La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 07 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cv4bn9z28t/
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The Newtoaper fbr Belcrlaits. LA MÉTROPOLE ONE; PENNf I BOUT: DIX CENTIMES I HOLLANDE: VUF CEHT ■ coVllfEST: DIX OENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ghsneer} Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hclbora 212. (j moU 9 ihi 6 mol« 17 ah, i an 32 «h. 2 51,1 ANNEE JEUDI 7 NOVEMBRE 1918 Regùtered at the G. P. O. -m-.. 01, a* a Newspaper JMO. OlJ LA GRANDE GUERRE I Capture de Guise I La débâcle allemande A trois lieues de Mons Mercredi midi. Lorsqu'on écrira l'histoire de cette guerre, la journée du 4 novembre, marquée par la notoire franco-britannique entre 1 Escaut et laSambre et par l'avance américaine sur la yeuse y sera certes inscrite en lettres d cr. Comme nous l'avons dit hier, la véritable signification de ces succès ne doit être mesurée 0 les gains territoriaux réalisés, mais bien par l'effet de désintégration qu'ils doivent avoir provoqué sur l'armée allemande. Cet effet s'avère consindérable et ses conséquences n'ont pas tardé à se faire sentir. L'ennemi a de nouveau rompu le combat, il est en pleine retraite sur toute la ligne au sud de 'Escaut, et il paraît à peine douteux qu il doive se décider à un recul général sur la ligne de la Meuse. Les Britanniques ont commencé, lundi après-midi, par capturer la ville fortifiée de Le Quesnoy avec toute sa garnison et plus de mille hommes. Le même jour, ils ont f?it Je nouveaux progrès dans la forêt de M or-mal et à l'est de Valenciennes, capturant notamment le village d'Eth. Dès la nuit de lundi à mardi, sous le couvert de la bourrasque, les vingt-cinq divisions allemandes opposées aux Anglais et qui avaient été complètement battues, étaient en pleine retraite. Malgré la pluie torrentielle et contenue les Britanniques les serrèrent de près pendant toute la journée, refoulant leurs arrière-gardes sur tous les points ou elles cherchèrent à s'opposer à l'avance leur faisant un grand nombre de prisonniers et capturant un matériel considérable que l'ennemi dut abandonner dans la hâte de sa fuite et qui comprend notamment des batteries entières avec tous leurs accessoires. A la fin du jour, les Anglais avaient complètement dégagé il'obstacle important de la lorêt de Mormal qui couvre Maubeuge et avaient réalisé sur toute la ligne des ^progrès de tout premier ordre. Au nord, sur 1 Escaut, ils se trouvaient (à deux kilomètres de Condé, dont la capture est imminente. Sur la route Valenciennes-Mons ils sont devant Quié-vrain ; plus au sud ils ont dépassé Roisin, et ne sont qu'à 17 kilomètres de Mons; sur la route Le Cateau-Givy ils ont atteint les confins de Bavai et ont enlevé Mesquignies, qui n'est qu'à douze kilomètres de Maubeuge. Plus au sud encore ils menacent directement Aulnoye, Avesnes et Le Nouvion. Ce sont là des résultats vraiment magnifiques. De son côté, l'armée Debeney qui fait face à six divisions allemandes, entra dès mardi matin à Guise, complètement enflanqué et qui tomba entre les mains des Français comme un fruit mûr. La Ire armée réalisa dans ce secteur une avance de plus de dix kilomètres et, à Marie, elle n'est qu'à quinze kilomètres de Vervins. Mais ce qui est plus important, répétons-K que tous ces gains, s'est l'était de l'armée allemande. Dépourvue de toutes réserves, fatiguée de la lutte, elle commence à montrer, peut-être pour la première fois depuis quatre ans, des symptômes incontestables de désorganisation'et de désintégration, dont l'effet la menace d'un désastre. Il est permis de dire que si elle ne parvient pas à se retirer rapidement derrière une ligne où elle puisse trouver "n certain répit — et l'on n'aperçoit lans ordre d'idées que la ligne de la Meuse — frise le Sedan définitif. En Argonne, le général Gouraud a traversé le canal des Ardennes vers Montgon et Le Chesne et a avancé de quatre kilomètres vers ,e Nord, établissant donc un front rectiligne s«r sa droite, jusqu'à la Meuse, avec l'armée Wéricaine qui a réalisé de nouveaux progrès capturé la position importante de Dun. Américains occupent la route de Stenay ^ Le Chesne, ont enlevé Beaumont et la bou-c,e de la Meuse au nord de Stenay et ne sont P,us qu'à dix kilomètres 'du chemin de fer 'ontmédy-Mézières. L'aviation britannique a coopéré avec éclat *'a grande bataille de lundi. Elle a lancé rien moins que 47 tonnes de bombes, mitraillé de "ombreux groupes ennemis, détruit 40 aéro-Wes allemands, forcé 15 machines enne-mies à la descente et incendié cinq ballons ^ptifs. 3g aéroplanes britanniques sont por-;tés manquants. Sur le front belge, la situation est station-:naire, mais elle est évidemment déterminée Par les événements qui se déroulent au sud de | '-scaut et qui ne peuvent manquer d'exercer Une grande influence sur ce qui se passe au J01^- On a trouvé sur des prisonniers un or-du général vcm Larische, commandant le [J™* corps de réserve, en 'date du 19 octobre, ' disant que la "Hermann Stellung" (sur le anal de dérivation de la Lys) devait être te-°tout prix. Les armées alliées ont donc détruit un système défensif dont l'existence était tenue pour essentielle par le haut commandement allemand. Le "gouvernement" des Soviets a demandé aux ministres neutres à Moscou de transmettre aux Alliés une note demandant de commencer des négociations de paix. )1 a aussi offert la paix aux Tchéco-Slovaques. Il est évident que l'Entente se refusera à parlementer avec ces bandits qui ne représentent d'aucun façon l'opinion russe. Les nouvelles de l'Autriche et de la Hongrie sont des plus rares. La position de l'empereur Charles n'est pas encore définie. Il est Intéressant de savoir qu'il refusa de signer l'armistice et qu'il passa le commandement de l'armée au général von Koevess. Des nouvelles continuent à arriver dans les pays neutres de désordres plus au moins sérieux. Ces messages sont sensés émaner de Vienne et de Budapest mais toutes les communications devant passer par Berlin on ne doit les considérer qu'avec une certaine méfiance. Elles peuvent être faussées, altérées ou même imaginées de toutes pièces dans un but politique. La reddition de l'Autriche-Hongrie a provoquée en Allemagne une fureur indicible et la presse allemande essaie sans aucun doute de dépeindre sous les couleurs les plus sombres la situation intérieure du pays vaincu. Un télégramme de Budapest, reçu hier à Amsterdam, annonce que le comte Karolyi a fait part de son intention d'introduire à la Chambre hongroise des députés un décret ayant pour objet les points suivants : 1. L'établissement d'une constitution assurant l'indépendance complète de la Hongrie. 2. Suffrage général, égal et secret pour les hommes et pour les femmes. 3. Liberté de la Presse. 4. Liberté pour les réunions publiques. 5. La formation d'un pouvoir national. En vue de la situation, dit le correspondant de Reuter à Amsterdam, il est intéressant de noter que suivant un télégramme de Vienne, le couple impérial traversa dimanche un des parcs publics dans lequel se trouvaient un grand nombre de visiteurs. L'Empereur et l'impératrice furent cordialement salués par le public. ♦ Que fait la Hollande? Toujours les navires allemands d'Anvers Un télégramme de Rotterdam au L'.ovd dit que les steamers allemands Gratia, Schild-turm, Hanau, Almeria, Erika, Venus, San-ta-Fe, Delos, Thebes, Huberfels et Thescus, ainsi que le steamer autrichien Zora sont arrivés en Hollande d'Anvers. Nouis avions déjà annoncé l'arrivée à Hansweert des bateaux allemands Elbing, Totm.es, Claus, Horn et Marga-Hemsotle. Il est intéressant de rappeler que losqu'à la veille de la chute d'Anvers les Belges voulurent évacuer ces navires, les Hollandais leur refusèrent le passage de l'Escaut, sous prétexte qu'ils étaient des "prises de guerre".On se demande comment l'occupation allemande d'Anvers a pu changer le statut de ces bâtiments? Et dans la négative, pourquoi les Hollandais leur accordent maintenant le libre passage? Que faisons-nous? ♦ Les mines de charbon en Belgique Les Allemands font du marchandage Amsterdam, 4 novembre,.— Un télégramme die eBriin dilt : Le baron von der Lancken, chef du département politique à Bruxelles, a, remis le 1er novembre iaiu miniistre d'Espagne une communication au sujet die l'appel de ce dernier pour lia préservation des mines de charbon en Belgique. Le baron von der Lancken demande au ministre sii l'es gouvernements d'Espagne et de Hollande 'sont prêts à donner la ga-rainitie qu'après l'évacuation allemande de ces mines, aucune quantité die charbon le sera produite ini retirée des dépôts, sauf lies quantités nécessaires à maintenir les mines e!n ordre de travail au cours de la durée des hostilités. Le baron von der Lancken demandé au miniistre de renseigner lies Allemands concernant l'attitude du gouvernement belge et de ses alliés au sujet d'unie telle entreprise.