tendant à montrer l'affaiblissement de l'Allemagne. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui ces mêmes informations, vraisemblablement plus fondées maintenant qu'alors, ne sont plus acceptées par le lecteur avec confiance. Ces nouvelles laissent une impression de "réchauffé," pour employer un vocable belge. Le rouleau compresseur russe, la famine en Allemagne, la faillite financière allemande, apparaissant à des lecteurs comme autant d'inventions regrettables. Ce ne sont cependant que des prévisions exprimées trop tôt sans doute mais qui apparaissent aujourd'hui comme des réalités prochaines.. Il n'y a qu'un retard dans la réalisation. Si une erreur chronologique a été commise, elle n'infirme pas la valeur intrinsèque du pronostic.Celui-ci aura eu ce mérite qu'on ne peut lui contester d'avoir maintenu le moral du public à la hauteur des redoutables événements. Y a-t-il eu invention de la part des journaux? Aucunement. Il y a eu simple déduction logique tirée de facteurs connus. Des données manquaient sur les dispositions que l'Allemagne avait prises pour faire tace au danger. D'où l'erreur de temps. Au surplus, ces déductions ne sont pas le fait des journaux, seulement mais du public lui-même. Elles furent accueillies avec enthousiasme parce que le besoin d'espérer était grand, aussi grand que ie désir d'une victoire vengeresse. Celle-ci vient, personne n'en doute plus, malgré même l'imbroglio des Balkans qui ne fa 1 que ia retarder en apparence. Mais ce que nous voulons c'est rencontrer les objections des esprits chagrins enclins à être d'un avis contraire à l'opinion commune. Et pour cela nous formulerons cette idée qui » pour nous lu valeur d'un axiome: Nous vaincrons pur;é que l'Angleterre est avec nous! _ L'Angleterre a un intérêt trop grand à la victoire pour ne pas jeter toutes ses ressources dans l-i balance. Et ses ressources sont immenses. On pourrait d-'re avec raison qu'elle est de taille à continuer ]a lutte seule alors même que ses alliés continentaux auraient dû céder. Ptappelons-nous les leçons de l'histoire. Elles nous apprennent ciue dans ces quatre derniers siècies l'Angleterre a. en fait, exercé j hégémonie en Europe, hégémonie bienfaisante, parce qu'elle ne se faisait pas seniir. Elle a eu raison de Louis XIV, comme de Napoléon. Elle écrasera Guillaume II. Pour arriver à cette fin, elle peut compter .coii'me on le sait sur ses inépuisables colonies. dont la fidélité fut une des grandes dé-ceptioiio de l'Allemagne. Et ici il non.-, faut rapprocher la fidélité des colonie- anglaises, dont le loyalisme des Boers est un éclatant exempte, de l'exercice ignoré de l'hégémonie anglaise sur l'Europe. Elles procèdent l'une et l'autre, en dépit des calomnies, du même esprit. Les colonies anglaises sont fidèles parce que l'Angleterre leur laisse une liberté qui voisine avec l'indépendance. Les avantagea qu'elles retirent de. cotte fidélité sont énormes. Imaginons un instant l'Afrique du Sud anglaise sous la domination—c'est le terme—de l'Allemagne. Ce pauvre pays coc-zoîtrait toutes les horreurs de la persécution qui a sévi en Alsace-Lorraine pendant plus de quarante ans pour aboutir au résulta final nous soinnies témoins aujourd'hui: l'ardente aspiration des Alsaciens-Lorrains au retour à la France. 