La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 28 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cj87h1fk5f/
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"LA METROPOLE," thc influential Beîgian uewspaper now enjoying the j,ospitality of Sftf Jètattiarï, was removed to this country after the destruction by £i,e Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of, refugees from Antwei-p and other parts of Belgium are ab!e to obtain the latest Belgian news in their own langage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNEE DIMANCHE 28 ET LUNDI 23 NOVEMBRE 1915. N°f 332 — 333. la grande guerre. jue nouvelle note a la grece.— ' les demandes des puissances.— les bulgares rendront la tache facile aux grecs—occupation de mitrov1tza. — les . serbes en albanie.—le mystere de monastir.— les russes en bessarabie—calme sur les l autres fronts. IOu se sera généralement réjoui de la ré-loiiiii r,ue la Grèce a faite à .la note des puis-ainsi que des assurances répétées de ïutraiité très bienveillante; la note dfcs puiSr fuses de l'Entente ne déterminait cependant L des conditions de nature très générale et lit pourquoi les plénipotentiaires ont fait fevenir au gouvernement grec une nouvelle ote, fixan{ '.es détails de l'accord au sujet de Lècuritéet de la liberté d'action des troupes [liées1. Cette nouvelle note, qui a ^té remise t reçue dans l'esprit le plus optimiste, ié-irne les conditions suivantes : des facilités Béquates sur les voies ferrées pour le transit" des troupes et de munitions .de et vers li'oiùqae; retrait des troupes grecques de Sa-bnique et des environs en vue de ne pas en-hwerles opérations du corps expéditionnaire; tarissement d'une police grecque dans les Eux territoriales grecques, en vue d'empêcher 'action des sons-marins allemands et autri-!icn Cette note, dont les termes ne' sem-Jent nullement exagérés, sera suivie espère-jou d'une .prompte réponse grecque qui don-|en satisfaction sur toute la li&ne. [La tâche de la Grèce sera rendue d'autant [lus facile, paraît-il, par les Bulgares, qui au-feipnr décidé de ne pas poursuivre les troupes ferbes sur territoire grec. lEntretemps les opérations militaires en jerbie, ne sont guère d'une nature fort pendue ; la retraite des troupes serbes a (Misé le corps expéditionnaire français à se •olier de la rive gauche de la Cerna sur la vc droite, le 25 novembre dernier, monve-pt qui s'effectua sans la moindre difficulté; lins cette légion 'les Bulgares ont subi unê Meuse défaite, notamment à Valandovo, sur Idroite française, où ils avaient été pris sous Ifctt des canons britanniques qui fit fondre (lis rangs sous les projectiles. L'occupation Mitrovitza, -qui était attendue, aurait livré is Autrichiens une quinzaine de mille pri-aniers de guerre, dont plus de onze mille laient des combattants ; les quatre mille ; tanis seraient deg civils en âge militaire, 'armée serbe, suivant un télégramme ofli-leitx, se rejette en Albanie; l'armée du sud upe h présent la ligne Dibra-Monastir-iilep-Cerna, que l'on peut considère comme je position excellente, cette armée ayant der-j» elle la frontière grecque, la frontière Albanie à sa gauche et les troupes anglo-inçaises à sa droite. Les opérations bulgares sont toujours sus-adues devant Monastir; cet arrêt s'expli-pit, parait-il, par un arrangement entre iAii-trci-hongrois et le Bulgares, en vue de' 1- ! !a capture de Monastir aux troupes des nuances centrales dans un but politique, l'île peut être autre que le désir de faire BlifwsiÔç sur la Grèce et-de préparer des dif-tttllés aux Italiens en Albanie; ufte armée atiichieiine, opérant de Monastir, pourrait |0:j_|lfi;,_via Ctchrida, une attaque sur l'Al-pié au sudj sphère d'influence de l'Italie; autrepart une armée autrichienne postée sûr s cçtes,de l'Albanie pourrait gravement commettre la navigation dans le canal Otrante. On croit, cependant, savoir que j ! Bulgares estiment qu'ils ont les mains 1 È1 pleines avec l'armée russe qui les fnaee dans le nord. M effet, à on croire les dépêches qui sont'de " fn Plus précises, et qui malgré qu'elles "ent potuiia plupart de yqurce allemande, ne fiivent plus être discréditées, une ajniée russe à d(. 150,030 à 350,000 hommes est Hentri • sur la frontière dé Rcraffiiànic. Jus-PleJ "Wi savons qùe ces. troupes ont été' -"^ea revue p'ar le Tsar et le Tsarewitch, L ® d«is le port danubien de Iieiii les sol-russes construisent des embarcadères e 1 .