La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

973 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 19 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 15 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747w2r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENNY mr,2 CEiTMir PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureau» : 45, CKancer> Une, W.C.2 Téléphoné: Holborc 212. (3 mois 9 *ht 6 mois 17 ah. 1 an 32 «h, [TIIEB1 I UU IIBT1IIH h/ A %T^T 1.11.1 MERCREDI 19 JUIN 1918 No. 170 LA GRANDE GUERRE 1 Succès autrichien en Italie CALME EN FRANCE L nrince de la paix et le militarisme prussien " A Mardi midi. Les Autrichiens ont recommencé leurs atta-iies avec une vigueur nouvelle en préparant ,Iles-ci par la création d'un épais brouillard oir qui couvrit la Piave tout entière. Ces atta-nes échouèrent sauf au milieu et à l'embou-iure de la Piave sur laquelle les Autrichiens ut pu, à la faveur du brouillard artificiel, tablir trois têtes de pont ou saillants dans i ligne originelle italienne. Le plus impor-ant de ces passages eut lieu dans le secteur ie Montello, c'est-à-dire à l'endroit où la ijave, quittant la montagne, entre dans^ la ilaine vénitienne. Le mont Montello qui n'est fi'une hauteur assez faible sert en quelque orte de dernier contrefort montagneux, de iarnière. La perte de cette dernière position lar les Italiens est un inconvénient sérieux ar leur flanc gauche sur la Piave sera dominé lar cette hauteur. Celle-ci présente cette par-icularité qu'elle ne constitue pas un obstacle mne avance, au contraire, car sur son éten-lue de quatre kilomètres dans le sens est-inest elle est traversée par rien moins oue !| routes allant du nord au sud. D'après les dernières informations, l'enne-ni a 29 de ses 58 ou 59 divisions engagées sur e front italien et il semble que les Autri-hiens aient eu pour objectif Kaberlaba, Ci-na di Fonte et Monte Pau, ensuite Monte Cengo et Monte Cavaletto. Le communiqué italien déclare que la bataille de la Piave fut d'une violence extrême et ]ue les troupes italiennes ont fortement engagé l'ennemi sur la ligne Ciano-Montello-St-ïndrea. Elles tiennent bravement leurs posi-lions de St-Andrea-Fossalta et de San Dona. Elles ont fait 4.500 prisonniers, y compris ceux faits par les Anglais'et les Français. Mais les Autrichiens déclarent que le nom-ire des prisonniers fait par eux atteint 12.000. Il est certain que l'action autrichienne aura «ne persistance assez longue, qu'elle a été préparée de longue main, mais on peut la consi-lérer comme décisive pour ce qui concerne ce front. Un sérieux revers autrichien, voire même l'impossibilité de réussir peut avoir une éaction très grave sur la situation intérieure Je l'Autriche-Hongrie. Il est vrai que l'on a déjà fait les mêmes supputations dans le passé et que l'empire autrichien a montré plus d'unité et de résistance qu'on ne l'avait supposé capable mais il n'en est certainement pas de même aujourd'hui. Par contre le front occidental demeure dans un calme parfait et on ne vit aucune activité dans les secteurs où les Allemands prenaient l'offensive il y a peu de jours. D'autre part, les Français ont consolidé leurs positions par une opération locale, près i'Hautebrave. Ils ont repoussé les contre-at-taques ennemies, capturé 370 prisonniers, el pris 25 mitrailleuses et 6 mortiers de tranchée.Ce calme n'est du reste, d'après l'avis des experts militaires, que le prélude d'actions de grande envergure et l'on est d'avis que le corps d'armée du prince Rupprecht ne tardera pas à attaquer les forces britanniques. En attendant que les Américains réalisent, au point de vue de l'aviation, un programme lui donnera aux Boches une frousse des plus compréhensibles, les aviateurs anglais font de k très bonne besogne et leur dernier commuté signale 12 avions allemands descendus et 19 mis hors contrôle. La situation sur le front occidental ressort Par la satisfaction éprouvée- par M. Clemenceau qui, dimanche soir, au retour d'une visite 'u front, exprimait à M. Tardieu, haut-com-nissaire pour la France aux Etats-Unis, toute son admiration pour l'héroïque résistance des forces alliées. Il ne pouvait assez, dit-il, appuyer sur l'extrême importance des résultats obtenus par la contre-attaque effectuée la semaine dernière par quelques divisions du général Maugin contre le flanc droit de von Hutier. Ce fut là un résultat merveilleux, déclara le grand homme d'Etat, qui vint bri-Sfr les efforts de l'ennemi et fit échouer sa tentative contre Compièfne. Des officiers allemands faits prisonniers ne ^chèrent pas leur désappointement de cet 'chec de leur objectif. Pour se donner une idée de la formidable ''pense en matériel humain gaspillée par "tat-major allemand, disons qu'il est établi lue 80.000 Allemands furent mis hors combat ®u cours de l'offensive entre Montdidier et Noyon. Pour se consoler de sa déconvenue l'état-^''jor allemand joue la grosse caisse en fai--'nt étalage de son butin qui comprendrait Près de 300 canons odnt un certain nombre de 5r°S calibre D'autre part, le Kaiser, qui paraît s'inquié. ter à bon droit d'une certaine impatience paraissant se manifester dans certains centres de l'Allemagne, entonne une nouvelle fois son grand air, qui tourne à la scie. Répondant au message du chancelier, il déclare que durant un règne d'un quart de siècle il fut le " prince de la Paix " et se répand en jérémiades parce que ses ennemis l'ont obligé à tirer le glaive. Son tendre cœur de Kaiser est rempli de gratitudes pour le Seigneur parce que le militarisme prussien, tant décrié par les ennemis de l'Allemagne, est à la veille d'établir une paix qui saura garantir l'existence de l'Allemagne.Il est officiellement établi aujourd'hui qu'un accord a été conclu entre les Alliés et la Suède assurant aux Alliés un tonnage de 400.000 tonnes. La Suède recevra en retour une certaine quantité de vivres. La conférence impériale s'est réunie pour la seconde fois. Le roi George a adressé à la conférence un message pour la remercier de ses sentiments de loyauté. La question du Japon demeure toujours un problème qui pourrait réserver des surprises. Dans sa revue des opérations militaires, Marcel Hutin dit dans l'Echo de Paris : " La question de l'intervention japonaise prend une bonne tournure." o o Questions parlementaires et réponses du Gouvernement Les servitudes militaires 27 mai 1918.— Question de M. Mer-tens à M. le ministre de la Guerre. Au début de la guerre, le génie militaire belge a fait démolir tous les bâtiments érigés dans la zone des servitudes militaires d'Anvers. Des milliers de maisons ont disparu, des fermes, dès usines, un très grand chantier naval ont été rasés. Tous ces bâtiments ne pourront être reconstruits qu'à leur emplacement antérieur et dans la situation qu'ils avaient au moment de leur démolition. Le gouvernement ne pourrait-il faire étudier et solutionner, avant la fin des hostilités, les modifications et changements à apporter aux lois et règlements sur les servitudes militaires. Il serait hautement à désirer que le génie militaire puisse laisser une plus grande latitude aux propriétaires pour la reconstruction de -leurs bâtiments, afin qu'on puisse ériger des maisons d'habitation hygiéniques, plus spacieuses, plus modernes que les anciennes et que les industriels soient à même de modifier leurs installations suivant les dernières exigences du progrès. 3 juin 1918.— Réponse de M. le ministre de la Guerre. Le ministre de la Guerre fera le nécessaire en vue de l'étude des modifications et changements à apporter éventuellement, si la défense nationale ne peut en souffrir, aux lois et règlements sur les servitudes militaires, au point de vue de la reconstruction des bâtiments de toute nature qui ont dû être démolis aux environs d'Anvers au début de la guerre. 27 mai 1918.— Question de M. Mer-tens à M. le ministre de la Guerre. Lors de fa discussion de la loi établissant une seconde ligne de forts autour d'Anvers, un amendement déposé par le gouvernement, au cours de la discussion, dans une séance du matin, a abrogé les servitudes militaires comprises dans la zone entre les anciens forts de la rive droite (1 à 7 inclusivement) et la ville d'Anvers. Sans doute par erreur et à, cause de l'empressement de terminer une discussion assez longue, on perdit de vue les anciens forts 9, 10 et de Ste-Marie, situés sur la rive gauche ; aussi les servitudes y restent maintenues.M. le ministre verrait-il un grave inconvénient à traiter cette zone de la rive gauche sur le même pied que celle de la rive droite? En attendant que cette situation se régularise, M. le ministre ne pourrait-il accorder une plus large tolérance aux reconstructions de cette zone qui comprend des agglomérations importantes et un des plus grands chantiers navals du pays? 3 juin 1918-— Réponse de M. le ministre de la Guerre. La question sera mise à l'étude en vue de chercher à concilier les intérêts civils avec les nécessités toujours impérieuses de la défense rln e Des chefs ! Des cheis ! Des chefs ! Toujours 1& leçon des morts J'ai lu, avec un vif intérêt, les articles pour lesquels nous commençons à entendre la leçon des morts. Sortirons-nous enfin du marécage où pataugeaient nos bergers ? Leur protagoniste a lâché ses pipeaux. Tityre a quitté son hêtre : plus de madrigaux, ni de vaudevilles-Nous retournons enfin au bon sens, au sérieux, à la vérité et — hélas ! — au drame : Et jam summa procul villarum culmina fu- [mant Majoresque caduut altis de montibus umbrœ Après bientôt quatre ans d'incongrus intermèdes, c'est un tardif mais bon début. Mieux vaut tard... Mais pour qu'il soit excellent, ne faut-il pas que la suite en soit meilleure? Après tout hors-d'œuvre, une entrée. Ici, cette entrée ne peut être qu'une sortie. Chez nous, comme, hélas ! ailleurs, les crises ministérielles se sont toujours dénouées à la manière de ces mauvais marmitons qui, lorsque le rôti brûle, ne pensent qu'à allonger la sauce. A chaque difficulté, un nouveau portefeuille ! Ne sommes-nous pas treize à table, mauvais nombre ? On en trouvera aussitôt un quatorzième. Treize à table! Si nous supprimions au contraire? Si nous condensions? Qu'jen pense-t-on? Est-ce que trois ou quatre ministres se suffiraient pas? Un ministre de lia Guerre, un ministre des Colonies — le Congo est notre seul patrimoine intact — un ministre des Affaires étrangères, un ministre des Finances et de tout le reste. Mais les AFFAIRES ECONOMIQUES ! Ah ! trop d'affaires ! oui ! trop d'affaires vraiment. Le temps est-il aux affaires? ou plutôt, il n'y en a plus qu'une seule : la guerre ! Comme on l'a oublié ! Affaires économiques ! ! ! A l'heure de la plus grande secousse de l'Histoire, si nous tâchions de nous hausser aux grandeurs qu'elle permet d'atteindre ! Dressons une grande idée morale, celle du rôle des petits Etats dans l'humanité nouvelle et soyons-en les apôtres ! Avec la largeur de vues et la noblesse d'âme qui conviennent, les "affaires économiques" suivront toutes seules. Pourquoi ? Par ce que les portes, aujourd'hui fermées de défiance, s'ouvriront ! Et puis, il y a chez nous tant d'hommes jeunes, compétents, désintéressés, brûlant de la soif de mieux servir leur pays — et inutilisés ! Il y a chiez nos seuls "exilés", tout ce qu'il faut. Ce qui nous manque, c'est l'esprit de généralisation et d'initiative, la confiance en soi, la direction et l'audace. Pendant près de quatre années, la flamme nationale, d'une force et d'un écliat merveilleux, a vacillé dans des mains débiles. Est-ce que personne, d'un poing ferme, ne saura en hausser fièrement la (lumière? Elle fut — elle est encore — si belle, si radieuse, si universellement éblouissante qu'elle peut éclairer et notre sentier national- et en même temps la grand'route des peuples, le long de laquelle, avec leurs convois et leurs armées, les nations alliées marchent vers une nouvelle liberté. : Les heures sont anxieuses ? Haussons les cœurs! La nation est petite? Que notre voix soit forte ! Mais pour que, ! des indécisions, des coteries et des marchandages où nos politicules vautraient leurs équivoques, la Vérité, la Justice et la Liberté surgissent, irrésistibles et réparatrices, avec des voix tonnantes, il faut — en petit nombre — que cela ! mais cela ! — des chefs, des chefs, des chefs ! De tout, quoi, plaise à nos morts, plaise à Dieu, que, après quatre ans de peines, il soit enfin donné des chefs à CELESTIN BINAME, soldat réformé. ^ yj A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-i DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien i vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au jour- „„7 Angleterre et Belgique Une déclaration du duc de Devonshire Parlant à Détroit (Michigan, Etats-Unis), le duc de Devonshire, gouverneur du Canada, a dit : Au nom de mon Roi et du goi versement que je représente, je jure l'Amérique que la Grande-Bretagne exécutera la résolution qu'elle a prise, lorsque les hordes allemandes envahirent et pillèrent la Belgique, de ne jamais remettre l'épée au fourreau, aussi longtemps qut ia Belgique ne sera pas libérée du joug prussien et que les Allemands ne voudront pas discuter la paix dans les conditions rvar Ipc Alliée — r — O O Le cardinal Hartmann fait comme Ponce Pilate La Kœlnische Volkzeitung publie un long article présenté comme une conversation avec le cardinal Hartmann. Celui-ci refuse de se laisser amener à condamner les déclarations faites par les cardinaux français et américains relativement au bombardement d'une église par le canon à longue portée, disant qu'il n'était pas de sa besogne de juger ses collègues cardinaux et que sa réponse serait ignorée par la presse ennemie ou commentée malicieusement. Le cardinal Hartmann ajoute : Lorsque les évêques belges demandèrent aux évêques allemands de former une cour d'arbitrage pour la Belgique, nous avions rédigé une calme réponse dans laquelle nous avons démontré l'impossibilité pratique d'une telle cour ; mais nous nous sommes abstenus de la publier pour ne pas offrir le spectacle d'un conflit entre les princes de l'église catholique. o o Les soldats anglais en Angleterre Les journaux lyonnais publient la note suivante : Le consul général de la Grande-Bretagne à Lyon nous communique une longue note par laquelle les autorités anglaises protestent contre le bruit répandu en France que l'Angleterre conserve chez elle une grande armée pour la défense de son territoire. Il s'agit, dit cette note, d'une rumeur mensongère, répandue, à n'en pas douter, par les Allemands, pour essayer de troubler la concorde parfaite qui règne entre les grandes puissances de l'Entente. Les soldats en khaki que l'on peut vetr à Londres et dans les autres villes anglaises sont moins nombreux que les soldats français et allemands se trouvant à l'intérieur de leurs pays. Ils ne sont jamais plus de cent mille-au maximum à la fois. Les uns sont ou des permissionnaires du front, ou des blessés, ou des con\ a-lescents; les autres appartiennent aux services du ravitaillement, du service sanitaire et de la défense aérienne. Il y a, enfin, les troupes à l'entraînement, rien de plus. Aussi, quand quelqu'un parlera devant vous des énormes réserves d'hommes que notre alliée d'outre-Manche retient chez elle pour sa défense personnelle, vous saurez à quoi vous en tenir et vous hausserez les épaules devant une telk affirmation. o o Au War Refugees Committee M. Grumbar, qui était directeur général du P. R. F. Department, vient de donner sa démission pour entrer dans l'armée britannique. Nous sommes certains d'être l'interprète de tous les réfugiés belges en exprimant à M. J. C. Gi'umbar tous les regrets que leur cause son départ. Il avait su comprendre dès la première heure la mentalité et le caractère belges, ils sont légion ceux qu'il a assistés, sachant toujours accompagner le secours de quelque parole réconfortante ou d'un mot d'encouragement. Nous nous souvenons encore des premiers jours de la guerre quand le premier comité s'organisa à côté de notre consul général, dont les bureaux exigus étaient alors Finsbury Square. Le War Refugees Committee est devenu une organisation très importante comprenant plusieurs départements et dépendant directement du gouvernement anglais. Rendons hommage à ceux qui furent les Etendue et conséquences des pertes allemandes La bataille de Montdidier-Noyon, en gagée le 9 juin, aura été, malgré sa brièveté, des plus sanglantes pour l'ennemi. Des documents saisis établissent que ces troupes de choc les meilleures ont été décimées, que quelques unités ont été anéanties. Et ses réserves ont été entamées au point que le Kronprinz impérial a dû emprunter un certain nombre de divisions disponibles à la masse de manœuvre du Kronprinz de Bavière, qui fait face à l'armée britannique. Parmi les documents saisis sur les officiers prisonniers, en voici un particuliè rement significatif, relatif aux pertes du 34e régiment : Etat des pertes de la ne compagnie du 34e le 11 juin à dix-neuf heures. — Restent er première ligne : 1 officier, 3 sous-officiers, J hommes. Etat des pertes de la 10e compagnie du 34e (même date). — Effectif de tranchée : 1 officier, 1 sous-officier, 3 hommes ; le reste, morts blessés ou disparus. Effectif de combat : 1 officier, 1 sous-officier, 6 hommes, parmi les quels 3 hommes de la 8e compagnie avec uni mitrailleuse légère. Je manque de munitions, de grenades. L'adversaire s'approche de nous à 100 mè très. Demande instamment renforts et muni tions. Rapport de la 2e compagnie au 3e bataillor du 34e, le 11 juin, 10 h. 20 soir. — Nous som mes actuellement sans liaison à droite, cai tout le monde s'est porté en arrière. Nou: sommes trop faibles pour tenir si on ne nou: renforce pas... Mes hommes sont très fati gués, épuisés ; depuis deux jours et deux nuits ils sont en première ligne sans sommeil ni re pos. Prière de nous relever si possible. Annexe du 2e bataillon au régiment. — Li bataillon actuellement dispose, y compris s: réserve de commandement, d'à peu près 51 fusils. Extrait d'un ordre du 34e régiment, en dat, du 11 juin au commandant le 3e bataillon di 34e. — ...Les officiers veilleront à ce qu'au cun homme de la 206e division ne demeur dans nos lignes. Pas un de nos soldats ne doit oser se retire du combat. S'il le tente, malgré cet ordre l'abattre d'un coup de revolver. • KRAEHE. Mais voici un autre témoignage, d'e dre général : le commandement allemand après deux mois de bataille, est obligé' par l'usure de ses réserves, à préleve sur le front oriental, en Russie Blanche une partie des troupes qui s'y trouver encore, bien qu'elles soient de qualni médiocre. Un ordre émanant du généra von Falkenhayn, chef d'état-major aile mand, télégraphié en langage chiffré, et raison de l'urgence, a été intercepté, puis divulgué par le journal de Gorki, qui er donne l'analyse suivante: Le général Falkenhayn dit que les bataille: actuellement en cours sur le front ouest étan critiques et décisives, l'empereur a ordonné ; l'état-major général de prendre toutes mesu res pour transporter au front français la ma jorité des forces allemandes actuellement ei Russie-Blanche. Il ne doit y être laissé qui les petits détachements nécessaires au main tien de l'ordre. Un ordre semblable a ét envoyé au général Eichhorn, comman dant les troupes allemandes en Ukraine. L transport doit être effectué en sept jours. D< fortes. mesures sont prescrites contre le sa botage possible par les employés des chemin: de fer russes. A cette usure des forces allemande: s'oppose le renforcement des troupe: franco-britanniques par l'afflux contint des soldats américains. Mais quel dommage tout de mêmi qu'on ne puisse rien faire en Sibérie e en Russie ! La défense de Paris De la République Française (M. Louis La tapie) : Nous avons peur, nous le déclarons san ambages de voir créer trop d'organes mal dé finis pour un même objet. Encore une fois nous ne doutons pas des bonnes volontés di tous ceux qui sont appelés à se concerter su ces graves questions ; mais nous redoutons le luttes d'influences et les conflits d'attribu tions. La population de Paris montre un calm admirable. Elle a confiance, nous avons le de voir de le dire ; elle a confiance dans le gou vernement, dans le conseil municipal et dan le gouvernement militaire de Paris. Elle re connaît en eux ses véritables défenseurs Nous supplions qu'on ne mêle à cette organi sat ion qu'avec une extrême prudence des ék

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes