LA MÉTROPOLE ONE PENNY «roht: cinq centimes hollande : vijf cent continent : dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Stranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 th. Buvez le THÉ LIPTOK Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dan* tout le Royaume-Uni. g3«B ANNEE SAMEDI 9 DECEMBRE 1916 No. 343 LA GRANDE GUERRE f,A NOUVELLE LIGNE ROUMAINE BLOCUS DE LA COTE GRECQUE M. Lloyd George premier ministre I CoMrmant la nouvelle allemande de I c|Jte de Bucarest un communiqué de ^Erade dit que " Bucarest a été B|ée par les troupes russes et rou-Enes Le communiqué officiel de Pé-Kde disait: En Valach'ie les Rou-■f la pression de l'ennemi se Bietirés vers l'est, tenant l'ennemi Hiec par des actions d'arrière-gar-I tticarest a été évacuée par les trou-^Kumaines mercredi midi. En vue ^■retraite des troupes roumaines nos Eements se sont également retirés ■Lit l'aile gauche de l'armée rou-ïint au sud de Bucarest. Kelbn le bulletin officiel de Berlin ^Lest, la dernière victime de la ■tijue de l'Entente, Ploesti, Sinaia Mjnpina, sont entre nos mains Kj armée allemande dit avoir captu- ■ officiers et 9.100 hommes. Les ■râlions continuent. Ere la perte de la forteresse de Bu-Eiet des villes les plus importantes, Km autre communiqué du grand-jarter général allemand, le 6 décem-ïi coûté à l'armée roumaine toute fc division qui,forcée à un engagement Hft!uta, fut obligée de capituler avec ^piille hommes et 26 canons. Ht la chute même de Bucarest, on Bend de source allemande que mar-■matin vers 10 heures et demie le canin Lange, de l'état-major, fut en-B au commandant de Bucarest en Bpcntaire avec une lettre du feld-Bjhal von Mackensen, demandant la ■ion de la forteresse. Une seconde irefnotifia au commandant qu'on ou-|ait le feu sur la forteresse si le par-■taire ne rentrait pas endéans ^ les ■quatre heures. Le commandant re- ■ 4'accepter la lettre de von Macken-■sotis le prétexte que Bucarest n'était ■ni forteresse mais une ville ouver-■qu'il n'y avait pas de forts armés Ml troupes pour leur défense. Au H de la matinée de mercredi un Bide cavalerie prit possession d'un ■du côté nord et bientôt toute la Bps forts fut occupée. L'infanterie Bine opposa une certaine résistance M front du nord, mais bientôt des Bis de l'armée du Danube envahi- ■ foute la position fortifiée. Bpaseite du Rhin et de la West-B commentant la chute de Bucarest ■butin éventuel, met le peuple alle- ■ en garde contre les espoirs exa- ■ 'es Roumains ayant brûlé tous Bj'ages sur leur passage. Mais il Ht: Nous sommes cependant en po-Hlpour approvisionner nos armées ■Nans ce pays à l'aide des appro-^Pements roumains et sous l'admi-BPon allemande la Valachie devien- ■ 'elgrenier de l'Allemagne aussi long-■jque la guerre fera rage. BNme journal est d'avis qu'en dé-B la chute de Bucarest la guerre PI encore longtemps. Le remanie-■^'nistériel en Russie et les modi-B1^ qui se préparent en Angleterre, HN?nifient probablement tous deux ■Nre du parti qui veut la guerre ^Pteau. Nous tenons à ce qu'il soit ■fowpris que la guerre ne fait ■Rocher de son point culminant Hutij de Bucarest n'est qu'une éta-■r 'a route de la victoire finale. ■ Roumanie sera écrasée, !'of-B 'lu général Sarrail à Monastir B Plus interrompre les communi- ■ entre Berlin et Stamboul. L'heu-■Igeneral Sarrail sonnera aussi. à la position de l'armée rou-B organe allemand croit qu'elle se sur des positions derrière le dé-lablonitza où elle continuera la M. Marcel Hutin, de l'Echo croit que les Roumains se re-sur la ligne de Buzeu, après ^P^'on de la vallée de Prahova. La de la ligne de la Sereth a été ■^ent renforcée. Aussi longtemps •^Jnriemi par des attaques de flanc '^JPable de surmonter la puissante ■Ce de l'aile gauche