3'ln Pologne, les hakatiste'.. allemands n'ont, pas été.plus heureux. C'est parce que l'Allemagne ne sa;t pas c5 faire aimer qùo la crainte d'une hégémonie allemande en Europe a produit l'union des peup'es que nous voyons aujourd'hui. L'Angleterre exf'ce sa puissance «ans la faire sentir. Combien de gens n'ignoraient-ils pss qu'en fait les destinées de l'Europe éiaier.,, dans les mains de l'Angleterre? U en est pourtant ainsi. Ce qui î o veut pas d'ire que l'Angleterre n'a lias commis de fautes. Elle n'a nas su prévoir notamment l'apnétit, insatiable de la Prusse. Nous sommes en droit de lui reprocher l'écrasement du Danemark dans la guerre des duchés et dlavoir laissé amputer la France en 1870, causes lointaines de l«a guerre d'aujourd'hui. Mais ces fautes. l'Angleterre les a reconnues ouvertement. Elite t^it maintenant, en dépit des influences puissantes mises en jeu pour l'endormir, le danger redoutable que l'Allemagne lui faisait, courir ainsi qu'à l'Europe. Et elle a pris la résolution d'écarter ce danger. Cela doit nous suffire. Ne nous attardons pas aux petites misères inhérentes au formidable travail de préparation que l'Angleterre a dù accomplir. La victoire est au bout. Pour nous, Belges, nous ne pouvons que nous féliciter de ce que l'intérêt de l'Angleterre soit aussi le nôtre. Et pour la lutte économique qui sera la guerre de demain aussi bien que pour des raisons politiques qui réclament pour l'Angleterre l'existence d'une Belgique plus forte, nous sommes assurés dès ce jour de la sollicitude bienveillante des Anglais. Et ce n'est pas un vain mot, quoi qu'on dise. Cela n'exclut évidemment pas les sympathies de la France. Mais celle-ci aussi.se félicite chaque jour de plus en plus du reserrement des liens qui l'unissent a sa puissante alliée. Devant les monstrueux appétits allemands Angleterre. France, et Belgique constitueront ia muraille de l'ouest. — Le " Corriere délia Sera" est informé de Munich qu'à la Diète bavaroise le ministre de l'intérieur a annoncé la paix pour le mois d'août 1916. Cette déclaration du ministre était nécessaire pour faire approuver les nouveaux impôts! — Au cours d'une harangue aux troupes de Woyrsch. le Kaiser leur a dit qu'elles "devaient ensanglanter l'ennemi jusqu'à ce qu'il demande la paix à genoux." " Ce qui pourrait bien, arriver bientôt" a-t-il ajouté. ! LA TAXE SUR LES ABSENTS. UN RECOURS ECARTE. La Cour d'appel de Bruxelles a été saisie d'un recours, qu'elle a écarté, contre l'administration des contributions directes, à propos de la taxe sur les absents, dont les rôles, applicables à plus de trois mille personnes, atteignent un total de près de cinq millions de francs. Voici le texte intégral de l'arrêt, daté du 22 juin:— Vu la requête adressée à la Cour par Victor Maistriau (avocat à Mons) pour Aloert Wan-derpepen contre l'avertissement-extrait du rôle de l'impôt additionnel extraordinaire, établi à charge des absents par arrêté du gouverneur général allemand en Belgique du 16 janvier 191ô, le dit avertissement délivré à Wander-pepen le 26 avril 1915 par ie receveur des contributions à Mons:— Vu l'exploit de notification de cette requête tant à Wanderpepen qu'au directeur des contributions du Hainaut; Ouï, à l'audience publique du 16 juin 1915, M. le conseiller Nys en son rapport et M. l'avocat général do Hoon en son avis cou-forme ; Attendu que, par son recours tel qu'il est formé, et sans qu'il le dise expressément, le réclamant demande en réalité à la Cour de faire application de l'article 32, 2o, et des articles suivants de la loi du 12 avril 1894 (Code électoral), avec cette conséquence que, si cette loi était applicable, le siège aurait dû être composé sur pied de l'article 39, c'est-à-dire comme en matière électorale; Mais attendu qu'il n'en est nullement ainsi, et que le recours n'est pas d* nature à être soumis à la juridiction instituée par ce demer texte ; Qu'en effet la question de savoir si l'intéressé Wanderpepen se trouve, ou