La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 15 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sb3ws8jn4b/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CIHQ CENTIME® on?f»ilDE: VIJF CEKT îîiriireir - DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. n>«Aa a 1 «mms A al. • O «Im 1A m 23ME ANNEE TT?TTT\T 1 K TTTTTVT 1 Ol , AT 1 a, LA GRANDE GUERRE I NOUVEAUX SUCCES RUSSES LES CANADIENS A ZILLEBEKE I T ES ALLEMANDS ET VERDUN Les Allemands poursuivent avec une persévérance digne d'un meilleur sort leurs attaques massives contre V erdun. Ayant capturé la seconde ligne française Douaumont-Vaux sur la rive droite, ils paraissent avoir complètement abandonné leurs tentatives pour enfoncer la se-! conde ligne sur la rive gauche (Cumières-Mort-Homme-Cote 304) et paraissent concentrer exclusivement tout leur effort j contre la première ligne à l'est de la Meuse (Thiaumont-Froideterre-Tavan-nes-Souville) qu'ils attaquent par le nord. Leur assaut de lundi soir les a portés dans les tranchées avancées de la cote 321, exactement à l'ouest de Thiau-mont, et qui ne se trouve qu'à un peu plus d'un kilomètre et demi au nord de Froideterre (345 mètres). Mardi, ils se sont contentés de poursuivre leur bombardement. , 11 n'y a pas le moindre doute que d'ici peu de jours le Kronprinz cherchera, par de nouvelles attaques massives, à compléter sa mainmise sur la cote 321 et peut-être à atteindre d'un seul bond la cote 345 et qu'il n'épargnera pas ses meilleures troupes pour capturer une position qui lui permettrait de placer ses canons à quatre kilomètres de la citadelle de Verdun. On sait aujourd'hui que dans l'assaut de dimanche contre Thiau-mont rien moins que douze colonnes furent lancées contre la position en moins de dix heures, sans succès et avec des pertes énormes, mais il est évident qu'un tel revers n'est pas de nature, dans la situation actuelle, à faire reculer l'héritier du trône impérial. L'étendue des victoires russes, l'échec de la campagne "punitive" autrichienne contre l'Italie et la contre-offensive italienne imminente rendent impérative une décision sur le front occidental pour les Allemands. Heureusement, les Alliés ont dans leur jeu des atouts qui sont de nature à rendre vains les rêves illusoires de l'Allemagne.En attendant des événements plus importants, il est intéressant de noter que les vaillantes troupes canadiennes, par un vigoureux effort, ont reconquis mardi matin leur ancienne position de Zille-beke (Ypres) s'étendant sur un front d'environ cinq cents mètres et qu'ils avaient récemment perdue. Ils ont infligé de fortes pertes à l'ennemi, ont fait '23 prisonniers et maintenu les tranchées recapturées malgré un déluge de shrapnels. Les Autrichiens continuent à céder du terrain en masse sur les deux ailes de 'a ligne russe, et battent en retraite si rapidement devant l'écran de cavalerie, qui couvre les mouvements du général Brusiloff ue celui-ci ne peut plus les suivre de près. C'est la raison pour laquelle ses captures de prisonniers ne se sont augmentées que d'un millier d'homes depuis hier, atteignant le total de L7oo officiers et 114.000 sous-officiers et soldats. Les troupes du général Le-chitsky qui opère sur l'aile gauche autour de Czernovitz ont fait à elles seules 3^-539 prisonniers, dont trois commandants de régiments, 754 autres officiers et ont capturé 49 canons, 120 mitrailleu-sesi 21 mortiers de tranchées et 11 lan-ce-mines.Au nord de Lutsk, les troupes russes, après avoir délogé les Allemands, s'ap-Prochent de la rivière Stokhod ; à l'ouest Lutsk, elles ont occupé Torchin (à 22 kilomètres de Lutsk) et continuent à repousser l'ennemi. Au centre, au nord de Buczacz, les Autrichiens opposent toujours une résiste désespérée aux Russes, mais ceux-Cl ont capturé le village de Zarwanica SUr la Strypa) et on peut espérer qu'ils traverseront bientôt ce fleuve. Plus au sud^ le Dniester a été traver-sur de nombreux points, avec capture '' Points d'appui fortifiés et de la tête ' pont de Zalesczyki. Horodenka à 16 "'mètres à l'ouest de Zalesczyki, a été [ °ccupé. Autrichiens reconnaissent officiel- ("111P 1o rllCCÛ Oct à Sadagora, Sniatyn et Horodenka, et que l'ennemi a atteint le secteur de Torchin.Sur le front allemand, entre le Pri-pet et la Baltique, Hindenburg n'a plus renouvelé ses démonstrations; seule son artillerie a fait preuve de quelque activité.En résumé, le plan du général Brusi-loff se développe avec une rapidité réellement surprenante et comme son centre résiste bien et que ses ailes ne cessent de prononcer leur mouvement enveloppant, on peut s'attendre sous peu à des faits de guerre plus intéressants encore. La crise italienne est à la veille d'être résolue. D'après des nouvelles dignes de foi, M. Boselli, doyen d'âge de la Chambre, et ancien ministre, aurait accepté, malgré le poids des années — il a soixan-te-dix-huit ans — à former un nouveau cabinet et aurait déjà été reçu par le Roi. M. Boselli jouit d'une grande autorité et, en présence de la situation des partis, il paraît tout indiqué pour constituer et diriger un ministère strictement national. C'est M. Boselli qui, au cours de la séance historique du 2c mai 1915, proposa à la Chambre la loi qui, en cas de guerre, assurait au gouvernement les pouvoirs étendus indispensables. Il paraît de plus en plus probable que le baron Sonnino, malgré ses attaches étroites avec M. Salandra, conservera le -portefeuille des affaires étrangères. Le triplicisme de M. Tittoni, actuellement ambassadeur à Paris est insupportable à l'Alliance démocratique el M. Bissolati, le leader socialiste interventionniste dont on a prononcé le nom, ne paraît guère ' disposé à abandonner la tranchée pour le banc ministériel. Au cas où M. Boselli ne réussirait pas k former un cabinet, on reviendrait à M. Tittoni et peut-être même à M. Salandra, car il est certain que quelle que soit l'influence de M. Giolitti et des extrémistes de gauche et de droite, les Giolittiens eux-mêmes se refuseraient à accepter un gouvernement qui, dans les circonstances présentes, pourrait indiquer le moindre relâchement dans les liens qui rattachent l'Italie à l'Entente. Il est certain, d'autre part, que la situation militaire améliorée facilitera la solution de la crise. Non seulement les Autrichiens sont arrêtés et n'ont plus aucun espoir d'envahir la plaine lombarde, mais même, entre l'Adige et la Bren-ta, mais surtout dans la vallée de La-garina, où ils ont capturé la ligne fortifiée du Rio Romini à la hauteur du Parmesan, ils ont fait de sérieux progrès. Ailleurs notamment à Molisini, sur la ligne Posina-Astico, dans la vallée de Sugana, et dans la zone de Monfalcone, ils ont énergiquement repoussé des attaques ennemies. Une dépêche du quartier général du général Smuts en Afrique Orientale allemande annonce que malgré les difficultés du terrain couvert d'une jungle épaisse le mouvement des forces britanniques vers le sud se poursuit avec la même vigueur. L'ennemi a tenté d'entraver leurs progrès par la destruction d'une des piles du pont de Mkalamo et par la défense du pont de Sheppard, qui fut annihilée par l'artillerie anglo-boer. Le général Han-nyngton a occupé Mombo, jonction de chemin de fer au sud de Wilhelmstal. A Kondoa Irangi le général Van de Venter contient une grande force allemande et repousse toutes les attaques avec des pertes comparativement faibles. Il est probable que, dès que les colonnes britanniques qui opèrent au sud de Wilhelmstal se seront suffisamment avancées vers le chemin de fer central, les Allemands sous peine de se voir enflan-qués, devront battre en retraite au sud de la ligne. — Un prince italien vient de mourir en héros. Il s'agt du comte Dentice, prince di Frasso, fils du sénateur et de la dame d'honneur de la reine Hélène, qui s'est tué, au camp d'aviation de Caltano, avec un caporal à qui il apprenait le maniement d'un ap- Le pavillon du Pape Les journaux publient la dépêch suivante de Rome : Le Pape, en vue de sauvegarder les repré sentants diplomatiques du Saint-Sièg contre les risques de guerre, a acheté 1> vapeur Mencius et le gouvernemen italien a autorisé le navire à prendre Civit; Vecchia comme port d'attache. Le navir est peint en blanc et jaune, et bat le pavilloi du Pape, que l'on reverra sur les mers pou la première fois depuis la perte du pouvoi temporel du Souverain Pontife. Le pre mier voyage se fera vers Buenos-Ayres. L nouveau nonce papal sera à bord du navir-lors de ce voyage. A ce propos un lecteur du Tyd écrit ï ce journal qu'il se peut que le pavilloi papal n'ait pas flotté sur les mers d'uni façon officielle, depuis la perte du pouvoi: temporel des Papes. Mais de sa propri propre expérience, écrit-il, il sait que de: navires ont battu le pavillon papal, noi comme une mesure de protection mai; comme un hommage au Souverain Pontifi et à son représentant. Ce fut le cas notam ment au début de ce siècle quand Mg: Giulio Tonti, archevêque de Port-au Prince et délégué apostolique au Vénézué la, plus tard nonce à Rio de Janeiro et ; Lisbonne, actuellement cardinal à Rome partit de Haïti pour le Vénézuéla, vi; Curaçao Le navire, de la Compagnie West Indische Maildienst, commandé par ui capitaine protestant, quitta le port battan le pavillon papal. Cette attention fu d'ailleurs très appréciée par les catholique: de l'Amérique du Sud, et les journau: ne manquèrent pas de la signaler en de: commentaires enthousiastes. Bethmann joue de la grosse caiss Ce serait un travail superflu que de suivr le chancelier de Bethmann-Hollweg dans 1 détail des déclarations qu'il vient de fair au Reichstag. Son discours est avant tou une manœuvre de politique intérieure des tinée à créer dans l'assemblée un bloc d tous les partis de gauche contre les conserva teurs et les pangermanistes, dont la propa gande gêne beaucoup le gouvernement Cette manœuvre a réussi, au moins pou une séance, et les soutiens du trône qc siègent à droite ont été conspués : succè douteux et gros de dangers;. Mais où le chancelier a certainemen échoué d'une manière lamentable, c'est dan la partie de son discours qui s'adresse au: neutres et aux puissances ennemies d l'Allemagne. " Nos ennemis, dit-il, persisten à fermer les yeux et ne veulent pas avoue nos victoires." Ces victoires, le chancelie les énumère dans une progression qui es vraiment d'un effet comique. Ce sont, l'en croire : la reddition de Kut-el-Amara la défaite des Français à Verdun, l'avanc contre l'Italie, l'offensive irrésistible contr Salonique et enfin la bataille navale di Jutland. Cette énumération montre à quels pitoya bles arguments le chancelier en est réduil A la reddition de Kut-el-Amara s'oppose 1 conquête de l'Arménie par les Russes e l'avance de colonnes du tsar vers Mossot et Bagdad. L'avance contre l'Italie es arrêtée et l'attaque contre Salonique s borne à avoir expulsé quelques Grecs trè consentants d'un vieux fort sans projectiles Quant à la " victoire de Verdun ", ell consiste à avoir perdu 450.000 homme sans prendre Verdun. Enfin, si l'on en vien au " succès naval " du Jutland, il n'ei faudrait qu'un second tout pareil pou immobiliser définitivement la flotte di Kaiser. Nous craignons pour M. de Bethmann Hollweg que s'il n'a pas d'autres preuve pour démontrer que la situation de l'Aile magne lui permet d'exiger une paix de soi cru, ses efforts et son éloquence ne demeuren stériles. Le mariage du frère de Tino Le bruit court que le prince Christoph de Grèce, le plus jeune frère du roi Cons tantin, serait sur le point d'épouser un jeune veuve américaine très riche, biei connue à Londres. Le prince se trouve actuellement dan la capitale anglaise. Cependant, ce mariage se heurterait : des difficultés, la jeune femme étant d'ori gine roturière. — Le Comité de lecture de la Comédie Française vient de recevoir, à l'unanimité Il y a quelque chose de changé, comédie ei trois actes de notre compatriote T.-F. Fon son, l'heureux auteur du Mariage de Made moiselle Beulemans et de La Demoiselle d< magasin. La nouvelle pièce sera représentée en sep tpmKro Tifî fin Vanv 3 L'héroïque résistance du fort de Vaux est bien l'épisode le plus glorieux de cette dure et longue bataille de Verdun. L'admirable ténacité du commandant Raynal et de sa J petite troupe, bravant les assauts les plus ^ furieux et ne succombant qu'après sept t journées de combats acharnés, restera comme un des plus beaux exemples de la vaillance * française. r Si l'on ignore encore les circonstances exactes qui entourèrent la chute du fort, tous les renseignements parvenus représentent la phalange glorieuse des défenseurs de Vaux 1 comme luttant héroïquement jusqu'à la dernière minute, avec une énergie farouche et une bravoure inlassable, qui firent l'admira-1 tion des Allemands eux-mêmes. 1 Depuis le jour où, sous la pression de for-; ces supérieures, n'hésitant devant aucun r sacrifice, les troupes françaises durent aban-; donner leurs positions situées en avant du fort, qu'un bombardement sans précédent i rendait d'ailleurs intenables, le commandant Raynal ne se fit plus d'illusion sur le sort 3 qui était réservé aux ruines dont il assumait ; la défense. Néanmoins, il n'en laissa rien paraître, avertissant seulement le comman-: dement du danger devenant d'heure en heure plus pressant. Mais ses hommes ne se dissimulaient pas la gravité de la situation : lors-t que, le 6 juin, les derniers contingents du ....e corps se replièrent, à 600 mètres en ar-^ rière du fort, sur l'ordre formel du commandement, qui craignait une manœuvre enveloppante de l'ennemi, le plus vieux sous-officier du bataillon, un brave qui avait fait 1 l'Yser, Hébuterne et la Champagne, vint t au nom de ses camarades supplier son chef t de les laisser défendre " leur " fort jusqu'au 3 moment où toute résistance deviendrait c impossible. Dès lors, cette poignée de héros, dont le nombre n'était guère supérieur à 400, allait se trouver livrée à elle-même, car les communications maintenues avec le reste de l'ar-^ mée, exposées au feu infernal de l'ennemi, devinrent bientôt impraticables. Le dernier agent de liaison qui a quitté ^ le fort de Vaux le 7, à 2 heures un quart du matin, a rapporté quelques traits sublimes, t qu'on ne peut entendre sans la plus profonde émotion. e Quand les Allemands s'aperçurent qu'ils n'avaient plus devant eux qu'une garnison fort réduite, ils mutiplièrent leurs attaques contre le fort, dont déjà ils tenaient le fossé r nord. Mais sous la conduite du commandant j Raynal, admirable de sang-froid et de déci-g sion, les défenseurs volontaires de Vaux résistèrent à tous les assauts. Vingt fois les Allemands prirent pied dans les ruines ; vingt fois ils en furent rejetés par les contre-atta-ques à la baïonnette, que menait lui-même le g vaillant officier, fusil en main. ^ A un certain moment une mitrailleuse fut sur le point d'être capturée. Tous les mitrail-leurs avaient été tués ou blessés ; résolu-t ment le commandant Raynal prit la place ^ du dernier, et avec le plus grand calme il la braqua sur le groupe d'ennemis le plus rap-g proché, les mettant en fuite. e A plusieurs reprises, le 6 au soir, et dans J la nuit du 6 au 7, les Allemands proposèrent aux défenseurs de Vaux de se rendre, chaque fois leurs offres furent repoussées avec dédain. C'est alors que le commandant allemand, " dans sa rage impuissante, donna l'ordre de t détruire ce que ses troupes n'avaient pu j enlever d'assaut. A partir du 7, au petit t jour, le fort de Vaux subit le bombardement e le plus effroyable qu'on puisse imaginer. ^ Il disparut bientôt dans un nuage de fumée et de poussière. Ses derniers vestiges som-^ brèrent dans un torrent de fer et de feu, et ^ dès lors on n'eut plus de nouvelles de ses dé-^ fenseurs jusqu'au milieu de l'après-midi. A ce moment, comprenant sans doute qu'il n'y avait plus rien à faire, les défenseurs j de Vaux tentèrent de se frayer un passage à travers l'océan de feu qui les encerclait de plus en plus. Un certain nombre y réussirent g et rejoignirent les lignes françaises à la nuit. Quant à ceux qui ont disparu dans la 1 fournaise, soit qu'emmurés dans les débris (. de la forteresse ils soient tombés entre les mains des Westphaliens qui pénétrèrent les premiers dans le fort, soit qu'ils aient péri glorieusement à leur poste, la reconnaissance de tous les Français les suivra éternellement, e car ils ont écrit une page sublime de l'histoire.ï Un dilemme On assure qu'à la suite des manifestations 3 qui ont salué au Reichstag, dans la presse allemande et dans tout l'empire, ce que les 1 Allemands nomment leur " grande victoire navale ", une adresse portant de nombreuses signatures, est parvenue au président de la Chambre. Les signataires invitent l'amirauté à rompre immédiatement le blocus , et à assurer le ravitaillement de la population. 1 Ils terminent en disant : ou nous sommes vainqueurs comme on nous l'annonce, et alors c'est un crime contre la nation de laisser ; l'empire bloqué un jour de plus, ou tout le bruit fait autour de cette affaire n'est que du bluff. DllP "fpra l'amiran+P air»ci Hémacmiéo 2 La auestion irlandaise La question irlandaise est à la veille d'être résolue par un arrangement provisoire.Dans sa réunion de lundi, à Belfast, le conseil unioniste de l'Ulster s'est déclaré d'accord, de la part des loyalistes des provinces du nord de l'Irlande, pour accepter les propositions de M. Lloyd George, suivant lesquelles un parlement serait établi à Dublin, sans juridiction sur les comtés d'Armagh, Antrim, Down, Londonderry, Fermanagh et Tyrone, ainsi que les " coun-ty boroughs " de Belfast et de Londonderry.Les comtés de Cavan, Donegal et Mona-ghan ne sont pas exclus de l'autorité du parlement de Dublin et ce sont les négociations avec les délégués de ces comtés qui ont retardé l'arrangement. Ces délégués ont formellement protesté contre leur exclusion, mais, dans l'espoir que la solution assurerait la sécurité de l'Empire, ils se sont déclarés prêts à faire les sacrifices nécessaires. La réunion vota ensuite plusieurs résolutions dans lesquelles le- délégués déclarèrent que, bien que fiers d'être citoyens du Royaume-Uni, ils réaffirmaient leur horreur de la politique du Home Rule, dangereuse pour la sécurité de l'Empire et opposée aux meilleurs intérêts de l'Irlande ; cependant, croyant agir dans les intérêts de l'Empire et de la victoire finale, les délégués autorisèrent Sir Edward Carson à continuer les négociations quant aux détails de l'arrangement, s'engageant à prendre la protection des unionistes dans les comtés de Cavan, Monaghan et Donegal. Enfin, si les négociations ultérieures devaient échouer, ils se réservent leur complète liberté pour reprendre leur lutte contre le Home Rule. Le mensonge de Nuremberg Nous avons signalé déjà le premier aveu contenu dans une revue médicale allemande, la Deutsche Medizinische Vochenschrift, aveu d'où il résulte que l'histoire des bombes jetées près de Nuremberg par un aviateur français avant la déclaration de guerre a été inventée de toutes pièces. Nous pouvons en fournir aujourd'hui le texte exact. Au cours d'une étude sur la médecine nationale française, publiée dans la revue en question, le Dr. Schwalbe avait mentionné, sur la foi des journaux allemands, cette prétendue violation du droit des gens par un aviateur français. Mais, dans un numéro plus récent, le même docteur déclare avoir été induit en erreur. L'article est intitulé : Une rectification, et le témoignage qu'il invoque est l'autorité municipale (magistrat) de Nuremberg. L'autorité municipale de Nuremberg écrit à la date du 3 avril dernier : " Le commandant par intérim du 3e corps d'armée bavarois qui est ici n'a nulle connaissance du fait, qu'avant ou après la déclaration de guerre, des bombes aient jamais été jetées par des aviateurs ennemis sur les lignes de Nuremberg-Kissingenn ou Nuremberg-Ansbach. Toutes les affirmations et toutes les informations de journaux à ce sujet sont manifestement apparues comme fausses. " Texte allemand : Der Nurnberger Magistrat schreibt naemlich, am 3 april d. J. : " Dem Stellvertretenden General-Kom-mando III Bayerisches Armee corps hier ist nicht davon bekannt, dass auf die Bahnstre-cke Nùrnberg- Kissingen und N urnberg-Ansbach vor und nach Kriegsausbruch je Bomben von feindlichen Fliegern geworfen sind. Aile diesbezuglichen Behauptungen Zeitungsnachrichten haben sich als falsch herausgestellt. La lettre officielle, remise le 3 août 1914, par M. de Schoen à M. Viviani, invoque pour motiver la déclaration de guerre le prétendu jet de bombes sur la voie ferrée allemande. Le document mis au jour par le docteur Schwalbe ruine définitivement la thèse allemande et établit le mensonge. Un complot à Constantinople Genève, 5 juin.— D'après Al Mohattam, du Caire, la police de Constantinople vient de découvrir un vaste complot ourdi en vue de renverser le régime actuel. Les conspirateurs méditaient l'arrestation de tous les ministres au cours d'une de leurs réunions nocturnes. Ils avaient, dit-on, l'intention de faire disparaître Mohamed V et de le remplacer par un autre membre de la famille impériale. Le nombre des conspirateurs était grand et leur situation sociale était des plus considérées. Plusieurs officiers supérieurs et deux princes turcs ont été arrêtés. Ils seront jugés par la cour martiale. La découverte de ce complot a causé une émotion considérable dans les milieux offi-

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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