russe, Mac kensen ne peut espérer de faire une rapide avance dans la direction de Moldavie. S'il a vraiment l'intention d'en faire ainsi il se propose d'essayer de porter la guerre plus loin dans la région de Braïla et de lk envahir la Bessarabie et ainsi d'atteindre Reni. Une manœuvre de cette nature rencontrerait de nombreuses et de grosses difficultés. J'ai l'impression, ainsi termine M. Hutin, qu'il se retranchera aussitôt qu'il atteindra la ligne de Buzeu de façon à pouvoir diriger ses efforts ailleurs.Dans les Carpathes les opérations sont arrêtées par le brouillard; dans la Dobrudja il y a eu des engagements entre des patrouilles et des duels d'artillerie. Sur le Danube, près de Turtukai, il y a eu des engagements d'infanterie et d'artillerie. Près de Silistria il y a eu une canonnade. Sur le front de l'ouest les Allemands prétendent avoir occupé le sommet de la crête 304, au sud-est de Malancourt, et avoir fait une avance dans les lignes françaises du Mort-Homme. A part des combats d'artillerie les communiqués français et britannique n'annoncent aucune modification. A la suite de l'attitude du gouvernement grec et des atrocités qui ont eu lieu à Athènes les gouvernements de l'Entente ont officiellement déclaré le blocus des côtes grecques à partir de hier matin à huit heures. Les navires appartenant aux puissances alliées pourront quitter ces ports grecs jusque 8 heures dimanche matin. En Grande-Bretagne M. Lloyd George a accepté le mandat de premier ministre et de Premier Lord du Trésor. La constitution du ministère n'est pas encore terminée. M. Asquith a décliné l'offre royale de devenir " pair " d'Angleterre et le ruban de l'ordre de la Jarretière. L'affaire de Prelle de la Nieppe On se rappelle qu'à la fin de 1915 les sieurs Mahieu, Masui et Vanden Plas et en janvier le sieur de Prelle de la Nieppe furent arrêtés en France sous l'inculpation de fraude, extorsion et escroquerie dans la vente de fournitures pour l'armée belge. Une instruction très longue et très minutieuse fut ouverte; le dossier comporte actuellement 11 à 12.000 pièces. En mars 1916 les défenseurs des inculpés se virent refuser par l'auditeur militaire belge, M. Verbaert, une demande en liberté provisoire. Celle-ci fut transmise au conseil de guerre belge à Calais qui s'en est occupé le 20 novembre dernier. Mes Vandenbosch de Roulers, pour !e sieur de Prelle, et Me Lebeau, secrétaire de Me Labori, pour les sieurs Mahieu, Masui et Vanden Plas, ont défendu les intérêts de leurs clients. Le conseil de guerre belge de Calais a rejeté la demande de mise en liberté provisoire. Les défenseurs des inculpés ont immédiatement interjeté appel de ce jugement.On espère que l'affaire pourra venir dans le courant de janvier 1917 devant le conseil de guerre belge de Calais. Me Alexandre Millerand, avocat à Paris, ancien ministre de la Guerre en France, se portera partie civile pour l'Etat belge. Le franc vaut plus cher que le mark On écrit de Genève que le change sur l'Allemagne est tombé encore de i fr. 25 par 100 marks. Il s'ensuit que les 100 marks valent actuellement en Suisse 84 fr. 50, tandis que 100 francs français valent 88 fr. 3.5 Avant la guerre, les 100 marks valaient en Suisse 125 francs. Le "Relief" et les déportations Une note officieuse publiée jeudi à Londres dit : Au sujet de la Déclaration des Alliés concernant la situation en Belgique publiée mardi par le Foreign Office, le Comité national de secours en Belgique, en réponse à une demande de renseignements, a été officiellement informé qu'il a la pleine autorisation pour poursuivre ses appels au profit des Belges en Belgique. Son attention a été attirée sur la phrase suivante de la Déclaration : Les Alliés n'ont pas l'intention de