non, soumis au payement de la taxe spéciale dont, s'agit ne saurait exercer aucune influence, ni directe, ni indirecte, sur le nombre des voix auxquelles peut avoir droit le dit Wanderpepen en qualité d'électeur; Attendu qu? l'action populaire consacrée par l'article 32, 2o, de la loi du 12 avril 1894, n'est applicable qu'aux cas où il s'agit d'apprécier si l'intéressé a, ou n'a pas la possession les bases d'un cens électoral prétendu; que toutes les autres réclamations relatives aux cotisations fiscales en matière d'impôts directs sont régis, quant à la forme, par la loi du G septembre 1895: qu'iux termes de cette loi, c'est une décision préalable du directeur des contributions qui peut seule faire l'objet d'un recours devant la Cour d'appel; Attendu qu'auncune décision du directeur des contributions du Hainaut n'est produite et ne paraît être intervenue dans l'espèce; Que la Cour se trouve donc en présence d'un recours qui. à quelque point de vue que l'on se place, est tout à la fois irrecevable, sans objet, dépourvu de toute base légale; Par ces motifs, et sans rien préjuger quant au point de savoir si la taxe dont s'agit est une contribution proprement dite, ou ne con-stitute pas plutôt une pénalité, et si la Cour d'appel serait compétente comme juge fiscal pour connaître des réclamations, même régulières en la forme, qui pourraient éventuellement se produire contre l'application de cette taxe, déclare le recours uon recevable et sans objet; dit, en conséquence, n'y avoir lieu de statuer plus avant sur les fins du dit recours; dépens à charge du réclam an.. On voit que la Cour d'appel de Bruxelles ne | sa prononce encore, ni sur ia légalité de la , taxe, ni sur sa compétence pour l'apprécier. Il est regrettable que l'appelant ait cru, en l'espèce, ne devoir s'appuyer que sur ia loi de 1894 sur le cens éle toral pour étayer son recours. U faut donc attendre un jugement sur le fond avant de connaître le sentiment, de nos magistrats sur la taxe et sur la compétence de nos tribunaux quant à son application. L'ESPIONNAGE ALLEMAND A ANVERS. Dans la " P.evue des Deux-Monde.:, ' M. T. de Vvyzewa analyse les souvenirs d'une femme de lettres australienne. Mme Louise Oreed, qui se trouvait à Anvers quand les Allemands y firent leur entrée. Il cite ce passage qui en dit long sur les intelligences qu'ils avaient, de longue date, dans la place:— " Au centre du restaurant de plus en plus encombré, j'aperçus, debout, trois marins de notre flotte anglaise.. Je pensai d'abord qu'ils étaient prisonniers, et un frisson de pitié me froissa le cœur. Car je rèctjnnaissais les trois marins anglais: c'étaient eux qui, plusieurs fois déjà, précédemment étaient venus dîner au restaurant de l'hôtel; èt je me rappelais qu'un soir, tout heureuse de la vue de leur uniforme je les avais priés de faire sortir de la salle un gros chien qui terrifiait de ses grognements un cacatoès que m'avaient naguère légué des soldats belges de Lierye. Les trois hommes m'avaient dit qu'ils étaient occupés à la défense des forts, avec le reste du "corps expéditionnaire anglais. Us m'avaient dit cela en un anglais irréprochable, si. bien que, pour rien an monde, je ne me serais avisée de les soupçonner. Et voici qu'ils étaient encore là, ce soir de l'arrivée des Allemands à Anverg-i-toujours vêtus de leurs uniformes anglais, toujours avec des Allemands, et puis s'asseyant à une des grandes tables et buvant en riant de cet air vaniteux qui appartient en propre à leur race teutonne! Sûrement, ils avaient volé quelque part les trois uniformes, rl Dieu sait combien déjà ils avaient dû sacrifier de vies, et trahir de