La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 11 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17tk0c/
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The Newspaper for Belgiaris LA MÉTROPOLE ONE PENNY j'hont : cinq centimes hollande: vijf cent iontinent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25"* ANNEE VENDREDI 11 JANVIER 1918 No. 11 LA GRANDE GUERRE Reprise des négociations de Brest-Litovsk Le démembrement de la Russie Le torpillage du navire-hôpital "Rewa" Un télégramme de Brest-Litovsk via Berlin dit qu'une "discussion préliminaire" a eu lieu mardi après-midi entre les chefs des délégations centrales et de la Russie. Von Kiihlmann, Czernin, Talaat Pacha et Braunstein, dit Trotsky, y assistaient. Après avoir discuté "diverses questions de procédure", la seance plé-nièrë fut remise à mercredi matin. Plus tard, une conférence fut tenue entre les représentants des Centraux et ceux de la "république ukrainienne". Un représentant du gouvernement allemand a déclaré lundi à la Commission centrale du Reichstag que là question économique ne serait pas traitée en détail à Brest-Litovsk, le fait ayant été réglé qu'il n'y aurait pas de guerre économique entre l'Allemagne et la Russie. Celle-ci est opposée au traité de commerce Caprivi de 1894, modifié par le traité supplémentaire du 1er mars 1906, qui n'expirait qu'en 1917 et fut dénoncé au début de la guerre. Les Russes tiennent que lorsqu'ils conclurent le traité de 1906, ils se trouvaient dans une position désavantageuse par suite de la guerre russo-japonaise et l'industrie comme l'agriculture russes ont toujours dénoncé son caractère oppressif. Les révolutionnaires russes n'en acceptent plus le renouvellement, mais ils sont prêts à négocier un nouveau traité. En attendant, Vorovsky, le délégué bolshevik à Stockholm, déclare qu'à la suite de négociations entre la Russie et la Suède, celle-ci a "obtenu" d'importantes quantités d'huiles lubrifiantes, de pétrole et, même peut-être, de céréales, si la récolte est bonne et qui seront évidemment réexportées en Allemagne. On se demande cependant, comment, dans l'état actuel des transports en Russie, ces consignements pourront jamais arriver à la frontière? D'autre part, les "commissaires" (ministres) bolsheviks à Rétrograde ont notifié au ministre de Perse dans cette ville que, conformément à l'armistice de Brest, les troupes russes seront retirées de Perse dès que le gouvernement ottoman signifie qu'il est prêt à prendre des dispositions similaires; ainsi se termineront "les actes de violence que le tsarisme et les gouvernements bourgeois de la Russie ont commis contre le peuple persan". On peut conclure de cette annonce que l'accord russo-britannique relatif aux sphères d'influence des deux pays en Russie est ainsi virtuellement rompu. La situation intérieure en Russie demeure très trouble. Jusqu'à présent, les groupes suivants ont déclaré leur autonomie : Finlande, Ukraine, Sibérie, Caucase, Turkestan, Don (Cosaques), Tartarie musulmane, Russie blanche et Kronstadt. Les Bolsheviks ne représentent donc plus que la Russie du Nord et l'ancien et puissant empire moscovite retour ne à la période moyenâgeuse dite" des a-panages", où il était morcelé en une infinité de petites principautés. On annonce comme prochaine l'autonomie de la Russie arctique avec Arkangel et peut-être des Samogèdes, des Kirghizes, des Kal-mouks et des Buriates. On considère com me très douteux dans l'état présent des choses que ces divers groupes puissent se constituer avant très longtemps en une république fédérale. Les négociations entre la Rada ukrainienne et les Bolsheviks se poursuivent. Le correspondant du Times dit que les Allemands, dirigés par le consul général Biermann, ont commencé leurs opérations commerciales, que des marchandises allemandes arrivent déjà en Russie, que l'Allemagne prendra probablement la tête dans le commerce russe et que les efforts anglais pour capturer le commerce allemand en Russie auront, craint-il, été faits • en vain. Les Allemands viennent de répondre à leur manière aux généreuses illusions du président Wilson, en torpillant sans avertissement, dans le canal de Bristol, un navire-hôpital, le Rewa, qui rentrait de Gibraltar avec 250 blessés à bord. Le crime fut commis à 11 heures du soir, dans la zone libre expressément déterminée par les Allemands et contre un navire portant toutes les marques et distinctions exigées par les Allemands. Les bateaux qui répondirent à l'appel du navire-hôpital furent assez heureux pour sauver tous les blessés, néanmoins les conditions dans lesquelles se fit le sauvetge, par cette nuit froide du 4 janvier, sont atroces : les hommes sachant marcher ayant été placés sur des radeaux constamment inondés par l'eau et les fiévreux