La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 28 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cz3222s72r/
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The Newspaper for Belglai* LA METROPOLE ONE PENNY ,*art ! cu« ctiTin IOLLAIDI VU» nn com«r» i six cinme PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lm, W.C.2 — Téléphoné : Holbor» 212. f 3 mois 9 «ht Abonnements : <j 6 mois 17 sb. 1 1 M 31 sb. rnnni dix cutikb 25-» ANNEE VENDREDI 28 JUIN 1918 No. 179 LA GRANDE GUERRE Expectative en Italie LA DEFENSE DE PARIS M. von Kuehlmann bat en retraite Jeudi midi. Les fronts restent calmes. Sur le front de France, les Américains ont effectué mardi soir une brillante opération locale, vers le bois de Balleau, au nord-ouest de Château-Thierry. Ils firent 264 prisonniers, dont un çapitaine et quatre autres officiers. Les Français ont donné des coups de sonde dans les lignes allemandes, sous forme de raids, au sud-est d'Amiens, sur le front Noyon-Montdidier, vers Château-Thierry et en Lorraine. Ils repoussèrent une tentative allemande dans la région de Leport (nord de l'Aisne). Les Anglais ont fait des prisonniers et capturé une mitrailleuse dans des raids et rencontres de patrouilles à l'est d'Amiens et au nord de Bethune. L'artillerie a surtout été active dans la vallée de l'Ancre et dans les secteurs de Lens et d'Hazebrouck. D'après les dernières nouvelles officieuses du front occidental, d'importants événements s'v préparent. Les Allemands manœuvrent leurs réserves et il faut donc s'attendre sous peu à une nouvelle offensive sur une grande échelle. Il est évidemment impossible de dire dans quel secteur elle se déclenchera, mais nous avons l'impression que son objectif sera une fois de plus la route de Paris et peut-être une nouvelle attaque sur l'Aisne. Tous les renseignements concordent pour nous assurer que les Alliés ont la situation bien en main ei. qu'ils attendent le nouvel assaut germanique avec une grande confiance. En particulier, la défense de Paris et son évacuation de tous les éléments qui pourraient être une cause de faiblesse sont poussées avec une grande vigueur. Le syndicat des terrassiers a mobilisé ses forces et le gouvernement a aussi mis au travail un grand nombre de prisonniers de droit commun qui collaborent activement au perfectionnement des ouvrages avancés du vaste camp retranché. Nous ne croyons pas que, quoiqu'il arrive, le Kronprinz passera jamais sous l'Arc de triomphe de l'étoile et, comme nous l'avons déjà dit, le seul danger qui pourrait menacer Paris serait un bombardement à portée utile qui infligerait des dégâts irréparables à la noble cité. Les journaux français demandent à ce sujet des représailles actives sur les villes allemandes et Ton verra d'autre part que Karlsruhe a de nouveau écopé malgré un perfectionnement apparent dans la défense aérienne allemande. Il serait bon cependant, croyons-nous, que, par une déclaration collective les Alliés signifiassent à l'Allemagne que toute atteinte aux richesses architecturales de Paris sera suivie de représailles énergiques. Sur le front italien, les adversaires ont adopté de part et d'autre une attitude d'observation et d'expectative. Les troupes du général Diaz ont complètement réoccupé la tête de pont de Capo Sile, à l'extrémité nord-est des lagunes de Venise, l'ont étendue et ont résisté à des contre-attaques résolues de nombreuses forces ennemies. Huit officiers et 371 soldats autrichiens ont été capturés dans ces opérations. Sur le reste du front il y a eu des duels d'artillerie " pas très intenses " et de l'activité de patrouilles. Pendant le déblaiement du champ de bataille quelques centaines de nouveaux prisonniers ont été capturés et le commandement a reconnu la récupération complète de tout le matériel perdu dans la première avance de l'ennemi, mais il n'est pas encore possible de donner une statistique du matériel ennemi capturé. Dans le secteur de montagne de Val-Bella à l'ouest de la Brenta, les Italiens n'ont pas poursuivi leurs opérations offènsives, car ils ont reconnu qu'il ne pouvait en résulter que des gains sans importance stratégique. Dans la région de Grappa, à l'est de la Brenta, ils ont fait une avance générale de 1.500 mètres et sont à 500 mètres de leur ligne du 15 juin. La Piave est toujours en crue, et il n'a pas été possible aux Italiens d'établir jusqu'ici des passages plus définitifs que de simples passerelles, de sorte qu'il faut attendre les événements pour juger de la tournure que vont prendre les choses. Sur le front ocidental, l'aviation britannique a détruit mardi dix machines ennemies et en a forcé quatre autres à la descente. On annonce que 65 à 70 pour cent des Américains débarqués en France sont des troupes combattantes qui pourront entrer en ligne dès que leur entraînement sera complet. Un communiqué bolchéviste gjinonce que les Allemands ont débarqué 3,000 hommes de troupe avec de l'artillerie dans le port de Poti, au nord de Batoum. La statistique des pertes de tonnage provoquées par la guerre sous-marine allemande pour le mois de mai est de 355.694 tonnes (dont 224.735 de navires britanniques et '3P-959 de navires alliés). Ce total est supé rieur de 44.238 tonnes aux pertes d'avril mais inférieur de 274.642 tonnes à celles de mai 1917 — ce qui est le grand point et montre que les Alliés ont la situation maritime bien en main. Le discours de von Kuehlmann et tout spécialement la phrase dans laquelle il a déclaré qu'" une fin absolue peut à peine être attendue par des décisions purement militaires sans aucune négociation diplomatique ", toute prudente qu'elle fût dans ses termes, a provoqué une véritable tempête d'indignation dans les milieux pangermanistes allemands. Toute la presse militariste tombe sur le ministre à poings rabattus et l'accuse d'être un disciple de Lichnowskv. Au Reichstag, le comte Westarp a protesté avec violence contre la conception de \on Kuehlmann au sujet des origines de la guerre, où il exonère à peu près la Grande-Bretagne. Le chancelier a dû repêcher son ministre. Il a laissé la question de la responsabilité à... l'histoire et a déclaré qu'il en saurait être question d'ébranler la 'confiance allemande dans la victoire. Enfin Kuehlmann lui-même a dû faire amende honorable et dire que la victoire allemande est la condition essentielle de l'ouverture de négociations ! f Cet incident curieux montre combien l'Allemagne est la prisonnière du pangermanisme. o o Le roi Albert décore des officiers britanniques Le roi Albert vient d'accorder les distinctions suivantes à des officiers britanniques : Ont été nommés commandeurs de l'ordre de la Couronne et décorés de la Croix dé" guer-.re : Logan, D. F. H.,'brigadier-général : "Commandant l'artillerie lourde d'un corps d'armée britannique voisin au front d'une division belge, a rendu des services â cette dernière unité en lui assurant, par sa grande compétence, son zèle constant et son dévouement absolu, le concours efficace de l'artillerie sous ses ordres en des circonstances fréquentes et difficiles."Wilson, S.-H., brigadier-général : " Chef d'état-major d'un corps d'armée britannique voisin au front d'une division d'armée belge, a fait preuve d'une haute compétence, d'un zèle intelligent et d'un dévouement absolu p'our assurer, en des circonstances souvent très difficiles, la liaison tactique complète de ces deux grandes unités ". A été nommé chevalier de l'ordre de la Couronne et décoré de la Croix de guerre : Holberton, A.-L., capitaine d'état-major : " Etant officier de liaison entre un corps d'armée belge, avoir accompli sa mission avec un dévouement absolu et avec un zèle intelligent et courageux." o — o Sympathie des femmes américaines pour la Belgique Au cours d'une réunion plénière du Comité des Dames du Conseil de la défense nationale, au Mémorial Hall de Washington, le 14 mai 1918, à laquelle assistaient notamment le président de la République et Mme Wilson, de nombreux officiers et membres des missions alliées, le président du Comité, Dr. Anna Howard Shaw, a salué, en termes émus, les souverains, le drapeau et l'armée belges. "C'est grâce à l'héroïsme de la nation belge, a-t-il dit, qu'il lui est permis actuellement de parler en toute liberté à ses sœurs américaines." M. Cartier de Marchienne, empêché de se rendre à l'invitation