La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm73092/
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LA METROPOLE ONE PENNY FRONT : CINQ CENTIMES hollarde: vijf cent CONTINENT,: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holkorn 212. ABONUTEMEITT 1 moii 3 «h. ; 3>ioii,j9 ch. 24mb ANNEE VENDREDI 3 AOUT 1917 No. 215 LA GRANDE GUERRE Le mauvais temps en Flandre La "plus formidable bataille" de la guerre LE KAISER ET LES CONQUETES Comme il fallait le prévoir, le mauvais I .temps — le communiqué officiel fran-l'çais parle de pluies torrentielles — a ar-I rêté à peu près complètement les opé-I rations générales sur le front d'offensive f des Flandres. Au sud du canal d'Ypres [ à Comines, la ligne fut améliorée au I cours de la nuit à la suite d'opérations [mineures; des contre-attaques ennemies dans ce secteur ainsi que dans la région de La Basseville et au sud de la voie ferrée d'Ypres à Roulers furent repous-I sées par l'artillerie. Par une opération locale les lignes ■britanniques ont été avancées légèrement I dans le voisinage de la route de Zille-I beke à Zandvoorde; au nord-est d'Ypres ■ entrfe les vijiages de Westhoek et d'e I St-Julien une forte contre-attaque enne-I mie obligea nos alliés à évacuer ce der-Inier village; une violente bataille s'en-I gagea pour la possession du viillage (Je [ Westhoek, mais grâce à des efforts | énergiques les troupes britanniques pu-I rent se maintenir dans les lisières ouest | du village. j Le nombre de prisonniers capturés au [cours de la journée du 31 juillet s'élève [actuellement à 5.000, y compris 95 officiers; le butin se compose de huit canons de campagne, 53 mitrailleuses et [ 32 mortiers de tranchée. Le contingent français opérant à l'extrême gauche des troupes britanniques Lse contente, par suite des pluies torren-[ Mes, de consolider les positions cap-[turées.I " La bataille des Flandres, écrit un I correspondant de guerre attaché aux ar-[ mées britanniques, a été un triomphe signalé pour l'artillerie autant que pour l'infanterie, tandis que les aviateurs, empêchés par le mauvais temps de jouer ■ leur rôle habituel, prirent part aux opérations sous une nouvelle forme, et en ; guise de " cavalerie aérienne " de nombreux pilotes aventureux se distinguèrent [dans l'avance contre l'ennemi- Volant : extrêmement bas, par suite de la, brume, ils livrèrent combat tout seuls, à des re-1 doutes de mitrailleuses et des postes et plusieurs points fortifiés ennemis furent [réduits au silence par leur feu. Ce fut La première grande bataille de cette guerre Ilivrée entièrement sous le secours des avions observateurs — les armées adver-1 saires étaient aussi aveugles que si ' l'aéroplane n'avait jamais été inventé — néanmoins ils rendirent de grands services comme " cavalerie volante Des avions intrépides volèrent si bas- qu'ils manquèrent de frôler de leurs ailes les |forts en béton armé et ils prirent d'enfilade les tranchées avant même que les pccut>ants ne pussent essayer de réplique/"'A l'est d'Ypres, où les progrès ont été tes plus lents, le champ de bataille se Périsse d'obstacles du genre le plus inattendu. Il est couvert de tâches boisées et de taillis entrelacés de rivières peu [Profondes et de mares1 d'eau qui à certains endroits prennent les dimensions petits lacs. Ces champs ont vu tant de batailles qu'ils sont couverts de fils barbelés anglais et allemands, des défen-Pes abandonnées, des abris délaissés pendant deux hivers, chaque petit bois au Wa de la ligne est à présent un nid à ""trailleuses et des refuges notoires Nime le bois du Polygone et celui de fte ncorse en face,ainsi que les1 Inverness °Pse, à côté de la route de Menin,il est s°rti un feu d'artillerie constant. "os lecteurs auront remarqué le style ampoulé du commuriiqué officiel de Ber-"1 9U' parle de la " bataille la plus for-Irilc'able de la troisième année de guerre" a)ec des " masses aussi denses dont on a pas vu le pareil dans aucune période ; cette guerre, pas même dans l'est , us 'es ordres de Brusiloff "; le but de a bataille était " élevé " celui de " por- 1 un coup mortel à la- plaie des sous-> ^"ins ;.cette exagération a un but bU1Sj' comrne nous l'avons déjà dit, u Ul ,, e préparer l'opir)ion publique à Lv C<? .€ soignée et probablement à 1 acuation " sous la pression de l'enne mi " et " suivant un plan préconçu " de la côte belge. D'autre part le Kaiser, dans une proclamation adressée au peuple allemand exprime sa détermination de poursuivre cette juste guerre de défense à une conclusion victorieuse L'ennemi, dit-il, tend les mains vers le territoire allemand mais il ne l'aura jamais. Il voudrait nous voir à ses pieds mais il ne vaincra pas. Il a reçu avec dédain nos paroles de paix, mais il ignorait comment l'Allemagne savait se battre. Nous sommes toujours debout à la fin de cette année, immuables, victorieux, intrépides. De dures épreuves nous attendent encore mais nous les supporterons la mine grave et pleins de foi. Nous devons continuer à nous battre et à fournir des armes pour ce faire, mais le sang et le zèle allemands ne sont pas risqués pour la vaine ombre d'ambition ou de plans de conquête et de subjugation mais pour la défense d'un empire fort et libre dans lequel nos enfants vivront en sécurité. Comme on le voit l'assurance du Kaiser a diminué de beaucoup depuis quelque temps et l'on est surpris de rencontrer dans cette proclamation des phrases qu'on dirait empruntées aux discours des chefs de cabinet alliés. C'est la meilleure preuve que l'Allemagne se rend compte qu'elle n'a plus rien à gagner et qu'elle serait bien contente de garder ce qu'elle avait avant la guerre. La situation est calme sur les fronts ouest et russe. o—o Le cardinal Mercier et l'Amérique Le grand journal américain The New-York Tribune (16 juin 1917) publie le texte - d'une lettre de remerciements écrite le g février 1917, de l'archevêché de Malines, par le cardinal Mercier, au président Wil-son à qui elle fut remise le 15 juin par l'abbé John B. Deville. On trouvera ci-après la traduction de cette lettre : Monsieur le Président, Souvent, depuis le début de la guerre, j'ai eu le désir d'exprimer mes sentiments de reconnaissance à la population des Etats-Unis dont vous êtes le plus haut représentant. Vous avez été prodigue envers nous de votre sympathie, de votre secours, de votre dévouement-Au moment même où vous vous trouviez contraint à rompre vos relations diplomatiques avec l'Allemagne, vous avez eti encore une délicate pensée pour notre pauvre pays; aux cinquante délégués de la Commission for Relief in Belgium vous avez demandé de ne pas nous abandonner aussi longtemps que le pouvoir occupant les laisserait libres de pourvoir à notre alimentation. Soyez remercié pour votre magnanimité, Monsieur le Président, et veuillez accepter aussi, je vous prie, les remerciements de la nation belge tout entière. Permettez-moi de dire que nous prions Dieu et Lui demandons de bénir votre noble pays. Acceptez, je vous prie, Monsieur le Président, avec l'expression réitérée de ma gratitude, l'hommage de ma très haute considération. J.-D. CARD. MERCIER, archevêque de Malines. D'autre part on trouve dans la Gazette van Moliné (Illinois) (n. du 28 juin 1917), l'information suivante r Par l'intermédiaire de M. L. de Sade-leer, ministre d'Etat, résidant temporairement à New-York, le cardinal Mercier a reçu une somme de 1.781 dollars 13 cents, montant des recettes du bazar du Cardinal Mercier Fund à Chicago. , Par une lettre autographe, le cardinal a exprimé sa profonde reconnaissance aux organisateurs du bazar en particulier et au peuple américain en général. Il accuse en même temps réception d'une somme de 7.811 dollars 29 cents, envoyée antérieurement par la même œuvre. En signe de reconnaissance, Son Emi-nence a. envoyé son portrait revêtu de sa signature à Mrs. George McLaughlin, présidente de l'œuvre. . La Conférence de Stockholm Les Anglais iront ! Le débat attendu à la Chambre des Communes au sujet de la participation de M. Arthur Henderson à la parlotte socialiste de Paris en compagnie de M. Ramsay ) MacDonald' et des maximalistes russes, a eu lieu mercredi soir. Il en ressort, en effet, que les chefs labouristes anglais (majoritaires) sont décidés à aller à Stockholm et que cette action est tacitement approuvée par le gouvernement britannique. M. Henderson, qui fut froidement accueilli par la Chambre, expliqua que l'Exécutif du parti labouriste était gagné à l'idée de la Conférence, parce que celle-ci était voulue par l'opinion (sic) russe et que, dès l'instant qu'elle était inévitable, il était nécessaire que la Grande-Bretagne y fût représentée. La Conférence sera purement consultative et l'on y prendra pas, par des votes, de décisions obligatoires. M. Henderson ajouta — et il l'a déclaré à Paris également — qu'il n'avait modifié en rien ses vues sur la nécessité de poursuivre la guerre et sur l'impossibilité d'une paix qui rétablirait le statu quo. D'autre part, une dépêche de Stockholm confirme que M. Camille Huysmans a reçu un télégramme de M. Henderson déclarant que " les Anglais ont résolu de prendre part (à la Conférence), ayant changé leur façon de voir depuis la visite de M. Henderson à Rétrograde ". M. Lloyd George fit un discours assez énig-matique. Il déclara que le gouvernement ne permettrait à aucune section de la Conférence de décider ou de dicter les conditions de la paix. Il agita à son tour le spectre russe et fit appel à la confiance aveugle des Communes, qu'il chapitra quelque peu, leur demandant de ne pas porter de jugements téméraires et de ne pas toujours insister pour connaître les motifs de certaines décisions. Le débat, se termina sans vote. Evidemment, tout n'a pas été dit sur la question. Le débat a\ix Communes n'a pas élucidé le point de savoir si M. Henderson avait prévenu le Cabinet de son départ pour Paris, si le Cabinet connaissait son départ, comment la question du passeport de M. Ramsay MacDonald fut réglée, ni surtout comment l'Exécutif du parti labouriste (9 membres présents sur 17) peut avoir contrevenu à la décision claire et nette prise à Manchester en janvier. Ce parti se réunira en conférence spéciale à Londres le 10 août pour approuver la conférence socialiste inter-alliée à tenir à Londres, pour décider au sujet de sa participation officielle à la Conférence internationale de Stockholm (recommandée par l'Exécutif) et pour désigner éventuellement des délégués. Un grand nombre de trade-unions et de politiciens labouristes sont toujours opposés à la reconstitution de l'Internationale, malgré les explications ministérielles. Le Times paraît croire que leur opposition pourra être effective. Personnellement, surtout, après le discours de M. Lloyd George, nous ne le croyons pas, à moins que de nouveaux débats parlementâi-res n'éclairent mieux la question. Pour le reste, le Times se contente de dire que ce qu'on peut critiquer surtout dans l'attitude de M. Henderson, c'est sa préoccupation excessive de l'opinion russe, qui I s'est déjà modifiée de diverses façons depuis qu'il a quitté Pétrograde et se modifie toujours. Le même phénomène se produit en France. La Morning Post marque que la visite de M. Henderson à Paris a grandement plu aux partisans de la paix par négociations. Selon eux, le premier pas vers une telle paix est une conférence socialiste de tous les pays, neutres et belligérants. Ils considèrent que la Conférence de Stockholm est désormais assurée et voient avec plaisir la Conférence socialiste interalliée, qui facilitera à l'Entente le voyage à Stockholm. En attendant, il convient d'attendre la Conférence du Labour Party, qui doit décider si le moment est venu pour le trade-unionisme anglais d'aller causer avec les Boches. o—« Nouvelles persécutions allemandes L'Informazione de Rome annonce que le Vatican a reçu de nouveaux docu-' ments sur les " mesures de surveillance " prises par les autorités allemandes à l'égard du cardinal Mercier et tendant à l'empêcher d'assurer le service du culte. Une protestation confirmant ces faits et signée par de nombreuses personnalités belges aurait été remise au Pape. o—o — Le Dr. Macnamara a déclaré qu'il y a déjà en oe moment plus de 3.000 navires marchands britanniques armés et qu'un grand nombre de navires continuent, chaque semaine, à être munis de canons. Les dépenses de l'Etat belge 2 MILLIARDS 913 MILLIONS D'EMPRUNTS 837 MILLIONS POUR LE RAVITAILLEMENT LA QUESTION DU CONTROLE Le groupe parlementaire belge en Angleterre nous communique les documents suivants : ROYAUME DE BELGIQUE Chambre des représentants Feuilleton n. 34 27 juillet 1917 Question posée au Gouvernement et réponse de M. le Ministre N. 71. — 31 mai 1917. — Question à M. le ministre des Finances : Depuis le début des hostilités, l'Etat belge est privé' de ses ressources normales : M. le ministre voudrait-il nous dire : i- Par quels voies et moyens il a été pourvu aux dépenses de l'Etat? 2. Si c'est par des emprunts, à quel chiffre ils s'élèvent à ce jour? 3. Qui a consenti ces prêts et à quelles conditions ? 4. D'autre part, la Cour des comptes ne pouvant exercer son contrôle et aucune suite n'ayant été donnée, jusqu'ici aux promesses de contrôle faites aux membres du Parlement, nous prions M. le ministre de nous faire connaître quelles mesures ont été prises en vue de permettre, dès la libération du territoire, à ce double contrôle de s'exercer, avec rapidité et pleine efficacité, sur la gestion financière du gouvernement depuis le mois d'août 1914. 25 juillet 1917. — Réponse de M. le ministre : 1. — a) Au moyen des recettes que l'Etat a continué à percevoir; b) Par les avances de la Banque Nationale de Belgique; c) Par les avances des Alliés. 2. — Il n'a pas été contracté d'emprunt en vue des dépenses de l'Etat. Au 14 juillet 1917, les avances des Alliés atteignaient 2 milliards 913 millions 387.343 francs. Sur ces avances un somme de 837 millions 500.000 francs a été affectée au ravitaillement du territoire occupé. Depuis le mois de juin, les dépenses de cette nature sont couvertes par des avances des Etats-Unis, à l'intérêt du " Liberty Loan ", soit 31/2 0/0. Le concours financier des Etats-Unis pourra s'étendre à nos autres dépenses ; les négociations sont en cours. 3- — Les avances des Alliés sont faites conjointement par la Grande-Bretagne, la France et la Russie. Elles sont subordonnées à la condition d'être exclusivement employées aux frais de guerre et d'administration courante générale hors du pays occupé — sauf les allocations à lia Commission for Relief. Il n'est dû aucun intérêt sur les avances pendant la durée des hostilités. 4. — Les dépenses de l'Etat n'ont pas cessé de s'accomplir conformément aux prescriptions légales, c'est-à-dire qu'elles donnent lieu à l'émission d'ordonnances de paiement, d'ordonnances de régularisation ou d'ordonnances d'ouverture de crédit à charge de justification ultérieure (Art. 15 de la loi du 29 octobre 1846). Chacune de ces ordonnances est ap-puyçe des pièces justificatives de la dépense.La comptabilité est tenue, dans la forme habituelle, tant au Service de l'ordonnancement du ministère desi Finances que dans les départements liquidateurs. Le département de la Guerre a institué un office spécial de contrôle qui poursuit la vérification de la comptabilité des corps de troupes. En un mot, toutes mesures sont prises afin que, dans un délai aussi prompt que possible après le rétablissement de l'ordre normal, la gestion financière du gouvernement puisse être soumise à la vérification de la Cour des comptes et à la sanction législative. L'extrait ci-après d'une -circulaire adressée à "mes collègues des différents ministères montrera que l'administration des Finances n'a pas un instant perdu de vue la préoccupation qui inspire aussi l'honorable auteur de la question : Le Havre, le 6 janvier 1915. Mon cher collègue (à tous les 'ministres), L'arrêté royal du 26 décembre 1914, suppléant à la loi habituelle des crédits provisoires, permet au gouvernement, à défaut de budgets pour l'exercice 1915, de pourvoir aux dépenses d'administration générale dans une forme approchant autant que possible de la légalité constitutionnelle. Il importe qu'en dépit des difficultés du moment, la iplus stricte régularité continue de présider à la gestion des finances publiques, et nous devons tenir la main à ce que rien ne soit négligé pour "assurer une reddition corrrecte des comptes dès que toutes choses seront rentrées dans l'ordre normal. Dans la limite des possibilités, la liquida-dation et l'ordonnancement des dépenses de l'Etat se poursuivront donc sous les formes et selon les règles tracées par les dispositions organiques régissant la matière; tout doit se passer comme si les contrôles auxquels ces dépenses sont assujetties par nos lois ne se trouvaient pas momentanément suspendus. y ne des formes du contrôle reste du moins applicable en sa plénitude: c'est l'intervention obligatoire du ministère des Finances pour toutes sorties de fonds des caisses de l'Etat; elle comporte, en attendant le vote du budget futur, l'établissement, pour chaque département, de tableaux provisoires des prévisions de dépenses, de manière à permettre l'inscription et l'imputation exactes de chacune de celles-ci en vue de la rédaction ultérieure du compte général.Pour le ministre des Finances, empêché : Le ministre des Sciences et des Arts, (s) P. POULLET. # » » La somme de 2 milliards 913 millions de francs représente à peu près, pour la Belgique, 364 francs par tête d'habitant. En Angleterre les dépenses de guerre atteindront au 30 novembre 1917, 2.800 francs par tête d'habitant. Pour les Etats-Unis les crédits votés pour la première année de guerre représentent 980 francs per capita. o-—o La reconstruction de la Belgique Le Comité agricole et horticole de Londres dépendant du ministère de l'Agriculture et des Travaux publics nous adresse la lettre suivante dont nous prenons note avec une vive satisfaction : Londres, le 1er août 1917. Monsieur le Directeur, La Métropole posait il y a quelque temps les questions suivantes : 1. Est-il vrai que le gouvernement belge achète, fait acheter ou laisse acheter aux Etats-Unis des machines agricoles destinées à la reconstitution de la Belgique par des maisons hollandaises ou par les agences hollandaises de fabricants américains? "2. Est-il vrai que parmi ces agences hollandaises il en est qui figurent sur la liste noire britannique, soit parce qu'elles travaillent pour l'Allemagne, soit parce que des capitaux allêmands y sont engagés?" Dans un communiqué que vous avez publié ultérieurement, le Comité agricole et horticole déclarait que les bruits auxquels votre correspondant faisait allusion, étaient dénués de fondement. Vous estimiez que ce démenti ne s'appliquait pas à la première question. Une absence assez longue ne m'a pas permis de vous faire parvenir plus tôt la précision que vous attendiez, mais vous estimerez sans doute, Monsieur le ' Directeur, qu'il n'est pas trop tard pour faire savoir à vos lecteurs que la réponse aux différents points soulevés dans le question, tant au 1 qu'au 2, est négativeJe vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués. H. VAN ORSHOVEN. • • ■ ■ ■ / — Une ligne tombée a défiguré notre article d avant-hier sur La Belgique constitue un cabinet de guerre. Il faut lire : MM. de Broqueville, ministre des Affaires étrangères, Renkin, ministre des Colonies, Vande Vvvere, ministre des Finances, les partis de droite.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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