— Reuter. Pour les réfugiés belges Le Local Govern-ment Board et le Comité de rapatriement ont fiait publier en anglais, français et flamand la circulaire suivante : Tous les réfugiés belges sont1 priés de la façon la plus urgente de ne pas quitter leurs lieux actuels de résidence ou leurs emplois dans le but de venir à Londres ou dans tout autre centre ou port, dans l'espoir d'obtenir une priorité pour leur rapatriement. Une telle action de leur part serait loin de hâter leur retour en Belgique. Aussitôt que le rapatriement des réfugiés belges sera rendu possible, des notices seront publiées, des instructions seront données et tous les arrangements nécessaires seront1 pris pour les permis et le transport. Des autorisations pour le retour seront délivrées localement et tous les arrangements pour faciliter le voyage seront également pris dans les localités. Pour ces motifs, les réfugiés doivent rester où ils se trouvent et, dans la mesure du possible, continuer leur emploi jusqu'au moment où ils recevront des instructions. En attendant, tout réfugié ne se trouvant pas encore en possession de son carnet d'identité est prié de se le procurer. ♦ Pour nos internés Le voyage de M. Yseux M. Victor Yseux, secrétaire général de l'Office central bellge pour prisonmiens de guerre, délégué du gouvernement belge en Hollande, vienlt d'être raippelé d'urgence au Havre pour y mettre le gouvernement belge au courant dés démarches qu'il a faites auprès des autorités Hollandaises eh vue d'améliorer Je. sort des nos soldats internés. L'absence de M. Ysaux ne sera que de quelques semaines; entretemps, les autorités hollandaises continueront à examiner les propositions qui leur onlt été formulées.♦ La guerre quand même Copenhague, 4 novembre.— Le Tageblatt dit que dimanche dernier eut lieu, à Berlin, une manifestation pour la continuation de la guerre, suivie d'une réunion au monument de Bismarck.. On. y adopta une résolution protestant contre l'acceptation d'une paix humiliante. Le Kaiser a donné l'ordre d'utiliser soixante de ses châteaux pour des hôpitaux et comme lieux de récréation pour les invalides. ♦ | L'Allemagne et les prisonniers civils belges Amsterdam, 5 novembre.— On rapporte de Berlin que le gouvernement allemand a donné l'ordre de relâcher tous les civils belges prisonniers en Allemagne.— Central News. ♦ Le sort des évacués français en Belgique occupée ' Un journal belge, publié en Hollande donne .sur le sort des malheureuses populations françaises évacuées par lie» Allemands l'es navrants détails que voici : Parmi eux, il y a aussi beaucoup de pauvres gens de Cambrai et de Douai, qui ont dû partir avec les Boches quand ceux-ci ont évacué cette région devant l'assaut victorieux des armées de Foch et qu'ils obligent maintenant à continuer plus loin encore leur douloureux exode. Le dénûment de tous ces malheureux est épouvantable. Ce sont presque tous des femmes, des petits enfants, des vieillards, dont les maris, las pères et les fils ont été déportés dans d'autres régions, où ils sont au travail forcé. Les malheureux n'ont naturellement rien pu emporter que quelques hardes, un peu de nourriture, de pauvres souvenirs de famille. Toutes les conditions sociales sont mélangées; on. se coudoie et on s'entr'aide fraternellement. Les femmes et les enfants des plus riches industriels se trouvent pêle-mêle avec les familles les plus modestes de leurs ouvriers ; leur misère esit lia même, elle les rapproch et! les réunit. Ces infortunés sont fraternellement reçus par les populations belges, elles-mêmes si éprouvées. Il!s sont logés dans les bâtiments scolaires, dans les couvents et chez tous ceux des habitants qui ont un peu de place à leur offrir à leur fover. Dans certaines communes, on a dû les abriter jusque dans les églises ; dans les environs de Charleroi, beaucoup couchent dans des usines, dont l'outillage a été enlevé par les Boches et qui, de ce fait, ne fonctionnent pas. Les verreries de l'Etoile, pour ne citer qu'un exemple, abritent quinze cents personnes. Des propriétaires de château ont libéralement offert l'hospitalité à de nombreuses familles, sans distinction