du Comité, a fait parvenir à celui-ci un message se terminant comme suit : "Et nos femmes se rappelleront que c'est à vous, femmes d'Amérique qui faites si admirablement votre part pour soutenir les grandes forces des Etats-Unis, qu'elles doivent reconnaissance et remerciements, à vous, leurs libératrices."o o — Selon le Berliner Tageblatt, quatorze délégations de ligues turques se rendront bientôt à Constantinople en vue de discuter avec le gouvernement turc la question de l'immigration juive en Palestine. Kuehlmann et la Belgique Notre dédain M. von Kuehlmann a déclaré au Reichstag qu'il n© voulait pas prendre d'engagement à l'égard de la Belgique. Notre réponse à nous Belges sera brève.Engagement ou pas engagement de la pat de l'Allemagne, c'est tout comme pK>ur nous. Par conséquent, c'est comme si von Kuehlmann n'avait rien dit. * * * L'Homme libre fait au sujet de cette déclration la remarque que "la publication d'un document annonçant le démembrement du royaume de Belgique peut être attendu sous peu". Ce document, ajoute le journal, rendra plus facile à comprendre la manœuvre par laquelle Kuehlmann entend pourquoi il ne peut consentir à se lier au sujet de questions sur lesquelles les Alliés refusent eux-mêmes de se prononcer. * * * Paris, 26 juin.— M. Cooreman, premier ministre, réaffirme la confiance de la Belgique à l'égard des Alliés et déclare qu'il n'y aura aucun changement dans sa politique intérieure ou extérieure.— Exchange. Vaines paroles. Chiffons da papier New-York, 26 juin.— Le New-York j Times demande comment von Kuehlmann a osé regarder le Reichstag en fa-oe et parler de promesses à l'égard de la Belgique. Personne ne demande ou attend de l'Allemagne qu'elle se lie au regard de la Belgique. Il serait vain de penser exiger une engagement d'un gouvernement faux et disqualifié. Il serait sans valeur. o o La légende des conventions anglo-belges . Un revenant _—_ Dans le but de justifier.la violation de la Belgique, l'Allemagne a notamment fait état de "conversations" intervenues entre le général belge Duoarne et le lieu-J tenant-colonel anglais Barnardiston. Ces "conversations", la propagande allemande les changea en "conventions". Le gouvernement belge a aisément fait justice de ces allégations mensongères ! (voir, entre autres, la réfutation du baron Beyens, alors ministre belge des Affaires j étrangères), si bien que la Norddeutsche Allgemeine Zeitung (28 août 1915) s'est j défendue d'avoir jamais affirmé "l'existence d'une véritable convention anglo-1 belge ni même d'un complot anglo-belge ourdi contre l'Allemagne". Le profes-; seur Foerster, de Munich, a déclaré aussi, dans la Neue Zùrcher Zeitung (1er , juin 1917) qu'aucun des documents trou-| vés "ne justifiait l'injustice originelle". 1 Déjà, dans le numéro du 28 février 1917 : de la Neue Zùrcher Zeitung, un autre , Allemand montrait, sous leur vrai jour 1 de conversations sur hypothèses, l'échange d'idées Ducarne-Barnardiston incriminé — et pour cause — par l'Allemagne.Cela n'empêche pas un professeur de Bonn de revenir à la charge avec un article "pour déterminer la date des conventions anglo-belges", publié par la revue Deutsche Politik (3 mai 1918) et où il parle aussi de "conspirations anglo-belges".Mais la cause est jugée. o o La grippe des Flandres Les troupes allemandes en Belgique sont atteintes d'une épidémie à laquelle on a donné le nom de "grippe des Flandres", qui paraît avoir une certaine parenté avec la maladie qui sévit en ce moment en Espagne et en Angleterre. ' Les victimes sont atteintes d'une fièvre violente, suivie immédiatement d'une prostration complète et se trouvent durant une période de huit à dix jours incapables de tout effort. Des prisonniers racontent que la maladie règne, de façon intense, dans les hôpitaux et dans les camps à l'intérieur de ta ligne du front. Dans les lignes allemandes, au sud-ouest de Lille, il y a de nombreux cas de grippe et de dyssenterie. La Conférence du Labour Party Kerensky y assiste Kerensky est apparu inopinément à la Conférence du Travail qui s'est ouverte mercredi, au Central Hall, à Westminster. Il y a été introduit auprès de M. A. Hender-son aux applaudissements chaleureux de l'auditoire.Parlant en russe, M. Kerensky dit : " Je suis très impressionné par la réoeption que vous m'avez faite. Je ne la considère cependant pas comme une expression de sympathie à mon égard mais comme une expression de sympathie à l'égard de la démocratie russe qui continue à lutter pour les idées si chères à nous tous. " J'arrive en droite ligne de Moscou et c'est mon devoir comme homme d'Etat et comme socialiste de vous dire à vous et au peuple anglais et au peuple du monde entier que le peuple russe et la démocratie russe luttent contre la tyrannie. " Je stiis certain que le peuple russe joindra bientôt les Alliés dans la lutte pour — — Pour le Bolchévisme, interrompit une voix. Cette interruption partait de Litvinoff, "l'ambassadeur du peuple russe". Elle fut immédiatement couverte de protestations et M. Kerensky continua sa phrase. M. Henderson dit que M. Kerensky prendrait plus longuement la parole demain. — Est-ce que M. Litvinoff s'adressera aussi à la Conférence? s'écria M. Walton, socialiste. Est-ce que la Conférence sait pour quel- J les raisons Kerensky est à Londres? — Je ne sais qu'une chose dit le président, 1 ; c'est ce que Kerensky fit au début de la révo- ; tion (Applaudissements.) — Nous avons le droit d'être soupçonneux I quand nous voyons le gouvernement autoriser certaines personnes à débarquer et non d'autres. — Une question pareille est une insulte à un visiteur distingué, dit le chairman. Finalement on dut expulser un nommé Brown, de Bristol, qui défiait le bureau à ce sujet. La Conférence commença ses travaux et examina notamment la proposition du Comité exécutif du Labour de rompre la trêve des partis. M. Henderson dit que cette proposition ne visait que les élections supplémentaires. 1\ÎM. Clynes et Barnes prirent la défense de la participation ouvrière au gouvernement . de coalition. M. Purdy dit que la chose qui importait 1 était de gagner la guerre. Finallement après une discussion sur les élections générales on passa au vote par délégation. 1.704.000 voix furent recueillies pour et 951.000 contre, soit une majorité de 753.000. » o L'ennemi des lois M. Camille Huysmans condamné M. Camille Huysmans, secrétaire du Bureau socialiste international, député et conseiller communal de Bruxelles, vient d'être condamné à Hampstead, à £ 5 d'amende pour n'avoir pas observé les prescriptions relatives à l'enregistrement des étrangers. L'inspecteur Toison dit que l'affaire fut provoquée à la suite d'une plainte d'après laquelle le défendant semblait être une personne suspecte, rentrait souvent tardivement la nuit et recevait une extraordinaire quantité de lettres. Quand l'enquête fut ouverte M. Huvsmans fournit à la police des détails quant aux différentes adresses où il avait séjourné. L'inspecteur ajouta que le défendant est né à Bilsen et vint en janvier de Stockholm où il a laissé sa femme et ses trois enfants. 1 II était en Belgique lorsque la guerre a , éclaté, mais se rendit ensuite à Gothenburg, Suède, à bord d'un bateau hollandais. Il a admis avoir été en rapport avec des socialistes allemands en Hollande et qu'il avait l'intention de se rendre à Paris pour la Conférence socialiste mais que l'équipage du na-j vire refusa de l'embarquer. Le défendant dit que tous ses mouvements étaient connus et qu'il avait agi de bonne foi. o——9 Un nouveau raid sur Paris Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs groupes d'avions ennemis furent annoncés comme prenant la direction de Paris. L'alarme avait été donnée à 11 heures 16 et les mesures de défense furent aussitôt mises en action. Les batteries antiaériennes exécutèrent un violent feu de barrage. Quelques bombes, causant des dommages matériels, furent jetées.L'ail clear fut donné à minuit trente cinq — Reuter. o o — L'Union populaire, qui est la plus grande association de catholiques italiens, a adressé à ses membres un appel patriotique pour les inviter à coopérer à la victoire de la patrie. *■« wi A | 1/ La question belge M.Outhwaite a demandé à la Chambre des Communes si le gouvernement belge s'est associé aux visées territoriales des Alliés, telles qu'elles sont définies par les traités, appelés trajités secrets. M. Balfour a répondu négativement. M. Outhwaite a demandé si, étant donné que la Grande-Bretagne a déclaré la guerre à l'Allemagne pour le peuple bel-ge, le gouvernement demandera au gouvernement belge d'exprimer son avis sur la question de savoir si les intérêts de la Belgique sont mieux servis par une politique de négociations ou par celle consistant à attendre la victoire militaire décisive des Alliés. M. Balfour a répondu : Nos alliés belges sont toupu-s libres d exprimer leurs opinions sur des questions d'intérêt commun. o o Wallonie et Flandre Sous la plume de L. Clauwa:.t.. dans le nouveau journal flamand De Dageraad, l'excellent article suivant : Le mardi 18 juin marquait un anniversaire mémorable pour la Wallonie et particulièrement pour Liège. Ce fut, en effet, le 18 juin 1316 que fut conclue la paix de Fexhe, paix que, après des querelles sanglantes, les Liégeois arrachèrent à leur prinoe-év.êque Adolphe van der Marck, qui favorisait, dé façon scandaleuse, les puissants de sa principauté au détriment du peuple. La paix de Fexhe constitua une grande victoire pour la démocratie liégeoise. Une sorte de parlement fut institué, comprenant des nobles, des prêtres, des habitants de Liège et des "bonnes villes". A la même époque, il existait en Flandres une lutte des classes. La bataille des Eperons d'or en fut une conséquence; car cette guerre ne fût pas un conflit de races, ni de la Flandre contre la France, mais une lutte de la démocratie flamande contre l'aristocratique roi de France et ses adeptes. Ainsi donc, la Wallonie et la Flandre ont mené maintes fois séparément le même combat. Maintenant, ils luttent ensemble pour le triomphe du droit et se trouvent unis dans, la vie et dans la mort. Et il en sera ainsi aussi après la guerre.o- o "Aus nach Paris,, Déclarations d'un déserteur boche D'après les déclarations d'un déserteur du 5e grenadiers, 4e division de la garde, le commandement allemand paraît avoir, dans ses divisions d'attaque ou du moins à la 4e division de la garde, fait tout son possbile pour chauffer les enthousiasmes avant l'attaque du 9 juin. Les officiers de tous grades et le général lui-même se sont entretenus pendant la période de repos précédant l'attaque avec les hommes, leur faisant miroiter l'avantage d'une avance dans un pays riche où ils pourraient vivre en abondance et se paver en pillage des souffrances endurées jusque-là. Des mesures étaient prises, affirmaient-ils, pour garantir aux hommes, tout en assurant le maintien de la discipline, une part raisonnable de pillage. Un " kommando " était organisé dans chaque compagnie qui " réglementait " la ^réquisition et la répartition des vivres, surtout des vins raflés dans les villages Il ne fallait pas, en effet, que se renouvellent dans les divisions de la garde, les fâcheux incidents de Villers-Bretonneux, où les vaillants " gardisten " de cette même division, se ruant dans les caves, s'y enivrèrent et refusèrent ensuite de suivre leurs officiers. Les officiers affirmaient, par ailleurs, que les troupes françaises étaient démoralisées ou épuisées, vantaient la préparation minutieuse de l'offensive prochaine; artillerie formidable, surprise complète de l'adversaire, objectifs atteints presque sans pertes et Paris au bout de l'effort. Le 6 juin, le général Finck von Stein, harangua la ire compagnie du 5e grenadiers : " La division va attaquer ces jours-ci, dit-il. L'offensive à laquelle elle prend part se/a décisive. Le succès est certain. Nous allons donner l'assaut sur le point décisif. Derrière le premier objectif c'est Paris. La division se montrera digne de son glorieux passé. En avant, à Paris l Aus nach Paris ! " La veille de l'attaque, les hommes du ;,c grenadiers qui devaient être en réserve se ' V mentaient en ces termes : " C'est dégoûtant que le 5e à pied et le 93e réserve attaquent en première ligne. Ils auront tous la belle part. Nous autres, qui sommes en réserve nous n'aurons plus rien à ramasser en arrt-\ant à Paris."

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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