•* MÇBption de nouvelles troupes; ces L équipées de façon parfaite et . fUent lait grand® impression en Roumanie.' F 111 11 Uile armée' russe imposant pourrait-fj; dans les Balkans? Elle pourrait, aj,~|'^eér .en Bulgarie par le Dobrudja. la L,5Ue -a Roumanie a obtenue dans la der-^ 1 îuerre balkanique, au dépens de la Bui-ln' |W' débarquer dans un port bulgare; ces» in 10ute est cependant encùre possible, ■" anube, et à cet égard les Allemands li '^'^tooncé la présence à Reni de nom-1 Uègés remplies de troupes prêtes à-!v,n J('"'orc!ués sur le fleuve, sous la protec-|°? rte canonnières. Illjl1 !l iront italien la situation reste favo-if'.lV«u°,mt au^oul'de Gorizia, où les troupes la].»f rwJ a z°ne est de fil barbelé. Le bom-r • ent de la ville à l'aide des canons continue. jf L *e non' français il règne un calme rela-meme qu'en Russie. I T pre,sse norvégienne se montre émue I' ndsH S aPParitions de dirigeables ali.--■ * «w» le voisinage des côtes de Norvège, r; que de sous-marins allemands dans ses V v taritorialesî AWr ' intermé'diaire du comte Bernstorff, , , ' 'l-ne a offert de payer aux Etats-Unis Î uemmte pour la perte des cent vingt-- nerieains mort8 dans ia catastrophe du . ' mia- Cette indemnité serait calculée ' - de 25,000 francs par tête. L'offre L te ^poussée,_ l'Allemagne a tenté de L --iter aux familles des victimes, contre hl(,Vumia!ltes' llne déclaration d'aprè's la- : Ki if,6 "9uveJ,nment anglais doit être tenu ^«le de la perte du navire, par Nitinn 3U il aut°rlsé l'embarquement dé. et itit„,.S a.®011 hord. Jusqu'à présent, tous Sorte l, i sses ont invariablement mis à la J®110 ^PAtr'ofu-.f6 AllemaSne dès qu'ils ont Bêler si.,~"l!^enilemeiit espagnol a décidé d'ap-raSse j'' khV^raî>eaux 140,000 hommes de la |"tor].p ' '' Le ministre-de la guerre est (°ldats ,'i i ec^'er un plus grand nombre de > tes circonstances l'exigent. LE VOYAGE DU CARDINAL MERCIER. DIFFERE OU ABANDONNE? Une dépêche d'agence a annoncé, " de source officielle belge," que le cardinal Mercier a renoncé à se rendre à Rome. Renseignements pris, dit le " XXe Siècle," le gouvernement belge a appris offici(£lement que le départ de l'archevêque die Malines a été différé, mais ignore encore si le primat de Belgique ,a renoncé à son voyage.' Cependant, on tient pour très vraisemblable ■cette décision qui devrait probablement être attribuée à certaines conditions imrjoséeS par l'autorité allemande et jugées par le cardinal contraires à sa dignité. De Rome, on télégraphie à ce sujet an "Petit Journal,".le 23 novembre:— " On déclare ici que le oardinel Mercier renonce à tout déplacement, dans la crainte que son voyage ne soit mal interprété. D'autre part, l'archevêque de Cologne n'est pas encore parti. La rencontre des trois prélats n'aura vraisemblablement pas lieu." Le troisième prélat auquel fait allusion ce télégramme, est, on s'en souvient, le cardinal Bégein, archevêque de Québec. Une autre dépêche de Rome dit que le secrétariat d'Etat du Vatican a été informé par le gouvernement italien que, conformément aux lois des garanties., les cardinaux cle n'importe quelle nationalité sont libres de venir à Rome, •sans avoir à demander leur sauf-conduit. UNE NOUVELLE LETTRE PASTORALE DU CARDINAL MERCIER. A l'occasion de la Toussaint et du jour des morts, S. E. le cardinal Mercier a adressé au cleTgé et aux fidèles de son diocèse une lettre pastorale les invitant à j^rier pour les âmes des soldats défunts. " Les horreurs de la guerre, écrit le primat de Belgique, ont enlevé beaucoup de personnes à leur indifférence, et nous bénissons la sagesse et la miséricorde de Celui qui a su tirer le bien du mal. Mais elles bnt, dans les desseins de Dieu, un autre but, et devraient produire en nous un autre résultai—nous faire accepter et aimer la loi de la souffrance. " Et si c'est une lamentable vérité que lés nations sont en guerre l'une contre l'autre, leurs âmes, néanmoins, sont sœurs. Vous n'en exclurez aucune de vos prières, pas même les âmes de ces solda-ts. qui sont tombés en levant le bras contre nous. Mais vous prierez spécialement pour les âmes de vos compatriotes et de vos alliés." Dans un autre passage de sa lettre, le cardinal Mercier dit encore:— " La vie