La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 02 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/959c53fx8n/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoving the hospitality of tEiif Stmibar», was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction witli this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. SAMEDI 2 OCTOBRE 1915. N°- 275. LA GRANDE GUERRE. LA BULGARIE A LA VEILLE DE LA GUERRE ?—BOMBARDEMENT DE LA COTE BELGE.—INQUIETUDES ALLEMANDES.—GAND SERAIT FORTIFIE. -CONTRE-ATTAQUES REPOUSSEES. -CENT VINGT ET UN CANONS.— NOUVEAUX SUCCES RUSSES. — ATTAQUE DE TOLMINO. Sir Edward Grey, le ministre anglais des affaires étrangères, a autorisé hier soir la publication de la très grave note officielle que voici :— "Des informations ont été reçues d'après ^quelles des officiers allemands et autrichiens irrivent depuis plusieurs jours en Bulgarie en vue de prendre une part active dans la direction de l'année bulgare. Cette mesure est absolument similaire à celle prise en Turquie, où des offîcier.s allemands forcèrent la Turquie à {aire, l'an dernier, une attaque sans aucune ! provocation contre la Russie. Comme les Puissances alliées se sont engagées à appuyer les Etats menacés par de tels actes en Bulgarie. cette nouvelle est considérée comme de la plus extrême gravité." Pour qui sait lire cela signifie que la Bulgarie.. ayant reçu des millions, des officiers et peut-être du matériel des puissances centrales, s'est alliée à l'Allemagne, et,-sa récolte faite, a mobilisé-et se prépare à attaquer la Serbie et la Grèce. Elle est devenue le jouet de Berlin , qui, faute de pouvoir ravitailler la Turquie, voit approcher à grands pas la chute de Con- ( stantinople. , Là diplomatie de l'Entente réussira-t-elle encore à arrêter Ferdinand et ses ministres sur le pente de l 'abîme? C'est le secret de l'avenir. Mais,,dans la négative, on peut être sûr que la Bulgarie aurait signé son arrêt de mort. S'il y a une phrase intéressante' dans le « communiqué français de jeudi soir, c'est celle , qui signale lu coopération de l'artillerie lourde -française à un vigoureux bombardement de "la flotte anglaise" contre les batteries allemandes de la côte belge. Il est naturellement impossible de prévoir à quels développements peut conduire la destruction systématique des défenses établies par l'ennemi dans nos duneSj mais les Allemands doivent bien savoir à quoi s'en tenir à ce sujet, car des dépêches de Eource hollandaise signalent de "grands préparatifs en vue d'une action possible sur la côte." Zeebrugge est sévèrement isolé, et. les soldats blessés par les obus anglais sont directement envoyés en Allemagne, de peur, sans Joute, qu'ils ne manquent de discrétion au sujet des dégâts commis par l'action anglaise. D'après d'autres dépêches de même source, ies Allemande enverraient de grands renforts en France ; trente-deux trains militaires auraient passé jeudi par la Belgique en destination du front. On fortifierait, non seulement Liège et Namur, mais aussi Gan.d (?). En attendant, le communiqué français enregistre de nouveaux succès partiels, préparatoires,; sans doute, à une nouvelle offensive. En Artois, progrès à l'est et au sud-est de Neuville; en Champagne, avance au nord de Mas-iiges (Jdo'nt le communiqué allemand avoue la jer't'é)" nïtfec prise de 274 soldats et de six offi-lierà'^ljëmands. Ailleurs, les Français se sont :ontentéS de repousser de fortes et inévitables :ontre-attaques sur le bois de Givenchy, suies tranchées au sud de la colline 119, sur la -égion' de Maisons de Champagne, sur les tran- ; ihées de Soupir. Toutes ne conduisirent à au-un résultat. Sur un point seulement, à ] 'Ouvrage de la Défaite, l'ennemi réussit à revendre pied dans quelques tranchées. Le bilan exact des captures de canons en Champagne est publie; il s'élève à 121 pièces. Le-communiqué de Pét-rograde annonce de iouv<eaus. succès russes, principalement dans ? Nord; c'est là un symptôme heureux, car le •lus grand danger qui puisse menacer nos llliés est de voir leur aiie droite débordée et es Allemands s'assurer de Riga, ce qui leur •ermettrait d'établir leur aile gauche sur une orteresse maritime et de lui ouvrir une nou-clle voie de communication par mer, excel-ente en hiver surtout. Ce succès Tusse dans le Nord est d'autant ilus^ignilicatif que les Russes ont affaire dans 0 se'êteur à des troupes de choix, commandées iay lo redoutable Hindenburg en personne. 