La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 12 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/th8bg2jg83/
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The Newspaper for Belgriam LA METROPOLE IONE PENNY ffiONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT IONTÏNENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holboro 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25"» ANNEE SAMEDI 12 JANVIER 1918 No. 12 LA GRANDE GUERRE IAprès les déclarations des buts de guerre L'Allemagne dit " Non" L'attitude des Leninistes Il Suivant des renseignements dignes de [foi, l'armée allemande, après la population, serait mal nourrie, ce qui déterminerait les autorités militaires à tenter un ultime effort. Il ne faut pas se dissimuler cependant que, s'il y a encore d; [blé à Odessa, la paix bulgaro-russe avec la nomination d'un consul bulgare à [Odessa et la réouverture du Danube pour rait avoir pour objet de ravitailler l'Allemagne. Néanmoins, le fait qu'on menace du fouet les femmes italiennes qui ne travailleraient pas aux champs pour compte de l'Allemagne est un indice de la situation critique de l'Allemagne- C'es' pourquoi les officiers parlent à leurs hommes de la prochaine offensive comme devant être la dernière. Ce sera, disent-ils, fini avant la fin de l'été. L'atta-jue sera faite simultanément en divers secteurs. C'est sans doute, pour maintenir à la lauteur de l'effort le moral des popula-ions que la presse allemande ne publie }ue des traductions tronquées des distours récents de M. Lloyd George et de VI. Wilson. En dehors des organes socialistes indépendants, toute la presse in-pistirLctement prend de très haut les "prétentions" des Alliés. Les événements Be Russie, qui ont ravivé les appétits annexionnistes de l'Allemagne §ont évi- gemment pour beaucoup dans cet état d'esprit. On y croit fermement que si Jn ne peut réusisir la situation n'en sera as beaucoup aggravée. Dans ces conditions, les pan-germanistes mettent tout | en œuvre pour l'excitation des esprits. Ipis déclarent que la tension politique de tes derniers temps est finie en face de rl'arrogance des Alliés". Entre temps, la concentration des troupes et du matériel continue en Belgique et sur le Rhin et pour en assurer ■e secret, les frontières suisse et hollandaise sont fermées du côté allemand. ■ Toute oette ardeur belliqueuse sera fans doute quelque peu refroidie par les * déclarations de M. Baker, sous-secrétai-Be d'Etat américain pour la Guerre, qui a déclaré que l'armée américaine actuellement en France est une armée substan-Uelle prête au service et qu'une autre ■jrmée d'un million et demi d'hommes est actuellement à l'instruction en campagne ||u à l'étranger. E! Allemands qui ont volontiers taxé uff les déclarations américaines au (le l'aviation apprendront sans joie le 65 officiers et 1.120 hommes au vril 1917, le corps d'aviation amé-' est passé au 1er janvier dernier à officiers et 82.120 hommes. us ne devons pas oublier l'armée |B>lonaise en voie d'organisation en Fran-If' qui, s'il faut en croire un article de Victoire, compterait un effectif à peu Pps équivalent à celui de l'armée belge. ÈgLes Alliés continuent leurs raids dans les tranchées allemandes, opérations qui jOM pour but, comme on sait, de tâter ■adversaire et de rapporter surtout d'u-y|fes indications- Les Anglais ont réus- Ïrois raids au sud-est d'Ypres, rame-t des prisonniers. Même activité pour uême but dans les airs, dès que le Ps le permet. L'ennemi, bien entendit des efforts dans le même sens, échoué dans une tentative de raid est de la forêt dé Coucy. Italie, des reconnaissances ont ,ra-^»né des prisonniers et l'artillerie à l'est I la la Brenta. 1 ^V'(>s autorités allemandes ont décla ^Belles fusilleraient comme espions les [ ^Bateurs qui jetteraient des tracts ou des ^Jc'arnations dans leurs lignes. ( nouvelles des négociations de Brest , . contradictoires. 'Une dépêche de ep date du 10, dit qu'elles ont été ^®rises jeudi matin et qu'à cette séance ' ^■'élégation russe déclara qu'elle était a poursuivre les négociations à i Jfcst-Litovsk. '' EW n'y a pas encore de communiqué de ^fcenoe bolshevik, mais d'après le cor-■ respondant du Times à Pétrograde, télégraphiant le 9, Bronstein, dit Trotsky, ne se serait nullement montré aussi coulant que le bref communiqué allemand pourrait le faire supposer. Dans un discours d'une heure, il aurait déclaré qu'il ne venait pas à Brest comme représentant d'une nation vaincue et qu'il n'avait aucune intention de demander merci. Il agissait comme il l'avait fait auparavant, c'est-à-dire comme un vrai révolutionnaire. Nous demanderions, dit-il, une Russie libre et indépendante et des assurances pour l'avenir des grandes masses des travailleurs. "Si les impérialistes refusent de se rendre aux vœux des peuples libres, que les démocraties prolétariennes des puissances centrales fassent entendre (sic) un mot puissant. Elles ne souffriront pas que la jeune Russie soit effacée de la face du monde et réduite en esclavage par les impérialistes conquérants. Si cela ne réussissait pas, la démocratie russe luttera jusqu'au bout. Dans ce cas, ce ne serait pas la guerre dans les tranchées, mais un soulèvement du peuple tout entier et des barricades à chaque pas contre l'oppresseur." En conclusion, Bronstein demanda le transfert de la conférence à Stockholm. Après une suspension d'une heure, les Allemands déclarèrent qu'ils étaient prêts à reprendre les négociations. Au cours d'une conférence secrète des ministres bolsheviks et des "chefs" militaires tenue il y a quelques jours, Ze-derblum, dit Lénine, avait exprimé la crainte que les négociations échouent et qu'il était nécessaire de retarder la démobilisation, de prendre des mesures pour rétablir (?) sa capacité combattive et d'assurer la défense de Pétrograde. Il est difficile de voir jusqu'à quel point toutes ces nouvelles sont authentiques et si les maximalistes ne continuent pas à essayer de jeter de la poudre aux yeux. Dans l'état présent de la Russie, toutes les menaces de résistance armée ne tiendraient évidemment pas vingt-quatre heures devant la discipline allemande.On dit que les Bolsheviks convoqueront la Constituante le 18 janvier et que si elle n'approuve et ne confirme pas tous les décrets maximalistes, elle sera dissoute de ' force et remplacée par une Convention nationale. Le général Nivelle a été nommé commandant de l'armée française en Algérie.o—o Ceux qui fouettent les femmes Les Allemands en Italie L'Agence Reuter a reçu une copie complète de la proclamation officielle faite par le quartier général du gouvernement militaire allemand1 aux habitants des territoires italiens conquis. Elle dit : Des recherches seront faites dans les maisons pour y découvrir les armes et les munitions qui y seraient cachées. Tous les vivres qui se trouvent dans les maisons doivent être livrés. Tout citoyen doit obéir à notre règlement du travail. Tous les ouvriers, les femmes et les enfants de plus de 15 ans, sont obligés de travailler dans les champs tous les jours, y compris les dimanches, de 4 heures du matin à 8 heures du soir. Toute désobéissance sera punie comme suit : 1 • Les ouvriers paresseux séront accompagnés au travail et surveillés par des Allemands. Après la moisson, ils seront emprisonnés pendant six mois et un jour sur trois ils ne recevront que du pain et de l'eau. 2. Les femmes paresseuses seront forcées à travailler et subiront 6 mois de prison après la moisson. 3. Les enfants paresseux seront punis de coups. Le commandant se réserve le droit de punir les femmes paresseuses de 20 coups de fouet par jour. Le sort d'Henri Pirenne On écrit au Nieuwe Rotterdamsche Courant (29 décembre 1917) au sujet c M. Henri Pirenne, l'éminent professeur d'histoire à l'Université de Gand, déporté par les Allemands pour avoir refusé de prêter la main à la manœuvre séparatiste teutonne, imaginée dans l'espoir de diviser Flamands et Wallons : "Il vous paraîtra, sans doute, intéressant d'apprendre que mon maître, le professeur Pirenne, m'a écrit, il y a quelques jours, pour me faire savoir qu'il jouissait d'une bonne santé, qu'il s'appliquait à étudier la langue russe et que, pour se distraire de la préparation de son "Histoire économique générale", il s'était mis à étudier l'histoire russe des siècles du moyen-âge dans laquelle il a fait de très importantes découvertes, qu'il espère pouvoir publier "si je vis assez longtemps, ajoute-t-il cependant, pour voir la fin de la guerre et rentrer chez moi". "N'ayant, depuis longtemps, rien appris au sujet du professëur Pirenne, sa lettre me démontre que les conditions de sa captivité, dont vous avez jadis annoncé l'agravation, se sont de nouveau quelque peu adoucies." ——o—o M. Clemenceau au front belge M. Georges Clemenceau a manifesté l'intention de se rendre au grand quartier général belge dès que le permettra l'état des nombreuses affaires qui le retiennent à Paris. L'honorable président du Conseil désire y saluer, au nom du gouvernement qu'il préside avec tant d'autorité, le roi Albert et la reine Elisabeh. Politesses officielles Belgique et Chine A l'occasion du Nouvel-An, les- télégrammes suivants ont également été échangés entre Pékin et La Panne : A S. M. le Roi des Belges, La Panne. A l'occasion de la nouvelle année, je suis heureux d'exprimer à Votre M&jesté mes souhaits les plus sincères pour le bonheur de Votre auguste personne et pour celui de la Famille royale et de pouvoir assurer en même temps Votre Majesté de la sympathie toute particulière et de la vive admiration que le peuple chinois éprouve pour la nation belge qui conserve une foi inébranlable dans le triomphe final, en cette lutte commune pour la défense du droit et de la justice. (S.) FENG KUO CHANG, Président de la République chinoise-# * * S. E. Feng Kuo Chang, président de la République chinoise, Pékin. Très sensible aux bons vœux de Votre Excellence et aux sentiments de sympathie pour la Belgique qu'Elle m'exprime au nom de la nation chinoise, je La prie d'agréer, avec mes remerciements bien sincères, les souhaits très chaleureux que je forme pour Son bonheur personnel et pour la prospérité de la Chine. ALBERT. o—o- Les dentellières belges dans le Morbihan Initiative du Comité des réfugiés de Lorient F' Le Comité belge des réfugiés de Lorient (Morbihan) a pris, en faveur des quelque 200 dentellières belges du département, une intéressante initiative. Par l'intermédiaire de Mme la baronne Buf-fin, présidente du Comité dentellier bel-go-franco-américain à Paris, il procure des coussins aux dentellières qui en sont dépourvues. Les fuseaux ont. pu être achetés sur place. Le Comité cherche auprès des réfugiées des modèles qu'il passe éhsuite à ses protégées; d'autres fois, il met à leur disposition des cartons piqués à l'aiguille sur un modèle non communicable. Deux Belges, M. et Mme Lambotte, établis depuis longtemps à Lorient, ont cédé une partie de leur magasin pour l'exposition et la vente des ouvrages de leurs compatriotes. Il n'y a aucun intermédiaire entre l'acheteur et la dentellière. Le système a réussi : il a été vendu, en effet, pour plus de 30.000 francs de dentelles. M.Balfour et les buts de guerre LE CAS DE LA BELGIQUE M- Balfour, ministre des Affaires étrangères, a prononcé à son tour jeudi soir, au Usher Hall d'Edimbourg, sous les auspices du National War Aims Commit-tee, un grand discours sur les buts de guerre qui fait dignement écho aux importantes déclarations de M. Lloyd George et du président Wilson. Il insista particulièrement sur le contraste çntre les buts de guerre autocratiques de l'Allemagne et les objectifs démocratiques des Alliés. M. Balfour dit entre autres : Nous ne sommes jamais entrés dans cette guerre pour des objets égoïstes, nous n'y sommes pas restés pour des objets égoïstes, et nous n'allons pas combattre jusqu'au bout pour des fins égoïstes. Jusqu'ici je ne puis distinguer, 'd'après l'étude que j'ai été à même de faire de la déclaration allemande, que les Allemands ont même seulement commencé à comprendre l'horreur morale que leurs procédés ont installé même à l'étudiant le plus récalcitrant des méthodes allemandes et des buts allemands. Si je mentionne la Belgique, ce n'est pas que je veuille répéter de nouveau le récit d'horreur qui commença lorsque l'Allemagne envahit le pays qu'elle s'était engagée par traité à protéger, et qui s'est poursuivi sans 1 interruption jusqu'au moment même où je I vous parle, et qui continuera jusqu'à ce que l'Allemagne soit refoulée du territoire belge. Je ne vais donc pas répéter ce récit, mais je désire dire une chose au sujet de la Belgique, parce que je crois qu'elle est extraor-dinairement caractéristique des méthodes allemandes et de la moralité allemande. Vous savez que certaines personnes ont parlé au sujet de conditions de paix possibles. Qu'elle est l'une des conditions de paix au sujet desquelles les Allemands parlent et qu'ils repoussent sans hésitation et de façon absolue pour autant que cela les concerne? C'est la suggestion qu'ils feraient quelque chose pour reconstituer le pays qu'ils ont, contre toute moralité internationale, détruit de fond en comble ! Représentez-vous simplement par la pensée ce que l'Allemagne a fait à la Belgique et comment elle se propose de laisser la Belgique, si elle l'abandonne après la guerre. Comme vous le savez, il y a en Allemagne tout une école d'hommes d'Etat qui dit que ce serait une folie criminelle de la part de l'Allemagne d'abandonner la Belgique. L'amiral von Tirpitz, un des ministres qui jouissent de la confiance du Kaiser, chef jusqu'il y a peu de temps de l'Amirauté allemande, inventeur de la guerre sous-marine, est un homme d'autorité, représentant une large partie de l'opinion publique allemande. Si je m'en rappelle exactement, il a déclaré qu'il serait fatal pour l'Allemagne d'abandonner Anvers, d'abandonner la côte belge sur la mer du Nord,' et je pense que, dans une de ses crises les plus extravagantes, il indiqua même que si l'Allemagne tirait de cette guerre tout ce qu'elle devait en tirer, elle pourrait s'assurer non seulement d'Ostende et de Zeebrugge, mais aussi de Calais et de Boulogne. L'Allemagne a dépouillé la Belgique de ses matières premières, de tout son outillage. Si elle a gardé ses mines, c'est en vue de ses propres fins seulement, et si les troupes allemandes abandonnaient demain la Belgique elles y laisseraient une population misérable et mourant de faim ; or, malgré cela les Allemands croient apparemment qu'il est contraire à l'honneur de l'Allemagne de rien faire pour réparer le mal amer qu'ils ont infligé délibéremment quoique sans aucun scrupule. Ce n'est pas là un mal fait à la hâte par une soldatesque indisciplinée. Ce sont des blessures préméditées infligées à une nation innocente et qui ne faisait de mal à personne. La Belgique ne fit rien contre l'Allemagne. L'Allemagne était liée envers la Belgique par tous les traités de l'honneur. Ses obligations étaient reconnues par ses autorités les plus hautes. Et cependant toutes ces obligations, nous ne le savons que trop bien, furent, déchirées et jetées à tous les vents. L'excuse donnée est celle de la nécessité militaire-, excuse vide, vague et futile. Mais môme si on en reconnaissait la validité en manière d'argument, et seulement en manière d'argument, toute nation ayant une seule étincelle de sentiment généreux, consciente que les obligations internationales ont la moindre force, sachant qu'elle a brisé tous les liens de l'honneur, une telle nation ne dirait-elle pas : " Nous avons été forcés de le faire. Nous ne pûmes faire moins. Mais maintenant, que la nécessité immédiate et suprême a servi, nous ferons évidemment tout ce que nous pourrons pour réparer les maux et les malheurs que nous infligeâmes contrairement à ce que nous savions être la lettre de nos obligations et qui, nous le reconnaissons, ont fait le plus grand tort à des voisins innocents et pacifiques " (Applaudissements). Les Allemands, semble-t-il, ont un sens différent de l'honneur, un code tout à fait étranger d'obligation généreuse, et en fait et de vant le monde entier, on annonce que sa dignité serait outragée si on lui demandait de rien faire pour réparer les outrages cruels et sans frein que depuis trois ans elle a infligés sans interruption et sans remords sur ce peuple malheureux : M. Balfour a conclu comme suit : Les calamités de la guerre sont grandes. Il ne faut aucun effort d'imagination pour se les représenter, et aucune- science pour en dresser le catalogue; mais, croyez m'en, de quelque façon que vous puissiez les totaliser, et les estimer, à quelque prix que vous les calculiez, toutes les horreurs que peut produire la guerre n'atteignent pas pour un seul instant les maux que nous accableraient, nous, nos enfants, nos petits-enfants, et nos arrière petits-enfants, si cette guerre devait se terminer par une paix allemande ! (Applaudissements prolongés). o—o Le 1er janvier Réponse du Roi à M. Van Cleemputte Le Roi a envoyé le télégramme suivant à M. Van Cleemputte : Le télégramme que vous m'avez adressé comme doyen d'âge des membres de la Chambte des représentants qui se trouvent hors du pays envahi m'a vivement touché. Je vous remercie bien sincèrement, vous et vos collègues, de vos sentiments si loyalistes. A mon tour je forme des vœux ardents pour que l'année 1918 réalise nos espoirs patriotiques.ALBERT. * * * Réponse du Roi au comte Goblet d'Alviella Le roi a répondu comme suit au vice-président du Sénat : Mon cher Vice-président, La lettre que vous avez bien voulu m'adresser à l'occasion du renouvellement de l'année traduit en termes éloquents le patriotisme du Sénat et est l'écho, je me plais à l'espérer, de la constante fermeté et des fervents espoirs qui sont au cœur de tous les Belges. C'est dans le sentiment du devoir accompli que tous nous puisons la force de résister à l'épreuve. Tous aussi nous sentons davantage chaque jour la nécessité de rester fidèles à notre belle devise nationale. L'Union seule fait de la Belgique le rocher inébranlable que le flot envahisseur submerge, mais ne peut entamer.^ La Reine et moi vous remercions bien sincèrement des vœux que vous nous exprimez au nom de la haute assemblée et nous vous prions d'accepter les souhaits les plus chaleureux que de notre côté nous formons pour chacun de ses membres. Veuillez croire, mon cher Vice-président,aux sentiments invariables avec lesquels je suis votre affectionné. ALBERT. Les renforts allemands dans l'Ouest Les mouvements de troupes vers le front occidental se poursuivent avec une intensité redoublée; dans les provinces occupées, tout le trafic des voyageurs et des marchandises est interrompu; tous les wagons sont réquisitionnés pour le transport des troupes depuis le 15 décembre.Deux cents officiers du front russe arrivèrent à Gand au début d'octobre, c est-à-dire au début de l'anarchie russe; 15.000 hommes quittèrent Baronovichi le 20; 900 hommes de la 18e division de landwehr quittèrent le 16; 1.500 de la 3e et de la 4e landwehr le 20; 1.800 hommes de Mitau partirent le 23 pour la Flandre; à la fin d'octobre, *t'2 officiers et r.000 hommes de la 85e landwehr et d'autres unités quittèrent Vilna pour Gand et l'armée de Riga fournit 1.200 hommes. A partir de novembre, ces envois Furent accélérés. La 224e division envoya 50 hommes par compagnie et la 6e division envoya tous ses hommes aptes de la Galicie, recevant en échange des Alsaciens et des recrues de 1919. On évalue à 75.000 hommes les forces ainsi prélevées sur la Russie. ( «v La Métropole DEMANDE VENDEURS S adresser : Bureau du Journal S

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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