de la nation est suspendue. Nos usines, nos ateliers, nos universités s'ont fermés ; notre Roi est absent ; des milliers de jeunes gens et de chefs de familles languissent dans les prisons de l'étranger ou exposent continuellement leur vie sur le, champ de bataille où les guette la mort; des mères et des enfants pleurent.; selon l'expression du Saint-Père,' l'heure est chargée de haine et de massacre. Les nations chrétiennes souffrent, mais la tragédie sanglante de 1914-1915 nous montre une fois de plus que la Providence ne se départit pas de sa loi générale qui veut que p.aTmi ceux qui souffrent, son élu occupe une place d'honneur." Le cardinal Mercier prescrivait au clergé de faire célébrer dans toutes les paroisses rurales et dans l'église principale de chaque viCle un service solennel pouT le repos des âmes des •soldats défunts et suggérait pour cette cérémonie la date du 17 novembre, ordonnant qu'il y fut fait une collecte' en faveur des Polonais. APPRENDRONS-NOUS ENCORE L'ALLEMAND? . La "'Renaissance " a organisé une longue enquête sur la question de savoir ce que deviendra en France l'enseignement de la langue allemande. Elle a publié dans plusieurs numéros des réponses émanant de personnalités appartenant aux milieux les plus divers, et comme il arrive toujours dans les enquêtes de ce genre, les thèses les plus contradictoires, parfois les plus inattendues, ont été soutenues avec une égale conviction. La valeur de ces enquêtes réside dans le fait qu'on distingue avec netteté les courants d'opinion qui se forment sous l'influence directe des événements, mais qui ne se justifient peut-être ni par l'inflexible logique ni par une saine conception de l'intérêt général. Tandis que | certaines personnalités consultées se, pro- ! noncent énergiquement contre l'étude de la j langue allemande, parce que cela reviendrait à contribuer au développement de la mentalité et de l'influence allemandes, d'autres estiment au contraire, que la connaissance de la langue allemande est indispensable pour combattre efficacement l'Allemagne. M. Henri-Robert, par exemple, constate qu'après 1870 sa génération apprenait l'allemand dans l'espoir de la revanche; M. Herriôt, maire de Lyon, demande également qu'on con- „ tinue à apprendre l'allemand. ' " L'amour- I propre; dit-il, peut s'insurger contre -cette né- | cessité; le devoir national la commande." Enfin, M. Emile Hinzelin affirme qu'un Lor- j rain n'a jamais mieux combattu et plus dé- ; testé les Allemands que le jour où il a parlé leur langue aussi bien qu'eux. M. Maurice Ajam, ancien sous-secrétaire d'Etat, a terminé cette enquête par des conclusions qui comportent quelques constations intéressantes: la suppression systématique de l'enseignement de l'allemand n'a été défendue que par une minorité fies personnalités consultées, mais pourtant, dans l'esprit des Français, c'est cette suppression qui triomphe pra-tiquèment à l'heure présente. La preuve en est que dans les lycées et collèges, la clientèle des cours de langue allemande a diminué de 50 pour cent. A dater du 30 novembre des tickets de beurre seront en circulation à Dresde. 1 L'APRES-GUERRE. UN PLAN ALLEMAND. I il homme politique allemand bien connu, M. Friedrich Naumann.-a publié sous le titre i " L'Europe centrale," un ouvrage dans lequel | il étudie les possibilités d'une entente économique entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, ; avec l'idée que cette union pourrait être la base d'un vaste édifice de domination allemande en Europe. 11 ne procède d'ailleurs qu'avec les plus grandes précautions et il écrit :— II ne serait nullement contraire au patriotisme de déclarer que i'Europe centra e n'est pas faite pour devenir un organisme économique unique. Car s'il devait apparaître plus tard que, malgré toute notre bonne vo.onté, nous n'avons pas ±es ressources matérielles ou- les forces morales nécessaires pour réaliser un pareil idéal, une vaine tentative pour y parvenir ne saurait que rendre notre i position plus diffici'e. Il est encore possible, | après la guerre, ou plutôt grâce à la guerre, de I constituer un tout, soit avec le systeme économique et politique de l'Angleterre, soit avec 1 celui de la Kussie. Après avoir examiné ces -deux hypothèses, M. Naumann arrive à la conclusion qu'il faut y renoncer et penser à la création d'un organisme économique de l'Europe centrale:— De même qu'autrefois la Prusse a dû créer l'union douanière allemande (" Zollverein "), afin de ne pas rester petite et isolée, de même il faut que .nous envisagions un groupe économique formé par les peuples de l'Europe centrale. C'est là le sens de notre histoire, qu'il nous plaise ou non, écrit l'auteur. Ainsi M. Naumann considère que l'intérêt de l'expansion allemande consiste, non pas à essayer de s'introduire dans le domaine de l'expansion anglaise ou de l'expansion russe, mais à créer au centre de l'Europe un domaine spécial. Cette idée n'est réalisable que si l'Autriche-Hongrie veut s'y prêter. M. Pernerstorfer, vice-président de la Chambre autrichienne, répond à cette question dans le " Berliner Tageblatt." Il avoue que les querelles entre les différentes races qui constituent la monarchie austro-hongroise seront un obstacle considérable. ^ Il ne faut pas se figurer que l'unité des nations qui vivent en Autriche-Hongrie se maintiendra pendant la paix comme elle existe (?) pendant la guerre. Aussitôt après la guerre, la question des nationalités apparaîtra immédiatement à l'ordre du jour. Malgré cette perspective peu réjouissante, M. Pernerstorfer n'en juge pas moins que l'on dievra arriver à une union économique entre l'Allemagne et l'Autriclie-Hongrie. Heureusement, les nécessités vitales parlent si clairement que toutes les résistances seront surmontées, et M. Naumann écrit: "Au point de vue de l'Autriche-Hongrie, l'union avec l'Allemagne apparaît moins comme un devoir qu'on a à cœur de remplir que comme une impérieuse nécessité dictée r>ar le souci die sa propre conservation." La vaste combinaison politique à laquelle cette union économique des deux empires servirait de base d'échâppe pas plus à M. Pernerstorfer qui écrit à Vienne, qu'à M. Naumann qui a publié son livre à Berlin. , Le vice-président de la Chambre autrichienne conclut en effet:— L'Europe centrale, telle que la conçoit M. Naumann, dresse devant la Russie une digue indestructible, et permet à tous les peuples qui sont capables de recevoir une " Kuitur " au sens européen (!) du mot de tourner sans obstacle leurs yeux vers l'Ouest. L'Ouest de l'Europe, une fois qu'il sera arrivé à réfléchir, devra sp 'attacher volontairement à la nouvelle union de l'Europe centrale, afin de maintenir grande et ouïssante la " Kuitur " européenne qui, malgré tout, a son unité. Le plan soi-disant économique qu'on examine depuis plusieurs mois en Allemagne et en Autriche-Hongrie a donc en réalité pour objet de murer la Russie eïl Asie, et d'annexer ".l'Ouest," c'est-à-dire, la France et l'Angleterre, qu'on désespère de rédoii ,> par la force des armes. Ces projets, on peut en être sûr, sont étudiés dès à présent a Berlin avec cette ardeur, cette persévérance, ce sens de la coordination, et ce soin du détail qui caractérisent l'esprit allemand; ils seront apppliqués avec rigueur et avec système dès que la paix aura sonné. Ils constituent donc un argument puissant en faveur de l'organisation économique de l'Entente qui, malgré un courant d'opinion favorable, et malgré certaines tentatives ébat*, chées en France et en Belgique libre, ne paraît pas encore retenir avec assez de force, l'attention des hommes publics et des gouvernements en Angleterre et en Italie. I. manque surtout à l'Entente un organisme central qui étudierait la mise en pratique de l'entente économique selon un plan bien établi. Elle^se trouve sous ce rapport dans le même état d infériorité qu'au point de vue militaire. Chez les Centraux tout est concentré à Berlin, qui travaille ferme. ' - Craignons qu'ils ne profitent de nos retards, de notre politique hésitante, et de notre manque de système et de décision ! La commission de l'année de la Chambre française a entendu le général GaJliéni sur l'incorporation de la classe 1917. Elle a décidé d en fixer la date au 15 décembre prochain.on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uhi sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à G, Catherine-street. Strand. LA PRESSE BELGE ET LA GUERRE. La section anglaise de l'association de la presse belge s'est réunie vendredi dernier à 1' " Institute of Journalists," sous la présidence de M. Flor. Burton, et ce fut pour nos confrères, appartenant à tous les partis et représentant de nombreux journaux du pays, un véritable plaisir de se retrouver unis dans les mêmes sentiments d'inebranlable confiance dans l'avenir de la Patrie. En même temps que l'on discutait quelques questions j d'intérêt professionnel, on éveilla nombre de i souvenirs de la vie journalistique nationale, paraissant s'effacer déjà dans un passé bien lointain, et le rôle joué par le quatrième pouvoir. au cours de l'horrible guerre que nous vivons, fit surtout l'objet des conversations. Quand on fera l'historique du gigantesque conflit ayant précipité, en une cruelle mêlée^la ! plupart des peuples de l'Europe des pages éloquentes pourront être consacrées à la presse j belge, pages dont pourront se montrer justement fiers, ceux qui tiennent à honneur de se dire journalistes. On y lira l'admirable conduite de ces directeurs et propriétaires de journaux sacrifiant des intérêts considérables, mettant leurs machines hors d'état de servir à l'ennemi et aimant mieux la ruine que de voir les presses qui durant des années défendirent l'intérêt commun, aider à répandre les mensonges allemands; on y lira la louable .conduite de tous ceux de nos confrères ayant préféré les rigueurs et parfois la médiocrité de l'exil au voisinage des forbans souillant la Belgique de leur présence; on y lira aussi, avec .un vif plaisir, les tours pendables que l'on ne cesse chaque jour encore de jouer au nez et à la barbe de nos oppresseurs. Comme elle n'a pu faire taire nos canons l'Allemagne n'est pas parvenue à museler notre presse qui, plus vivante que jamais, fait entendre partout la voix de la justice et de la vérité. Nos rédactions se sont éparpillées aux quatre vents de l'Europe : elles sont en Angleterre ou en France; elles sont aussi en Hollande et en Italie et jusque dans nos colonies certains de nos confrères continuent à lutter, par la plume, contre l'ennemi commun. D'autres ont fait mieux encore et se sont empressés, dès la première heure du danger, de mettre leur jeunesse à la disposition de la Patrie et, troquant la plume pour le flingot, se trouvent à la ligne du feu, où ils ne sont pas les derniers à faire leur devoir. Ceux-là nous avons le droit d'en être fiers et leurs noms resteront inscrits en lettres d'or dans les annales de la corporation. Citons parmi eux: Cyrille Bauduin, Fritz Blondeel, du " Matin," qui est aux mitrailleuses; le sergent Victor Boin, qui fait de l'excellente besogne à l'aérodrome de Beau-Marais; et notre confrère Barthélémy, qui, au 1er groupe des obusiers lourds et sous les ordres du capitaine Gendarme, remplace ses chroniques par des obus de dimensions qu'il destine, avec délices, aux Prussiens. Maurice Gauchez est maréchal des logis aux auto-mitrailleuses; Norbert Laude est adjudant mitrailleur; tandis que Jos. Neujean est sergent au 12e de ligne et vient de nous écrire un ? lettre empreinte du plus pur patriotisme. Citons encore parmi ceux qui se font une gloire de défendre leur pays : notre bon camarade de la " Métropole" le sergent Léo Van Goethem, le sous-lieutenant Horace Van Hoffel, et le sous-lieutenant L. Van Hoorick, gravement blessé à Drie Gracbten et qui obtint la croix de l'ordre de Léopold pour sa belle conduite. Peut-être en oublions nous qui viendront encore allonger cette liste. Avant de terminer ce court aperçu saluons bien bas ceux de nos confrères auxquels les Allemands ont fait payer durement l'horrible crime d'avoir trop aimé la Belgique. Cela valut à l'audacieux Camille Joset, de "l'Avenir de Luxembourg," une condamnation à mort commuée en travaux forcés à ^perpétuité et à René Henry de voir sa santé a jamais ébranléo à la suite des privations qu'il dût subir comme prisonnier de guerre dans le charmant pays du Kaiser. Pour l'honneur d'une corporation, parfois décriée, nous avons tenu à ce que ces choses soient dites et que 1 on sache qu'à quelque catégorie qu'ils appartinssent journalistes exilés, journalistes soldats ou journalistes martyrs, la guerre de 191S aura scellé pour eux la grande confraternité née de l'amour commun de la Patrie. LES PAQUEBOTS ALLEMANDS REFUGIES EN ITALIE SONT SABOTES. A la suite d'un récent décret du gouvernement, on a procédé à la réquisition des paquebots allemands qui se trouvaient réfugiés dans les ports italiens et qui sont au nombre de 36 et pour une valeur de 80 millions environ. Or, d'après une dépêche de Syracuse au " Se-colo," les autorités ayant procédé à une visite . de ces navires, constatèrent que toute3 les machines en avaient été sabotées par les commandants. Des recherches opérées à bord des paquebots ont permis de retrouver presque toutes les pièces qui manquaient et qu'on avait habilement cachées. A bord de 1' "Ampria" les pièces en question ont été trouvées dans l'intérieur des marches en ciment qui formaient un court escalier construit uniquement pour ce but dans la cale. Mais on craint que les machines aient été minées, et d'autant plus qu'on se rappelle à présent un fait assez curieux qui s'est vérifié il v a quelques mois. Un beau jour, onze tonnes de dynamite qui se trouvaient à bord du paquebot "Szizet-Marin.gen,"un des navires saisis, disparurent mystérieusement. Le commandant du paquebot prétendit qu'il les avait jetées à l'eau, un commencement d'incendié s'étant déclaré à bord de son navire. On soupçonne à présent que la dynamite cTis-parue ait pu .servir pour miner les machines dans le but de faire sauter les navires s'ils tombaient dans les mains des Italiens. On procède au démontage de toutes- les machines pour vérifier si les Allemands ont eu vraiment , ce dessein, qui serait entièrement digne d'eu-. 1 ît tout à fait dans leur manière d'agir. 1 NOUVELLES DU PAYS. S. M. la Reine a fait distribuer aux troupes soixante magnifiques Pathéphones, .comprenant chacun un répertoire de cinquante morceaux différents. Un échange de disques opéré entre lej uni-. tés permettra à nos braves soldats de varier considérablement le programme des concerts qu'ils vont pouvoir s'offrir, grâce à la -générosité inlassable de la petite Reine. 4 * * La Fédération des maîtres d'armes de Belgique, qui compte 75 membres, a émis un vœu tendant à voir lever l'interdiction qui pèse sur les salles d'armes. La fédération fait valoir que l'escrime est un sport aussi intéressant et aussi indispensable que le sont beaucoup d'autres sports, tels que le canotage, le football, la gymnastique, etc. Au surplus, il est à considérer que l'activité des salles d'armes procure des moyens d'existence à la corporation relativement importante des prévôts.Oui, mais l'épée, le fleuret, ce sont des j armes, et les Allemands n'aiment pas ça... * , * * i On annonce la mort de M. l'abbé Paul Van ! Cauwenberghe, professeur de philosophie au petit séminaire de Malines. Le défunt, qui était fils de M. le représentant Van Cauwenberghe, est mort à Louvain, chez son frère, Mgr Van Cauwenberghe, vice-recteur de l'Université. Il n'était âgé que de 29 ans. M. l'abbé Edouard Bogaerts, diacre au grand séminaire, est nommé professeur au collège d'Alost. M. l'abbé Tielemans, professeur au collège St-Norbert à Anvers, est nommé vicaire de St-Wiliebrord à Borgerhout. M. l'abbé L. Tublax est nommé vicaire à Bar-le-Duc. M. l'abbé Van Mierde, curé à Oolen, est transféré à Thielen. * * * On vient d'inaugurer quatre chauffoirs où les malheureux peuvent venir se chauffer. Ces chauffoirs sont installés dans les quartiers les plus pauvres et les plus populeux de Bruxelles. Dans de grands halls l'on a placé des bancs et des chaises où les malheureux viennent se reposer et se réchauffer. Ces installations sont faites aux frais de la ville. Elles sont appelées à rendre les plus grands services. * * * Le nombre des troupes d'occupation à Tournai a été réduit considérablement. Au printemps dernier, trois villages comptaient encore une garnison de 230 hommes; actuellement tous ces soldats ont été envoyés au front et remplacés par la " Feld-gendarmerie," qui se compose de quelques vieux cyclistes. Il est presque impossible de savoir ce qui se passe entre le front proprement dit et la, zone d'étapes, dont Tournai forme la limite', mais il est certain que depuis des mois et des mois lçs Allemands multiplient leurs travaux de défense. Ils ont contraint les ouvriers des carrières à travailler pour eux : de Lessines et de Quenast on a vu partir des wagons de ciment, de macadam, de pierres, pour Saint-Ghislain, Valenciennes, Courtrai ou Aude-narde. Dans le Tournaisis ils mettent le mont de la Trinité en état de défense: les canons y sont déjà installés, et leurs travaux de défense sur le versant oriental deviennent de plus en plus formidables. Plus personne n'a accès au sommet. Ils auraient de même établi une ligne de tranchées par Renaix-Aude-narde, où ils mettent le mont de l'Ermitage en état de défense. * * * C'est le 8 décembre que Mgr Crooy, le nouvel évêque de Tournai, fera son entrée à la cathédrale. * * * Dans la nuit de samedi à dimanche est décédé au château de Seraing, après une longue maladie, M. Adolphe Greiner, l'éminent directeur général des célèbres usines John Cocke-rill.Cette nouvelle a provoqué dans tout le pays de Liège, dit notre confrère " Les Nouvelles," où les Greiner juissent de père en fils des plus vives sympathies, une véritable consternation., M. Adolphe Greiner était une personnalité industrielle de premier ordre qui occupait avec une haute autorité et une rare distinction l'importante situation de chef d'une des principales usines du fer et de l'acier du monde entier. Il était président du Comité mondial du fer et de l'acier, lauréat de 1' " Iron and Steel Institute," qui lui avait décerné la médaille Bessemer, vice-président du Conseil d'administration de la Dniéprovienne, président honoraire de l'Association des Ingénieurs sortis de l'Université de Liège (A. I. Lg.), commandeur de l'Ordre de Léopold et de la Légiou d'Honneur, dignataire de nombreux ordres étrangers, etc., etc. On avait fêté il y a peu de temps le 25e anni-versaide de direction des grandes usines séré-siennes de ce travailleur infatigable, qui produisait chaque jour un labeur énorme et qui avait une grande autorité sur son nombreux personnel et ses innombrables ouvriers. C'est que M. Greiner possédait en même temps q-u'une brillante intelligence et un caractère ferme, un cœur large ert généreux et c'est pour cela qu'il fut toujours respecté et aimé de tous ses collaborateurs. La guerre trouva cet industriel à son poste et jamais il ne voulut le quitter. Sollicité de chercher un refuge en Angleterre, il répondit que son devoir était de rester à Seraing. et qu'il n'y faillirait pas, quoi qu'il put arriver. Mais les malheurs de la Belgique et les atrocités dont elle fut l'innocente victime, l'émurent profondément et sans doute ses jours en furent-ils abrégés. M. GTeiner meurt âgé de 70 ans. Le pays, qui lui doit une reconnaissance infinie pour lè haut renom qu'il lui avait donné, pleurera sa perte. POUR LA " NOËL " DES PETITS PAUVRES D'ANVERS, Report £58 I 7 frs.100 D'une Dame anversoi&e 0 0 6 1 De la petite Tine, pour que ses .petites amies suivent son exemple 0 1 0 Pe Rachel et Maria 0 10 Eugène Meeus 0 5 0 Quelques employés belges du " Great Eastern," Bishopsgate... j 13 6 L'ALLEMAGNE LASSEE. FINISSONS EN! Quelque attentifs qu'ils soient à se garder de toute illusion et de toute exagération, il est impossible à ceux qui lisent par devoir la presse d'Outre-Rhin de n'être pas frappés des symptômes qui s'accumulent de la lassitude de l'Allemagne et de la nécessité où elle est d'en finir au plus tôt. Dans le "Berliner Tageblatt" du 21 novembre, M. Théodore Wolff, rédacteur en chef de ce journal, plaide, comme l'a fait le " Vor-waiïrts," en faveur de la libre discussion de la ! paix. Il engage en même temps çes lecteurs à ne pas se faire " de la duTe campagne balkanique l'idée d'un conte des MLle et une nuits." La " Gazette de Cologne," elle-même, publie un article sévère, dans lequel elle dit qu'elle n'attend pas du Reichstag, réuni la semaine prochaine en une séance patriotique, l'adoption sans discussion de certaines résolutions, mais des explications du gouvernement pour la faillite des masures de ravitaillement tendant à fournir des provisions suffisantes à la nation, " la question militaire qui est de première importance devant être liquidée âvant l'hiver." "Ceci, ajoute la 'Gazette de Cologne,' sera vraisemblablement reconnu par le haut commandement, dont les ordres ne rencontreront aucune opposition." Le journal! attaque, d'autre part, le nouveau sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, M. von Stein, qu'il n'estime pas assez énergique pour donner une solution à la question du ravitaillement.Ce langage tient certainement aux difficultés sans cesse grandissantes nées de la cherté de la vie et de la durée de la guerre. La " Gazette de Francfort " fait pour la première fois allusion à une agitation qui règne parmi les cheminots aClemands et qui sexâifc devenue assez aigTe pour faire redouter des