'Quoiqu'il en soit, les Allemands ont de nou-cau été repoussés à Kemmern, et à Vetzrose, lans, la région de Riga, où ils avaient tenté nie nouvelle offensive. Dans le secteur c!e )vinsk, ils n'ont pas fait le moindre progrès. lu sud. du lac D.risviaty, une tentative d'a-aiïee'par des forces d'infanterie fut arrêtée •ar les Cosaques ; au sud du lac Boguinsky, les lusses firent des progrès vers l'ouest, malgré a vive résistance de l'ennemi; au sud du lac îarotch, l'ennemi fut refoulé par une-vigou-eux contre-offensive; au-dessous de Smorgon, 1 fut battu. Plus au sud, vers le centre de a ligne, la situation reste également bonne, /ennemi perdit les villages cîe Koulidovitchy t de Kotchichtche, à l'est de Kolki. Malheureusement, Pétrograde confirme main-?nant l'évacuation, déjà annoncée par Vienne, le Luck ou Lutsk, capitale de la Volhynie, que s Russes avaient reprise, mais qu'ils ont de louveau dû abandonner mardi, sous la pres-ion de forces supérieures. Ce succès de l'en-lemi n'a heureusement pas exercé de réper-ussion sensible sur la situation en Galicie rientale, où nos Alliés défendent toujours nergiquement leurs positions à l'ouest de Tar-lapol. La considération essentielle c'est que avance austro-allemande est arrêtée,'ce qui, n conjonction- avec les succès franco-anglais ur le front occidental, doit exercer un effet nora 1 considérable, non seulement sur le teuple russe, mais aussi sur la population cille de l'Allemagne. Le général Kouropatkine, ancien ministre de a guerre et l'un des meilleurs stratèges russes, ui était tomb."' plus ou moins en disgrâce à la uite de la publication et de la saisie de son listoire de la guerre avec le Japon, a été nom-iii au commandement du corps des grenadiers. On signale plus d'activité sur le front ita- 1 ien. Nos Alliés ont commencé une nouvelle t t vigoureuse attaque sur l'Isonzo, et princi- i' Paiement contre la position de Tolmino, at- 1 aque appuyée par un violent feu d'artillerie, c /amiral Corsi a été nommé ministre de la t narine. < KULTUR. VON HUGEL ET "SON" CHATEAU. M. le comte Limbourg-Stirum, ancien questeur de la Chambre des représentants, possède un superbe château à Roobecck, près de Rou-lers. Celui-ci n'a pas tardé à recevoir la visite d'un officier allemand, le baron von Hugel, attaché à la " Koinmandantur " de Roulers. Ce gentilhomme aime la campagne. Il décida donc que, le château ay#nt belle apparence, il l'habiterait. Mais on n est pas en pays conquis pour ne pas exécuter toutes ses volontés. Il sembla donc au hobereau boche que ses armoiries devaient remplacer .celles du comte Limbourg-Stirum. Ainsi fut fait. Première goujaterie qui allait être suivie d'une série :l'autres de plus en plus écœurantes et tellement répréhensibles qu'on espère unanimement à Koulers voir M. von Bissing sévir contre son impertinent subordonné. A peine installé d'ailleurs, celui-ci prit des lirs de conquérant (la victoire était aisée!). Il lécrét-a, par exemple, que l'habitation n'éait pas installée à son goût et qu'il serait bon qu'on y apportât quelques changements essentiels. Un entrepreneur de la région fut convoqué, des plans dessinés, un devis dressé. Le jaron von Hugel approuva. Les travaux devaient coûter la bagatelle de soixante mille francs! Tout ceci, bien entendu, à l'insu du propriétaire ! Les ouvriers se mirent au travail. Des murs tombrent sous la pioche, on reconstruisit certaines parties de la bâtisse, lés ameubie-nents furent, en partie, renouvelés. A l'heure le la douloureuse, l'entrepreneur se présenta levant l'officier. -—Et alors, cria celui-ci, suis-je donc.le propriétaire de cet immeuble? Adressez-vous au îomte Limbourg-Stirum. Le château lui appartient; à lui de payer les frais. Mais <le châtelain ne l'entendit, pas de cette >réille. Il suffisait, que le baron' fut .installé ihez lui. Mais il n'avait, pour, sa part, rien commandé. C'était donc la " Koinmandantur " >u le nommé von Hugel qui devaient acquitter a note. Ce que l'entrepreneur vint dire aussi-Ôt au Boche. Explosion de colère, hurlements, urons. Von Hugel se rend chez le comte Jmbourg-Stiruin et le menace ainsi que ma-lame la comtesse. On dit même dans le pays lu'il. les menaça de mort. Mais le gentil-îomnie belge ne se laissa pas émouvoir ; il tint >on. Suj- ces entrefaites,'von Hugel crut devoir e venger. Il fit jeter dans l'étang de lapro->riété tous les livres de la bibliothèque du :omte, une bibliothèque riche en livres rares. M. Limbourg-Stirum décida de mettre fin iux folies de son hôte indésirable et se plaignit l la " Koinmandantur." L'affaire en est là. Ajoutons—car ce fait donne la mesure de a Kultur des officiers de l'armée allemande— lue le baron allemand von Hugel fit trans-ormer la chapelle du château en salle de bains t la sacristie en un petit "endroit qu'il est inu-ile de désigner plus clairement. Ce représentant de la Kivilisation pousse la élicatesse vraiment trop loin. Nous sommes mrieux de voir la tournure que prendra Faf-aire, une plainte formelle ayant été déposée. LE PAPE N'IRA PAS EN ESPAGNE. Lorsque l'intervention italienne fut résolue, beaucoup de catholiques espagnols /alarmèrent de la situation qui pouvait en •ésulter pour le Saint-Siège. Les uns esti-n'aient que la patriotique effervescence d'un ;rand peuple en guerre convenait mal à l'im-jartiale sérénité du pontife; les autres voyaient léjà les Teutons dans la Ville Eternelle, ou es bombes des Zeppelins arrosant le Vatican. Aussi, le cabinet de Madrid, d'accord sur ce joint avec le Roi, offrit-il à Benoît XV l'hospi-alité éventuelle de l'austère palais de Philippe ;[ à l'Escurial. C'était au mois de mai der-îier. Les évêques espagnols renouvelèrent :ette offre le mois suivant. Le nonce du Pape près le- gouvernement oyal fit alors connaître que la démarche avait •té effectuée en dehors de lui et que le Saint-Père donnerait, en temps opportun, son senti-nent sur l'accueil à y réserver. Or, le souverain pontife vient d'adresser m cardinal archevêque de Tolède, primat l'Espagne, et à l'épiscopat de la Péninsule, me lettre où il décline courtoisement cette >ffre, tout en exprimant en termes chaleureux a gratitude pour le geste chevaleresque de la îoble nation espagnole. " Certes, dit le document pontifical, la situa-ion du successeur de saint Pierre n'est plus, lepuis quelque temps, dans cette ville, eapi-ale clu monde catholique, ce qu'il convien-Irait qu'elle fût pour le parfait exercice des levoirs sacrés de notre ministère. Aussi, ious avez-vous fait connaître qu'au cas où 1 nous faudrait chercher asile ailleurs, 'Espagne serait heureuse de nous voir accepter on hospitalité. Nous reconnaissons bien là e généreux esprit d'un peuple qui nous est out dévoué, et nous ne doutons pas que votre >ays ne mette, le cas échéant, toutes les res-ources de sa piété en œuvre pour calmer nos .ngoisses.... Mais, tout en vous témoignant lotrè gratitude, nous faisons des-vœux ardents >our que Dieu ne permette jamais que même, >our un temps très court, il nous soit néces-aire d'accepter la proposition que, si affec-ueusement, le roi don Alphonse et vous nous ,vez faite. Car si les choses en venaient à une elle extrémité en ce qui concerne la situation léjà difficile du Saint-Siège, ce serait pour 'Eglise entière une occasion de deuil et un >réjudice considérable." La tactique prudente et sûre du général )adorna confirmera, nous n'en doutons pas, a prévoyance de Benoît XV, en. même temps [u'ellc dissipera ses dernières appréhensions. L'ANGLETERRE ET NOS SOLDATS. LE HAVRE, 28 septembre.—Le ministre de a guerre belge vient d'accueillir une proposi-ion gracieusement -faite par des groupements .nglais et tendant à établir dans la zone de 'armée des baraquements destinés à servir e clubs aux troupes belges. Ces clubs fonc-ionneront sous la direction des gradés âgés u iliaptes au service de campagne. LA GUERRE EN AFRIQUE. UNE TREVE? LES INTERETS BELGES. Par DIPLOMATICUS. Un journal hollandais influent, le " Nieuws van den Dag," vient de publier un article de fond conçu en termes très fermes et faisant un pressant appel au gouvernement hollandais pour qu'il remplisse ses obligations de puissance neutre à l'égard de l'Acte de Berlin de 1885, et qu'il place ses bons offices à la disposition des belligérents afin que, conformément à l'article XI du chapitre III de cet acte, les territoires compris dans le bassin conventionnel du Congo soient à nouveau neutralisés et qu'une trêve soit ainsi établie en Afrique centrale. • D'après certains correspondants, le cabinet de. La Haye discuterait l'opportunité d'une démarche dans ce sens à laquçllc-le désignerait sa qualité de " puissance coloniale." On sait que l'insertion de la clause neutralisant ie bassin .conventionnel du Congo en cas de conflit européen est due à Bismarck qui, prévoyant que dans cette éventualité il serait très ■ difficile à l'Allemagne de défendre ses possessions africaines, réussit à persuader aux puissances signataires de ne pas étendre, dans un but " humanitaire-" et afin de ne pas mettre en danger le prestige de la race blanche dite civiliséè, les hostilités au continent noir. Cette clause était entièrement en faveur de l'Allemagne, mais le prétexte de son insertion dans "l'Acte de Berlin était trop plausible pour qu'elle fût refusée. Que 'se passa-t-il maintenant au début de la guerre, en août 1914? L'Allemagne viola la neutralité de la Belgique et ayant fait ainsi bon marché du Droit international, elle n'osa pousser le cynisme (il faut lui reconnaître ce restant de pudeur!) jusqu'à faire appel aux puissances neutres signataires du traité de Berlin (Belgique, Danemark, Italie, Hollande, Portugal, Espagne, Suède et Turquie') pour faire respecter la clause de l'article XI, d'autant plus que cette clause concernait avant tout le Congo belge et le gouvernement du foi Albert. Celui-ci, cependant, se montra beau joueur et, fidèle jusqu'au bout au respect des traités, il proposa à la France et à la Grande-Bretagne d'exécuter la clause de l'article XI. La France accepta, l'Angleterre refusa. A Paris, on déclara à l'époque que le refus de l'Angleterre était, dicté par sqn désir de satisfaire ses ambitions africaines et que, l'Allemagne ayant fait fi du droit international et ayant ainsi acquis A peu de frais un avantage sur le continent, il n'y avait aucune bonne raison pour lui éviter tqut embarras en Afrique. A Londres, cepen- ; dant, une explication différente fut donnée. , On déclara qu'avant même que la Belgique eût notifié sa proposition, l'Allemagne elle-même avait, déjà violé l'article XI par des actes hostiles' sur territoire africain. Entretemps, l'Allemagne proposa à la Belgique, par l'intermédiaire des Etats-Unis, de respecter la clause de la neutralité congolaise, proposi- . tion qui se croisa avec une protestation du ■ gouvernement belge, contre les méthodes de guerre illégales employées par l'Allemagne en Afrique, et'"notamment l'utilisation de troupes irrégulières d'indigènes armés ne se trouvant pas sous le commandement d'officiers blancs. L'Allemagne répliqua que, comme elle ne pouvait plus communiquer avec ses possessions africaines, elle déclinait la responsabilité de tous faits de ce genre, excuse risible si l'on songe que c'est la violation du territoire belge en Europe entraînant, conformément aux traités, l'entrée en. scène de l'Angleterre, qui 1 valait à l'Allemagne l'inconvénient invoqué. Quoiqu'il en soit, ces pourparlers n'abou- ' tirent à rien,-du fait de l'Allemagne, tet la guerre se mit à sévir en Afrique comme ailleurs—au grand désavantage de Berlin. L'An- : gleterre conquit l'Afrique occidentale allemande, les Francos-Anglais s'emparèrent du < Togoland, les Français, avec l'aide des Belges, achèvent la conquête du Cameroun, et les Anglais, avec l'aide non moins effective des • Belges, repoussent tout mouvement hostile des 1 forces allemandes de l'Est africain contre la Province orientale du Congo, le Katanga et la Rhodésie. Il peut donc sembler assez singulier qu'après : quatorze mois de guerre africaine le gouverne- 1 ment des Pays-Bas se prépare à réclamer de l'Angleterre et de la France le respect de la 1 neutralité africaine, alors qu'il n'a jamais protesté contre la violation, par l'Allemagne, de la .neutralité belge, et même qu'il n'a fait aucun effort pour se joindre à la Belgique lorsque celle-ci proposa à ses alliées l'observance de l'article XI du traité de Berlin. Ce qui paraît plus singulier encore, c'est qu'il se trouve dfs journaux anglais pour appuyer la proposition hollandaise ! L'Angleterre, dit l'un d'eux appartenant ' au parti radical, a tout à fait assez de colo- -nies de la Couronne en Afrique et ne re- : cherche pas une extension de territoire. Elle s'est engagée à une politique de stricte observance ,du Droit international, de sorte que si" la Hollande propose une conférence au sujet de l'Afrique centrale il ne conviendrait jamais à l'Angleterre de refuser d'y participer, en vue du fait qùp nous avons signé nous-mêmes1 l'acte de Berlin, par lequel nous nous sommes engagés à avoir recours à la médiation d'un signataire'neutre si elle se présente. On croit que la proposition hollandaise sera présentée dans une note circu- ; laire à tous les. signataires de l'acte de Berlin, ainsi qu'aux Etats-Unis, et il faut attendre maintenant les termes de cette note. Nous ne croyons pas que ce point, de vue réflète l'attitude du gouvernement de Londres, 1 non plus, du reste, que celui du Havre. La ; guerre en Afrique* est le fait cîe l'Allemagne; elle est la conséquence directe de sa politique ] européenne. Il faut que les Allies tirent, en < Afrique, le maximum d'avantages de cette i situation et que la Belgique, qui a contribué 1 brillamment à la guerre africaine, reçoive, ] notamment en ce qui concerne ses droits sur la lisière orientale du Tanganyka et ses ' chemins de fer africains, des compensations < dignes-de-ses efforts. £ Quant- à l'Allemagne, qui viola le droit et la UN "CLUB" POUR NOS PIOUPIOUS. S.A.R. LA PRINCESSE CHRISTIAN INAUGURE LES NOUVEAUX LOCAUX. Parmi les œuvres innombrables ayant vu le jour en même, temps que la guerre et dans l'élan admirable de charité né des épreuves dont-souffre l'humanité, nous pourrions classer, , parmi les plus dignes d'attention, celles qui servent à venir en aide aux soldats. Rien, en effet, n'est plus méritoire que de procurer un peu de réconfort et d.^doucir le sort de ceux qui luttent et versent leur sang pour la patrie. Apporter un rayon de soleil entre deux étapes de la rude vie des camps, donner quelques gâteries à ces hommes qui sont souvent pareils à de grands enfants, telle est l'œuvre du " British Club for Belgian Soldicrs " placée sous le patronage du ministre de Belgique M. . Paul Iiymans et que préside, avec un dévouement admirable, Mrs Alfred Lyttelton, aidée dans sa tâche par Mmes Bidwell, Paul ( Hy-mans, Duggan, Lady Béatrice Thyrmc, Mmes Carton de Wiart, Hugh Wyndlïam, Miss * Feilding, le colonel Irving, ainsi que MM. ( Grumbar, Maudslay et H. Campbell. C'est donc grâce à l'inépuisable générosité britannique et à toutes ces bonnes volontés réunies que nos soldats belges ont à Londres ■ un club, tout comme ces messieurs du parle- ' ment, les artistes anglais ou les notables de 1 la cité. Le " British Club of Belgian Soldiers " est situé no. 12, Connaught-piace, à deux pas de Marble Arcli, et a été spécialement institué à l'intention des militaires belges en congé en Angleterre. Ils y sont tous admis d'office et gratuitement. Les anciens locaux de Man-chester-square étant devenus trop exigus, l'inauguration des superbes locaux • de Con-naught-place eut lieu hier après-midi par S. A. R. la princesse Christian, qui avait tenu à donner à nos chers soldats ce délicat témoignage de sympathie. Avant qu'ait lieu la cérémonie officielle nous sommes reçus par l'aimable secrétaire Miss Feilding, qui nous fait, avec une bonne ' grâce charmante, les honneurs de ce logis ^ aussi somptueux que familial, dans lequel les soldats trouveront, durant le séjour qu'ils feront ici, le meilleur des accueils. Nous par- j courons tour à tour le buffet où des dames de ( la Croix-Rouge procurent des rafraîchisse- ( ments aux soldats, le dining-room, le gTand 1 salon, les salles de billard et de jeu, le cabinet ( de lecture et toutes les dépendances d'où l'on ( a. sur les allées d'Hyde Park, une vue des ( plus agréables. Miss Feiling parle de l'œuvre à laquelle elle ?e dévoue en même temps que les autres dames I lu comité, avec un réel.enthousiasme, et nous J ipprend que près de 3000 soldats ont visité ie i jlub depuis , le mois de juillet. C'est là un i l'hiffre éloquent prouvant combien' nos vail-ants défenseurs apprécient toutes les atten- 1 tions qu'on -y a pour eux. De nombreuses i ettres parvenues du front, et débordantes de : reconnaissance, disent quelle détente morale 1 ;st pour nos piou-pious un petit séjour au j British Club. Mais notre tournée, d'inspection est inter- j rompue par l'annonce de l'arrivée de:S. A. R. t a princesse Christian. Nous passons dans ie ] jrand salon, où, aux côtés des membres du ( comité nous notons la présence de M. le minis- ( tre de Belgique et de Mme Paul Hyrnans, de M. le commandant Maton, attaché' militaire, ( e médecin major Godts) MM. De Louche et . Huybrechts, aumôniers^ militaires, .les com- -, tnandants Dubreucq, Louis et Noterman, les j capitaines Bruyninckx, Gabriel, etc. A l'entrée de l'auguste visiteuse, sœur , l'Edouard VII, nos soldats entonnèrent avec ^ ane belle conviction la " Brabançonne " et le ( ' God Save the Ring." A nos côtés un brave ( gendarme, qui devait en avoir vu de grises depuis le début de la guerre, et dont les lèvres itaient abritées par de redoutables moustaches, s'en donnait à gorge que veux-tu et clamait: 'le Roi, la Loi, la Liberté," au point que nous ) crûmes que les vitres allaient en voler aux 1 îclats ! 1 La princesse Chr-istjan, dont le dévoument 1 iux œuvres de la guerre est devenu légendaire, ' ïdmira beaucoup l'organisation des locaux et ( s'intéressa, avec une réelle sollicitude, au sort < le nos soldats. Avec la plus grande simplicité 1 ît parlant le français le plus pur, elle leur dit ] îes paroles de bonté et d'encouragement au J loint que plusieurs en étaient tout " baba "et 1 avaient l'air de ne pas s'expliquer qu'une * Mtesse Royale puisse parler de façon aussi 1 simple à un modeste soldat. ( L'auguste visiteuse, avant de se retirer, tint 1 i adresser toutes ses félicitations à celles qui < ivaient assumé et mené à bien la belle initiative du " British Club." Pour notre part nous nous sommes retirés : mehantés de notre visite et remplis d'admira- ( tion pour une œuvre dont une dame de la i îaute société anglaise nous résumait le but en ious disant: "Nous tenons à remplacer, pour es chers petits soldats belges, qui ont tant fait ( Dour nous, les parents qu'ils ont laissés au i pays." F. H. — La grande-duchesse de Luxembourg est plus que jamais vivement pressée par les 1 agents du Kaiser pour épouser un des fils de [ Guillaume II comme on le lui avait proposé ^ avant la guerre. Pour se soustraire à ces sollicitations auxquelles elle est opposée, la grande-duchesse a répondu: "Qu'elle ne voulait pas se marier et qu'elle songeait à on nAllimn* " \ I —— c ustice en attentant à notre neutralité et en \ >rganisant la terreur en Belgique, quant aux c raillants " neutres " qui ont si courageusement i aissé assassiner un petit pays libre, non par c Deur des coups, mais simplement pour ne pas iéplaire au voisin, ce qu'ils peuvent faire de j nieux en ce moment, c'est donnons épargner g eurs " bons offices" et de rester dans l'ombre i jropice- qui les abrite depuis quatorze mois. c On palabrera après l'écrasement de l'Alle-nagne, dans le seul lieu du monde où des liplomates dignes de ce nom puissent encore j e réunir désormais—à Bruxelles. j DIPLOMATICUS. s NOUVELLES DU PAYS. On nous télégraphie d'Amsterdam que nos concitoyens Alex. Franck et Joseph Baeckel-mans, accusés d'avoir transporté des lettres en Hollande, et' condamnés à mort par les autorités allemandes, ont été fusillés mercredi, à Bruxelles. Tous,deux sont morts en braves, protestant jusqu'à la dernière minute contre la mesure inique qui les frappait. Les Beiges conserveront un souvenir ému le ces deux patriotes. Leur mort augmentera encore la haine que nous vouons à l'ennemi tjxcécré. Pour répondre à certaines demandes, disons que M. Alex. Franck, âgé de 38 ans, célibataire, négociant en graines de lin des plus honorablement connu, était le fils de M. liabriel- Franck, de la rue Van Dyck, l'importateur de tapis orientaux. Détail curieux. M. Alex. Franck s'était rendu en Angleterre au début de cette année. \.xi cours de son procès, on lui reprocha ce voyage et on lui cita tous les membres de sa tamille auxquels il avait rendu visite ! Apparemment, M. Franck avait été constamment ' filé " par les agents des Boches en Angleterre! Quoi d'étonnant du reste si'l'on songe ' }ùe de!nombreux Allemandes y tiennent tou-ours.le large;, pas plus tard qu'hier on en a ;ncore condamné deux qui avaient " oublié " le se faire enregistrer ! * * * Il est arrivé récemment à Anvers un grand îombre—près de vingt mille—do soldats t>oches, venant de Russie... pour être désin-èctés. ■ # » * On a annoncé.qu'à la suite de violentes , iisputes entre von Bissing et von Kraewel, les leu'x ineffables qui gouvernent la Belgique au civil et au militaire, von Bissing avait été , appelé. Nous avons démenti la nouvelle qui . itait fausse, paraît-il. Mais voilà von Kraewel jui s'en va !.... Des avis officiels annoncent en effet que 'le général-lieutenant von Kraewel, gpuver-leur de Bruxelles," vient d'être chargé du îommandement d'une division... en Hongrie! Son - successeur sera " le général-major von 1 Lauberzweig, jusqu'ici chef d'état-major d'un ;orps d'armée." Il paraît que l'un vaut 'autre. » ♦ • "Ils." ont arrêté l'abbé Lanoyon, curé de 3eerssem, pour avoir recommandé aux prières les fidèles la mémoire du bourgmestre, ^ le ( rhevalier Henry d'Udekem d'Acoz, assassiné )ar eux. La baronne Raoul de Crombrugghe le LooTinghe et son fils,' âgé de treize ans, ont ( ;té condamnés à un an de prison pour avoir, lans leur salon, chanté la " Brabançonne " !... * » * .. Les Allemands, le croirait-on. viennent de jrendre des mesures contre le " Schmiergeld." ils ont affiché un avis qui s'adresse non pas j lux soldats, sous-officiers et même aux officiers j dlemands, mais à la population. "Nombre de Belges, peut-on y lire, ont pris . 'habitude d'offir un cadeau ou de l'argent lux soldats allemands avec lesquels ils ont , Lffaire,* soit que ceux-ci leur réclament un aissez-passer ou une pièce d'identité qu'ils l'ont pas, soit pour d'autres raisons, i "Beaucoup de ces personnes ne semblent j >as se Tendre compte de la portée de leur façon ; l'agir et.elles sont surprises d'être punies si ] e soldat, suivant son devoir, fait mention de ( ette offre dans son rapport sur l'affaire en < [uestion. , "Il faut rappeler que les paragraphes du ^ode pénal'de l'Empire allemand, qui sont ] ippliqués par les tribunaux militaires, pré- . ■oient pour toutes les personnes qui offrent, >romettent ou accordent des cadeaux ou autres ivantages à un fonctionnaire ou à un Tepré-entant de-la force année, pour l'amener à me action qui constitue une violation des j levoirs du. service, des punii-ions d'un jour à r inq ans d'emprisonnement pour corruption." ; Naturellement, c'est le 73elge qui a tort... 1 # # * « Mme le baronne Marie de Villenfagne, ( lomiciliée à Sorinnes, vient d'être condamnée i six cents marks d'amende ou à 120 jours de ->rison. Son crime? Avoir écrit l'année ' lernière une lettre à von Bissing. Cette ( ettre a été trouvée injurieuse. Elle contenait j ette phrase: "Même que nous étions loin « le penser que notre château était livré au < ûllage." Or, cette phrase fut jugée calom- [ lieuse par les Boches. En effet, d'après le ugement rendu par ceux-ci (nous citons), "il ésulte que le soupçon mentionné est dénué de out fondement. Il a été établi que le château, a seule maison non détruite du village, a été 'pargné avec le plu% grand soin ! " Comme 'écrit." Le Courrier de la Meuse," cette expli-:ation est tout simplement renversante. :* * * Les Allemands sont entourés de telles ;ympathiesi notamment daus le bassin de .'harleroi, qu'ils ont jugé prudent de masser 10,000 soldats aux environs de cette ville, s * * Vient "de mourir à Bruges, M. Edmond Neut, lirecteur de la " Patrie," ancien président de 'Association de1 la presse belge. * » * A Anvers, plusieurs maisons ont été pillées >ar les Boches. On nous signale le même fait le Bruges, où le mobilier d'une famille qui e trouve en ce moment dans le Midi de la France, a été enlevé sans autre, forme de procès t envoyé en Allemagne! L'émotion provoquée à Bruxelles par la t enue d'un avion allié au-dessus de la capitale l'est pas encore calmée. On nous fait savoir ; [ue l'audacieux aviateur a éparpillé sur la î ■ille devS journaux français, notamment " Ex- " elsior et " Le Matin." Sur chaque journal, l y a avait un cachet portant: "Compagnie -l'aviation belge—2e Escadrille." Près de "l'avenue de Tervueren, l'avion a ' été un petit drapeau belge dont on s'est -rraché les morceaux. Le soir, on en vendait as fragments aux enchères, au profit d'œuvres 1 e bienfaisance. T- ——0 i — Le correspondant spécial du " Temps " à \ îish annonce que oOO.OOO Austro-Allemands, armi lesquels 350,000 Allemands, sont massés o ur la frontière serbe. y UN PEUPLE CIVILISE. Les Allemands détestent les Turcos et pour cause, car ces vaillantes troupes, qui.se sont couvertes de glorie à Wissembourg en 1870, ont enfoncé la garde prussienne lors de la bataille de la Marne. Les Boches, ce jour-là, ont complètement oublié le pas de parade pour adopter le pas de gymnastique ! Et voilà ce que les Allemande ne pardonnent pas aux soldats d'Alrique, ci, pour s'en venger, la Wilheknstrasse vient* de publier une brochure contre les troupes de couleur, anglaises et françaises. Il paraît, . d'après ce factum, que les Turcos, spécialement, ont la fâchuse habitude de couper ia tête et les oreilles des morts prussiens et de les emporter comme trophées. Les Teutons trouvent cette coutume horrible, dit 1' " Echo Belge," et nous devons reconnaître qu'il y a des distractions d'ordre plus relevé, mais ce n'est cependant pas là ce qu'on peut appeler des atrocités. Du reste, les officiers français empêchent ces pratiques autant qu'ils le peuvent mais, aux dires des , Allemands, n'y arrivent pas toujours. L'intendance surtout—les riz, pain, sel—doit voir le mauvais œil le gaspillage le sel que cet acte rcpréhensible doit fatalement entraîner ! Au demeurant, en quoi la F'rance est-elle coupable si l'un ou l'autre Turco, au mépris des règlements, ballade sur son dos à côté du singe [le sac) une tète de boche? Le tout doit au surplus composer un ensemble assez assorti. -Les Belges n'appellent-ils pas leur gouverneur général provisoire von Bis-singe? Alors.!. Quant aux tirailleurs sénégalais, les Alle-nands—incapables de faire du mal à une mouche—leur reprochent de crever les yeux les blessés. Noùs ne croyons pas à cettle accusation, mais nous nous l'expliquons et voici pourquoi. Tout le monde sait que les corbeaux ~jui s'abattent sur les champs le bataille s'atr aquent souvent aux yeux des blessés. Or, t]u'y aurail-il d'étonnant à ce que les Pome-aniens et Hanovriens qui, à Louvain, l'avaient vu aucun franc-tireur mais croyaient aéanmoins mordicus à leur existence, qu'y . lurait-il d'extraordinaire à ce que ces troupiers aalourds aient pris la tête d'un corbeau pour me main de nègre? Avec les soldats teutons >n peut s'attendre à tout. Quoiqu'il en soit, la Wilhelmstrasse reproche iux Alliés d'employer des troupes de couleur cpntre un peuple civilisé ! Celle-là est bien bonne par example! Les Allemands n'ont donc rien appris, et, lans leur infatuation, se figurent que l'univers es considère encore comme un peuple civilisé. Un peuple civilisé ! ce peuple qui s'est atta-t}ue lâchement et férocement à une petite latioh dont il n'avait eu qu'à se louer. Un peuple civilisé! celui qui approuve le torpillage du "Lusitania" et qui s'en repaît! Un peuple civilisé! celui qui envoie les Zep-Delins bombarder des villes ouvertes et v nassacreT des centaines de civils, pour la plu-)art des femmes et des enfants. Un peuple civilisé ! celui qui emploie les gaz isphyxiants et les liquides enflammés. Ce remassis de gens sans foi ni loi c'est tout ;e que l'on veut, mais un peuple civilisé, a mais ! Du reste, est-ce que l'Allemagne, qui a par- 1 ie liée avec les massacreurs d'Arménie, se ait faute de se servir de troupes noires dans îes colonies; ces fameux contingents de cou-eur qui, dans chaque rencontre avec nos petits ioldats congolais, sont régulièrement battus, '.t filent encore plus vite que les grands ichassiers de la garde impériale sur la Marne? L'Allemagne, un peuple civilisé ! allons donc, aissez-nous rire! ON ÔEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans loyaume-Uni sont informés que les " Board of [■rade Labour Exchanges " (qui sont les seules uitorisées par la gouvernment britannique do >résenter des ouvriers belges aux patrons mglais), ont un grand nombre d'emplois à :onférer, surtout dans le industries agricoles et lu génie civil. Des offres de service doivent être faites à la iourse du Travail la plu_ proche du domicile; x>ur l'adresse se renseigner au bureau de postes le la localité. Des belges se trouvent dans les asiles dè éfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses lu Travail qui sont établies dans ces asiles ; l'autres Belges résident à Londres, à la Bourse iu Travail à Aldwych Skating Rink. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le " STANDARD" ont un excellent journal qui leur permet de se perfectionner dans l'étude si nécessaire de la langue anglaise p \r la lecture d'attachants articles et des nouvelles de la nuit. Ils ont en outre "LA MÉTROPOLE" qui s'efforce de faire tenir dans une page les nouvelles et les articles essentiels. annonces" ~ 9 penco la ligne.—Joindro le montant aux ordres, s.t.». DE BRUYXE. Gust. 5e ligne, bar. 14, Har- dorwyk, Hollande, ssr*.it heureux c!c recevoir de v eux mbrcis poeto pour collection et un album pour ifs classer. DEMOISELLE belge, bonne éducation, parlant bien français, connaissant couture, demande pla.x- dam« e compagnie.—Ecrire, S. V. S., St. Micbacl^-plmce, 30. righton. DENTISTRY.—VICTOR COTÏLS, d'Ahv&rti (rue Quellin). Consultation.-, tous les jours de 2.30 à i eurcs.— Oxford-street, 35^ Téléphone, 2782 Ma.vlair. DIC.KELE, Emile, de Thourout, hôpital Hôtel do; bains à (Jranvinc, Manche. France, demanni istamment des nourelles de ses parents et. de tes œn-aissanoes.DUTOÏT, box 02, La Haye. Hollande.—RensëTl snemcnic gratuits sur personnes en Belgique et. ©a r^nce occupées et. orisonuiers de guerre. Joindre coupon ;pocse international. 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They collided with eacli other, and one Yet we had the infatuation to allow a German good schooling in the past our armies would not Mv oreseat nur™v*e is no» thaï w iH lRLNCrl NNUbiSUlliL» rU>il/. sion âelds, to whieh tliev have devoted them- sank off Folkestone, so the survivor was recalled, Prince to be installed in Albania, and to give him be what they are in number or qualitv; and if the w;ws ami ri' tichvrs of i .mpr? nr unn>">, — sel\es ivîth. rare heroism. ever standinz as "the anÀ hnv v,,ma frnm Tnrkev £20.000. We mieht iust as wcll set a German rond chnniin. \ , aaugnters ot armers or o, v.omcn

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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