couchés dans des barques. En août 1917, en réponse à la note du Pape, le président Wilson disait qu'on ne pouvait ajouter foi à la parole allemande. Hier, il exprimait le vœu de voir l'accord entre nations se réaliser. Comment cela serait-il possible avec une Allemagne qui toujours exploiterait la con-lance des autres et les "torpillerait" sans avertissement ? Les Anglais ont eu à rejeter de deux points de leurs lignes au nord d'Ypres l'ennemi qui y était entré au point du jour. Du côté français, le succès du raid au saillant de Saint-Mihiel est confirmé : 178 prisonniers ont été faits par les Algériens et la légion étrangère et le nombre d'ennemis tués est considérable. Les Français pénétrèrent jusque dans la deuxième ligne allemande y détruisant tout. Les Arabes ont de nouveau attaqué le railway du Hedjaz au nord de Maan (160 kilomètres au S.E. de Jérusalem) et ont réussi à repousser les Turcs. Au Portugal, suivant les dépêches publiées par les jounaux londoniens, les républicains seraient écartés du pouvoir. Cela n'est pas dit nettement, mais cela semble ressortir implicitement. Le roi Manoël aurait abdiqué ainsi que nc^us l'avons annoncé hier. Quoi qu'il en soit, .l'armée a été victorieuse des marins, qui appuyaient les démocrates. Le oalme est rétabli à Lisbonne. Les statistiques des pertes sous-marines de la semaine dernière accuse de nouveau dix-huit navires de plus de 1.600 tonnes et trois de moindre tonnage. On annonce que des mesures sont prises aux Etats-Unis pour envoyer de grandes quantités de vivres en Angleterre et en France, aussi vite que possible. En Australie, M. Hughes constitue le nouveau ministère, On parle de constituer un état-major général naval britannique. v o—1>—— • La culture des terres derrière le front britannique Le gouvernement britannique aurait l'intention, après entente avec le gouvernement français, d'assurer le labourage des terres arables qui se trouvent en arrière des lignes anglaises en France. Ce travail serait exécuté par des soldats britanniques. ri—<> — A Francfort, les agents de police sont désormais escortés de soldats. La question de l'Escaut Un article du "Standaard" Le germanophile et belgophobe Standaard du Dr. Kuyper (La Haye, 3 décembre) consacre à la question de l'Escaut un article dont il est intéressant de prendre note à titre documentaire. Notre politique d'autrefois en ce qui concerne l'Escaut n'a pas été exempte du reproche de coupable égoïsme. Nous avions en vue, non seulement la sécurité de notre côte, mais pertinemment aussi, d'empêcher Anvers de nous faire la concurrence.Même le petit Middelbourg florissait, cependant que l'herbe poussait dans les rues à Anvers. Un terme a été mis à cette situation et Anvers a rattrapé le préjudice subi. D'ici peu, lors de la conclusion de la paix, une action à laquelle les neutres seront finalement conviés à prendre partie et à laquelle notre gouvernement ne se soustraira pas, il se poùrrait très bien que la question de l'Escaut soit remise à l'ordre du jour. Si l'on pouvait démontrer que par les dispositions actuellement en vigueur la prospérité d'Anvers en tant que cité commerciale est entravée, on pourrait certainement prendre en considération une question qui assurerait l'affranchissement d'Anvers. Mais, jamais en aucun cas, la navigation sur l'Escaut ne peut être mise en cause. L'embouchure de l'Escaut est nôtre et tout ce qui touche aux dispositions militaires concernant l'Escaut doit, de ce fait, rester à nous d'une façon intangible et sans aucune restriction. ' En aucune façon, il ne peut être permis à quelque puissance que ce soit d'exercer un droit militaire quelconque sur l'Escaut, pour autant que celui-ci se trouve sur notre territoire et ce aussi bien sur* la rive gauche que sur la rive droite. Aucune compensation de quelque nature qu'elle soit, ne pourrait jamais, ne fût-ce qu'un seul instant, nous faire prendre pareille projet en considération. De la frontière de la Belgique jusqu'à la mer, l'Escaut est un cours d'eau qui fait partie de notre territoire néerlandais. Et c'est pourquoi il faudra que les nouvelles fortifications qui ont débuté par le fort sur l'île de Walcheren, soient poussées successivement jusqu'au point le plus extrême de la frontière. Nous dédions cet article aux amis de la "liberté des mers" en temps de'paix comme en temps de guerre et aux amateurs de la "ligue des nations". o—o Les neutres ravitailleurs Amsterdam, 5 janvier.— On annonce dans les milieux politiques que le député Collyn a manifesté l'intention de demander au gouvernement des explications formelles sur la nouvelle exportation de cinq mille chevaux qui vient d'être autorisée des Pays-Bas pour l'Allemagne- Cette exportation donne lieu, en ce moment, à de sérieuses protestations, non seulement dans les cercles parlementaires, mais aussi dans l'opinion publique. — Radio. o—o Les prisonniers belges L'accord belgo-allemand On sait qu'un accord conclu entre la Belgique et l'Allemagne, au sujet de la libération de certaines catégories d'internés civils, a reçu un commencement d'exécution.L'organe teutonisé Le Bruxellois signale, d'après la Norddeutsche Allgemei-ne Zeitung que "les civils faits prisonniers en Belgique par l'armée belge et internés ensuite en France, ont tous été ré-Tiis en liberté et sont arrivés en Suisse." Des civils allemands de l'Afrique équa-:oriale allemande, conquise par les trouves belges et alliées, pas un mot. Sans loute les envahisseurs veulent cacher eur échecs aux Belges, mais c'est là une éticence qui paraît bien inutile puisque, au début de 1917, déjà, le vaillant orga-îe clandestin La Libre Belgique, publiait, ■n fac-similé, un timbre du Congo belge ivec la surcharge: "Afrique orientale al-emande. Occupation belge". ——o—o < S La Métropole DEMANDE VENDEURS S'adresser: Bureau du Journal I Les catholiques italiens et la guerre Ua discours du comte délia Torre Rome, 4 janvier.— Le comte Délia Torre, président de l'Union populaire catholique, a prononcé hier soir un important discours pour exposer l'attitude des catholiques italiens. Après avoir protesté contre les attaques dont les catholiques ont été l'objet, le comte Délia Torre a affirmé qu'aussitôt après l'entrée en guerre de l'Italie, toute divergence avait cessé parmi les catholiques qui comprenaient que la nation venait d'engager une partie d'où dépendait sa vie. L'orateur s'est plaint ensuite de l'usage fait en Italie de l'expression "inter-ventiste", qui, même après l'intervention de l'Italie dans la guerre, continua à désigner les fractions qui avaient voulu la guerre : Les catholiques, a dit le comte Dfella Torre, estimaient qu'il ne fallait pas songer à perpétuer le souvenir des divergences d'opinion qui avaient précédé l'entrée en guerre de l'Italie, mais au contraire st'adresser en toute sincérité au peuple entier pour lui prouver que la guerre dont son existence était l'enjeu ne tendait pas vers des objectifs impérialistes, mais visait uniquement les garanties d'une paix juste et durable. Or, l'attitude des catholiques s'est inspirée de cette compréhension des buts de guerre. Le comte Délia Torre, parlant de l'appel adressé par le Pape aux belligérants, a fait observer 'que les empires centraux avaient accru la confiance de leurs peu-, pies en acceptant les bases des propositions pontificales : Nous pensons, a-t-il déclaré, qu'une réponse directe de l'Entente aurait eu la plus grande efficacité pour les Alliés, car elle aurait pu réclamer l'adhésion des puissances centrales aux propositions émises par le Pape pour le règlement des questions territoriales en Italie, en Autriche, en France et en Allemagne. Dès lors, aucune tergiversation n'eût été possible, car si l'ennemi avait éludé cette invitation catégorique, l'illusion qu'il veut la paix ne se serait pas maintenue longtemps.L'orateur, après avoir revendiqué le droit des catholiques à exprimer cette manière de voir, a accusé les autres partis d'avoir méconnu toutes les manifestations de l'action patriotique des catholiques qui aspirent à une paix basée sur des accords garantissant le rétablissement du droit violé, la solution de toutes les questions territoriales et la réalisation des aspirations nationales. Il a essayé de démontrer que dans toutes les sphères de leur action, les catholiques se sont appliqués à s'inspirer de ces principes et il a conclu ainsi : Nos ennemis ne doivent nullement espérer qu'une partie du peuple italien, que les catholiques organisés dans leur Union populaire, puissent avoir la moindre incertitude sur les devoirs qui leur incombent, à l'heure où le chef de l'Etat a lancé au pays son ardent appel à la résistance. Nous savons que la cause de la patrie est notre cause et que l'une et l'autre sont indivisibles.— Radio. o—o Le moral boche est en baisse Un combattant ennemi, capturé les jours derniers, fournit quelques renseignements sur le " moral allemand ". Ce prisonnier, instituteur dans la vie civile est en campagne depuis 1914. Il prétend que la perspective d'une paix prochaine avec la Russie et les victoires d'Italie auraient remonté le moral des troupes allemandes. Néanmoins, les soldats d'aujourd'hui font un contraste très défavorable avec ceux de 1915, et le prisonnier a peu confiance dans la classe 1918. La diminution de valeur des jeunes officiers, est très notable, et, dans la majorité des cas, les hommes n'ont pas confiance en eux. Pendant la bataille des Flandres, son commandant de compagnie est tombé malade dès l'entrée en secteur, s'est retiré à Roulers et n'a rejoint sa compagnie que lorsque le régiment a été dirigé sur son secteur actuel. La qualité médiocre des jeunes officiers aurait le plus mauvais effet, si, en pratique, on n'avait pas entraîné les groupes à agir indépendamment sous la direction de leurs sous-officiers. Les rations de vivres aux armées sont maintenant suffisantes en quantité. o—o - Un Caproni géant pouvant transporter 2-| passagers a fait une chute aux Etats-Unis ; le pilote et les 15 passagers qui vovagaient avec lui ont-été sauvés par un brusque redressement à vingt mètres du sol. Un Comité du travail à domicile Le Comité du travail à domicile vient de se constituer sous la présidence d'honneur de Mme la baronne Moncheur, et sous la direction effecti've de Mmes Ed. Carton de Wiart et L. de Brouckère et de M. V. Vanderborght. Un grand nombre de personnalités belges et anglaises ont bien voulu apporter à l'œuvre le concours de leur nom et de leur autorité. Le but du comité nouvellement créé est de procurer aux femmes de nos réfugiés et de nos soldats au front qui ne peuvent travailler dans les usines à raison de leurs charges de famille, le moyen de gagner leur vie tout en veillant aux soins de leur ménage.» Le comité a entrepris la confection des chemises pour les armées. Les contrats qu'il a déjà passés lui permettent de garantir à ses ouvrières un travail permanent et bien rémunéré. Le siège central est établi 15, Grosve-nor Crescent, W., où un atelier de coupe et un atelier d'apprentissage muni de machines à coudre ont été installés. Les ouvrières qui désirent travailler pour le Comité sont reçues chaque jour dans la matinée à partir de 10 heures au siège central. Avant de pouvoir emporter des chemises à confectionner, elles doivent prouver une capacité suffisante en faisant une pièce d'essai. Si cet essai est satisfaisant, elles reçoivent immédiatement de la besogne pour huit jours de travail; si l'essai n'est pas satisfaisant, des maîtresses d'ouvrage mettent les candidates au courant en quelques leçons. Le travail a été simplifié le plus possible afin de pouvoir admettre des femmes n'ayant que peu de pratique de la couture- C'est ainsi que le comité se charge de la coupe des chemises et de la confection des boutonnières de telle sorte qu'il ne reste plus à l'ouvrière qu'à faire l'assemblage des pièces. Le Comité a traité avec une des premières maisons vendant des machines à coudre pour louer celles-ci aux ouvrières avec faculté d'achat dans des conditions particulièrement avantageuses; le Comité facilitera en outre l'acquisition des machines par l'octroi de subsides afin qu'un grand nombre - de nos Belges puissent rentrer au pays avec un très utile instrument de travail. L'expérience a montré qu'avec les prix payés pour la confection des chemises, une ouvrière d'habileté courante pouvait aisément gagner 25 à 30 shillings par semaine.Les demandes de travail, qui, depuis l'ouverture du siège central, 15, Grosve-nor Crescent arrivent de jour en jour en augmentant font ressortir à toute évidence combien l'initiative prise par le Comité du travail à domicile est appréciée par nos réfugiées qui sont heureuses de pouvoir enfin gagner par ce moyen de quoi vivre et se passer de la charité, o—o Les effectifs de l'ennemi On peut estimer que l'Allemagne possède comme effectifs cina millions d'hommes de l'armée active, y compris les réserves stratégiques, un million 500.000 hommes de land-sturm et 600.000 jeunes hommes et blessés qui sont guéris. La réserve annuelle peut être estimée de 500.000 à 700.000 hommes. Si l'on y ajoute les hommes de 55 ans, cela peut faire 500.000 hommes de plus. Les pertes allemandes peuvent etre évaluées à 4 millions 500.000 hommes.L'Autriche dispose d'un effectif de 2 millions 750.000 hommes. Ses pertes sont évaluées au moins à 3 millions 500.000 hommes. "Rue Victoire-Américaine" Les " Sammies ", qui débarquent à Bordeaux, ont une première surprise agréable : celle de voir, à l'angle d'une grande rue, dans le plus beau quartier de la ville, les plaques municipales de fonte émaLIIée bleue portant ces mots : " Rue Victoire-Américaine ". Cela les intrigue beaucoup, et la chose est curieuse, en effet, 11 y a quelque soixante-dix ans de cela, mourait à Bordeaux une Américaine veuve que s'y était retirée et, avant pris en affection — ce qui se comprend — la belle cité girondine, lui légua toute sa fortune qui était fort importante et sert encore à alimenter plusieurs œuvres fort utiles. Cette généreuse bienfaitrice s'appelait " América et son prénom était celui de " Victoria La municipalité de l'époque, pour marquer sa reconnaissance, donna, en le francisant, son nom à une rue nouvellement percée, et de là vient la " rue Victoire-Américaine

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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