grèves. . A Berlin les scènes de désordre se multiplient autour des abattoirs. En Autriche, c'est bien pire encore. Des troubles sérieux ont éclaté lundi et mardi 'à Vienne, à cause de la cherté des légumes et du beurre. Les agents durent dégainer, et l'un d'eux fut blessé, ainsi que'cinq femmes. De nombreuses boutiques ont été lapidées. La police montée chargea les femmes, et dispersa la foule, qui réclamait'la paix sur l'air de l'hymne national autrichien. ECHOS. Le football chez les soldats belges. C'est avec plaisir que nos amateurs de sports apprendront que les magnifiques installation du " Queen's Club," à Baron's Court Station, viennent d'être mises gracieusement à la disposition de l'équipe belge, qui s'en-trainera au dit terrain les jeudis .et samedis après-midi, et y disputera ses matehes. Le prochain match aura lieu le dimanche 5 décembre, à 2 heures au terrain dru Whito H art Hôtel, Temple Mills-l'ane, Hackney Wick, terminus du 'Bus 6, contre la bonne équipe du West Ham Argyle. Les joueurs De-eoster, Lenger, Bouchain, Knaeps, Mœntag, et Go sein y sont priés d'envoyer leur acceptation à M. A. Caro, 12, Connaught-plaôe, le plus tôt possible. Une "W»r Exhibition " a Bradford. Le " War Exhibition " de Londres ayant fermé ses portes, les rouvrira le 4 décembre, à Bradford. Les bénéfices réalisés par la " WaT Exhibition " ont permis d'offrir une ambulance complète et 20,000 bottes de tranchées à nos ' troupes. M. Alex. Caro s'occupera delà section de reliques et photos dé guerre belgô, et fera deux fois par jour des ccmfé'rences avec pro-* jections-. lumineuses sur les dégâts belges. Les personnes .qui -désirent exposer leurs reliques et souvenirs de guerre au profit de lia . Croix-rouge sont priés de se mettre en rapport avec lui.—A; Ca.ro, Maining-lane Rink, Bradford.— On annonce officieusement à Pétrograde que le -croiseur allemand " Frauenlob " a été coulé par un sous-marin allié au même endroit que 1' " Undine." Il n'y a pas de confirmation officielle. — Toutes les classes de la Landsturm, en Hongrie, comprenant les hommes de 18 à 42 ans, ont reçu l'ordre de rallier les drapeaux à la date du 6 décembre pour un service actif. Un grand nombre d'hommes refusés précédemment ont été âoeeptés après un nouvel examen, ANNONCES. 9 pence la li&'ne.—Joindre le montant aux ordres, s.Y.p. Pnèro de s'adresser directement à. nos bureaux, 104, lane, au premier. BVAN SOHEVÊNSTEEN, sergent, A.170, • armée belge, serait heureux de recevoir des nouvelle» de sa sœur Anna. BUREAU de Placement pour Personnel des <ieux sexes, Famille et hôtels.—Henry, 19, Edgware-rd. DENTISTRY.—VICTOR COTIL^ (rue Quellin).-—Oohsultations tous les jours de 2.30 a o htures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. Distillation du zïncwing-émeur au courant de la questfon peut obtenir excellente plaça au Japon.—S'adresser au directeur de la ** Métropole." DEUX demoiselles belges, bonne famille, notions ajiglais. Irançai6, flamand, demandent places s'occuper enfants, l'une tome la journée, l'autre après-midi. Londres.—Ecrire J. V., bureau du journal. DLLE Belge parlant français flamand, notions anglais, meilleures références, demande place buieau comme dactylo, aide comptable, ou autre, bien au courant.—-iiicrire, F i'., bureau journal. INGKNIEUR disposant capitaux désire entrer relations avec inventeur fabrication munitions, matériel guerre.—Ecrire avec détails. M. Charles V., 42, Grcat Pulteney-street. TEUNE femme Franç, parlant anglais, seu'o avec deux fillettes, désire louer chambre^ dans famill® belge ou française; hautes références.—Ecrire, Mme. Fligitter, 10, DougIa»avenue, Christchurch, liants. NOUS tenons <i la disposition cle M. Ernest V. Gent une lettre des Etats-Unis, qui nous est arrivé® à son adresse. _______ ON demande aux soldats belges en service actif, natifs d'Oleye. do faire connaître leur adresse au journal la " Métropole.' - ' PAPETERIES.—Directeur belge cherche conducteur de machines à papier, calandreur, gouverneur, mécanicien de papeterie, chauffeur; transport gratuit d'Angle terre en France —Ecrire, Papeteries, bureau du lournal PAUL LEBBTJN, -e î meiers, bar 2. Farder- wyk. serait heureux, trouver personne anglaise, pour correspondre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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