secret;-. C'est ainsi que, dès ce premier soir, j'ai été amenée à découvrir que la malheureuse cité d'Anvers n'avait été qu'un grand nid d'espiôns allemands." Selon une information digne de confiance reçue à Athènes 250,000 soldats russes sont concentrés à Odessa sur la mer Noire, et à Ismaïl et Reni sur le Danube, à la frontière roumaine. Les troupes, qui sont soùs le commandement du général Visolsky, ont été inspectées par le Tsar. NOUVELLES DU PAYS. Combien de variétés de procès dus à cette irritante question des loyers aurons-nous à enregistrer? Voici une espèce nouvelle et qui présente certainement un côté inextricable. A Anvers, comme sans doute ailleurs, des brasseurs prennent en location des maisons où ils installent des cabaretiers qui débitent exclusivement de la bière provenant de la brasserie patronale. Le mobilier et les accessoires du débit sont fournis aussi par le brasseur, qui convient avec le sous>-loeatairc d'une somme à payer mensuellement, somme qui représente la valeur locative de la maison et du mobilier. Ce mobilier, au bout d'un certain temps, devient la propriété du locataire ; nous "ferions mieux de dire le sous-locataire.Celui dont il s'agit ici avait quitté Anvers lors du bombardement. Ii n'eât pas revenu. Le propriétaire de la, maison a poursuivi le brasseur en paiement du prix de location et l'a fait condamner à débourser 5000 francs. Le brasseur, de , "n côté, a fait mettre saisie sur tout ce qui g' .lissait la maison et vendre. La vente a produit 2000 francs que le brasseur se proposait de verser dans la caisse du propriétaire. Mais alors entre en scène le receveur des contributions, qui fait mettre saisie sur le magot pour se couvrir du montant de la décuple imposition. Voilà où l'on en est, Comment sortir de là? î « * Dans ia journée du 15, le mouvement du port d'Anvers a été le suivant:—Sont arrivés, 6 steamers, 3 bateaux-moteurs, 35 allèges ; partis, 4 steamers, deux bateaux-moteurs, 29 allèges, ii « * La session de la Cour d'assises d'Anvers s'ouvrira lo 6 décembre, sous la présidence do tyl. de Lichtervelde, conseiller à ia Cour d'appel de Bruxelles. ii ■» * A la suite de l'ordonnance du gouverneur militaire Von Sauberzweig relative au logement des officiers et soldats allemands chez les Bruxellois, ordonnance qui a reçu un commencement d'exécution, le bruit s'est répandu que Bruxelles était mis en état de siège ou, plus exactement, que ies Allemands venaient d'y instaurer le régime d'étape. "Les Nouvelles" de Maestricht nous apprennent que ce bruit est dénué de fondement. Le régime n'a pas changé, le gouverneur civil et son administration continuent de gérer la ville. Au sujet du logement des officiers et soldats chez l'habitant, les soldats sont logés dans les maisons habitées mais qui ont des appartements vides, de façon à ce qu'ils y trouvent les meubles, ies soins et la pension nécessaires, ainsi que dans las maisons non habitées. On nous confirme que cette mesure a été très mal reçue et provoque chez les habitants de Bruxelles et des faubourgs une vive irritation.# # * Petites caus:=. grands effets! M. B.,.. de1 Bruxelles, avait été chargé de transporter un squelette servant à l'étude de l'anatomic de l'école de la rue .Josaphat à celle de la rue Quinaux. Il avait placé ce squelette dans une voiture civière qu'il s'était procurée au com-laissarait de police. Rue Henri-Bergé. une roue se détacha et le squelette s'écroula sur ie pavé. Les passants s'arrêtèrent, un attroupement se forma, les bruits les plus absurdes circulèrent dans la foule, et il fallut l'intervention d'un officier de police, accouru de la permanence centrale de Scliaerbeek, pour que M. B... pût continuer sa route avec son macabre coli3. s* # * La Ville de Bruxelles vient d'entrer en pos- | session de la biliothèque, des archives et, des souvenirs qui lui ont été légués par son ancien bourgmestre, M. Charles Buis. Ce legs enrichira notablement le fonds de la bibliothèque communale. Les manuscrits légués à la Ville sont d'une I importance considérable. Us ont trait, pour la plupart, à l'esthétique des villes, sujet que Charles Buis affectionnait tout particulièrement.Le plus important mànuscript est une histoire complète de la Grand'Plaee de Bruxelles, ave • monographie de toutes les maisons réédifiées après 1" bombardement de 1695. Charles Buis .ut, on le sait, le plus fervent • le plus érudit de ceux qui s'occupèrent de les restaurer dans la forme où nous les admirons ; actuellement. Cet important ouvrage ^era publié par les soins de la Ville. LA TERREUR EN BELGIQUE. La soldatesque prussienne a envahi, la semaine dernière, le local de la soupe populaire, sur la place Saint-Paul à Liège. Les rues environnantes étaient barricadées. L'hôtel étant complètement cerne, les Boches ont procédé à l'arrestation de M. Digneffe, conseiller communale, de l'avocat Paul Staes, qui a rendu un service, déjà oublié, au général von Emmiah, en acceptant de lui ramener sa fille d'Angleterre, ainsi que do plusieurs autres personnes qj$e leur mauvaise étoile avait conduites là. Ces messieurs donnaient, paraît-ii, des secours "criminels" à des ouvriers de chemin de fer sans travail. Lo bourgmestre d'Enghicn et l'avocat Deiannoy ont été arrêtés tout ré- , Gemment, on ignore pour quel motif. Une personne bien informée assure que la moyenne des personnes arrêtées à G and par les Allemands s'élève à cinq par jour. Ajoutons que les deux frères Philippart ont été arrêtés en même temps que MM. Diçneffo et Stass et que tous quatre n'ont été relâchés, après un jour de prison, que pour s'être engagés collectivement à payer un million de francs de caution ! Les Poches sont gens délicats: paye» et vous serez relâchés ! * * * Les Boches n'ont pas seulement arrêté le député Pépin et le fils de celui-ci. Us ont, également jeté en prison M. Bastion, ancien sénateur. Mais ils l'ont relâché pou de temps après son incarcération. Le député Pépin est inculpé, psr nos ennemis, d'avoir trempé dans ce qu'ils appellent l'affaire d'espionnage de Cuesmea et à l'abri de laquelle ils ont froidement fusillé quelques patriotes. POUR LA " NOËL " DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report £57 14 9 frs.100 From Mrs. and Miss Nixon, for the children of Antwer{ï 6 3 Jeu de Ludo à Yewhurst 1 1 ECHOS. Congres national économique. Bureaux: Hôtel Cecil, Strar.d, Room 253 et 254, Ouverts tous les jours pour consultation des rapports, demandes de renseignements, et inscription des nouveaux membres. —Prière d'adresser toute la correspondance à la même adresse. Le Cercle Esperanza a Manchester. Le Cercle Esperanza qui est venu en aide à tant de détresses a créé à Manchester et à Liverpool des succursales affiliées. L'installation de la succursale de Manchester aura lieu aujourd'hui à 2 heures au local du Cercle des Belges, au Grand Hôtel. Le comité provisoire qui a été formé se compose de M. Gallë, consul de Belgique, président; MM. Melland, W. Everaerts. De Myttenaere, H. Van de Wis.lle. Van Mosuenck, Sturbelle, et Schmidt. Le Cercle Esp£>ran>:a de Londres a délégué son président, M. A. Jonckheere, et son secrétaire honoraire, le prince Alphonse de Cliimay, pour procéder à cette installation. Le dimanche 28 novembre, à 4 heures de l'après-midi, les mêmes