modifier leur politique ou de déserter la population opprimée de Belgique à ce moment si critique de la guerre, et on lui a fait remarquer que les mêmes raisons qui ont conduit à l'insertion de ces mots dans la Déclaration rendent indésirable, du point de vue des gouvernements alliés, qu'il y ait aucune apparence de diminution dans la sympathie pratique accordée par la population de la Grande-Bretagne à ses alliés (?) en Belgique. Le Comité national, comme ci-devant, ne transférera de fonds en Belgique qu'avec l'autorisation du gouvernement de Sa Majesté.Les profiteurs La plupart des pays neutres s'enrichissent démesurément sur le dos des belligérants. D'après des statistiques dignes de foi, le petit Danemark aurait gagné jusqu'ici plus d'un milliard à la guerre. En Hollande, les profits ne sont pas moindres. Les compagnies de navigation distribuent des dividendes insensés, la contrebande met son homme sur le velours en six mois... si tout va bien, le luxe coule à pleins bords, La Haye et Scheveningue n'ont jamais été plus gais et plus laids. La vanité des nouveaux riches, des O.W. (Oorlog-W inners) comme on les appelle là-bas, dépasse toutes les bornes. Leur grand dada c'est évidemment de se faire passer pour des membres de la ploutocratie assise. Mais le numéro élevé de leur auto — et ils en ont tous une ! — révèle la date récente et l'origine de leur fortune. Alors, savez-vous ce qu'ils ont imaginé? Ils achètent à prix d'or la licence de l'un ou l'autre automobiliste spéculateur qui porte un bas numéro. La chose est tellement... courante que le Nieuwe Rotterdamsche Courant du 14 novembre renfermait rien moins que treize annonces offrant en vente de telles licences ! L'affaire fait naturellement la risée générale et, pour emb...nuyer les O.W., l'Automobile Club s'adressera incessamment aux commissaires de la Reine dans les diverses provinces pour arriver à empêcher le trafic des licences. Un des effets les plus caractéristiques de la prospérité hollandaise s'affirme dans une motion que six membres des Etats provinciaux de la Hollande septentrionale viennent d'introduire. Ils proposent que l'indemnité annuelle des membres des Etats députés soit portée de 2.500 à 3.500 florins à partir du 1er janvier 1917. Evidemment !... Von Bissing fils La mentalité qui règne en ce moment dans certains cercles scientifiques allemands est admirablement illustrée par une des dernières élections de l'Académie des sciences de Munich. Cette académie vient de nommer membre de sa classe de philosophie-philologie le professeur de l'Université de Munich Dr. F. W. von Bissing. La spécialité de ce professeur est l'égypto-logie et il n'y avait déployé jusqu'à présent qu'une honnête médiocrité qui ne l'aurait jamais mis sur le rang des célébrités incontestables faisant partie de l'Académie de Munich, une des plus renommées de l'Ancien Monde. Mais von Bissing fils a un papa qu'on appelle dans l'intimité " der Kluge Moritz " et qui a réussi à faire parler de lui depuis qu'il est gouverneur général de la Belgique occupée. Le médiocre égyptologue s'en est très habilement rendu compte ; grâce à son " paternel il s'est mis à s'occuper à son tour des questions belges et surtout flamandes, et il a fini par réussir également à voir imprimer son nom dans toutes les Zeitungen. D'où sa nomination. Nous n'en félicitons pas l'Académie de Munich... — Le Schweizerische Telegrapheninfor-mationbiiro de Zurich — ouf ! — apprend de Rome qu'une personne appartenant à l'entourage immédiat du général Joffre aurait déclaré que l'état-major général français compte qu'il lui faudra encore quinze mois pour enfoncer le front allemand de l'ouest. Cela nous mènerait donc au début de 1918.... Pour les enfants de Belgique Une lettre du Pape au cardinal Gibbons Le cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, a remis mardi passé au comité central de la Commission de ravitaillement en Belgique, dont M. Hoover est le président, la lettre suivante qu'il a reçue du Pape. A Son Eminenee le très illustre James, cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, Eminentissime Cardinal, La profonde compassion d'un père pèse à nouveau sur notre cœur à la lecture d'une importante lettre qui nous a été envoyée récemment par le distingué président de l'excellente Commission de ravitaillement en Belgique, écrite dans une hâte-, évidente et montrant cependant la preuve de la réalité la plus terrible, concernant la situation pitoyable de nombreux enfants belges, qui durant deux malheureuses années ont souffert du manque de cette nourriture adéquate nécessaire pour soutenir la tendre existence de l'enfance qui s'ouvre à la vie. Dans les termes les plus émouvants le président a décrit: comment tant de familles désolées, après avoir donné et fait tout ce qui était humainement possible, se trouvent maintenant sans avoir de quoi apaiser la faim de leurs petits. Il nous a fait voir, comme s'ils passaient devant mes propres yeux, voilés de larmes, la longue file, augmentant toujours, d'enfants belges, attendant leur ration journalière de pain; de malheureux petits dont les corps, amaigris par le manque de nourriture adéquate, portent souvent la trace de quelque maladie pernicieuse causée par la difficulté de se procurer la nourriture dont les enfants de leur âge ont besoin. Dans sa lettre le président nous a dit comment, en vue d'éviter tant de maladies, son comité, avec la meilleure volonté du monde et ne s'arrêtant à aucun sacrifice, a organisé la distribution aux enfants d'un repas supplémentaire par jour. Le président ajoute avec regret, cependant, que par suite des moyens insuffisants la Commission s'est trouvée incapable de préparer et de livrer ces vivres supplémentaires à tous les bébés qui en ont besoin. En ces circonstances le digne président a tourné sa pensée et son cœur vers les millions d'enfants de votre heureuse et noble Amérique qui, dans l'abondance dont ils sont entourés actuellement et en admettant qu'on puisse leur donner une idée exacte de la condition pitoyable et malheureuse de leurs petits semblables de Belgique — plus spécialement si une parole d'appel et d'encouragement de notre part pouvait les atteindre — n'hésiteraient pas un moment à coopérer de tout cœur, en conformité avec un plan bien organisé, et à venir promptement en aide à ces enfants belges indigents. En vue de cette situation nous avons trouvé l'œuvre indiquée si humanitaire et si sainte, qu'en prompte conformité avec l'appel adressé à nous par ceux qui dirigent l'œuvre de la commission nous avons décidé de l'approuver et de la recommander comme nous le faisons par la présente à vous, Illustre Cardinal, et par vous aux membres illustres de ce vénérable épiscopat, au clergé et à toutes autres personnes, mais particulièrement à ces enfants d'Amérique sur lesquels repose tout notre espoir de succès pour le plan imaginé par cette institution bienfaisante. Nous ne doutons pas, non plus, en vérité, que les enfants heureux d'Amérique sans distinction de foi ou de classes, ne rivalisent entre eux dans leur innocente fierté pour pouvoir tendre à leurs petits frères et sœurs de la nation belge une main secourable, à l'approche d'un nouvel hiver, dont on dit qu'il sera plus rigoureux et pénible que les deux années précédentes et leur offrir cette charité qui ne connaît pas de distance.Les paroles du divin Rédempteur : " Ce que vous aurez fait au moindre des miens, mes frères, c'est à Moi que vous l'aurez fait " (Matthieu, XXV, 40), rappelées avec tant d'à-propos en ces circonstances, sont une promesse certaine du plaisir et de la récompense cé leste, tandis que nous sentons, en cette période de carnage fratricide atroce, combien grande, même aux yeux du monde, est la noblesse montrée par des peuples de pays plus fortunés qui posent des actes si vrais et si charitables dans le but de mettre un peu de baume sur les blessures de ceux moins fortunés.Dans la pleine confiance que Votre Emmenée, efficacement aidée par tous, suivant leurs moyens et leur force, fera autant qu'il est en son pouvoir pour favoriser cette initiative et comme preuve du tendre intérêt que nous éprouvons pour la bonne réussite de cette entreprise humanitaire nous vous envoyons ci-inclus notre contribution de 10.000 lires, lequel don, s'il est inadéquat pour les besoins du moment et semble léger en soi, n'est pas tel cependant quand on considère la condition du Siège Apostolique en ce moment malheureux. En conclusion : Comme nous sommes particulièrement heureux de représenter sur cette terre Jésus qui était l'ami divin des petits enfants, nous invoquons de tout notre cœur sur tous ceux qui aideront et soutiendront cette noble et délicate entreprise, l'abondance de bénédictions et de récompenses célestes qui sont contenues dans la bénédiction apostolique qu'avec une affection très spéciale nous vous accordons, Illustre Cardinal, ainsi qu'à tous vos collègues dans le Sacré Collège, aux évêques, au clergé et à tous les fidèles des Etats-Unis. Au Vatican, 29 octobre 1916. L'Allemagne et la Hollande Concentration de troupes T Le Nieuwe Rotterdamsche Courant peu suspect de germanophobie, signale que d'après des bruits qui courent le long de la frontière orientale hollandaise, de gros effectifs seraient concentrés dans la Prusse rhénane.- D'après ce qu'on prétend il y aurait 50.000 hom-[ mes de troupes à Clèves et 150.000 à Wesel. Clèves (Kleef, Kleve) est à 30 kilomètres au sud-est de Nimègue, Wesel (Wezel) à 30 kilomètres plus à l'est. On sait que le système de chemins de fer hollando-allemand se prêterait admirablement à une invasion de l'Est. Enti«e Roermond et Almelo, c'est à dire sur une longueur de quelque 150 kilomètres, il n'y a rien moins que huit lignes ferrées conduisant d'Allemagne vers le cœur de la Hollande, à savoir, les lignes Gladbach-Roermond, Kre;feld-Venloo, Wesel-Tilburg, Wesel-Arnhem, Haltern-Zutphen, Koestvelt-Zwolle, Munster-Zwolle, Rheine-Zutphen. Comme toujours, ces lignes sont reliées du nord au sud, sur territoire af-lemand, par d'excellentes voies latérales capables de transporter rapidement des troupes d'un point à un autre, notamment par la grande ligne Emden-Rheine-Essen-Aix, alors que sur territoire hollandais les dispositions analogues sont moins favorables. Paiement des pensions Les pensions de l'Etat et des administrations publiques belges du 4e trimestre de 1916 seront payables à partir du 2 janvier prochain. En vue du paiement intégral des pensions prévu par l'arrêté royal du 3 octobre 1916, les titulaires des pensions payables au siège du Comité belge de prêts et d'avances, 4, Bishopsgate, sont invités à s'y présenter dès maintenant pour y remplir les formalités requises. Les titulaires habitant en province recevront les instructions nécessaires après qu'ils en auront fait parvenir la demande au Comité. (Insertion gratuite). L'occupation de Tabora Le colonel Malfeyt est arrivé jeudi à Londres en route pour l'Est Africain, où il a été nommé, comme on sait, commissaire royal pour les territoires occupés par les Belges dans l'Afrique Orientale allemande. Le colonel Malfeyt se rend à Tabora où il établira son quartier général.

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