de caste ou de rang, qui y trouvent des soins attentifs. La libération des Flandres Ce qui se passe en Belgique oeeupée Comment les Belges passèrent le Canal de Dérivation Ces derniers jours, il y eut des combats acharnés devant le canal de Schipdonck. Les Allemands étaient retranchés derrière des positions que les civils sont contraints de construire. Ces 'positions sont très fortes sur certains points, notamment près des ponts. Une compagnie de mitrailleuses occupait une ligne de 150 mètres. Devant un effort énergique des troupes belges et leurs succès au sud, les Allemands abandonnnèrent la ligne de Shipdonck, pour se replier derrière le canal de Gand à Terneuzen. Les Belges ne furent pas trompés par le stratagème des contre-attaques ennemies lancées au moment même où l'évacuation était commencée ; ils ne perdirent pas contact avec l'ennemi, malgré la défense acharnée de ses arrièregardes, soutenues par des mitrailleuses.Nous avançâmes le 3 novembre, notamment à l'ouest de Selzaete et dans la région du nord-ouest de Gand dont les tours sont en vue. Hansbeke, Landeghem, Nevelen, Laethem-Saint-Martin, Tronchiennes sont misérablement endommagés. L'ennemi fit sauter les tours des églises. Parmi les civils restés dans les caves, un grand nombre ont été empoisonnés par des gaz toxiques. Hansbeke seul compte 27 morts. D'autres civiil's qui s'étaient enfuis et qui reviennent maintenant que les villages sont libérés, pleurent devant les champs éventrés, les arbres coupés, les maisons ruinées, les meubles démolis par l'ennemi, accumulant les désastres car.s sa rage impuissante. Pendant ce temps, un régiment, musiquf-en tête, le drapeau déployé, faisait son entrée dans un village que les Allemands bombardaient encore. L'air martial et .impavide des hommes est une garantie de la victoire complète et prochaine. L'esprit des populations libérées M. Victor Errast, député suppléant' de Charleroi, qui a passé plusieurs jours parmi les populations libérées de lia Flandre, écrit : Quel esprit dans oette population ! C'est une haine que rien ne pourra assouvir, attestée par chaque mot. Ausi, malheur ï tous ceux qui ont eu des accointances avec l'ennemi ! Les activistes sont les premiers désignés à lia haine populaire. Plusieurs ont dû fuir, leur maison a été mise à sac. Et chacun tient à manifester son amour de la France ! C'est ainsi qu'au premier café où j'entte, m'exprimant en flamand, on me répond en français : "Mais pourquoi parlez-vous flamand? Parlez donc le français! Nous ne sommes pas des activistes, ici!" Partout on rétablit les inscriptions françaises et on vante l'héroïsme des "poilus"! Quant aux femmes qui eurent le cœur trop tendre vis-à-vis des Boches, quel mépris s'est appesanti sur elles ! On m'a montré une lis-te de nonante-et-une maisons mises à sac pour le motif qu'elles abritaient de celles-ci D'aucunes de ces dernières ont pu échapper à la colère populaire; d'autres 9e sont cachées, se terrent encore ; mais la plupart n'ont pu se soustraire à la marque de mépris populaire; leurs cheveux ont été coupés. Et les malheureuses vont par les chemins, le chef caché 90us un châle, tenues à l'écart, accablées sous le mépris public, telles les excommuniées de jadis. On me raconte qu'un soldat d'une localité balnéaire a coupé la gorge à sa femme, parce que sa famille avait été augmentée d'un enfant de Boche ! Ailleurs, on exige l'arrestation des traîtres. Un bourgmestre d'une petite localité et son fils qui se sont livrés au commerce des chevaux pour les Boches ont été arrêtés. Dans les moindres paroles, la haine nationale s'affirme impitoyable. "On a trop souffert pour oublier ! " me dit une femme. Et ce n'est pas seulement à Bruges que cet état d'esprit existe. A Thourout, où m'amène un auto, c'est la même chose. Là aussi, des chevelures sont tombées ; là aussi il y eut des fuites précipitées, le peuple tenant à procéder à l'épuration. Et autant que nos braves troupiers sont fêtés les soldats français, envers qui on témoigne l'admiration et l'intense sympathie que l'on garde à la grande nation. La frontière fermée C'est le 23 octobre, à 10 heures du matin, que la frontière hollando-belge a été fermée par des postes belges. Ils sont espacés de oent mètres, tandis que de nombreuses patrouilles à bicyclette longent la frontière. Ce sont des carabiniers et M faut voir comment l'a garooDbg?S ul\fi,ioe il faut voir combien ils sont contents de monter la garde à "leur" frontière. Bien des arrestations ont eu liea en Belgique et la consigne est sévère. Plus aucun passage de la Hollande en Belgique e: v'ce-versa. Nombre de Belges qui résidaient dans la Flandre irlandaise en sont victimes. Impatients d'aller voir leur maison, leur famille, ils sont entrés en Begique sans se munir des papiers nécessaires, qui, du reste, ne sont pas encore délivrés, e|t ne peuvent revenir. Une troupe de ces gens dut faire demi-tour à la frontière et retourner en Belgique. On a arrêté à Knocke six Allemands en civil. Les agents de chemin de fer belges résidant en Flandre zélandaise ont reçu ordre de se tenir prêts pour rentrer en Belgique au premier ordre. Une " rue Visart de Bocarmê à Bruges Le conseil communal de Bruges a décidé de donner à la rue principale de Bruges, la Steenstraat, le nom de rue Visart de Bocarmê.On sait que M. Visart de Bocarmé est le vieux bourgmestre de Bruges que les Allemands avaient démis de ses fonctions, mais qui a repris, dès la libération, son posta de premier magistrat. Pendant toute l'occupation, il a fermement et dignement défendu sa ville natale contre le triumvirat exécré du commandement Schroder, de l'amiral Buttl'ar et du commissaire de police Kaiser-grube.Les journaux Le Journal de Bruges, qui avait suspendu sa publication depuis octobre 1914, a reparu. Un nouveau journal, qui' porte u>i entête bilingue : Het Belgisch Land - Le Pays belge, est sorti de presse également. On dit que le Bien Public et le Vooruil, qui ont consenti à reparaître sous la censure boche et ont inséré nombre d'articles de la Presse-Centrale allemande sortent toujours de presse à Gand. Nous espérons bien qu'ils n'auront pas le culot de reparaître quand la ville sera libérée ! L'attente à Gand Il n'y a pas de réfugiés dans la région de Gand. Les habitants restent chez eux, même quand leur demeure se trouve en pleine ligne de feu. Les Allemands, les laissent complètement libres. Il ne faut même pas de passeport pour la zone des opérations militaires et les habitants ont la liberté de se retirer à tous moments. En attendant, la ville et l'es environs sont bondés de troupes. Dans la banlieue immédiate, à Ledeberg, à Gentbrugge, il v a, fau. te de place ailleurs, une dizaine de mille hommes qui sont cantonnés chez l'habitant. Les rues sont sans oesse parcourues par des autos militaires filant à toute vitesse. Plusieurs hôtels voisins de la gare du Sud ont été réquisionnés pour loger de nombreux officiers d'état-major. Le bruit court quie les Allemands ont miné les deux ponts sur la Lys, entre Tronchiennes ett Gand, le pont de Mariakerke, *ur le canal de Bruges, le pont du vicinal entre Belzeele et Vinderhaute, et celui du caral de Terneuze, près de Wondelgem. Il en serait de même des ponts de Geurenhoek ei de Kenkbrugge, par lesquels les armées alliées pourraient prendre Gand à revers. Tout cela serait prêt à sauter au premier signal, de façon à retarder l'avanoe victorieuse de nos troupes. Partout où il y a des évacués, la population les a accueillis avec une générosité magnifique, non seulement dans les écoles et les grands bâtiments, mais chez les particuliers. Les paysans ont nourri les premiers évacués de leurs propres provisions, en attendant l'intervention du Relief Les Allemands ont décidé que les habitants des villes qui ne veulent pas évacuer ne peuvent plus quitter leur maison après le dernier terme écoulé et des soldats allemands avec de^ agents de polioe belges veillent aux carrefours principaux pour empêcher que personne n'entre dans les rues avant l'arrivée des Alliés. Le prince Ruprecht à Bruxelles Le prince Ruprecht de Bavière, commandant le groupe, d'armées comprises entre l'Oise et la côte et domt le quartier général était établi à Gand, est maintenant à Bruxelles.Il a "réquisitionné" l'hôtel de Mme Bar-banson, coin de l'avenue Louise et de la rue De Facqz. Mme Barbanson, qui occupe l'immeuble, a eu quelques heures seulement pour le quitter : galanterie boche qui doit réjouir le cœur d'Antoinette de Luxembourg. A peine la nouvelle de l'arrivée prochaine du prince bavarois fut-elle connue en ville que des curieux se rassemblèrent devant î'hô- jVoir suite, 3e page, 3e colonne.)

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