délégués installeront le comité de l'affiliation du Cercle Esperanza à Livernoôl, dans les locaux du Club Belge, Albert H ou se, 34, Oxford-street. Hymne "Pour la Liberté." Notre compatriote Hange vient de faii'e publier " Pour la Liberté," hymne, qui vient de paraître chez Weekes, à Londres. U a été écrit à Bruxelles pondant le bombardement du fort de Waelhem. Pour Ifs architectes belges. Jeudi prochain, le co'onel Crompton. C^.. R.E., ingénieur consultant au ministère des routes, eonférenciera au " Belgian Town Planning Committee," sur la " Construction et le surfaçage des routes," M. Raymond Unwin, conseiller en chef pour le " town-planning" au ministère de l'intérieur, présidera, et tous les professionnels belges sont cordialement invités. ■ on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique. de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau dos postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, a la Bourse du Travail à 6, Catherine-stre'ct. Strand. BANQUE BELGE POUR L'ETRANGER SOCIETE ANONYME (Filiale cfe la Société Générale de Belgique) CAPITAL - ^Frs. 30,000,000 RESERVES - Frs. 2,023,000 BUREAUX A LONDRES : Bishopsgate, 2, E.C. (P.O. box 537). BUREAUX A BRUXELLES; Rue des Colonies, 66. SUCCURSALES; Rottendatr»,Shanghai.Tïentsin,Pekïii, Le Caire, Alexandrie. b'occupe d« toutes affaire.-. He banque; Uuvcrtures de comptes, productifs d'intérêts. Encaissement de remises simples et documnitaires, Ouvertures de crédits simples et documentaires. Lettres de < trédits. Kncïissements et négociations de coupons, titres amortis, etc., etc. Service spécial de change et translcrts avec tous pays. S'ADRESSER A LA DIRECTION; 2, BisUopsgate, E.G. ANNONCES. 9 pence U ligne.—Joindre Je montant aux ordras K-T.p. Prière ce ^'adresser directement à. nus bureaux, 104, laue, nu premier. BVAX ^OHKVÊXSTKEN, hcrgciJt, A. 170, • armée belge, serait heureux de xeccroir dec noureljcs àc ta aœnr_Anna. BUKEAU d* Placement jjom' Personne1 <ks deux sexe^ Famillp et hôtels.—Han.-y. 19. Kdgwarc t. DKjVTISTRY.—V'jr-TOR ""COTILÊ. d'Anvers (rue Quellin).—floceuïtatiocs tous les jour.- «Je £-30 k ti heures.— OxîorrJ-etreet 3£>î. Téléphone, 2782 Mayfair. Distillation du zin'c.t-ingénieu? au courant de la- eiu&rtion peut- obtenir ' xcell<-nte. place au Japom- -3'adrcsyf au directeur de la " Métropole." DEUX demoiselles beiges, bonne iamUku notions iLDfflaÎR. Irançais, flamand, demandent places -, occuper entante, l'une tonte la jouine<\ l'autre aprèt-midi. Londres. ~ écrire J. V, bureau du journal. DLL.E Belge parlant français flamand, notions anglais, meilleures réfcrences, demande plat.® bureau ïomme c'actyio, avde comptable, ou autre, bicua au courant.— lie rire, l'\ P., bureau journal. 1\"G KNîKÙll~cii syx>3«n. capitiuN désire entrer relations y.vcc urîentaur fabrication ratinitioro-s, mairri^l çuerre.—Kcnre arei; déta^, M. Charles V., 4'J. Gre»t PuUerey-aireet._ _ TKUNK femme Franç, panant angîa^, y-enlo avec deux fillettes, déti-r; louev chambre da-n* belge eu h*anç>a.tse; hautes réîerenret.. --Ecrire, Mme. I.(,ligitter, 10, Dcugl&&-aTenuc, Chnstchurch. JfanK NOUS t«nom; à )a disposition de j\t. Erriesr, V. Gcnt une lettre des EtatB-Unis, <ï,ui nous est arriree t son aciroaec. ON demanda aux soldats belges en servies actif, natifs d'Oleye, de faire connaitro leu,r adressa ta iournal la " Métropole." PAPETERIES. Directeur belge cherche con ducteur de machiner a papier, calandreur, gouTerocur. mécanicien dé papeterip, chauifeur; transport gra.l m t d'Angle ltr1( c.1 l'MK. -Kuirc, Papctsnes, bureau 'Ij. joutaai.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes